Paul LACOMBE – PAUL GAILLAC EXPOSE: LES SCIENTIFIQUES

Paul LACOMBE – PAUL GAILLAC
EXPOSE: LES SCIENTIFIQUES ET LE RECHAUFFEMENT
CLIMATIQUE
Depuis
plusieurs
décennies,
le
réchauffement
climatique est un sujet de préoccupation mondial. Il est
très présent dans les médias. On parle aujourd’hui de
«réchauffement global».Certains scientifiques ont soulevé
ce problème avant 1900. Mais, ce thème est véritablement
apparu sur le plan international lors de la première
conférence mondiale sur le climat à Genève en 1979.Il a
ensuite été repris lors du «sommet de la Terre» à Rio en
1992, puis lors de la signature du Protocole de Kyoto en
1997.
Qu’est-ce que le réchauffement climatique? C’est un
phénomène
global
d’augmentation
de
la
température
moyenne à la surface de la Terre.
Les
conséquences
principales
du
réchauffement
climatique sont:
-le changement du climat: plus de sécheresses dans
certaines régions et plus d’inondations dans d’autres.
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-la fonte de la banquise: ce qui met notamment en danger
les animaux polaires.
-l’augmentation du niveau des lacs et des mers.
Pour
appréhender
le
ses
phénomène
climatique
et
spécialités
scientifiques
du
conséquences,
apportent
réchauffement
de
nombreuses
leurs
contributions
respectives: climatologie, glaciologie, sciences physiques,
biologie, chimie, géologie…
Aujourd’hui, il y a même des chercheurs issus des
sciences sociales (sociologues, historiens) qui participent
aux travaux sur le climat en contribuant aux travaux du
GIEC (Groupement d’Experts sur l’Évolution du Climat ou
en anglais IPPCC pour Intergovernmental Panel on Climate
Change). La compilation de ces travaux a pour objet de
réfléchir aux conséquences du réchauffement sur les
populations, tout en favorisant la prise de conscience et la
réaction des hommes).
Le
réchauffement
climatique
est
donc
un
sujet
de
recherche pour de nombreux scientifiques. Il semble que
le réchauffement climatique soit à présent un phénomène
admis et qu’un consensus dans le monde scientifique
accepte le constat de son existence.
Cependant, au-delà du simple constat, les scientifiques
peuvent avoir des différents sur le phénomène, et ceux-ci
portent notamment sur les causes, les effets, la portée du
réchauffement climatique ainsi que sur les méthodes de
travail employées.
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Dans une première partie, nous allons
étudier
les
différentes
spécialités
scientifiques qui étudient le phénomène
du réchauffement climatique. Puis, nous
verrons dans la seconde partie, quel débat
existe
au
sein
de
la
communauté
scientifique concernant ce phénomène.
I Les différentes disciplines scientifiques qui étudient le
réchauffement climatique :
Une discipline scientifique désigne une branche du savoir
développée par une communauté de spécialistes adhérant
aux mêmes pratiques de recherche. Ces spécialistes sont
des scientifiques c’est-à-dire une personne qui dans le
domaine de la connaissance présente les caractères de
rigueur, d’exigence, d’objectivité propre aux sciences
(définition du Larousse).
Les
principaux
scientifiques
qui
ont
annoncé
ce
phénomène et qui l’étudient sont les climatologues : ce
sont les spécialistes de la climatologie, c’est-à-dire de la
science de l’atmosphère dont l’objet est l’étude du climat.
Leur
travail
a
initialement
consisté
à
relever
les
températures et étudier leur évolution.
Il
existe
parmi
eux
des
spécialistes
appelés
paléo
climatologues : ce sont des historiens du climat. Jean
JOUZEL qui est membre du GIEC pour la France en est un.
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D’autres
spécialistes
contribuent
également
à
la
recherche sur le réchauffement climatique, notamment :
Les
glaciologues:
ce
sont
les
spécialistes
de
la
glaciologie, c’est-à-dire l’étude des glaciers, de la glace et
des régions glaciaires.
Leur travail permet de faire des recherches par des
carottages en profondeur ce qui est permet de révéler la
teneur en différents gaz dans l’atmosphère sur des
périodes très anciennes. Ils surveillent également la fonte
des glaciers qui va entraîner l’augmentation du niveau des
mers.
Les météorologistes: ce sont les spécialistes de la
météorologie, c’est-à-dire la branche de la géophysique qui
se
consacre
à
l’étude
des
éléments
du
temps
(précipitations, vents, pression, etc..) et à la recherche de
modèles
sur
les
mouvements
de
l’atmosphère.
