Objectifs de la formation surspécialisée en immunologie clinique et

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Objectifs de la formation surspécialisée en
immunologie clinique et allergie
chez l’adulte ou chez l’enfant
2012
VERSION 1.0
Ces objectifs de la formation s’appliquent à ceux qui commencent leur formation à compter
du 1er juillet 2012 ou après.
(Voir également les « Politiques et modalités. »)
DEFINITION
L’immunologie clinique et allergie est une surspécialité médicale portant sur la recherche, le
diagnostic et la prise en charge médicale des affections touchant le système immunitaire, en
mettant l’accent sur les maladies allergiques, auto-immunes et d’immunodéficience.
La surspécialité d’immunologie clinique et allergie englobe les trois principaux domaines
cliniques suivants :
•
•
•
maladies allergiques et asthme
troubles d'immunorégulation
maladies d’immunodéficience
Les programmes de formation en immunologie clinique et allergie visent à former les
résidents comme consultants experts et médecins accomplis dans tous ces domaines.
L’accent des programmes de formation peut varier en fonction de la mission, de l’expertise
et des ressources. On s’attend à ce que les résidents reçoivent une formation sur la
physiologie, la pathologie, le diagnostic différentiel et le traitement de ces maladies et qu'ils
comprennent les modalités thérapeutiques, notamment les mécanismes d'action, le dosage,
les effets indésirables et les coûts du traitement.
BUTS
Au terme de sa formation, le résident doit être compétent en immunologie clinique et
allergie et pouvoir assumer le rôle de consultant dans la spécialité. Il doit acquérir une
connaissance pratique de la base théorique de la spécialité, notamment de ses fondements
dans les sciences médicales fondamentales et la recherche.
Seuls les candidats ayant reçu le certificat du Collège royal des médecins et chirurgiens du
Canada en médecine interne ou Pédiatrie peuvent être admissibles au certificat en
immunologie clinique et allergie. Un maximum d'une année de formation en immunologie
Le masculin est utilisé seulement pour simplifier le texte.
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Ce document peut être reproduit pour des fins éducatives seulement, et ce, à condition que la phrase suivante soit incluse dans tous les documents relatifs : © Le Collège royal des
médecins et chirurgiens du Canada, 2012. Cité et reproduit avec permission. Veuillez faire parvenir un exemplaire du produit final à l’attention du directeur associé du Bureau de
l’éducation. Il faut obtenir l’autorisation écrite du Collège royal pour toutes les autres utilisations. Pour obtenir plus de renseignements sur la propriété intellectuelle, veuillez
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OBJECTIFS DE LA FORMATION EN
IMMUNOLOGIE CLINIQUE ET ALLERGIE CHEZ L’ADULTE OU CHEZ L’ENFANT (2012)
clinique et allergie peut être entreprise au niveau de la quatrième année de résidence au
cours de la formation en vue de l’obtention du certificat en médecine interne ou pédiatrie.
Les résidents doivent démontrer qu’ils ont les connaissances, les aptitudes et les attitudes
nécessaires pour offrir à une population diversifiée un service et des soins efficaces et axés
sur le patient. Dans tous les aspects de la pratique de la spécialité, le diplômé doit pouvoir
aborder de façon professionnelle les questions d’appartenance sexuelle, d’orientation
sexuelle, d’âge, de culture, d’origine ethnique et d’éthique.
On devrait offrir aux résidents des expériences cliniques supervisées et des occasions de
formation, dans les services d'immunologie clinique et allergie des départements de
pédiatrie et de médecine interne, qui sont principalement axées sur les maladies
allergiques, auto-immunes et d’immunodéficience. La formation devrait inclure des cas
pédiatriques et adultes, et devrait être principalement axée sur les cas pédiatriques pour les
programmes d’immunologie clinique et allergie chez l’enfant et sur les cas adultes pour les
programmes d’immunologie clinique et allergie chez l’adulte. Les résidents devraient
travailler dans des cliniques de consultation externe et effectuer des consultations dans des
hôpitaux.
Les résidents doivent maîtriser parfaitement la méthodologie, l’application et l’interprétation
d’une gamme variée d’examens diagnostiques et de dépistage qui sont utilisés en
immunologie clinique et allergie. Les résidents doivent participer activement aux activités
universitaires de leur programme.
COMPÉTENCES EN IMMUNOLOGIE CLINIQUE ET ALLERGIE :
Après avoir terminé sa formation, le résident aura acquis les compétences suivantes et sera
efficace dans les rôles suivants :
Expert médical
Définition :
Comme experts médicaux, les immunologistes cliniques et les allergologues jouent tous les
rôles CanMEDS et mettent en œuvre leur savoir médical, leurs compétences cliniques
spécialisées et leurs attitudes professionnelles pour dispenser des soins axés sur les
patients. Le rôle d’expert médical est le rôle pivot du médecin dans le cadre CanMEDS.
Compétences clés et habilitantes : Les immunologistes cliniques et les
allergologues peuvent...
1. Travailler efficacement comme consultants en jouant tous les rôles du cadre
CanMEDS pour dispenser des soins médicaux optimaux, respectueux de
l’éthique et axés sur les patients
1.1. Effectuer une consultation en immunologie clinique et allergie, et notamment
présenter des évaluations et des recommandations bien documentées, oralement
ou par écrit, pour répondre à une demande d’un autre professionnel de la santé
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1.2. Utiliser toutes les compétences CanMEDS pertinentes à immunologie clinique et
allergie
1.3. Définir les problèmes éthiques pertinents qui surgissent dans le cadre des soins
aux patients et y répondre de la façon appropriée
1.4. Accorder des priorités efficaces et appropriées à leurs obligations professionnelles
face à de nombreux patients et problèmes
1.5. Prodiguer des soins fondés sur la compassion et axés sur les patients
1.6. Reconnaître les dimensions déontologiques de la prise de décision en médecine et
en tenir compte
1.7. Démontrer leur expertise médicale ailleurs que dans les soins aux patients,
notamment en témoignant comme experts devant les tribunaux ou en conseillant
les gouvernements au besoin
2. Acquérir et mettre en pratique leurs connaissances, leurs compétences et leurs
attitudes des sciences cliniques, sociocomportementales et biomédicales
fondamentales liées à l'immunologie clinique et allergie
2.1. Décrire la physiopathologie, les signes et les symptômes des maladies allergiques,
auto-immunes et d’immunodéficience
SCIENCES FONDAMENTALES
2.1.1.
