Messagge mensuel
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Messagge mensuel
n. 1 - 2010
Associazione di Maria Ausiliatrice
Primaria - Torino - Valdocco
Au début d'une nouvelle année, le désir et le souhait de tous est que ce soit un temps de
joie, de paix et d’amour. Mais nous savons que tout cela n'est pas une utopie ou, pire,
une illusion, mais c’est la révélation de l'amour de Dieu qui s’est manifesté en Jésus,
prince de la Paix. À Noël s'est produit la réconciliation entre l'humanité et Dieu, au
moyen du mystère de l'Incarnation, du mystère de la venue au monde du Roi de la Paix.
Dieu, en se faisant homme dans ce monde, nous a apporté la Paix de Dieu et son pardon. Il
nous a apporté la réconciliation de Dieu, il nous a apporté la Vie Eternelle. Dieu veut à nou-
veau que nous soyons ses fils, dans le domaine de son Amour et de sa Lu-
mière. "Jésus est la Paix" nous dit St. Paul parce qu'en Jésus l'homme et
Dieu sont une seule chose, c’est l'humanité réconciliée avec Dieu.
L'initiative est venue de Dieu, mais c’est aussi notre réponse, parce que le
Roi de la Paix frappe à notre coeur. La Paix pourra entrer dans notre
coeur si nous ouvrons le coeur à Jésus. En ouvrant le coeur à Jésus, nous
avons le pardon de Dieu et nous nous sentons en paix avec Lui, avec nous
même et avec le prochain. Marie nous guide sur le chemin de la foi en
vivant avec une totale confiance et un abandon et en surpassant toute crainte
et toute peur. Sa mission maternelle est de nous offrir Jésus, de nous faire
connaître et expérimenter son amour. Mais en ce temps si difficile elle nous
offre non seulement Jésus, mais nous porte à Jésus, pour que nous puis-
sions être remplis de sa paix et de sa bénédiction. En Jésus en effet le Père
nous a bénis avec toute bénédiction spirituelle. L'amour de Dieu vit en nous
et au milieu de nous si nous faisons disparaître tout ce qui n'est pas selon le
coeur de Dieu et si nous nous ouvrons à son amour. Ceci est possible grâce à la force
du pardon et à la puissance de la miséricorde. Accueillir l'amour de Dieu nous rend capa-
bles de ne pas rester prisonniers de nos misères et de nos pauvretés et en même temps
nous communique la force pour régénérer nos rapports avec les frères, en particulier avec
les racines de sa famille souvent marquées de blessures et de rancunes. Ce chemin fait
avec Marie nous éduque surtout au sincère repentir du coeur qui dénoue chaque dureté et
crée un coeur nouveau.
Tout ceci nous permet de partager cette Paix avec les autres dans l'amour. Et nous
pouvons le faire avec tout notre être : avec les gestes, les paroles, le sourire, la com-
passion, la miséricorde, le pardon, en commençant par notre famille et en poursuivant ensuite partout. Dans l'ensei-
gnement de Jésus il y a la clé pour que Dieu habite en nous : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai ai-
més" (cf Jn 13,34). L'amour réciproque est la clé de la présence de Dieu. "Si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous" (1Jn 4,12) parce que : "Là deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu
d'eux" (Mt 18,20), dit Jésus. Le commandement nouveau ainsi vécu pose les prémisses pour que se alise la pré-
sence de Jésus parmi les hommes. Nous ne pouvons rien faire si cette présence n'est pas garantie, présence qui donne
sens à la fraternité surnaturelle que Jésus a apporté sur la terre pour toute l'humanité. Tout cela marque le début de
quelque chose de nouveau, de beau, de vrai et d'authentique : une vie à la lumière de la présence de Dieu et
de son amour, à travers le Coeur de Marie
Don Pier Luigi Cameroni
Animateur spirituel
Marie nous porte à Jésus
24 janvier 2010
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Temoignages
Si l'homme vaut selon l'éducation qu’il reçoit, il faut
dire qu'en 1852, en entrant à l'oratoire, le jeune de
quinze ans, Michel Rua, plongea dans une atmosphère
de piété chrétienne et juvénile chargée de ferveur ma-
riale. Le même don Rua en 1895, au Procès informatif
de don Bosco, déclarait : "Les dévotions qu’il exerçait
envers la Très Sainte Vierge Marie se manifestaient
très vivantes en chaque circonstance. Plusieurs fois je
le vis s'émouvoir de tendresse en parlant de cette bonne
Mère : et il en parlait très souvent, en nous invitant à
l'aimer, la vénérer et avoir en Elle une filiale confiance.
