Defense de l organisme 6 10 - e-svt

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Document 4 : les anticorps sont spécifiques d‘un antigène donné.
Analyser le document suivant :
Conclusions ?
L‘anticorps contenu dans le sérum recueilli du lapin A protège le lapin C de la toxine tétanique mais ne protège
pas D contre la diphtérie. Il est donc spécifique de l‘antigène tétanique.
Document 5 :
1.
expliquer pourquoi on administre des vaccins pour les enfants ?
2.
Analyser le document suivant et dégager une des propriétés de la réponse immunitaire spécifique :
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Certains des lymphocytes sont le support de la mémoire de l‘antigène, ce qui permet aux réactions spécifiques
d‘être plus rapides et plus efficaces lors de contacts ultérieurs avec l‘antigène.
Résumé :
L‘organisme détecte en permanence la présence d‘éléments étrangers grâce à son
système immunitaire : il réagit contre certains de manière non spécifique (phagocytose)
ou spécifique (production d‘anticorps)
L'immunité spécifique est l'ensemble des moyens de défense qui sont spécifiques à
un micro-organisme donné. L'objectif est l'éradication d'un certain nombre d'individus
indésirables et d'éviter ainsi que les agressions et les infections se reproduisent. Elle se
caractérise par :
- La spécificité : la protection acquise contre un antigène donné, ne protège pas
contre les autres.
- La mémoire : des lymphocytes ayant eu un 1° contact avec un antigène sont
toujours conservés : on parle de lymphocytes mémoire. Si un 2° contact a lieu avec le
même antigène, ils se multiplient plus vite, produisent plus d’anticorps. La réponse
immunitaire secondaire est plus forte et plus rapide que la réponse primaire.
- La transférabilité : on peut avoir un transfert de l'immunité d’une souris A
immunisée à une souris B non immunisée par le sérum.
L'immunité non spécifique permet une action rapide et immédiate. Elle fait intervenir des
cellules responsables de la phagocytose. L'immunité spécifique, quant à elle, a besoin d’un
délai de quelques jours pour se mettre
en place. Pendant ces quelques jours, les cellules immunitaires prennent connaissance
des caractéristiques de l’antigène et se préparent à le détruire.
Après l’élimination de la substance étrangère, notre organisme garde en mémoire les
cellules nécessaires pour éliminer ce même antigène. L’immunité spécifique est séparée
en deux sous parties : la réponse à médiation humorale et la réponse à médiation
cellulaire. L'immunité non spécifique et l'immunité spécifique fonctionnent de manières
complémentaires.
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5 applications :
5.1 La vaccination :
Vacciner, c'est introduire dans l'organisme une substance qui contient, soit des toxines
microbiennes, soit des virus, soit des bactéries, tués ou vivants mais affaiblis, dans le
but d’entraîner en deux ou trois semaines une défense de l'organisme contre la maladie
en cause. Cette défense déclenche la fabrication d'anticorps spécifiques qui provoquent un
état d'immunité active. Cette immunité est plus ou moins durable, (ce qui justifie les
vaccinations de rappel) et spécifique (elle ne protège que contre une seule maladie).
L'immunité n'est pas immédiate.
La vaccination, à l'échelle d'une population, évite la prolifération des micro-organismes et
donc les épidémies.
5.2 La sérothérapie :
Le sérum est un traitement visant à arrêter l'évolution d'une infection. Il s'agit d'un extrait
du sang d'un animal (sérum antitétanique) ou d'un homme (sérum anticoquelucheux).
Ce sérum apporte à l'organisme des anticorps spécifiques qui peuvent agir
immédiatement contre une maladie infectieuse donnée.
5.3 Comparaison vaccination-sérothérapie :
1. Réaliser une enquête sur les cas où on utilise la vaccination et les cas où on utilise
la sérothérapie.
2. Compléter le tableau suivant :
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Critères de
comparaison
VACCIN
SERUM
PRINCIPE
Active : l'organisme fabrique des Passive :
anticorps
CARACTERES DE
L'IMMUNITE
Retardée :
Immédiate :
Durable :
Passagère : les anticorps injectés ont
un effet limité dans le temps.
Préventive :
Curative :
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7.Evaluation :
1. QCM :
A. Le système immunitaire :
a) Est un ensemble de cellules qui interagissent entre elles, par contact uniquement.
b) Fait intervenir des organes tels que la moelle osseuse, la rate, le thymus, les
ganglions lymphatiques.
c) Comprend des molécules, telles que les anticorps, les interleukines, les opsines,
les lymphocytes.
d) Participe au maintien de l’intégration de l’organisme.
B. La mémoire immunitaire :
a) Repose sur des anticorps à durée de vie longue.
b) Repose sur les macrophages qui gardent en mémoire ce qu’ils ont phagocyté.
c) Repose sur des cellules différenciées, appelés cellules « mémoire », telles que les
lymphocytes B mémoire, les lymphocytes T4 mémoire…
d) Est mise en jeu dans le principe de la vaccination.
C. Un antigène peut être :
a) Une cellule cancéreuse.
b) Une écharde.
c) Une bactérie.
d) Une fraise.
D. Les symptômes de la réaction inflammatoire sont dans l’ordre :
a) La rougeur - la chaleur - la douleur - le gonflement.
b) Le gonflement - la rougeur - la chaleur - la douleur.
c) La rougeur - la chaleur - le gonflement - la douleur.
d) La rougeur - la douleur - La chaleur - le gonflement.
E. La vaccination :
a) Consiste à injecter des anticorps.
b) Consiste à injecter un micro-organisme qui a conservé son pouvoir pathogène.
c) Consiste à inoculer les lymphocytes de la rate d’un organisme précédemment
immunisé.
d) Repose sur des cellules immunitaires différenciées à durée de vie longue.
F. Un sujet est dit "séropositif" quand :
a) on détecte des anticorps spécifiques dans son sang
b) il porte l’antigène dans son corps
c) il lutte positivement contre un antigène
d) il porte l’antigène rhésus dans le sang
G. Les anticorps sont :
a) des hormones
b) des protéines qui circulent dans le sang
c) des médiateurs chimiques
d) des protéines secrétées par certains globules blancs appelés lymphocytes B
H. Un antigène est :
a) toujours une bactérie
b) toujours un virus
c) toute substance étrangère à l’organisme et capable de déclencher une réponse
immunitaire
d) un microbe pathogène
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