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EXPOSITION
Le monde des insectes
Regards sur les collections entomologiques
des Musées de Montbéliard
A
M
ONTBELIARD
D
U
25
AVRIL AU
31
OCTOBRE
2015
M
USEE D
ART ET D
HISTOIRE
HOTEL BEURNIER
-
ROSSEL
Contact presse : Claude Trouttet
Tél. 03 81 99 21 64
Email : ctrouttet.lamouche@montbeliard.com
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Explorations
Voyage au cœur des collections
À
M
ONTBELIARD
A
U
M
USEE D
ART ET D
HISTOIRE
H
OTEL BEURNIER
-R
OSSEL
DU
25
AVRIL AU
31
OCTOBRE
2015
L
E MONDE DES INSECTES
REGARDS SUR LES COLLECTIONS ENTOMOLOGIQUES DES MUSEES DE MONTBELIARD
Les musées de Montbéliard sont riches de plus de 22 000 spécimens d’insectes soigneusement
conservés. L'exposition, rassemblant plus de 1000 insectes, s'attache à faire connaître la
diversité des collections entomologiques de Montbéliard, et dévoile la beauté de ce monde,
suscitant à la fois phobies et fascinations.
En préambule, l’exposition s’interroge sur la définition d’un insecte et ses principaux groupes.
Parallèlement, des spécimens de papillons, de sauterelles, de cigales d’Asie et un des plus gros
coléoptères du monde livrent toute la splendeur de cet univers à travers des livrées bleues
métalliques, des ailes aux couleurs vives et des parures chaudes.
L’exposition entend également dévoiler le rôle du musée dans ses missions d’étude, de conservation
et de valorisation du patrimoine. Quatorze boîtes permettent de rappeler l’histoire et la pluralité des
collections de sciences naturelles, département à l’origine des Musées de Montbéliard. Cette
présentation est aussi l’occasion de rendre hommage aux passionnés qui contribuent, par leurs dons
ou legs depuis 150 ans, à l’enrichissement et au partage du patrimoine culturel de Montbéliard.
Parmi les contributions importantes se trouve la collection de Jean-Léon Mantz (1927-2014). A
l’automne 2014, les collections entomologiques des Musées de Montbéliard ont été enrichies de plus
de 9000 insectes par le legs de ce membre de la Société d’Histoire Naturelle du Pays de Montbéliard.
Venus du monde entier, au gré de ses voyages, de la Guyane à l’Asie, de l’Europe à l’Afrique, les
spécimens présentés permettent de poursuivre la découverte des insectes mais aussi de partager la
passion de Jean-Léon Mantz pour ce monde particulier.
La dernière salle de l’exposition révèle quelques-unes des curiosités que recèlent les réserves des
Musées de Montbéliard. Grâce à une boîte d’insectes remplacée tous les mois, cette salle permet de
redécouvrir les papillons susceptibles d’apparaître au détour des chemins régionaux.
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Salle 1
La beauté des insectes
D’après des études récentes, près d’un million d’insectes peuplent notre planète, c’est-à-dire environ
¾ des espèces qui vivent à travers le monde. Ces petits animaux sont partout autour de nous, dans
des formes très diversifiées selon les régions, les modes d’habitats et les régimes alimentaires.
L’ensemble des groupes d’insectes qui existent aujourd’hui a néanmoins une série de points
communs qui permet de les reconnaître sans difficulté par rapport aux autres espèces du règne
animal. 99,9% de leurs individus présentent en effet deux paires d’ailes, tandis que l’ensemble
possède un squelette externe dur, un corps divisé en trois parties (la tête, le thorax et l’abdomen),
des mandibules apparentes, une paire d’antennes et trois paires de pattes.
Mais cette apparente unité cache en réalité une formidable diversité de ce monde miniature, de
forme, de taille et de couleur. Par exemple, hannetons et coccinelles comptent parmi les 350 000
espèces de coléoptères. Mites et papillons ont pour point commun d’appartenir au même groupe,
celui des lépidoptères. La cigale chanteuse partage avec la punaise mal-aimée le groupe des
hémiptères tandis que criquets et sauterelles aux longues pattes appartiennent au groupe des
orthoptères.
Tous sont des insectes et témoignent de l’incroyable variété du vivant.
Qu’est-ce qu’un insecte ?
A l’état adulte, un insecte réunit les caractères suivants :
- un squelette externe dur ;
- un corps divisé en 3 parties ;
- des mandibules apparentes et une paire d’antennes ;
- 3 paires de pattes ;
- 2 paires d’ailes chez les insectes ailés.