Lors des maladies épidémiques il nous exhortait de re-
courir à Elle, nous assurant que nous en serons libéré en
nous abstenant du péché et en pratiquant des exercices
de piété en son honneur, comme porter sa médaille et
dire des prières quotidiennes en son nom... Lors des neu-
vaines et fêtes de la Très Sainte Vierge Marie il avait
coutume de nous donner chaque jour quelques bonnes
actions à pratiquer en son honneur, et dans les conversa-
tions privées souvent il nous racontait les grâces obte-
nues par son intercession, il nous poussait à l’honorer
comme moyen très efficace pour vaincre les tentations et
progresser dans la vertu”.
Don Bosco choisissait les dates mariales pour les
événements qui lui tenaient à coeur et ainsi d’une
certaine manière définissait le futur de ses oeuvres.
Le 3 octobre 1852, durant le séjour que les meilleurs
jeunes de l'Oratoire faisaient chaque année aux Becchi
pour la fête de la Madone du Rosaire, Don Bosco leur
faisait endosser l’habit ecclésiastique. Michel avait 15
ans. Le soir, rentrant à Turin, Michel vainquit sa timidité
et demanda à Don Bosco : "Vous rappelez-vous nos pre-
mières rencontres ? Je vous ai demandé une médaille, et
vous fîtes un geste étrange, comme si vous vouliez me
couper la main et me la rendit en me disant : ` Nous
deux nous ferons tout à moitié’. Qu’est-ce que cela vou-
lait dire?". Et lui : "Mais cher Michel, tu n’as pas encore
compris ? C’est pourtant très clair. Plus tu iras en avant
dans les années à venir, et mieux tu comprendras ce que
je voulais te dire : Dans la vie nous deux
nous ferons toujours à moitié. Douleurs,
soins, responsabilités, joies et tout le reste
seront pour nous en commun ". Michel res-
ta silencieux, plein de joie : Don Bosco, avec
des paroles simples, l'avait fait son héritier
universel. Don Rua eut toujours confiance en
don Bosco et resta fidèlement à ses côtés pour
en partager la mission apostolique et le cha-
risme spécialement marial qui l'informait :
vraiment il fut le premier-né de don Bosco et
de la Congrégation.
Don Bosco n'avait pas peur d’appeler ses jeunes à
des entreprises courageuses et, humainement parlant,
téméraires comme au temps du choléra éclaté au début
de l'été 1854. La peur provoquait "la fermeture des bou-
tiques, pour beaucoup la fuite de ces lieux contaminés.
Quoi de plus : En certains lieux, à peine quelqu’un était
assailli de cette maladie que les voisins et même les pa-
rents étaient tellement effrayés qu'ils l'abandonnaient
sans aide et sans assistance ". Un lazaret fut improvisé à
l’ouest de Valdocco. Mais ils étaient peu nombreux ceux
qui avaient le courage d’aller soigner les malades. Don
Bosco s’adressa aux plus grands parmi ses jeunes. Par-
mi eux c’était la fleur des fleurs parmi ses futurs Salé-
siens. À quatre d'entre eux (parmi lesquels Rua et Ca-
gliero) le 26 janvier 1854 il avait avancé une première
proposition "de faire avec l'aide du Seigneur et de St.
