bobo-dioulasso - UN

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BOBO-DIOULASSO
BURKINA FASO
INITIATIVE VILLES ET CHANGEMENT CLIMATIQUE
APERCU GENERAL DE LA VILLE
Bobo-Dioulasso est la seconde ville du Burkina Faso. Elle
est la capitale de la province du Houet et le chef-lieu de la
région des Hauts-Bassins occupant la partie ouest du pays
et grande productrice de céréales et de coton. Bobo-Dioulasso est considérée comme la capitale économique du
pays à cause de l’importance de son tissu industriel et de
ses activités commerciales et artisanales.Ville cosmopolite,
Bobo-Dioulasso est soumise à un important mouvement de
migration (saisonnière ou définitive) alimenté par l’exode
rural. Sa population est passée de 228 668 habitants en
1985 à environ 400 000 habitants en 2006 avec un taux
moyen de 2,8% l’an.
RISQUES POUR L’ ENVIRONNEMENT
Principaux défis climatiques de Bobo-Dioulasso :
• Retards, imprévisibilité, irrégularité et diminution des
pluies d’année an année ;
• Élévation des températures ;
• Secheresse
Ils entraînent comme conséquences et défis:
• L’accroissement de la pollution (pollution de l’air, des
eaux et déchets solides) ;
• Vulnérabilité de l’activité agro-sylvo-pastorale entraînant ou accentuant l’exode rural et ses conséquences sur la ville ;
• Épuisement rapide des pâturages lié à la baisse du
régime pluviométrique;
• Approvisionnement aléatoire des unités industrielles
de transformation lié aux fluctuations annuelles de
production des matières premières ;
• Augmentation du prix des denrées de première nécessité ;
• Développement de certaines maladies (méningite) ;
• Inondations et destruction de vies et de biens.
©UN-HABITAT
Population en 2006 : 400 000 habitants
(+2,8% par an)
Superficie : 160,000 ha
Rôle dans le pays : seconde ville du Burkina Faso,
capitale économique, Chef-lieu de la Province du
Houet
Activités économiques : administration et commerce
(2/3 des actifs), production céréalière (maïs, sorgho,
mil), industrie légère (coton, carton), métallurgie,
artisanat, exportation fruitière.
NIGER
BURKINA FASO
Premières mesures de résilience au changement climatique de la ville :
MALI
Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique,
Bobo-Dioulasso a déjà engagé les actions suivantes :
• Mise en place en 2001 d’un plan stratégique
d’assainissement des eaux usées et excréta (PSAB) ;
• Elaboration et validation en 2002, d’un schéma directeur de gestion des déchets solides ;
• Mise en place en 2004-2006 d’un Projet d’amélioration
des services urbains de base (PASUB) sur financement
ONU-HABITAT/PNUE ;
• En 2007, élaboration du Plan de développement communal ayant permis l’amélioration des infrastructures
de santé, de distribution d’eau et d’assainissement,
ainsi que de la gestion forestière
BURKINA
FASO
M A L I
Bobo-Dioulasso
BENIN
TOGO
G
H
A
N
A
C‘TE D'IVOIRE
Based on Map No. 4230 UNITED NATIONS, November 2004
The boundaries and names shown and the designations used on this map do not imply official endorsement or
acceptance by the United Nations
Précipitations annuelles : 1100 et 1200 mm
Saison des pluies : juin - septembre
Saison sèche : octobre- mai
Températures : varient entre 10° C et 37° C
© UN-HABITAT
1. Evaluer la vulnérabilité aux risques climatiques de la
commune en vue d’orienter les actions de la commune sur la base de données fiables ;
2. Renforcer et développer des réseaux de lutte contre
le changement climatique existants, en introduisant la
dimension locale et en prenant en compte la dimension genre ;
3. Renforcer les capacités de la commune de Bobo-Dioulasso à atténuer les effets du changement climatique
et à s’y adapter ;
4. Améliorer le dialogue politique, les synergies et les
liens entre les programmes locaux de lutte contre le
changement climatique et les programmes nationaux.