En 2010, plus de 1,3 millions d’espèces d’animaux ont été recensées. Parmi ces espèces près des ¾
sont des insectes. Ils représentent le plus grand groupe du monde animal. Les insectes ailés, ou
ptérygotes, représentent 99,9% des espèces d’insectes connues.
Cinq groupes rassemblent 80% des espèces d’insectes connues :
- Les Coléoptères (hannetons, coccinelles, …) : 350 000 espèces
- Les Lépidoptères (papillons, mites, …) : 160 000 espèces
- Les Hyménoptères (abeilles, fourmis, …) : 125 000 espèces
- Les Diptères (mouches, moustiques, …) : 125 000 espèces
- Les Hémiptères (punaises, cigales, …) : 90 000 espèces
D’autres groupes sont présentés dans l’exposition :
- Les Orthoptères (sauterelles, criquets, …) : 22 500 espèces
- Les Odonates (libellules, demoiselles, …) : 6 000 espèces
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Les lépidoptères
Les papillons forment le groupe des lépidoptères. Ce terme, qui signifie en grec « ailes en écailles »
décrit la caractéristique principale de cet ensemble. Présents sur tous les continents, excepté
l’Antarctique, les papillons constituent le deuxième groupe le plus important en termes de nombre
d'espèces, après les coléoptères, avec aujourd’hui 160 000 dénombrées.
Ils sont majoritairement phytophages, c’est-à-dire qu’ils se nourrissent de matières végétales.
Les larves, appelées chenilles, dévorent majoritairement les feuilles et se nourrissent donc aux
dépens des végétaux. Au contraire, les adultes ne s’alimentent que de sécrétions végétales, comme
le nectar des plantes, et jouent un grand rôle dans la pollinisation.
Attacus caesar, Philippines
Legs. J.-L Mantz, 2014
Musées de Montbéliard
Photo : Claude Nardin
Les coléoptères
Les coléoptères constituent le plus grand groupe d'insectes connus avec 300 000 espèces
dénombrées en 2010. Ils se caractérisent par un exosquelette particulièrement épais. Leurs ailes
antérieures, les élytres, sont sclérotinisées (durcies et cornées). Elles ne sont pas utilisées pour le
vol. Au repos, elles recouvrent et protègent les ailes postérieures. Les coléoptères sont présents
dans tous les milieux sauf polaires et marins. Certaines espèces, comme le dytique, sont aquatiques.
Ce groupe comprend une grande variété de régimes alimentaires avec une majorité de saprophages
(matières en décomposition). D’autres sont phytophages (matières végétales), frugivores et
carnivores.
Ce groupe présente également une grande diversité de tailles allant de
quelques millimètres à plus de 15 cm. Le scarabée-goliath, Goliathus
goliatus, est l’insecte le plus lourd connu avec une larve pouvant dépasser
les 100 grammes. Avec les lépidoptères, les coléoptères sont considérés
comme les plus beaux insectes, certaines espèces présentant des couleurs
vives, comme Acrocinus longimanus, ou des reflets métalliques.
Goliathus goliatus, Ouganda
Legs. J.-L Mantz, 2014
Musées de Montbéliard
Photo : Claude Nardin
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Les orthoptères
Les orthoptères est le groupe constitué notamment des criquets, sauterelles et grillons. Le terme
de sauterelle est un nom commun désignant non pas un genre, mais plusieurs familles et sous-
familles d'insectes orthoptères qui se déplacent en sautant à l'aide de leurs longues pattes
postérieures.
Cette appellation est utilisée par les spécialistes pour certaines espèces d'orthoptères appartenant à
la famille des tettigoniidés. Celle-ci est caractérisée, entre autres, par des antennes longues et un
appendice abdominal effilé, la tarière. Les « sauterelles » de cette salle 1 sont en réalité des criquets,
de la seconde famille d’orthoptères, les caelifères. Leurs antennes sont plus courtes et leur
abdomen ne présente pas d’appendice en forme de pointe.
Criquet, Mexique
Legs. J.-L Mantz, 2014
Musées de Montbéliard
Photo : Claude Nardin
Les hémiptères
Les hémiptères sont constitués des cigales, fulgores et punaises. Ces membres sont caractérisés,
entre autres, par un long rostre piqueur-suceur en aiguille et un épaississement à la base des ailes
antérieures, appelées hémi-élytres.
Les fulgores et les cigales sont regroupés dans un groupe, au sein des hémiptères, les
Auchenorrhyncha. Les mâles de ce groupe possèdent un organe sonore au niveau de l’abdomen : les
cymbales. Chez certaines espèces de cigales,
le son produit par cet organe peut dépasser les 100 décibels (le volume sonore d’un lion rugissant).
Cigales asiatiques, Asie
Legs. J.-L Mantz, 2014
Musées de Montbéliard
Photo : Claude Nardin
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