Aperçu du système immunitaire : organisation et fonction des différentes
composantes du système immunitaire
2.1.1.1.
Développement thymique
2.1.1.2.
Immunité cutanée
2.1.1.3.
Immunité intestinale/muqueuse
2.1.1.4.
Fonctions immunitaires des composantes cellulaires du système
immunitaire
2.1.1.4.1.
Lymphocytes T
2.1.1.4.2.
Lymphocytes B
2.1.1.4.3.
Cellules tueuses naturelles (NK)/cellules tueuses naturelles T
(NKT)
2.1.1.4.4.
Cellules tueuses activées par la lymphokine
2.1.1.4.5.
Monocytes/macrophages/cellules dendritiques (cellules
présentatrices de l’antigène)
2.1.1.4.6.
Mastocytes/basophiles
2.1.1.4.7.
Éosinophiles
2.1.1.4.8.
Neutrophiles
2.1.1.4.9.
Plaquettes
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2.1.1.4.10.
2.1.2.
Cellules endothéliales/cellules épithéliales/cellules des muscles
lisses/fibroblastes
Mécanismes immunitaires
2.1.2.1.
Immunité innée par rapport à immunité adaptive
2.1.2.1.1.
Complément
2.1.2.1.2.
Récepteurs de reconnaissance des formes
2.1.2.1.3.
Agents antimicrobiens naturels
2.1.2.2.
Complexe d’histocompatibilité majeur – structure moléculaire et
fonction
2.1.2.3.
Immunogénétique – réarrangements des gènes dans la génération de
la diversité du système immunitaire
2.1.2.4.
Cellules présentatrices de l’antigène – traitement des gènes
conventionnels et des superantigènes
2.1.2.5.
Classification Gell et Coombs des réponses immunitaires
2.1.2.5.1.
Type I – réponse d’hypersensibilité immédiate
2.1.2.5.1.1.
IgE/liaison aux allergènes/transduction du
signal/médiateurs pertinents/effets sur les organes cibles
2.1.2.5.1.2.
Phases précoce et tardive des réactions
2.1.2.5.2.
Type II – cytolyse médiée par les anticorps
2.1.2.5.3.
Type III – réactions médiées par complexe immun
2.1.2.5.4.
Type IV – réponse médiée par les cellules
2.1.2.6.
Immunité médiée par les lymphocytes T
2.1.2.6.1.
Activation des lymphocytes T – structure et fonction des
récepteurs des lymphocytes T/reconnaissance épitope
2.1.2.6.2.
Cytokines et molécules de costimulation
2.1.2.6.3.
Caractéristiques et fonction des cellules présentatrices de
l’antigène
2.1.2.6.4.
Sous-populations de lymphocytes T
2.1.2.6.5.
Lymphocytes T régulateurs et lymphocytes T mémoire
2.1.2.6.6.
Cellules tueuses naturelles (NK/NKT)/cellules activées par la
lymphokine (LAK)
2.1.2.7.
Immunité médiée par les lymphocytes B
2.1.2.7.1.
Activation des lymphocytes B et reconnaissance épitope
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2.1.2.7.2.
Cytokines et transduction du signal
2.1.2.7.3.
Maturation des lymphocytes B et réponse des anticorps
2.1.2.7.4.
Processus biologiques amorcés par les anticorps : opsonisation,
liaison du complément, cytokines, transduction du signal
2.1.2.8.
2.1.2.8.1.
Chimiokines/cytokines
2.1.2.8.2.
Cellules pertinentes/molécules d’adhésion
2.1.2.9.
2.1.3.
Mécanismes effecteurs
Mémoire immunologique
Immunité muqueuse
2.1.3.1.
Défenses innées
2.1.3.1.1.
Épithélium
2.1.3.1.2.
Complément/défensines
2.1.3.1.3.
Immunoglobulines muqueuses
2.1.3.2.
Immunité adaptive
2.1.3.2.1.
2.1.4.
Réponses aux bactéries, virus et parasites
Immunologie de la transplantation
2.1.4.1.
Principes de rejet du greffon et de tolérance
2.1.4.2.
Réactions du greffon contre l’hôte
2.1.5.
Immunologie de la tumeur
2.1.5.1.
Antigènes particuliers aux tumeurs et antigènes associés aux tumeurs
2.1.5.2.
Oncogènes, translocations et gènes suppresseurs de tumeurs
2.1.6.
Mécanismes d’immunorégulation
2.1.6.1.
Tolérance
2.1.6.2.
Réseaux idiotypiques
2.1.6.3.
Apoptose
2.1.6.4.
Anergie
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ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE
2.1.7.
Anatomie et physiologie normales
2.1.7.1.
Voies aériennes supérieures, nez, sinus, oreille moyenne
2.1.7.2.
Voies aériennes inférieures
2.1.7.3.
Peau
2.1.7.4.
Tube digestif
2.1.7.5.
Tissu lymphoïde
2.1.8.
Pathologie des troubles atopiques primaires
2.1.8.1.
Asthme
2.1.8.2.
Rhinite/rhinosinusite/polypes nasaux
2.1.8.2.1.
