L`œil rouge

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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
scientifique
Université d’Alger 1. Faculté de médecine. Direction
pédagogique.
Année universitaire 2015 /2016
Conférence d’internat. Pr F Mazari. CHU Hussein Dey.
L’œil rouge.
- L’œil rouge est un symptôme ou un motif de consultation très
fréquent ++++ .
- Il est secondaire à des pathologies différentes.
- Certains pathologies sont bénignes et sans conséquences pour
l’œil. D’autres peuvent mettre en jeu le pronostic fonctionnel
de l’œil.
- Il est due à une vasodilatation des vaisseaux de la conjonctive
tarsale , bulbaire et de l’épi-sclére.
 Œil rouge non douloureux
* Cojonctivites:
1; Conj bactériennes
2: conj Nné
3: conj à chlamydia
4: conj virale
5: coj allergique
* Hémorragie cojonctivale
 Œil rouge douloureux
1: Sclérite et épisclérites
2: kératites
3: uvéite antérieure ou iridocyclite.
4: Glaucome aigu par fermeture de l’angle
 Œil rouge poste traumatique.
Rappel anatomique: Conjonctive
on distingue 3 parties au niveau de la conjoctive:
*Sclérale : Étendue de cul-de-sac conjonctival jusqu’à 3 mm
de la cornée.
*limbique : Réalise un anneau de 3 mm de large qui circonscrit
la cornée.
*Tarsale: recouvre la paupière inférieure et supérieure.
Comportera:
- Un interrogatoire minutieux sur les antécédents personnels du
patient ophtalmologiques et généraux, ainsi que l’histoire de
sa maladie.
- Examen ophtalmologique complet.
- Certains examens complémentaires.
Antécédents particuliers :
Il est capital de s'enquérir des antécédents du patient +++,
un ensemble de questions seront posées au patient :
- Le patient présente t-il une pathologie générale
( cardiovasculaire, diabète, hématologique,
rhumatismales ou inflammatoire systémique)?
- Le patient a-t-il été opéré récemment?
- Le patient a-t-il reçu un traumatisme ?
- Le patient est il porteur d’une correction optique avec port
de lentille de contact ?
- Le patient présente-t-il une pathologie oculaire antérieure
(d’herpes, de glaucome, rétinopathie diabétique… )?
 Mesure de l’acuité visuelle
• Acuité visuelle de loin avec et sans correction.
• Acuité visuelle de près avec et sans correction.
L’acuité visuelle a une grande importance dans l’orientation
diagnostique étiologique et pronostique.
 Examen à la lampe à fente :
bilatéral et comparatif:
- Conjonctive : - rechercher et estimer l’ hyper-hémie conjonctivale.
- rechercher un cercle péri-kératique.
- Cornée : - rechercher une kératite après l’épreuve à la
fluorescéine.
- Chambre antérieure: 2 caractères importants, estimer :
- sa profondeur
- son calme.
- Pupille : -myosis
-mydriase
-réactive ou non à la lumière
-
Tonus oculaire : Tonomètre ou au toucher bi-digital
Fond de l’œil: doit être systématique si l’état du segment
antérieur le permet.
- Dépend de l’ étiolologie.
- Devant tout œil rouge il faut préciser si cette rougeur est :
 Est isolée
œil rouge non douloureux.
 Est associé à une douleur
 Est associé à un traumatisme
œil rouge douloureux.
œil rouge poste
traumatique.
 Une baisse de l’acuité visuelle (BAV):
toujours préciser si cette rougeur est accompagnée d’une
BAV. Cette dernière question est la plus importante, car en cas
d'association d’une BAV, la consultation en ophtalmologue
s'impose en urgence dans tous les cas.
Les caractères communs à toutes les conjonctivites :
Définition : C’est une rougeur ou une hyperhémie d’origine
inflammatoire ou infectieuse de la conjonctivale.
Signes fonctionnels : Le patient peut consulter pour :
- Une rougeur oculaire généralement bilatérale.
- Un larmoiement.
- Une photophobie.
- Une impression de sable dans les yeux.
- Des secrétions muco-purulentes ou non.
- Il n’existe pas de baisse de l’acuité visuelle+++++.
