La dimension éthique de la communication langagière. Tentative de

L'Ecole doctorale : Philosophie : Histoire, Créations, Représentations
et le Laboratoire de recherche Philosophie, pratiques et langages
Présentent
l’AVIS DE SOUTENANCE de Madame Anna KROL
Autorisée à présenter ses travaux en vue de l’obtention du Doctorat de l'Université Grenoble Alpes en
Philosophie
La dimension éthique de la communication langagière. Tentative de
construction d'un modèle éthique de la communication
le mercredi 1e février 2017 à 13h30
amphithéâtre de la MSH Alpes,
1221 avenue centrale, Domaine universitaire, 38400 St Martin d'Hères
Membres du jury :
Monsieur Denis Vernant, Professeur, Université Grenoble Alpes, Directeur de thèse
Madame Ewa Bogalska-Martin, Professeure, Université Grenoble Alpes, Examinateur
Madame Marie-Dominique Popelard, Professeure, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3,
Rapporteur
Monsieur Laurent Filliettaz, Professeur, Université de Genève, Examinateur
Monsieur Bruno Ambroise, Chargé de Recherche au CNRS, Université de Picardie, Examinateur
Mots- clés : langage, action, éthique, neuroéthique, développement moral
Résumé : Ce travail porte sur la dimension éthique de la communication langagière et sa modélisation. La relation
entre la communication et le langage ainsi que la construction d’un modèle éthique sont les objectifs de notre
démarche. Ainsi, notre travail a un double enjeu : le premier montrer que l’éthique est intrinsèquement liée à la
communication ; le second présenter notre modèle en tant qu’outil d’analyse des échanges interpersonnels.
La communication langagière englobe plusieurs moyens à travers lesquels nous pouvons nous exprimer. Nous
avons choisi d’étudier la communication verbale parlée dans la situation de face à face. Ceci nous conduit à
privilégier un angle d’approche focalisé sur le « micro-univers » de la relation Je-Tu afin analyser la communication
par la voie de la philosophie de la rencontre. Appréhendée sous cet angle, la question de l’éthique s’invite
inéluctablement.
La démarche consacrée à l’éthique repose sur trois parties : nous discutons les théories du jugement moral de
Piaget, de Kohlberg et de la neuroéthique qui s’avèrent « trop statiques » pour saisir la dynamique de la
communication interpersonnelle en cours, contrairement à celle proposée par Jonathan Haidt qui met en évidence
l’importance de l’intuition dans le jugement moral. Puis nous nous concentrons sur l’éthique de la communication
et l’éthique de la parole. En tenant compte de phénomènes tels que la violence verbale ou les insultes, nous
proposons un concept d’éthique négative qui permet de les inclure au sein de l’éthique et de les traiter de manière
constructive. Nous clôturons notre démarche par l’analyse des modèles de la communication et la proposition
d’un modèle éthique de la communication.
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