L`Esprit-Saint, un Dieu presqu`inconnu

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L’Esprit-Saint, un Dieu presqu’inconnu ?
Lorsque Saint Paul arrive à Ephèse, il a demandé à ceux qui étaient devenus croyants s’ils
avaient reçu l’Esprit-Saint. Non seulement ils ne l’avaient pas reçu, il y a bien pis, ils n’en
avaient jamais entendu parler (Act 19, 1-7).
Et toi, as-tu la pleine conscience de la présence de ce don de Dieu en toi ?
L’Esprit-Saint n’est pas seulement l’affaire des illuminés ou des membres des groupes de
prière ; ce n’est pas une idée, mais bel et bien Quelqu’un avec qui on peut communiquer.
Dans les Actes des Apôtres, le livre dit « Evangile de l’Esprit-Saint », on l’entend parler,
conseiller ; les disciples l’invoquent, le prient. En effet, en quittant ce monde, Jésus s’est
engagé à ne pas laisser ses amis orphelins : « Vous allez recevoir une force » (Act 1, 8).
Sans elle, le chrétien est sans provision spirituelle.
La
promesse
de
Jésus
s’est
réalisée
le
jour
de
la
Pentecôte.
Ce jour-là, Dieu a donné en partage son Esprit à l’homme ainsi que l’avait prédit la prophétie
de Joël 3, 1 : « Dans les derniers jours, je répandrai mon Esprit sur tout être humain.
Vos fils et vos filles deviendront prophètes ; je parlerai par des rêves à vos vieillards et par
des visions à vos jeunes gens ».
Quant à nous, nous avons indéniablement reçu l’Esprit-Saint, la part de Dieu en nous, le jour
de notre baptême et sa consécration à notre confirmation.
Nous appartenons ainsi au peuple qui doit renaître en permanence de et dans l’Esprit-Saint.
La Pentecôte que nous célébrerons le week-end du 7-8 juin prochain est la fête de
l’événement qui a marqué le début de l’histoire de l’Eglise.
Ce fut l’effusion de l’Esprit-Saint sur les disciples.
C’est assez logique qu’il faille, dès le départ, donner le baptême de l’Esprit-Saint au peuple
de Dieu.
A Jérusalem, des gens issus de nationalités diverses ont été unis dans l’écoute et la
compréhension de la parole de Dieu.
Les croyants parlaient et chacun les entendait dans sa langue maternelle.
Au-delà de leurs différences au demeurant légitimes, la communication a été admirablement
possible (Act 2, 1-13).
Dès lors, fêter la Pentecôte aujourd’hui, n’est-ce pas engager un pari, celui de promouvoir
l’unité dans le pluralisme de nos identités respectives ?
N’est-ce pas laisser jaillir en nous la vie de Dieu ?
Est-il qu’il y a des signes qui ne trompent pas.
L’homme qui a reçu l’Onction manifeste la présence de ce don de Dieu en lui, par le
témoignage de l’amour qui répand la joie et la paix ;
qui s’exprime par la patience, la douceur, la bienveillance, la serviabilité ; qui naît et grandit
par la foi, l’humilité et la maîtrise de soi (Gal 5, 22-23).
De ce qui précède, il devient aisé de comprendre que l’Esprit-Saint est le feu qui éclaire
et réchauffe, la bourrasque qui bouscule nos habitudes et balaye nos peurs, la source
d’eau vive qui rafraîchit, fortifie et (re)donne vie, l’onction qui pénètre au tréfonds de
notre être, soulage, réconforte et relève ; la colombe de la paix. Il renouvelle la face de
la terre, sature le cœur de l’homme de l’amour de Dieu (Rom 5, 5), ravive ce qui meurt,
fait éclore ce qui germe et donne assurance à nos pas.
Permettez-moi, chers amis, de vous faire, en contrepoint, ce communiqué de la
Soirée du Cénacle :
Venez nous rejoindre le mercredi 4 juin à 20h00,
à la chapelle d’Evegnée-Tignée.
Nous y organisons une veillée de prière de préparation à la fête de Pentecôte.
Au programme : louange, invocation à l’Esprit-Saint, enseignement, imposition des
mains, intercession.
Bonne fête de Pentecôte à tous.
Vital Nlandu, curé
Tél. 04/377 10 44
E-mail :
[email protected]
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