2. On va maintenant charger un électroscope par influence. Pour cela, on se munit d’un
électroscope non chargé et d’une paille frottée avec de la laine. Approchez la paille char-
gée du chapeau de l’électroscope sans le toucher. La languette se dresse. Tout en mainte-
nant la paille près de l’électroscope, touchez avec un doigt le bas de l’électroscope. La lan-
guette retombe. Pourquoi ? Eloignez le doigt puis la paille. La languette se dresse. Pour-
quoi ? Réfléchissez en terme de charges qui s’attirent et se repoussent. Quel est main-
tenant le signe des charges portées par la paille et par l’électroscope ainsi chargé par
influence ?
3. On va maintenant déterminer si un matériau est conducteur ou isolant. Chargez un élec-
troscope par la méthode de votre choix. Touchez le avec divers objets tenus à la main :
feuille d’aluminium, gaine de câble électrique, pince en bois et tout autre trouvaille en
tout genre. Repérez les conducteurs et les isolants. Attention toutefois à garder un esprit
critique sur vos résultats.
b. – Pouvoir des pointes.
Dans le matériel à votre disposition, prenez un conducteur large en bas et plus étroit en
haut, en forme de pointe. Munissez le de deux languettes en papier fin, une en bas du conduc-
teur et une vers la pointe. Préparer un électroscope avec ceci. Chargez le à l’aide d’un allume-
gaz, par exemple. Que constatez-vous ? Comment les charges sont-elles réparties sur le conduc-
teur ? Dans quelle utilisation de la vie courante le ’pouvoir des pointes’ est-il utilisé ?
c. – Localisation des charges sur un conducteur.
1. Dans le matériel à votre disposition, prenez un plan conducteur souple, typiquement
une feuille d’aluminium, avec un support isolant. Munissez le de languettes de chaque
côté du plan. Chargez cette électroscope à l’aide d’un allume-gaz, par exemple. Que
constatez-vous lorsque le conducteur est plan ? et lorsque que vous transformez pro-
gressivement ce conducteur souple en cylindre fermé ? Comment les charges sont-elles
réparties sur le conducteur ?
2. Théorème de GAUSS. Les équations locales de Maxwell régissent le comportement des
champs électrique et magnétique engendrés par des charges électriques. Dans le cas de
charges statiques, une des équations de Maxwell permet de montrer que le flux du champ
électrostatique au travers d’une surface fermée Sest proportionnel à la charge électrique
totale contenue dans le volume délimité par cette surface :
IS
~
E.~
dS =QINT
²0
avec ²0=8.85 ×10−12F.m−1la permittivité diélectrique du vide. Comment est le champ
électrique à l’intérieur d’un conducteur à l’équilibre ?
2. – Deuxième partie : mesure du potentiel d’un générateur de VAN DE GRAAF
IMPORTANT : Les appareils utilisés dans cette partie sont fragiles et seront manipulés en
présence de l’enseignant
Générateur de Van de Graaf Un générateur de Van de Graaff est une machine électrostatique
inventée par Robert Van de Graaff au début des années 1930. Le générateur utilise le mou-
vement d’une courroie isolante pour accumuler en continu des charges électriques sur une
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