Allergique/non allergique
2.1.8.3.
Dermatite atopique
2.1.8.4.
Phases précoce et tardive des réactions allergiques
2.1.8.4.1.
Provocation inhalatoire
2.1.8.4.2.
Provocation bronchique
2.1.8.4.3.
Cutanées
2.1.8.5.
Rôle des cellules structurales
2.1.8.5.1.
Épithélium
2.1.8.5.2.
Endothélium
2.1.8.5.3.
Muscle lisse
2.1.8.5.4.
Fibroblastes
2.1.8.5.5.
Cellules muco-ciliaires
PHARMACOLOGIE
2.1.9.
Pharmacologie, notamment les mécanismes, l’action, le dosage et les coûts
des traitements
2.1.9.1.
Glucocorticoïdes
2.1.9.2.
Agonistes et antagonistes bêta
2.1.9.3.
Agents actifs des mastocytes (cromoglycate/nédocromil)
2.1.9.4.
Modulateurs de la voie de la cyclo-oxygénase et la de la leucotriène
2.1.9.5.
Anticholinergiques
2.1.9.6.
Théophylline
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2.1.9.7.
Antihistaminiques
2.1.9.8.
Médicaments immunomodulateurs/médicaments immunosuppresseurs
2.1.9.9.
Traitements respiratoires et réactifs en aérosol
2.1.9.10. Traitements dermatologiques et ophtalmologiques topiques
2.1.9.11. Vaccins contre les agents transmissibles
2.1.9.12. Interactions médicamenteuses
2.1.9.13. Traitements alternatifs en immunologie clinique et allergie
TRAITEMENTS
2.1.10. Principes de l’éviction de l’allergène
2.1.11. Traitement de substitution par immunoglobulines
2.1.12. Théorie et pratique de l’immunothérapie allergénique
2.1.13. Cytokine et traitement avec récepteurs médiés de la cytokine, incluant sans
toutefois s'y limiter :
2.1.13.1. Interféron (IFN)-gamma
2.1.13.2. Facteur de stimulation des colonies de granulocytes et de
macrophages (GM-CSF)
2.1.13.3. Interleukine (IL)-2
2.1.13.4. Facteur de nécrose anti-tumorale (TNF)
2.1.14. Traitements à base d’acide nucléique (vaccins à ADN, cytosine-phosphateguanine [CpG], insertion de gènes, nucléotides antisens)
2.1.15. Reconstitution immunitaire cellulaire /greffe de moelle osseuse
2.1.16. Plasmaphérèse et cytaphérèse
2.1.17. Intervention chirurgicale au niveau des sinus ou de l’oreille moyenne
2.1.18. Molécules recombinantes et anticorps monoclonaux humanisés (imatinib,
infliximab, omalizumab, rituximab)
2.1.19. Probiotiques
2.1.20. Protéines et extraits d’allergènes à des fins de diagnostic et de traitement
2.1.20.1. Allergènes ambiants
2.1.20.1.1.
Pollens/moisissures
2.1.20.1.2.
Acariens détriticoles
2.1.20.1.3.
Animaux
2.1.20.1.4.
Aérobiologie et évaluation environnementale des allergènes
2.1.20.2. Insectes piqueurs et arachnides
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2.1.20.3. Préparation d’extraits d’allergènes et méthodes de normalisation
DIAGNOSTICS PARTICULIERS
2.1.21. Tests allergologiques cutanés (épicutané et intracutané), incluant, mais sans
s’y limiter les allergènes ambiants, les aliments, les médicaments, le latex,
les venins
2.1.22. Théorie de provocation inhalatoire avec allergène et cytologie
2.1.23. Mesures et interprétation de l’analyse des fonctions des voies aériennes
inférieures
2.1.23.1. Spirométrie : CV, VEMS, rapport de Tiffeneau, débit maximum
expiratoire 25-75 %, courbes débit-volume, valeurs prébronchodilatateur et post-bronchodilatateur
2.1.23.2. Tests de provocation - indications, exécution et interprétation,
incluant, mais sans s’y limiter, l'exercice, la méthacholine, les
allergènes
2.1.23.3. Analyse de l’air expiré
2.1.24. Interprétation de radiographie/tomodensitométrie (TDM) pulmonaires
2.1.25. Démontrer une compréhension de l’imagerie des voies aériennes
supérieures, notamment l’interprétation de radiographies/TDM des sinus
2.1.26. Théorie de l’analyse de l’expectoration induite
2.1.27. Fonction muco-ciliaire
2.1.28. Théorie et pratique des tests de provocation orale et médicamenteuse
2.1.29. Examen clinique du nez, incluant les principes de la rhinoscopie, des yeux,
des oreilles, du thorax et de la peau
2.1.30. Évaluation environnementale
SCIENCES CLINIQUES
2.1.31. Démontrer une connaissance de l’étiologie, de la physiopathologie, des
méthodes diagnostiques, de l'évaluation et de la prise en charge pratique
des affections suivantes :
2.1.31.1. Maladies allergiques et troubles associés
2.1.31.1.1.
Maladie des voies aériennes supérieures
2.1.31.1.1.1.
Rhinite (allergique et non allergique)
2.1.31.1.1.2.
Sinusite
2.1.31.1.1.3.
Polypose nasale
2.1.31.1.1.4.
Otite
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2.1.31.1.1.5.
2.1.31.1.2.
Maladie oculaire
2.1.31.1.2.1.
2.1.31.1.3.
Troubles laryngés
Conjonctivites allergique et vernale, iritis
Maladies dermatologiques
2.1.31.1.3.1.
Dermatite atopique
2.1.31.1.3.2.
Dermatite de contact
2.1.31.1.3.3.
Urticaire et angio-œdème
2.1.31.1.3.4.
Syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell
2.1.31.1.3.5.