Examen clinique ophtalmologique : biomicroscope ou
Lampe à fente recherchera:
- Une hyperhémie conjonctivale d’importance variable tarsale et
bulbaire.
- Des secrétions muqueuses ou muco-purulentes.
- Des papilles: éléments vasculaires en relief centrés
par un vaisseau.
- Des follicules : hyperplasie des follicules lymphoïdes
et ne sont pas centrés par un vaisseau.
- L’examen de la cornée après instillation d’une goutte de
fluorescéine recherchera une complication cornéenne.
*Conjonctivite folliculaire.
*étude histologique d’un follicule.
*Papilles conjonctivales
*Aspect histologique d’une
papille conjonctivale.
*Vue en coupe schématique d'une papille avec sa vascularisation centrale
et en bas d'un follicule avec sa petite bulle liquidienne
Recherche de l’agent causal:
- Frottis conjonctival : - examen direct
- culture
- antibiogramme
- Grattage conjonctival avec étalement sur lame:
 Cellules à inclusions
 PNE
 PNN
- Elles sont le plus souvent bilatérales.
- Il existe un oedeme palpébral.
- L’hyperhémie est très importante.
- Les secrétions sont muco-purulentes, jaunâtres.
- Présence ou non de papilles, absence ou rarement
des follicules.
- Parfois, fausses membranes
- Enfin on recherchera une attente cornéenne.
-Il n’existe pas d’élément cliniques pathognomonique , mais
l’association de certains signes cliniques doivent nous
permettre de suspecter l’origine de la conjonctivite
bactérienne
Le trépied évocateur :
L’absence de follicules.
L’absence de ganglion pré-auriculaire.
Sécrétions muco-purulentes.
- L’agent causal peut être un pneumocoque, un staphylocoque,
un méningocoque, stréptocoque, un gonocoque ou un
chlamydia trachomatis.
La conduite à tenir :
- Les conjonctivites bactériennes sont le plus souvent bénignes
et régressent en quelques jours sous antibiothérapie locale.
- Antibiothérapie locale en collyres et pommade ( gentalline*,
rifamycine*, chibroxine*, néomycine*…).
- Parfois il est nécessaire d’orienter le traitement par un
antibiogramme après prélèvement et analyse des secrétions en
bactériologie.
Prélèvements microbiologiques
Doit être pratiqué en cas de:
- Récidive.
- Résistance.
- Nouveau-né.
- Immunodépression.
- Postopératoire.
- Complications : cornéenne, régionale ou générale.
- Suspicion de chlamydia.
*Conjonctivite gonococcique :
- Contamination tractus génital maternel lors de
l’ accouchement.
- Actuellement exceptionnelle : prophilaxie systématique à la
naissance par l’instillation d’un collyre antibiotique (nitrate d’argent)
chez le nouveau-né.
- Survient à 5 jours de la naissance, c’est la plus précoce des
conjonctivites du nouveau-né.
- Aigue, elle est bilatérale, oedeme palpébral important , il existe un
chémosis conjonctival diffus et important avec des secrétions
abondantes purulentes.
- Impose TRT d’urgence par un collyre et pommade antibiotique (
penicilline, streptomycine, bacitracine),
- Risque de complication cornéenne à type d’ulcère qui peut se
perforer et être à l’origine d’une perte de l’œil.
Autres conjonctivites du nouveau né:
*Conjonctivite lacrymale :
- Elle est lié le plus souvent à une imperforation du canalicule
lacrymal par un bouchon muqueux.
- La surinfection est du au pneumocoque.
- Elle débute entre le 1er jour à 12 jours de la naissance.
- Le traitement consiste à donner des antibiotiques localement en
cas de surinfection et de faire des massages plusieurs fois par
jour au niveau de la région du sac afin de dégager le bouchon.
* Conjonctivite à inclusions :
- C’est une conjonctivite aigue, qui apparait entre le 7 et le 8eme
jour après la naissance.
* Conjonctivite à inclusions :
- C’est une conjonctivite aigue, qui apparait entre le 7 et le 8eme
jour après la naissance.
- Elle est bilatérale, muco-purulente avec hyperplasie papillaire
saignant au contacte.