François de Sales une épreuve d'exercice pratique de
charité envers le prochain, pour en arriver ensuite à une
promesse ; et alors, il sera possible et bien, d'en faire un
voeu au Seigneur. Un soir fut donné le nom de Salé-
siens à ceux qui se proposèrent et se proposeront pour
un tel exercice ". Il leurs dit que le Maire faisait appel
aux meilleurs de la ville pour qu'ils se transforment en
infirmiers et assistants des cholériques. Si quelqu'un
voulait s'unir à lui dans cette oeuvre de charité, il les
remerciait au nom de Dieu. Ils furent quatorze à s'offrir,
"et ensuite encore trente, qui se dédièrent avec beaucoup
de zèle, d’abnégation et de courage, et qui reçurent une
publique admiration ". Le 5 août, fête de Marie Vierge
de la Neige, Don Bosco parlant à ces jeunes leur dit :
"Je veux que nous mettions âme et corps dans les
mains de Marie (...) Si vous vous mettez tous en grâce
avec Dieu et ne commettez aucun péché mortel, je vous
assure qu’aucun d’entre vous ne sera touché par le cho-
léra". Ce furent des journées de chaleur torride, de fati-
gue, de danger, d’odeur nauséabonde. Avec les pluies
d'automne l’épidémie se terminât. Parmi les jeunes vo-
lontaires de Don Bosco personne ne fut touché par le
choléra.
Michel Rua: une vocation dans le nom de Marie
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Don Giulio Barberis dans le procès de béatification
photographia ainsi l’intime personnalité de don Rua :
"Son engagement fut toujours d'entrer dans les idées de
Don Bosco, de renoncer à ses propres vues et à ses avis,
pour se conformer à la vision de Don Bosco. A peine a-
t-il su qu'il avait l’intention de fonder la Congrégation
Salésienne, vite, le premier, il fit voeu d'obéissance ".
C’était le 25 Mars 1855, Michel avait 18 ans. "Il ne
pensa plus à autre chose qu’à mettre à part sa volon-
té, pour faire la volonté du Seigneur exprimée par
Don Bosco ". Michel Rua devint le premier Salésien
le jour de l'Annonciation de l'Ange à Marie. Il le rap-
pelle lui-même dans la déposition au Procès de béatifica-
tion de Don Bosco : "En 1855, le jour de l'Annonciation
de Marie, élève de seconde année de philosophie, je fus
le premier à émettre les voeux pour un an". En vivant
auprès de Don Bosco pendant 26 ans, il se remplit de
son esprit, dont une composante essentielle était les dé-
votions à Marie Auxiliatrice. Le témoin Lorenzo Saluz-
zo affirme : "Je me souviens d’une manière spéciale
avoir entendu du Serviteur de Dieu ces mots : ` on ne
peut pas être de bons Salésiens si on n'est pas des dé-
vots de Marie Auxiliatrice’”.
Le 8 décembre 1859 à l'Oratoire de Don Bosco,
à Valdocco, se célébra avec solennité et joie la fête de
Marie Immaculée. Les 184 jeunes qui vivaient comme
internes dans la Maison de Don Bosco furent l'âme des
mille jeunes de l'oratoire festif, qui envahissaient les
cours et les prés des alentours. Ils avaient chanté, prié,
reçu la Communion pendant la Messe de Don Bosco.
Ensuite, ayant pris l'abondant petit déjeuner `des jours
de fêtes', ils se dispersèrent dans une centaine de jeux, se
rassemblèrent par groupes pour le catéchisme. Beaucoup
avaient réussis à parler avec Don Bosco de leur travail,
de la famille, des difficultés, de l’avenir. Au soir, après
les forts et beaux chants de `l’au revoir’, Don Bosco fati-
gué mais radieux, dans l’habituel ` mot du soir’ remercia
la Madone et tout le monde pour la splendide journée.