Maladies vésicantes
2.1.31.1.4.
Maladies des voies aériennes inférieures
2.1.31.1.4.1.
Asthme (pédiatrique et adulte)
2.1.31.1.4.2.
Asthme induit par l’effort
2.1.31.1.4.3.
Maladie respiratoire exacerbée par l’aspirine
2.1.31.1.4.4.
Aspergillose bronchopulmonaire allergique
2.1.31.1.4.5.
Pneumonite d’hypersensibilité
2.1.31.1.4.6.
Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)
2.1.31.1.4.7.
Fibrose kystique
2.1.31.1.4.8.
Sarcoïdose
2.1.31.1.4.9.
Asthme professionnel
2.1.31.1.4.10. Syndromes de toux
2.1.31.1.4.11. Pneumopathie interstitielle
2.1.31.1.5.
Allergie médicamenteuse
2.1.31.1.5.1.
Mécanismes des réactions indésirables aux médicaments
2.1.31.1.5.2.
Réactions à l’acide acétylsalicylique (AAS) et aux antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS)
2.1.31.1.5.3.
Réactions aux vaccins
2.1.31.1.5.4.
Antibiotiques
2.1.31.1.5.5.
Latex
2.1.31.1.5.6.
Anesthésiques locaux et généraux
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2.1.31.1.6.
Réactions indésirables aux ingesta
2.1.31.1.6.1.
Réactions indésirables aux aliments, incluant, mais sans
s’y limiter l’IgE médiée, les intolérances alimentaires et la
sensibilité au gluten
2.1.31.1.6.2.
Réactions aux additifs alimentaires
2.1.31.1.6.3.
Œsophagite éosinophile et gastro-entérite
2.1.31.1.7.
Réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes
2.1.31.1.7.1.
Causes, incluant, mais sans s'y limiter les ingesta,
l’exercice, l’immunothérapie allergénique, le latex, les
substances de contraste radiologique
2.1.31.1.7.2.
Évaluation clinique et en laboratoire
2.1.31.1.7.2.1. Traitement d’urgence
2.1.31.1.7.2.2. Traitement à long terme, incluant, mais sans s’y
limiter l’éducation du patient, l’utilisation
d’épinéphrine
2.1.31.1.8.
Hypersensibilité aux insectes
2.1.31.1.8.1.
Classes des insectes associées à l’hypersensibilité
2.1.31.1.8.2.
Tests cutanés et examen in vitro des insectes piqueurs
2.1.31.1.8.3.
Pratique de l’immunothérapie au venin
2.1.31.1.9.
Coûts économiques des maladies allergiques
2.1.31.1.10. Aspects psychosociaux des maladies allergiques et l’observance
au traitement
2.1.31.1.11. Maladies d’immunodéficience
2.1.31.1.11.1. Syndromes d’immunodéficience combinée
2.1.31.1.11.1.1. Déficit prédominant de la production d’anticorps
2.1.31.1.11.1.2. Autres syndromes d’immunodéficience bien définis
2.1.31.1.11.1.3. Déficits en complément incluant le déficit de
l’inhibiteur C1 héréditaire/acquis
2.1.31.1.11.1.4. Anomalies du nombre ou des fonctions des
phagocytes
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2.1.31.1.12. Maladies d’immunodéficience secondaire
2.1.31.1.12.1. Infection (syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA)
et autres)
2.1.31.1.12.2. Nutrition/tumeur
2.1.31.1.12.3. Maladies iatrogènes
2.1.31.1.12.4. Compétences cliniques de diagnostic et de traitement
2.1.31.1.13. Troubles d’immunorégulation
2.1.31.1.13.1. Vascularites (petits, moyens et gros vaisseaux)
2.1.31.1.13.2. Maladies rhumatismales auto-immunes
2.1.31.1.13.3. Maladies rénales auto-immunes
2.1.31.1.13.4. Maladies endocriniennes et maladies de l’appareil
reproducteur auto-immunes
2.1.31.1.13.5. Maladies pulmonaires auto-immunes
2.1.31.1.13.6. Maladies gastro-intestinales et hépatobiliaires autoimmunes
2.1.31.1.13.7. Maladies neurologiques et neuromusculaires autoimmunes
2.1.31.1.13.8. Maladies hématologiques auto-immunes
2.1.31.1.14. Médecine de la transplantation
2.1.31.1.14.1. Activation des lymphocytes T alloréactifs et
reconnaissance des alloantigènes
2.1.31.1.14.2. Prévention et traitement du rejet de l'allogreffe
2.1.31.1.14.3. Cas aigus et chroniques de maladie du greffon contre
l’hôte
2.1.31.1.14.3.1. Prévention/traitement
2.1.31.1.15. Tumeurs et troubles cellulaires associés au système
immunitaire
2.1.31.1.15.1. Néoplasies des lymphocytes B et des plasmocytes
2.1.31.1.15.2. Néoplasies des lymphocytes T
2.1.31.1.15.3. Néoplasies des monocytes/macrophages
2.1.31.1.15.4. Dyscrasies des mastocytes
2.1.31.1.15.5. Troubles éosinophiliques
2.1.31.1.15.6. Cryopathie et substance amyloïde
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IMMUNOLOGIE CLINIQUE ET ALLERGIE CHEZ L’ADULTE OU CHEZ L’ENFANT (2012)
2.1.32. Décrire les principes et la méthodologie des techniques de laboratoire
utilisées en immunologie clinique et allergie et discuter des indications, des
limites et des fondements immunologiques des examens diagnostiques
courants
2.1.32.1. Dosage et interprétation des immunoglobulines (totale et spécifique)
et des sous-groupes
2.1.32.2. Interprétation de l’électrophorèse et de l’immunoélectrophorèse des
protéines sériques
2.1.32.3. Interprétation des sous-populations de lymphocytes
2.1.32.4. Analyse sérologique
2.1.32.4.1.
