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été interrogés par courriel et ont répondu dans une large mesure (questions en
annexe).
2. Analyse approfondie de quelques indicateurs représentatifs
Dans un deuxième temps une étude approfondie a été faite sur la pertinence, la
signification et les limites d’un échantillon d’indicateurs, soit parce qu’ils alimentent
le débat public, soit parce qu’ils correspondent aux objectifs concrets fixés aux
systèmes éducatifs européens dans le cadre du processus de Lisbonne et qu’ils ont
ainsi vocation à être commentés publiquement.
La liste définitive de ces indicateurs, arrêtée avec le commanditaire de l’étude,
comporte des indicateurs tels que :
- le pourcentage d’élèves obtenant un diplôme de fins d’études secondaires, en regard
de la problématique posée par la classification CITE de l’UNESCO et la manière
dont les différentes formations sont classées, en France comme à l’étranger ;
- le pourcentage d’abandons scolaires prématurés, indicateur choisi dans le cadre du
processus de Lisbonne et calculé par Eurostat, dans le cadre d’une enquête sur les
forces de travail ;
- le taux de survie dans l’enseignement tertiaire, sujet sensible en France (taux
d’abandon en premier cycle) ;
- le salaire des enseignants ;
- les dépenses pour l’enseignement supérieur avec la question des frontières entre
l’enseignement supérieur et la recherche et la prise en compte des dépenses sociales
ou fiscales ;
- les questions de taille des classes et de taux d’encadrement.
3. Analyse de l’utilisation nationale des indicateurs internationaux
Dans un troisième temps, nous nous sommes intéressés à la réception et à l’utilisation
des indicateurs internationaux à partir d’une étude comparative dans différents pays
en étudiant notamment :
les pratiques de communication de l’OCDE lors de la sortie de « Regards sur
l’Education » ;
- l’existence de présentation par les pays eux-mêmes des indicateurs internationaux
en testant notamment l’hypothèse que la situation est différente selon que le pays
réalise ou non une publications d’indicateurs décrivant son système éducatif, à
l’image de « l’Etat de l’école », en France, ou propose une publication qui
contextualise les indicateurs internationaux, comme en Belgique francophone ;
- les réactions de presse au moment de la sortie des publications internationales ;
- une interrogation sur l’impact de la publication « Regards sur l’Education » auprès
des coordinateurs nationaux d’INES et des membres du réseau européen des
responsables des politiques d’évaluation des systèmes éducatifs.
L’articulation de la production des indicateurs internationaux et de ceux réclamés par
la mise en place de la LOLF a également été étudiée.