Ensuite il donna aux jeunes internes de la maison et à
leurs assistants-animateurs (qui, selon la coutume d’a-
lors, revêtirent la soutane des clercs) une brève annonce
qui accéléra les battements du coeur d'une vingtaine
d'entre eux. "Et Don Bosco en cette soirée annonça en
public que le lendemain, vendredi, serait tenu une confé-
rence spéciale dans sa chambre, après que les jeunes se
fussent retirés pour se reposer. Ceux qui devaient inter-
venir entendirent l'invitation. Les prêtres, les clercs, les
laïcs qui peinaient avec Don Bosco dans l'Oratoire et au
courant des affaires secrètes, pressentaient que cette ré-
union devait être importante ". Le 9 au soir, après une
habituelle journée laborieuse de prières-études-travaux-
joies, dix-neuf jeunes personnes se pressèrent dans la
chambrette de Don Bosco. La chronique de don Le-
moyne et le procès-verbal, transcrit du biographe A.
Amadei, rapportent que Don Bosco invoqua avant tout
la lumière de l'Esprit Saint et l'assistance de Marie.,
puis condensa ce qu’il avait exposé à tous dans une pré-
cédente conférence. Donc "avec une visible commotion
il annonça qu'était venu le temps de donner forme à
cette Société, que depuis longtemps il pensait fonder
et qui avait été l'objet principal de tous ses soins, que
Pie IX avait encouragé et loué, qui existait déjà avec
l'observance des règles traditionnelles et à laquelle la
plus grande partie des présents appartenait au moins en
esprit, et dont certains étaient prêts pour faire une pro-
messe temporaire. Donc était arrivé le moment de décla-
rer s'ils voulaient faire partie de la Pieuse Société, qui
avait pris, et conservé, le nom de Saint François de Sales
". Dans une telle congrégation, qui avait été le soutien
principal de l'Oratoire, seraient inscrits seulement ceux
qui, après mûre réflexion, avaient l’intention de se
consacrer à Dieu, en émettant en son temps les voeux de
chasteté, pauvreté et obéissance, pour donner la vie à la
jeunesse abandonnée et nécessiteuse. "Pour cela à la
prochaine conférence interviendraient seulement ceux
qui entendaient en faire partie". Michel Rua (22 ans)
n'avait pas de doutes. Don Bosco avait exprimé une
invitation. Pour lui, comme toujours, c’était un or-
dre. Si bien que le jour suivant il se rendit à la Maison
de la Mission pour commencer les Exercices Spirituels,
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NTENTIONS
A
POSTOLIQUES
DE
LA
P
RIÈRE
– F
EVRIER
2010
Générale: Pour tous les scientifiques et les hommes de culture, pour qu'à travers la sincère
recherche de la vérité ils puissent arriver à la connaissance de l'unique vrai Dieu.
Missionnaire: Pour que l'Église, consciente de son identité missionnaire, s’efforce de suivre
fidèlement le Christ et de proclamer son Évangile à tous les peuples.
Des évêques: Pour que le dialogue entre l'État et l'Église soutienne chez les hommes de
bonne volonté une convergence active d'efforts pour le bien commun, la promotion et la tu-
telle des droits fondamentaux, la lutte contre la pauvreté et la recherche de la paix.
Mariale: Pour que comme Marie nous relisions chaque événement de notre vie à la lumière
de la providence de Dieu
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Journées de Spiritualité de la Famille Salésienne
Rome 21-24 janvier 2010
Bonne uit du samedi 23 janvier 2010
Annonce du VI° Congrès International de Marie Auxiliatrice
Nous sommes pleins de reconnaissance pour la possibilité qui nous a éofferte de nous tourner vers vous comme
membres de l'Association de Marie Auxiliatrice dans cette occasion significative des Journées de Spiritualité de la
Famille Salésienne.