Méthode immunoenzymatique à double détermination
d’anticorps (ELISA), immunotransfert
2.1.32.4.2.
Sérologie auto-immune
2.1.32.4.3.
Examen in vitro pour IgE spécifique
2.1.32.4.4.
Technique de l’inhibition du RAST
2.1.32.4.5.
Analyse sérologique pour maladies infectieuses
2.1.32.5. Cytométrie de flux
2.1.32.6. Réponses cellulaires fonctionnelles
2.1.32.7. Chimiotactisme et adhésion
2.1.32.7.1.
Prolifération et activation induites par les mitogènes ou les
antigènes
2.1.32.7.2.
Phagocytose et mort intracellulaire
2.1.32.7.3.
Cytotoxicité cellulaire
2.1.32.8. Dosage des complexes immuns, des protéines cryoprécipitées, du
complément sérique total, des composantes du complément et des
titrages de l’inhibiteur C1
2.1.32.9. Typage d’histocompatibilité
2.1.32.10. Techniques génétiques incluant le test de réaction en chaîne de la
polymérase et l'utilisation de sondes
2.1.32.11. Technologie des anticorps monoclonaux
2.1.32.12. Dosage de la cytokine et des médiateurs
2.1.32.13. Examens diagnostiques non validés ou inappropriés pour les maladies
allergiques et d’immunodéficience
2.1.33. Discuter des fondements et des mécanismes immunologiques des
traitements en immunologie clinique et allergie, incluant, mais sans s’y
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limiter, l’immunothérapie allergénique, la désensibilisation et la provocation
allergénique, et les traitements immunomodulateurs
2.2. Décrire le cadre des compétences CanMEDS qui sont pertinentes à l’immunologie
clinique et allergie
2.3. Au cours de leur vie, mettre en œuvre les compétences d’apprentissage qui
relèvent du rôle d’érudit, pour adopter un programme personnel de mise à jour et
pour approfondir les domaines de compétence professionnelle
2.4. Contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et de la sécurité des patients en
immunologie clinique et allergie, par la mise en œuvre des données les plus
probantes disponibles et des pratiques exemplaires
3. Procéder à une évaluation complète et appropriée chez un patient en
immunologie clinique et allergie
3.1. Identifier et étudier efficacement les problèmes à aborder au cours d’un contact
avec un patient, en tenant compte du contexte et des préférences de celui-ci
3.2. Réunir des antécédents pertinents de façon concise et exacte compte tenu du
contexte et des préférences du patient (incluant, mais sans s’y limiter les éléments
déclencheurs allergiques et non allergiques possibles et les antécédents
environnementaux/du lieu de travail)
3.3. Procéder à un examen physique précis, pertinent et exact aux fins de la prévention
des maladies et de la promotion de la santé, du diagnostic ou du traitement
3.4. Choisir des méthodes d’investigation appropriées sur le plan médical en exploitant
efficacement les ressources et conformément à l’éthique
3.5. Démontrer des techniques efficaces de solution de problèmes cliniques incluant
l’interprétation appropriée des données disponibles
4. Pratiquer efficacement les interventions de prévention et de traitement
4.1. Mettre en œuvre un plan de traitement en collaboration avec un patient et les
membres de sa famille
4.2. Mettre en œuvre un plan approprié pour l’examen et la prise en charge d’un enfant
ou d’un adulte atteint d’une maladie allergique, auto-immune ou
d’immunodéficience
4.3. Démontrer l’exécution appropriée et en temps opportun d’interventions préventives
et thérapeutiques qui sont applicables à l’immunologie clinique et allergie
4.3.1.
Contrôle de paramètres environnementaux au domicile et au lieu de travail
4.3.2.
Plan d’action pour une maladie précise (incluant, mais sans s’y limiter,
l’asthme, l’anaphylaxie)
4.3.3.
Formation sur l’utilisation appropriée des outils particuliers aux maladies
allergiques (incluant, mais sans s'y limiter les auto-injecteurs, les
inhalateurs)
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4.3.4.
Traitement immunomodulateur (incluant l’anti-IgE)
4.3.5.
Traitement de substitution par immunoglobulines
4.4. Démontrer la façon appropriée d’obtenir le consentement éclairé pour les
traitements
5. Utiliser les techniques d’intervention, tant diagnostiques que thérapeutiques,
de façon compétente et appropriée
5.1. Démontrer l’exécution efficace, appropriée et opportune des interventions
diagnostiques pertinentes à l’immunologie clinique et allergie, incluant les tests
suivants :
5.1.1.
Tests allergiques épicutanés et intradermiques
5.1.2.
Épidermotest
5.1.3.
Immunothérapie allergénique
5.1.4.
Provocation orale
5.1.5.
Provocation médicamenteuse/désensibilisation
5.1.6.
Immunothérapie aux allergènes ambiants
5.1.7.
Immunothérapie au venin
5.2. S’assurer d’obtenir le consentement éclairé nécessaire en vue des interventions
5.3. Documenter les interventions pratiquées et leur résultat, et diffuser l’information
pertinente
5.4. Assurer que l’on organise un suivi approprié des interventions pratiquées
6. Consulter au besoin d’autres professionnels de la santé tout en reconnaissant
les limites de leur expertise
6.1. Démontrer qu’ils peuvent au besoin consulter un autre professionnel efficacement,
de façon appropriée et en temps opportun pour optimiser les soins dispensés aux
patients
6.2. Organiser des services de soins de suivi appropriés pour un patient et les membres
de sa famille
Communicateur
Définition :
Comme communicateurs, les immunologistes cliniques et les allergologues facilitent
efficacement la relation médecin-patient et les échanges dynamiques qui se produisent
avant, pendant et après le contact médical.