- La coloration du prélèvement de la conjonctive au Giemsa
retrouve des inclusions de type viral.
-L e traitement est à base d’érythromycine par voie orale
pendant 10jours.
 Définition:
- Kérato-conjonctivite épidémique, transmissible à évolution
chronique due au chlamydia Trachomatis .
- Passe par plusieurs stades évolutifs
- L’infestation est d’origine multiple, les mouches jouent un
rôle important ( mdie pauvreté, misére).
- Première cause de cécité dans le monde.
Signes cliniques
- Restent modérés jusqu’au stades de complications.
- Picotement modéré, larmoiements
- Diagnostic porté dépistage
*Histoire Naturelle:
Débute dans l’enfance(<5ans)
Phase active et contagieuse
Inflammation chronique de la conjonctive tarsale
supérieure +Pannus cornéen
Phase de cicatrisation
Trachome cicatriciel
bénin
Trachome cicatriciel grave
(Ectropion, Trichiasis)
Cécité
Examen clinique
*Stade I: Phase de début
Retournant les paupières, on note:
- Un épaississement de la conjonctive
- Une hyperhémie conjonctivale
*Stade II: Phase d’état:
1- Hyperplasie papillaire: Se présente comme un semis de
points rouges microscopiques.
*Stade II: Phase d’état
2- Les follicules :
- Sont des formations jaunâtres, de la taille d’une tête d’épingle
- Eléments essentiellement lymphoïde
- Localisation: +++ l’extrémité supérieur du tarse
*Stade II: Phase d’état
2- Les follicules :
*Stade II: Phase d’état
 3- Le pannus cornéen:
Voile opalescent et vascularisé au niveau du limbe:
follicules limbiques
*Stade III: Phase pré cicatricielle :
- Coexistence de : lésions évolutives (papilles et
follicules) et
- lésions cicatricielles:
Travées fibreuses
Étoiles cicatricielles
Au niveau du limbe : ocelles limbiques ou fossettes de
Herbert
*Stade IV Phase cicatricielle ou de complications:
-Lignes d’Arlte paupière
-Opacités cornéennes
- Trichiasis entropion et ectropion
- Œil de verre.
Traitement:
Plan 2020 de l’OMS de lutte contre la cécité: objectif:
éradiquer le trachome dans le monde par:
- Respecter les règles d’hygiène
- Dépister et traiter les affections concomitantes.
- Favoriser la cicatrisation rapide des lésions
- Eviter les complications
Traitement médical:
 local :Tétracycline pom 1% 2fois /jr pdt 6semaines
Azythromycine (Azyter) collyre 1goutte 2fois/jr pdt
3jrs
 général:
- Erythromycine gel 250mg
- Azithromycine cp : 20 mg/kg, dose unique =
aussi efficace
Chirurgical:
- Chirurgie de l’entropion et trichiasis
- Kératoplastie: en cas de complication cornéenne.
Caractères communs aux conjonctivites virales
-
Fréquentes : 15% des conjonctivites
Adénovirus : fréquent+++.
Épidémiques ou sporadiques;
Contagieuses;
Complications possibles: Kérato-conjonctivites ou Kératouvéites
 Critères évocateurs:
- Folliculaires.
- Papillo-folliculaires.
- hyperhémie conjonctivale.
- Chémosis.
- Œdème palpébral.
- ADP pré-tragienne.
- Bactériologie négative.
Hyperhémie conjonctivale
Chémosis
- Adénovirus (41sérotypes)
- Herpès.Varicelle. Zona. virus
*Kératite ponctuée superficielle
*Kératite dendritique
géographique
Traitement
- Aucun traitement spécifique
- Compresses froides + sérum physiologique
- Antiviraux inefficaces
- ATB aucun intérêt si pas de surinfection
- CTC : nocifs en phase précoce (réplication virale)
+/- bénéfiques après 10 – 15J en présence d’infiltrats sousépithéliaux.
- Intérêt de la prévention : HYGIENE+++

Signes fonctionnels:
- Prurit++++++maître symptôme localisé sur les paupières,
angle interne et externe.
- sensation de Picotement ou de corps étrangers.