Pour réaliser sa vocation et mission du salut des jeunes et du peuple, Don Bosco, sous l'action de l'Esprit, a créé au-
tour de lui une vaste union de forces apostoliques, sous la forme d'un mouvement articulé autour de l'unité d'une Fa-
mille. "Nous devons nous unir écrivait-il en 1878 entre nous et et tous les autres avec la Congrégation... Unis-
sons nous (donc) avec le regard tourné vers le même but et avec l’usage des mêmes moyens pour l'atteindre... Unis-
sons nous comme dans une seule famille avec les liens de la charité fraternelle qui nous invite à nous aider et nous
soutenir les uns les autres en faveur de notre prochain ". L'appartenance et la participation à la Famille Salésienne
s'expriment et se renforcent à travers le soin de la communion fraternelle et la collaboration avec les différents grou-
pes, moyennant la connaissance réciproque, la communion spirituelle et le partage apostolique.
L'Association de Marie Auxiliatrice (ADMA), fondée par Saint Jean Bosco en 1869, fait partie de la Famille Sa-
lésienne "pour la dévotion salésienne à l’Auxiliatrice sous la forme instituée par Don Bosco lui-même. Cette appar-
tenance engage à honorer Marie, aide et mère de l'Église, en participant à la mission juvénile et populaire de Don
Bosco, surtout dans son aspect d'accroissement et de défense de la foi chrétienne entre les populations ". Dans la Fa-
mille Salésienne l'Association souligne et répand la dévotion populaire mariale, comme moyen d'évangélisation et
de promotion des classes populaires et des jeunes travailleurs.
"Aujourd'hui, lorsque la foi est mise à dure épreuve, et que différents fils et filles du Peuple de Dieu sont exposés à
des tribulations à cause de leur fidélité au Seigneur Jésus, lorsque l'humanité... montre une grave crise des valeurs
spirituelles, l'Église sent le besoin de l'intervention maternelle de Marie : pour fortifier son adhésion à l’unique Sei-
gneur et Sauveur, pour porter en avant, avec la fraîcheur et le courage des origines chrétiennes, l’évangélisation du
monde, pour éclairer et guider la foi des communautés et des individus, en particulier pour éduquer au sens chrétien
de la vie les jeunes, auxquels don Bosco se donna totalement comme père et maître " (Jean Paul II Angelus du 31
janvier 1988).
Une des formes particulières pour vivre et répandre la dévotion à Marie Auxiliatrice selon l'esprit de Don
Bosco, en particulier dans la Famille Salésienne, est la promotion des Congrès Internationaux de Marie Auxilia-
trice ouverts à tous les groupes de la Famille Salésienne, qui reconnaissent dans la dévotion à l’Auxiliatrice un des
aspects charismatiques de l'esprit commun. Pour l'Association, de telles rencontres éclairent et consolident le sens
d'appartenance et sont l’occasion propice d’un renouvellement. En 1988 on a célébré cinq Congrès Internationaux
de Marie Auxiliatrice : Turin-Valdocco en 1988 à l’occasion du centenaire de la mort de Don Bosco) ; Cochabam-
ba (Bolivie) en 1995 ; Séville (Espagne) en 1999 ; Turin-Valdocco en 2003 (à l’occasion du centenaire du couronne-
ment de Marie Auxiliatrice) ; Città del Messico en 2007. En continuité et avec conscience et un engagement renou-
velés, c’est avec une grande joie que nous annonçons la célébration du
VI° Congres International de Marie Auxiliatrice
qui se déroulera à Częstochowa (Pologne)
près du Sanctuaire de la Vierge Noire
du 3 au 6 août 2011
La grâce de célébrer le congrès dans un lieu saint, riche
pour la foi, l'histoire, la spiritualité et le témoignage de sain-
teté de tant d'hommes et femmes de Dieu, veut être la raison
d’une grande stimulation pour renouveler, à l'école de Ma-
rie, nos engagements de disciples authentiques et apôtres
passionnés dans le fait de porter l'évangile aux jeunes.