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Compétences clés et habilitantes : Les immunologistes cliniques et les
allergologues peuvent...
1. Établir avec les patients et les membres de leur famille un rapport et une
confiance ainsi qu’une relation conforme à l’éthique
1.1. Reconnaître que le fait d’être bon communicateur constitue une compétence
clinique essentielle pour les médecins et qu’une bonne communication
médecin-patient peut favoriser la satisfaction du patient et du médecin,
l’observance du traitement et l’amélioration des résultats cliniques
1.2. Établir avec les patients et les membres de leur famille de bonnes relations
thérapeutiques caractérisées par la compréhension, la confiance, le respect,
l’honnêteté et l’empathie
1.3. Respecter le caractère confidentiel des renseignements concernant le patient, de sa
vie privée et de son autonomie
1.4. Écouter efficacement
1.5. Être à l’affût des indices non verbaux et en tenir compte
1.6. Faciliter efficacement un contact clinique structuré
2. Trouver et résumer avec précision les renseignements pertinents et les points
de vue des patients et des membres de leur famille, de collègues et d’autres
professionnels
2.1. Réunir de l’information sur une maladie, et aussi sur les croyances d’un patient,
ses préoccupations, ses attentes et son vécu de la maladie
2.2. Chercher et résumer des renseignements pertinents provenant d’autres sources
comme les membres de la famille du patient, ses aidants et d’autres professionnels
3. Transmettre avec exactitude des explications et des renseignements pertinents
aux patients et aux membres de leur famille, à des collègues et à d’autres
professionnels
3.1. Présenter des renseignements à un patient et aux membres de sa famille, aux
collègues et à d’autres professionnels de façon compatissante et compréhensible
pour encourager la discussion et la participation à la prise de décision
4. Faire en sorte que les patients, les membres de leur famille et les autres
professionnels aient la même compréhension des enjeux, des problèmes et des
plans pour élaborer un plan de traitement commun
4.1. Définir et explorer efficacement les problèmes à aborder à la suite d’une rencontre
avec un patient, en tenant compte du contexte, des réponses du patient, de ses
préoccupations et de ses préférences
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4.2. Respecter la diversité et la différence, ce qui inclut les effets de la problématique
hommes-femmes, de la religion et des croyances culturelles sur la prise de décision
4.2.1.
Offrir des conseils appropriés (incluant, mais sans s’y limiter l’éviction de
l’allergène et le traitement pharmacologique/immunologique) en tenant
compte de l’appartenance sexuelle, de la religion, de l’orientation sexuelle,
de l’âge, de la culture et de l'ethnie du patient
4.3. Encourager la discussion, les questions et l’échange au cours de la rencontre
4.4. Pour l’élaboration du plan de traitement, faire participer les patients, les membres
de leur famille et les professionnels de la santé compétents à la prise de décision
4.5. S’attaquer efficacement aux problèmes de communication délicats, par exemple
pour l’obtention d’un consentement éclairé, à l’annonce d’une mauvaise nouvelle et
en présence de colère, de confusion et d’incompréhension
4.5.1.
Démontrer des compétences en matière de travail avec des personnes qui
ont d'importants problèmes de communication tels que la colère ou la
confusion, ou des origines ethno-culturelles différentes de celles du médecin
5. Transmettre des renseignements verbaux et écrits efficaces au sujet d’un
contact médical
5.1. Tenir des dossiers clairs, exacts et appropriés (p. ex., écrits ou électroniques) sur
les contacts cliniques et les plans
5.2. Présenter efficacement des rapports verbaux au sujet des contacts cliniques et des
plans
5.3. Préparer des formulaires de directives pour les patients (incluant un plan d’action
pour le traitement de l’asthme) au besoin
5.4. Présenter au public ou aux médias l’information relative à une question médicale
Collaborateur
Définition :
Comme collaborateurs, les immunologistes cliniques et les allergologues travaillent
efficacement dans une équipe de soins de santé afin de prodiguer des soins optimaux aux
patients.
Compétences clés et habilitantes : Les immunologistes cliniques et les
allergologues peuvent...
1. Participer efficacement et comme il se doit à l’activité d’une équipe
interprofessionnelle de soins de santé
1.1. Décrire les rôles et les responsabilités du surspécialiste en immunologie clinique et
allergie à d’autres professionnels
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1.2. Décrire les rôles et les responsabilités d’autres professionnels membres de l’équipe
de soins de santé, incluant le personnel infirmier des cliniques d'allergies, les
perfusionnistes, les spécialistes en asthme, les diététiciens, les pharmaciens, le
personnel des écoles et les commissions de la sécurité professionnelle et de
l’assurance contre les accidents de travail
1.3. Reconnaître et respecter la diversité des rôles, des responsabilités et des
compétences d’autres professionnels par rapport aux leurs
1.4. Collaborer avec d’autres personnes pour évaluer, planifier, prodiguer et intégrer
des soins à des patients individuels (ou à des groupes de patients)
1.5. Collaborer avec d’autres intervenants pour évaluer, planifier, prodiguer des soins et
revoir d’autres tâches, par exemple concernant des problèmes de recherche, la
formation, l’examen de programmes ou des responsabilités administratives
1.6. Participer aux réunions d’équipes interprofessionnelles
1.7. Établir des relations d’interdépendance avec d’autres professions pour prodiguer
des soins de qualité
1.8. Décrire les principes de la dynamique d’équipe
1.9. Respecter l’éthique de l’équipe, y compris la confidentialité, l’affectation des
ressources et le professionnalisme
1.10. Faire preuve de leadership dans une équipe de soins de santé de façon appropriée
2. Collaborer efficacement avec d’autres professionnels de la santé afin d’éviter
des conflits interprofessionnels, de les négocier et de les résoudre
2.1. Respecter leurs collègues et les membres d’une équipe interprofessionnelle
2.2. Collaborer avec d’autres professionnels pour prévenir les conflits
2.3. Recourir à la négociation fondée sur la collaboration pour résoudre des conflits
2.4. Respecter les différences, et s’attaquer aux malentendus et aux limites chez
d’autres professionnels
2.5. Reconnaître leurs propres différences, incompréhensions et limites qui peuvent
contribuer à la tension entre professionnels
2.6. Réfléchir sur le fonctionnement de l’équipe interprofessionnelle
Gestionnaire
Définition :
Comme gestionnaires, les immunologistes cliniques et les allergologues participent à part
entière à la vie d’organisations de soins de santé où ils organisent des pratiques durables,
prennent des décisions sur l’affectation des ressources et contribuent à l’efficacité du
système de soins de santé.