- larmoiement
- Œdème palpébral.
- Hyperhémie conjonctivale.
- Chémosis
Formes cliniques.
1- Conjonctivite chronique ou per annuelle:
- Le début est progressif, parfois aigu ou subaigu.
-A l’examen: conjonctivite papillaire surtout sur la conjonctive
palpébrale supérieure.
2. Conjonctivite allergique saisonnière:
- C’est la forme la plus fréquente surtout dans les pays
méditerranéen;.
- les symptômes sont très discrets
3- Kératoconjonctivite vernale:
- Début dans 80% avant 10ans ,
- résolutive à l’adolescence;
- Symptomatologie très prononcée
- Il existe deux formes:
3- Kérato-conjonctivite vernale:
 La forme tarsale: conjonctive tarsale supérieure siège de
papilles géantes >1 mm réalisant un véritable pavage.
La forme limbique:
- Isolée ou associé à la forme palpébrale.
- Aspect de bourrelet gélatineux du limbe au sein duquel on
peut individualiser des nodules blancs jaunâtres appelés
« grains de Trantas ».
- Un atteinte cornéenne survient dans 25% des cas:
 Traitement:
- Eviction de l’allergène.
- Antidégranulants mastocytaires, antihistaminique,
CTC. Collyre: naaxia*, levophta*, Almide*
Chibracadran* CTC
- Les CTC locaux faire attention a u traitement prolongé
risque ( hypertonie oculaire et cataracte cortisonique).
- Lutter contre les UV.
- Désensibilisation spécifique si l’Ag responsable a été retrouvé.
- Spontanée non traumatique ou poste traumatique
 Hémorragie spontanée
- 1-interrogatoire:
Pas de douleur
Acuité visuelle conservée
Pas de photophobie ni de larmoiement
Notion de traumatisme
2- examen à la lampe à fente :
Saignement dans l’épaisseur de la conjonctive donnant une
rougeur homogène, unilatérale localisée ou diffuse.
3- diagnostic étiologique des hémorregies spontanée
- Fragilité capillaire+++
- HTA
- Diabète
- Anomalie de la coagulation
 traitement:
- Pas de traitement
- Résorption spontanée en 1-3 semaines
- Un collyre à base d’héparine peut accélérer sa résorption.
Hémorragie sous conjonctivale poste traumatique :
- Traumatisme oculaire
- Traumatisme crânien +++ urgence vitale
- Traitement en rapport avec type de traumatisme
1- ORD sans BAV :
- Sclérites et épisclérites
2- ORD avec BAV
-Kératites
- Uvéite antérieure
- glaucome aigue
 diagnostic positif :
* interrogatoire:
Douleur : + à +++++
Pas Baisse de l’acuité visuelle :
* Examen à la lampe à fente :
- Rougeur localisée
- Parfois dilatation des vaisseaux épiscléraux autour d’un nodule
- Cornée et chambre antérieure : normales
diagnostic étiologique
- Allergique
- Inflammatoire rhumatismale surtout
 Traitement :
- Traitement local : AINS
- Traitement de la cause
 Signes communs
- BAV variable en fonction de la sévérité
- Douleurs superficielles à intenses +++
- Photophobie, blépharospasme
- LAF:
– Trouble cornéen, myosis, cercle périkératique
– Ulcération(s) cornéenne(s)
– Test à la fluorescéine +++
 Etiologies:
Causes immunitaires, mécaniques, infectieuses++
1- Kératites aiguës
diagnostic positif : Rechercher notion :
- port de lentille.
-traumatisme oculaire.
-conjonctivite mal soignée et récidivante
-syndrome sec
-syndrome viral ( hérpes, zona..)
Kératites herpétiques
Kératite sur un syndrome sec
Ulcère infectieux
Kératite avec ulcère mécanique
Abcés annulaire d’origine amibienne: port lentille
 traitement
•
•
•
•
Collyres antibiotiques à large spectre
Cicatrisant ( vitamine A)
Occlusion palpébrale antalgique
Traite ment étiologique +++
Remarque :
jamais donner de corticoïdes dans la forme superficielle S
surveillance +++
- Affection relativement fréquente
- Douleurs très intenses irradiant dans le territoire du trijumeau
- Nausées, vomissements
- BAV brutale et sévère
- Œdème cornéen
- HTIO majeure (>50 mm Hg): « bille de bois »
- Pupille en semi mydriase aréflexique
- Évolution spontanée : En absence de traitement efficace
l’évolution se fera vers cécité.
