Votations sur le salaire minimum NON AU NIVELLEMENT PAR LE BAS ! NON AU DEMANTELEMENT DU PARTENARIAT SOCIAL ! La Fédération vaudoise des entrepreneurs recommande de voter Non à l’initiative sur le salaire minimum, le 18 mai prochain. Un salaire minimum généralisé et élevé serait fatal à bon nombre de PME ; il freinerait l’embauche et entraînerait ainsi une hausse du chômage et du travail au noir. Et c’est toute la société qui en payerait le prix. Sous ses faux airs de progrès social, il est synonyme de nivellement par le bas. L’instauration d’un tel salaire par l’intermédiaire des conventions collectives de travail apparaît comme une solution beaucoup plus flexible et respectueuse de la spécificité des différents secteurs de l’économie. Grâce aux conventions collectives de travail (CCT) en vigueur dans le domaine de la construction, tous les salaires des métiers Arguments contre l’initiative, en quelques mots du bâtiment sont supérieurs à 4’000 Alourdissement des charges sociales francs. La Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) ne se désintéresse Exclusion du marché du travail de la mainpas du sujet pour autant, bien au d’œuvre peu qualifiée contraire ! Elle s’engage fermement Licenciements contre l’initiative du salaire minimum Augmentation du travail au noir soumise à votation le 18 mai 2014 pour Nivellement par le bas des raisons aussi bien économiques que Baisse du chômage de loin pas garantie sociales. Evolution professionnelle freinée La FVE déplore qu’une fois encore, Marginalisation du système de formation duale certains groupes de citoyens cherchent à Délocalisation d’emplois imposer progressivement une étatisation Instabilité sociale et une collectivisation de l’économie par … l’augmentation de règles juridiques rigides et inadaptées à l’ensemble des situations, au détriment du pacte social, de l’initiative privée et de la responsabilité individuelle, autrement dit du modèle économique unique qui a fait la prospérité de la Suisse. SOLUTION ADAPTÉE En lieu et place d’un minima prescrit par l’Etat, la Fédération vaudoise des entrepreneurs préconise la mise en œuvre du partenariat social aux secteurs non conventionnés, au besoin par l’adoption de règles légales. Un système de conventions collectives de travail conclues entre patronats et syndicats, en adéquation avec chaque corps de métier, voilà une solution qui semble bien mieux adaptée que le carcan rigide d’un salaire minimum, qui a le mérite de la flexibilité nécessaire à la pérennisation des emplois. Initiative « Sauver Lavaux 3 » NON À L’INITIATIVE EXCESSIVE! OUI AU CONTRE-PROJET ÉQUILIBRÉ ! La Fédération vaudoise des entrepreneurs recommande de voter Non à l’initiative Weber « Sauver Lavaux 3 » et d’accepter le contre-projet. Exagérée, l’initiative rendrait inconstructible toute la région, de quoi la ruiner à petit feu. Or sauver Lavaux, c’est avant tout y maintenir une économie vitivinicole dynamique – gage de sa beauté – ce qui passe par des possibilités raisonnables de développer et de rénover dans les zones à bâtir existantes. Le contre-projet va dans ce sens et apparaît ainsi comme une solution équilibrée : protéger la région sans la scléroser ! Il faut préserver la beauté du site de Lavaux, tout le monde s’accorde là-dessus. Mais préserver ne signifie pas mettre sous cloche. Et c’est bien là le problème de l’initiative « Sauver Lavaux 3 », soumise à votation le 18 mai prochain. Elle prône des mesures radicales afin de protéger Lavaux comme une forêt ou un parc national, en rendant toute la région inconstructible. Or la beauté de Lavaux n’est pas d’origine divine mais humaine ! Son vignoble sacré! Selon le rapport de l’UNESCO, le principal risque qui menace Lavaux réside moins dans la spéculation immobilière que dans la dégradation de son vignoble. Sauver vraiment Lavaux, c’est donc y maintenir une économie vitivinicole dynamique. Pour ce faire, les vignerons doivent pouvoir continuer à exercer leur métier dans les meilleures conditions possibles, ce qui implique de pouvoir transformer leur outil de production (caves, pressoir, lieux d’accueil à la clientèle) pour rester attractifs dans un marché très concurrentiel où les prix ne cessent de baisser depuis 25 ans. En continuant à s’attaquer à la pression immobilière, le camp Weber se trompe de cible et ne contribue en rien à résoudre ce vrai problème. Le contre-projet au contraire, défendu par un Conseil d’Etat unanime, assure une protection renforcée de Lavaux et un soutien aux vignerons. En réduisant les zones à bâtir sans figer le site, il donne à la région un cadre évolutif et dynamique. Les communes et le monde viticole soutiennent ce compromis qui leur concède une marge de développement. L’INITIATIVE DE TROP Malgré le bien-fondé du combat politique de Franz Weber entrepris dans les années 1970, à l’époque où l’aménagement du territoire n’était encore qu’embryonnaire, les choses ont passablement changé depuis. Le laisser-faire d’antan n’est plus de mise ; les législations se sont étoffées et durcies, permettant de si bien préserver le site qu’il a été accueilli à bras ouverts par l’UNESCO en 2007. Aujourd’hui, chaque mise à l’enquête auprès de la commune nécessite un aval du canton. Il existe donc d’ores et déjà une «double protection». De l’avis d’une large majorité politique, l’ensemble du dispositif assure ainsi l’équilibre entre la protection des lieux et les besoins de l’économie viticole comme des habitants, très urbains au demeurant, attirés par la beauté du site. Bref, Lavaux apparaît si bien protégé qu’il ne justifie plus un tel acharnement du camp Weber. Le contre-projet assure la continuation d’une protection efficace sans céder à la démesure. POUR UN CONTRE-PROJET RESTRICTIF MAIS ACCEPTABLE Il s’agit donc barrer la route à l’initiative, cette solution dangereuse qui à terme, transformera Lavaux en une ruine, une initiative qui ne sauve pas Lavaux, mais la tue à petit feu. La fédération encourage ainsi à plaider pour le contre-projet, fruit d’un consensus entre écologistes, monde viticole et communes, un contre-projet qui renforce la protection de la région sans en entraver le développement raisonnable. Les Vaudois sauveront intelligemment Lavaux en votant NON à l’initiative «Sauver Lavaux 3» et OUI au contre-projet, et en donnant leur préférence au contre-projet dans le cas où les deux textes obtiendraient seraient acceptés.