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La devise du Congrès "Totus tuus ", pendant qu'elle
nous propose la sainteté et les grandes dévotions ma-
riales du serviteur de Dieu Jean Paul II, fils de la terre
polonaise, veut exprimer notre filiale confiance à Ma-
rie Auxiliatrice pour cheminer avec Elle sur la route
de la foi, en défendant les grandes valeurs de la vie,
de la famille, de l'éducation.
Notre désir, en communion avec les Salésiens, les
Filles de Marie Auxiliatrice et les Salésiens Coopéra-
teurs de la Pologne qui ont accueilli avec joie l'invi-
tation à coordonner et animer l'évènement, est que ce
soit une rencontre de la Famille Salésienne, qui au
nom de Marie Auxiliatrice croît en la fraternelle com-
munion et en la collaboration apostolique.
Marie, qui en premier a accueilli et porté l'annonce du salut, nous enseigne et nous guide dans la réalisation de notre
commune vocation de personnes et groupes qui ont rencontré le crucifié- Ressuscité et l'annonce avec joie et fidélité.
D'elle nous apprenons que la profondeur de l'expérience de Dieu est la racine de la mission, et que la première et
principale voie d'évangélisation est le témoignage de la foi. Un tel témoignage devient plus convaincant lorsque nous
nous approchons des hommes et des femmes de notre temps, en particulier des jeunes comme frères et amis et les
accompagnons, pleins de joie et d’espérance. De cette manière nous transmettons ce que nous croyons et montrons
avec la vie ce que nous annonçons.
Le Recteur Majeur don Pascual Chávez nous a toujours encouragés dans cette animation des Congrès comme une
occasion privilégiée pour relancer la dévotion à Marie Auxiliatrice et il nous rappelle l'importance de la dévotion à la
Mère de Dieu vraiment comme elle a été promue par Don Bosco. "Mes chers frères et soeurs, - dit Don Chávez au
cours du V° Congrès à Città del Messico en 2007 - aujourd'hui, comme aux temps de Don Bosco, les profonds
changements sociaux et culturels anéantissent la famille comme tissu social. L'Église et la Famille Salésienne sont
appelées à proposer Jésus et son Évangile comme l’a fait Marie. Comme Don Bosco, nous, membres de la Famille
Salésienne, nous rénovons notre vocation de pasteurs des jeunes avec la mission de les conduire au Christ, le seul
qui ne déçoit pas les aspirations les plus profondes et est capable de rassasier leur faim et soif de vie, de bonheur et
d'amour. Dans le déroulement de cette mission nous ne sommes pas seuls, Marie nous a été donnée comme Aide
puissante contre le mal dans la lutte pour le salut des jeunes ; l’Auxiliatrice prend soin avec un amour maternel de
ceux qui traversent ce monde obscur représenté à ses pieds dans le grand cadre de la Basilique de Turin”.
Pour nous préparer à ce Congrès nous signalons deux moyens de formation et de chemin:
Le troisième petit volume de la collection "Cahiers de Marie Auxiliatrice" dédié à l'Association de Marie
Auxiliatrice (ADMA) est destiné à la formation des associés, en particulier de ceux qui désirent faire parti de l'Asso-
ciation, et pour ceux qui veulent connaître l'histoire et l'esprit de l’ADMA.
Un itinéraire spirituel, soigné par Don Roberto Carelli, enseignant prés de notre faculté de théologie de Turin-
Crocetta, sera diffusé en septembre 2010, comme une voie de préparation au Congrès.
Nous restons en attente de suggestions et propositions qui puissent enrichir cette expérience de spiritualité et de
communion avec Marie. Notre souhait et notre engagement est que tous les groupes de la Famille Salésienne puis-
sent participer à cet évènement avec une représentation significative et que ce Congrès soit, à travers Marie Auxilia-
trice, un extraordinaire don de grâce pour toute la Famille Salésienne
Bonne nuit et bonne fête!
Sig. Lucca Tullio, Presidente ADMA
Don Pierluigi Cameroni, Animatore spirituale
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