Semi Mydriase
↓
Augmente le contact irido-cristallinien
↓
Blocage pupillaire absolu
(Humeur aqueuse ne passe plus de la chambre postérieure vers la chambre
antérieure)
↓
Accumulation d’humeur aqueuse dans la chambre postérieure
↓
Racine de l’iris repoussée vers le trabeculum
↓
Fermeture de l’angle irido-corneen
↓
Arrêt évacuation de l’humeur aqueuse
↓
Hypertonie intra-occulaire
lampe à fente :
-
Hyperhémie conjonctivale + cercle périkératique
Cornée trouble, oedematiée.
Chambre antérieure étroite à plate.
Semi-mydriase aréflexique
Hypertonie oculaire > 50 mm Hg
L’examen de l’angle irido-cornéen par le verre à gonioscopie va
mettre en évidence un angle fermé sur 360°.
Traitement
A/Traitement d’urgence
 Traitement par voie générale :
1/-Perfusion de solutés osmotiques :
*MANNITOL 20% (100-200ml en 15mn).
*GLYCERINE (1-1,5g /kg per os).
2/-ACETAZOLAMIDE (DIAMOX): 1Amp 500mg en intraveineuse
lente avec un relais per os à 1 Cp de 250mg /8h avec
supplémentation potassique.
 Traitement locale :
1/- MYOTIQUE : PILOCARPINE 2% (1goutte /15mn).
2 /– beta bloquant (TIMOPTOL)
3/ - Le traitement de l’œil Adelphe est systématique par un
myotique : PILOCARPINE 1goutte 3 fois /J, jusqu'à la
réalisation d’une iridotomie périphérique.
Traitement préventif :
- l’œil atteint, mais aussi à l’œil adelphe.
- Se fait qu’après la disparition de la crise.
- Iridotomie au laser YAG.
- Iridectomie chirurgicale.
- Trabéculectomie : si échec de traitement médical.
 Définition:
c’est une inflammation de l’uvée antérieur ( iris et corps
ciliaire ). Se manifeste par œil rouge et douleurs profondes et
modérées
Examen clinique
LAF
–
–
–
–
Cercle périkératique
Tyndall de CA : protéines et cellules inflammatoires
Hypopion
Précipités rétrocornéens : dépôts de cellules
inflammatoires à la face postérieure de la cornée
– Synéchies irido-cristalliniennes
*Précipités rétrocornéens
Cercle périkératique
Étiologies
Infectieuses ( TB, syphilis, toxoplasmose…..).
maladie de système ( Behcet, sarcoïdose…).
Inflammatoires (Rhumatismales)
 traitement:
*En urgence:
-corticoïdes locaux
-dilatateurs pupille : atropine 1%, mydriaticum
-traitement de l’étiologie si identifiée +++
*Surveillance rapprochée ++ les premières semaines
- Hyphéma
- Plaie conjonctivale
- Plaie de cornée
- Plaie de cornée avec CE
- Plaie de l’iris
Hyphéma
Plaie conjonctivale
Plaie de cornée
Plaie de cornée avec corps étranger.
Plaie cornéosclérale (marteau
contre burin) avec hernie irienne
Traitement
- Hospitalisation
- Antibiothérapie générale: éviter surinfection.
- Anti titanique.
- Traitement chirurgical.
En conclusion certains points sont fondamentaux à connaitre:
- Etre en mesure de citer les étiologies d’un œil rouge
douloureux, avec ou sans baisse de l’acuité visuelle,
non douloureux, avec ou sans baisse de l’acuité visuelle.
- Savoir orienter vers une étiologie d’aprés l’interrogatoire et
l’examen non spécialisé.
- Savoir évaluer la gravité et l’urgence devant un œil rouge.
- Savoir orienter la conduite diagnostique.
- Savoir orienter le patient en consultation d’ophtalmologie
quand il le faut.
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