CONTEXTE NATIONAL : BURKINA FASO
ment climatique qui se déclinent en termes de : élévation
des températures, réduction de la pluviométrie, sècheresse,
dégradation des terres, diminution des pâturages, toutes
choses qui, si elles devraient s’accentuer constitueraient
des catastrophes pour un pays dont l’économie repose essentiellement sur l’agriculture (productions végétales, animales et sylvicoles)
C’est pourquoi le Burkina Faso a élaboré en 2007 un Programme d’action national d’adaptation à la variabilité et
aux changements climatiques (PANA) pour renforcer le
Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), la
Stratégie du développement rural (SDR), le Plan d’action de
gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE).
Par ailleurs, le Burkina Faso a ratifié la Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques.
(CNUCC) en septembre 1993 et le Protocole de Kyoto en
mars 2005.
ONU-HABITAT : INITIATIVE VILLES ET CHANGEMENT
CLIMATIQUE PROGRAMME DE RENFORCEMENT DES
A l’instar des autres pays de la sous-région Afrique occidentale, le Burkina Faso vit les conséquences du change-
CAPACITES DES GOUVERNEMENTS LOCAUX EN AFRIQUE
L’Initiative Villes et Changement Climatique (IVCC)
et des organisations internationales dans le but d’alerter les
autorités des villes sur les mesures qu’elles peuvent adopter
et de renforcer leurs capacités et celles de leurs partenaires
pour répondre aux défis du changement climatique. Les
composantes clés de cette initiative sont:
L’Initiative Villes et Changement Climatique (IVCC) est le
programme phare de Reseau pour le Développement Urbain
Durable (SUD-Net). L’initiative vise à renforcer la réponse des
villes et gouvernements locaux au changement climatique. Les
villes sont des moteurs essentiels du changement climatique
en raison de leur forte consommation d’énergie, utilisation des
sols, production de déchets et d’autres activités qui entraînent
la libération de la grande majorité des gaz à effet de serre.
Parallèlement, ce sont elles, et en particulier les pauvres
des villes dans les pays en développement, qui sont les plus
vulnérables et possèdent le moins de mécanisme de résilience
contre les tempêtes, les inondations et les sécheresses.
Les villes doivent faire face au changement climatique en
réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre (atténuation).
L’impact négatif du changement climatique semble
toutefois inévitable et pour la plupart des villes des pays
en développement l’adaptation face aux risques est une
nécessité.
L’Initiative Villes et Changement Climatique rassemble des
gouvernements locaux et nationaux, des universités, des ONG
• Le plaidoyer, le dialogue politique et le changement des
politiques publiques
• Le développement et l’application des outils
• Le pilotage des mesures d’atténuation et d’adaptation au
changement climatique
• La gestion et la diffusion des connaissances, par le biais,
entre autres, des universités partenaires d’ONU-Habitat
et du réseau ONU-Habitat des instituts de formation des
gouvernements locaux.
Initialement quatre villes ont participé à l’initiative comme
partenaire clés, Esmeraldas en Equateur, Kampala en
Ouganda, Maputo au Mozambique et Sorsogon aux
Philippines. Un supplément de 5 villes d’Afrique, Bobo
Dioulasso au Burkina Faso, Kigali au Rwanda, Mombasa au
Kenya, Saint-Louis au Sénégal et Walvis Bay en Namibie, ont
adhéré à l’initiative depuis juillet 2009. Des villes de 9 pays
d’Asie se préparent à rejoindre cette initiative dans le futur.
Pour plus d’information :
UN- HABITAT, Global Division,
Urban Environmental Planning Branch (UEPB)
P.O. Box 30030, 00100 Nairobi, KENYA.
Tel: +254 20 7625404 • Fax: +254 20 7623715
Email: [email protected] • www.unhabitat.org/ccci
February 2010
Regional Office for Africa and Arab States
P.O. Box30030 • GPO Nairobi 00100, Kenya
Tel: +254 20 762 4717 • Fax: +254 20 762 3904
Email: [email protected] • www.unhabitat.org
UN-HABITAT Programme Manager – Burkina Faso
Programme des Nations Unies pour les
Etablissements Humains Burkina Faso
Tel: + 226 50306762 • Fax: + 226 50310470
© UN-HABITAT
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PRINCIPAUX OBJECTIFS DU PROGRAMME
A BOBO-DIOULASSO :
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