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Compétences clés et habilitantes : Les immunologistes cliniques et les
allergologues peuvent...
1. Participer à des activités qui contribuent à l’efficacité de leurs organisations et
systèmes de soins de santé
1.1. Travailler en collaboration avec d’autres membres de leur organisation
1.2. Participer à l’évaluation et à l’amélioration des processus systémiques de maintien
de la qualité comme les initiatives sur la sécurité des patients, sur l’amélioration de
la qualité et sur la gestion des risques
1.3. Décrire la structure et le fonctionnement du système de santé en ce qui a trait à
immunologie clinique et allergie, y compris les rôles des médecins
1.4. Décrire les principes du financement des soins de santé, y compris la rémunération
des médecins, l’établissement des budgets et le financement des organisations
2. Gérer efficacement leur pratique et leur carrière
2.1. Établir les priorités et gérer leur temps pour établir un juste équilibre entre les
soins aux patients, les exigences de la pratique, les activités extérieures et la vie
personnelle
2.2. Gérer une pratique, notamment les ressources financières et humaines
2.3. Mettre en œuvre des processus visant à assurer l’amélioration de leur pratique
personnelle
2.4. Utiliser la technologie de l’information de manière appropriée aux fins des soins
aux patients
3. Répartir judicieusement des ressources du secteur des soins de santé, qui sont
limitées
3.1. Reconnaître l’importance de la juste répartition des ressources de la santé en
établissant un équilibre entre l’efficacité, l’efficience et l’accès, d’une part, et le soin
optimal des patients, d’autre part
3.2. Appliquer des données probantes et des processus de gestion pour dispenser des
soins dont le coût est approprié
4. Jouer des rôles d’administrateur et de chef de file
4.1. Présider des comités et des réunions, ou y participer efficacement
4.2. Diriger ou mettre en œuvre des changements apportés aux soins de santé
4.3. Planifier des éléments pertinents à la prestation des soins de santé (p. ex., horaires
de travail)
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Promoteur de la santé
Définition :
Comme promoteurs de la santé, les immunologistes cliniques et les allergologues utilisent
leur expertise et leur influence de façon responsable pour promouvoir la santé et le mieuxêtre de patients individuels, de collectivités et de populations.
Compétences clés et habilitantes : Les immunologistes cliniques et les
allergologues peuvent...
1. Répondre aux besoins et aux problèmes de santé de patients individuels dans
le cadre des soins aux patients
1.1. Définir les besoins sanitaires d’un patient individuel
1.2. Repérer des possibilités de représentation, de promotion de la santé et de
prévention des maladies auprès de personnes auxquelles ils prodiguent des soins
et de leur famille
2. Répondre aux besoins sanitaires des collectivités qu’ils servent
2.1. Décrire les milieux de pratique qu’ils servent
2.2. Repérer des possibilités de représentation, de promotion de la santé et de
prévention des maladies dans les collectivités qu’ils servent et y réagir de la façon
appropriée
2.3. Comprendre qu’il peut y avoir des intérêts divergents entre les collectivités servies
et d’autres populations
3. Définir les déterminants de la santé des populations qu’ils servent
3.1. Définir les déterminants de la santé des populations, y compris les obstacles à
l’accès aux soins et aux ressources
3.1.1.
Utiliser des approches fondées sur des preuves pour cerner les déterminants
de la santé
3.2. Repérer les groupes vulnérables ou marginalisés au sein des populations servies et
y répondre de la façon appropriée
3.2.1.
Cibler les populations à risque pour des maladies
allergiques/immunologiques et mettre en pratique des mesures préventives
et thérapeutiques fondées sur les preuves actuelles
4. Promouvoir la santé de patients individuels, de collectivités et de populations
4.1. Décrire une façon de mettre en œuvre un changement d’un déterminant de la
santé des populations qu’ils servent
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4.2. Décrire l’effet des politiques publiques sur la santé des populations servies
4.2.1.
Décrire la façon dont une politique de santé publique est élaborée
4.2.2.
Déterminer l'impact des politiques actuelles sur les patients atteints de
maladies allergiques et immunologiques
4.2.3.
Démontrer comment les politiques peuvent être modifiées en fonction des
mesures prises par un médecin
4.3. Repérer les points d’influence dans le système de santé et sa structure
4.3.1.
Décrire les principaux problèmes du système de soins de santé du Canada
4.3.2.
Décrire l’impact des changements au système de soins de santé sur les
résultats en matière de santé de la société
4.3.3.
Préconiser la diminution du fardeau de la maladie
4.3.4.