Ils
réfléchissent donc aux conséquences de l’augmentation
des températures en fournissant des modèles. Selon le
nombre de degré d’augmentation, leurs modèles prévoient
des conséquences différentes pour la terre.
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Les aérologues : ces scientifiques étudient la composition
de l’atmosphère et son fonctionnement général. Leur rôle
est important dans la mesure des gaz pour quantifier les
effets de serre dus notamment par l’émission par les
hommes de CO².
Les
océanographes
sont
les
spécialistes
des
comportements des océans et des mers. Les océans
jouent un rôle de régulation en absorbant une partie
importante du CO² ce qui provoque leur acidification. Ils
ont un effet direct sur les climats par les différents comme
par exemple le Gulf Stream en Atlantique.
Les biochimistes étudient les substances, les réactions et
les cycles des éléments. Ils étudient notamment le
carbone et à l’azote.
Les agronomes étudient l’évolution des plantes, des
végétaux
faces
au
réchauffement
du
climat
afin
d’anticiper auprès des agriculteurs les évolutions qui
seront nécessaires.
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Les
géologues
sont
les
spécialistes
des
matériaux
constituant le globe terrestre et des transformations
actuelles et passées subie par la terre. Ils donnent des
informations intéressantes sur le cycle du carbone mais
aussi par l’étude des strates, ils peuvent indiquer le niveau
des eaux selon les périodes de réchauffement et de
refroidissement, ce qui permet d’avoir des indications sur
l’histoire du climat.
II Existe-il un consensus scientifique sur le réchauffement
climatique ?
Depuis environ trente ans, les scientifiques sont arrivés à
un quasi consensus sur l’existence du phénomène du
réchauffement climatique.
Néanmoins ce consensus n’est pas total. L’hypothèse
scientifique est une proposition que l’on accepte comme
vraie et à partir de laquelle on raisonne pour résoudre un
problème, ou démontrer une théorie.
Il est donc logique que toute hypothèse scientifique
connaisse des contradicteurs, ceux-ci permettant d’affiner
la recherche, de compléter ou d’argumenter une thèse.
En matière de réchauffement climatique, la communauté
scientifique est majoritairement sensible et en accord
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avec les conclusions qui sont compilées dans le cadre des
travaux du GIEC, un organe international qui a la vocation
politique de déclencher une prise de conscience et de
faire
évoluer
les
gouvernements
vers
une
transition
énergétique.
Les
travaux
issus
de
la
compilation
du
GIEC
font
apparaître que le réchauffement climatique que connaît la
terre est de nature anthropique, c’est-à-dire qu’il résulte de
l’activité humaine, à cause notamment de la production
des gaz à effet de serre.
Le GIEC estime que le réchauffement est trop rapide par
rapport à ceux déjà observés aux périodes précédentes. Il
ressort également de ces travaux que les conséquences
de
ce
phénomène
seront
catastrophiques
si
les
gouvernements n’imposent pas une transition énergétique
le plus tôt possible.
Ce courant et ces recherches sont principalement issus
des climatologues. Ils sont basés sur un recueil de
données dont sont déduites des conséquences néfastes
résultant des modèles établis par ces scientifiques.
La contradiction du monde de la science aux conclusions
des travaux issus du GIEC provient principalement de
certains astrophysiciens, comme Vincent COURTILLOT ou
Claude
ALEGRE
climatologues,
en
France,
estiment
que
qui,
les
au
contraire
effets
de
des
l’activité
anthropique seraient minimes par rapport aux effets
résultant
du
rayonnement
cosmique,
de
l’axe
de
la
planète, de son orbite et des effets du rayonnement
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solaire. Ce courant de scientifiques est baptisé « climatosceptique ».
Certaines contestations ont pu également émaner de
chercheurs en accord avec les conclusions du GIEC, mais
qui ont contesté la méthode scientifique employée. En
effet, les membres du GIEC ont refusé l’accès à leurs
données à certains chercheurs non membres du GIEC.
De plus, certains rapports parmi les rapports scientifiques
rendus par les chercheurs membres du GIEC, ont été
écartés par les responsables en charge de la compilation
des
travaux.
démissions
Ces
au
sein
méthodes
de
la
ont
entraîné
communauté
quelques
scientifique
contribuant aux travaux.
Il apparaît donc qu’un certain consensus se dégage quant
au constat du réchauffement climatique mais que ses
causes et ses effets fassent encore l’objet de nombreux
débats dans le monde scientifique.
Sources :
www.les-crises.fr
Que sais-je «le réchauffement climatique»
Encyclopédie Universalis
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