Démontrer l’utilisation efficace d’une société de spécialistes pertinente, d’un
groupe d’intervenants basé dans la communauté, d’autres corps enseignants
publics ou d’organisations privées
4.4. Décrire les enjeux éthiques et professionnels inhérents à la représentation dans le
domaine de la santé, y compris l’altruisme, la justice sociale, l’autonomie,
l’intégrité et l’idéalisme
4.5. Comprendre la possibilité inhérente de conflits entre leur rôle de promoteur de la
santé qui intervient en faveur d’un patient ou d’une collectivité et celui de
gestionnaire ou gardien
4.6. Décrire le rôle de la profession médicale dans l’intervention collective en faveur de
la santé et de la sécurité des patients
Érudit
Définition :
Comme érudits, les immunologistes cliniques et les allergologues démontrent pendant toute
leur vie un engagement envers l’apprentissage fondé sur la réflexion, ainsi que la création,
la diffusion, l’application et l’utilisation de connaissances médicales.
Compétences clés et habilitantes : Les immunologistes cliniques et les
allergologues peuvent...
1. Maintenir et améliorer les activités professionnelles par l’acquisition continue
du savoir
1.1. Décrire les principes du maintien de la compétence
1.2. Décrire les principes et les stratégies de mise en œuvre d’un système de gestion du
savoir personnel
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1.3. Reconnaître les problèmes d’apprentissage dans la pratique et en tenir compte
1.4. Procéder à une vérification de la pratique personnelle
1.5. Poser une question appropriée concernant l’apprentissage
1.6. Consulter et interpréter les données probantes pertinentes
1.7. Appliquer de nouvelles connaissances à la pratique
1.8. Évaluer l’incidence de tout changement dans la pratique
1.9. Documenter le processus d’apprentissage
2. Évaluer de façon critique de l’information médicale et ses sources et en faire
une utilisation judicieuse lors de la prise de décisions touchant à la pratique
2.1. Décrire les principes de l’évaluation critique
2.2. Évaluer de façon critique les données probantes obtenues afin de répondre à une
question clinique
2.3. Intégrer des conclusions d’évaluation critique aux soins cliniques
3. Faciliter l’acquisition du savoir pour les patients, les membres de leur famille,
les étudiants, les résidents, d’autres professionnels de la santé, le public et
d’autres intervenants
3.1. Décrire les principes d’apprentissage pertinents à la formation en médecine
3.2. En collaboration, définir les besoins d’apprentissage et les résultats souhaités chez
des tiers
3.3. Choisir des stratégies efficaces d’enseignement et un contenu permettant de
faciliter l’apprentissage chez des tiers
3.4. Démontrer des techniques efficaces de présentation de conférences ou d’exposés
3.5. Évaluer un contact d’enseignement et y réfléchir
3.6. Fournir une rétroaction efficace
3.7. Décrire les principes d’éthique qui ont trait à l’enseignement
4. Contribuer à la création, à la diffusion, à l’application et à l’utilisation de
connaissances et de pratiques médicales nouvelles
4.1. Décrire les principes de la recherche et de la recherche savante incluant :
4.1.1.
Principes de recherche
4.1.1.1.
Caractéristiques de mesure de résultats : principes de sensibilité,
spécificité, valeur prédictive et analyse d’une étude randomisée
contrôlée
4.1.1.2.
Schéma expérimental
4.1.1.3.
Analyse des données et biostatistique
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4.1.1.4.
Épidémiologie
4.1.1.5.
Consentement éclairé
4.1.1.6.
Déclaration d'évènements indésirables
4.2. L’éthique de la recherche
4.3. Poser une question érudite pertinente à la spécialité d’immunologie clinique et
allergie
4.4. Effectuer une recherche systématique de données probantes
4.4.1.
Acquérir les compétences nécessaires pour entreposer et trouver les
ouvrages de documentation pertinents
4.5. Choisir et mettre en œuvre des méthodes appropriées pour répondre à la question
4.6. Diffuser les résultats d’une étude
Professionnel
Définition :
Comme professionnels, les immunologistes cliniques et les allergologues se consacrent à la
santé et au mieux-être de la personne et de la société, à la pratique respectueuse de
l’éthique, à l’autoréglementation de la profession et aux critères rigoureux de
comportements personnels.
Compétences clés et habilitantes : Les immunologistes cliniques et les
allergologues peuvent...
1. Démontrer un engagement envers leurs patients, la profession et la société par
une pratique respectueuse de l’éthique
1.1. Avoir les comportements professionnels appropriés dans la pratique, ce qui
comprend l’honnêteté, l’intégrité, de dévouement, la compassion, le respect,
l’altruisme, la ponctualité, la fiabilité, le souci du travail bien fait et la conscience
de soi
1.2. Démontrer leur dévouement à dispenser des soins de la plus grande qualité et de
maintenir leur compétence
1.3. Démontrer des connaissances pratiques de l’éthique médicale et reconnaître les
problèmes éthiques rencontrés dans la pratique et y répondre
1.4. Cerner, déclarer et gérer les conflits d’intérêts
1.5. Reconnaître les principes et les limites de la confidentialité chez les patients tels
que définis par les normes d’exercice de la profession et la loi
1.6. Maintenir des relations appropriées avec les patients
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2. Démontrer un engagement envers leurs patients, la profession et la société en
participant à l’autoréglementation de la profession
2.1. Comprendre les codes de pratique de la profession, fondés sur la loi et la
déontologie
2.2. S’acquitter des obligations réglementaires et législatives découlant de la pratique
courante
2.3. Démontrer leurs responsabilités face aux ordres de médecins
2.4. Reconnaître le comportement antiprofessionnel de tiers dans la pratique et y réagir
2.5. Participer à l’examen de pairs
3. Démontrer un engagement envers la santé des médecins et la viabilité de leur
pratique
3.1. Établir un équilibre entre les priorités personnelles et professionnelles afin
d’assurer leur santé personnelle et la viabilité de leur pratique
3.2. S’efforcer d’accentuer leur sensibilisation et leur perspicacité personnelles et
professionnelles
3.3. Reconnaître les cas où d’autres professionnels sont dans le besoin et y réagir de la
façon appropriée
APPROUVÉ – CRNFS – Juin 2012
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