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Don Giulio Barberis dans le procès de béatification
photographia ainsi l’intime personnalité de don Rua :
"Son engagement fut toujours d'entrer dans les idées de
Don Bosco, de renoncer à ses propres vues et à ses avis,
pour se conformer à la vision de Don Bosco. A peine a-
t-il su qu'il avait l’intention de fonder la Congrégation
Salésienne, vite, le premier, il fit voeu d'obéissance ".
C’était le 25 Mars 1855, Michel avait 18 ans. "Il ne
pensa plus à autre chose qu’à mettre à part sa volon-
té, pour faire la volonté du Seigneur exprimée par
Don Bosco ". Michel Rua devint le premier Salésien
le jour de l'Annonciation de l'Ange à Marie. Il le rap-
pelle lui-même dans la déposition au Procès de béatifica-
tion de Don Bosco : "En 1855, le jour de l'Annonciation
de Marie, élève de seconde année de philosophie, je fus
le premier à émettre les voeux pour un an". En vivant
auprès de Don Bosco pendant 26 ans, il se remplit de
son esprit, dont une composante essentielle était les dé-
votions à Marie Auxiliatrice. Le témoin Lorenzo Saluz-
zo affirme : "Je me souviens d’une manière spéciale
avoir entendu du Serviteur de Dieu ces mots : ` on ne
peut pas être de bons Salésiens si on n'est pas des dé-
vots de Marie Auxiliatrice’”.
Le 8 décembre 1859 à l'Oratoire de Don Bosco,
à Valdocco, se célébra avec solennité et joie la fête de
Marie Immaculée. Les 184 jeunes qui vivaient comme
internes dans la Maison de Don Bosco furent l'âme des
mille jeunes de l'oratoire festif, qui envahissaient les
cours et les prés des alentours. Ils avaient chanté, prié,
reçu la Communion pendant la Messe de Don Bosco.
Ensuite, ayant pris l'abondant petit déjeuner `des jours
de fêtes', ils se dispersèrent dans une centaine de jeux, se
rassemblèrent par groupes pour le catéchisme. Beaucoup
avaient réussis à parler avec Don Bosco de leur travail,
de la famille, des difficultés, de l’avenir. Au soir, après
les forts et beaux chants de `l’au revoir’, Don Bosco fati-
gué mais radieux, dans l’habituel ` mot du soir’ remercia
la Madone et tout le monde pour la splendide journée.
Ensuite il donna aux jeunes internes de la maison et à
leurs assistants-animateurs (qui, selon la coutume d’a-
lors, revêtirent la soutane des clercs) une brève annonce
qui accéléra les battements du coeur d'une vingtaine
d'entre eux. "Et Don Bosco en cette soirée annonça en
public que le lendemain, vendredi, serait tenu une confé-
rence spéciale dans sa chambre, après que les jeunes se
fussent retirés pour se reposer. Ceux qui devaient inter-
venir entendirent l'invitation. Les prêtres, les clercs, les
laïcs qui peinaient avec Don Bosco dans l'Oratoire et au
courant des affaires secrètes, pressentaient que cette ré-
union devait être importante ". Le 9 au soir, après une
habituelle journée laborieuse de prières-études-travaux-
joies, dix-neuf jeunes personnes se pressèrent dans la
chambrette de Don Bosco. La chronique de don Le-
moyne et le procès-verbal, transcrit du biographe A.
Amadei, rapportent que Don Bosco invoqua avant tout
la lumière de l'Esprit Saint et l'assistance de Marie.,
puis condensa ce qu’il avait exposé à tous dans une pré-
cédente conférence. Donc "avec une visible commotion
il annonça qu'était venu le temps de donner forme à
cette Société, que depuis longtemps il pensait fonder
et qui avait été l'objet principal de tous ses soins, que
Pie IX avait encouragé et loué, qui existait déjà avec
l'observance des règles traditionnelles et à laquelle la
plus grande partie des présents appartenait au moins en
esprit, et dont certains étaient prêts pour faire une pro-
messe temporaire. Donc était arrivé le moment de décla-
rer s'ils voulaient faire partie de la Pieuse Société, qui
avait pris, et conservé, le nom de Saint François de Sales
". Dans une telle congrégation, qui avait été le soutien
principal de l'Oratoire, seraient inscrits seulement ceux
qui, après mûre réflexion, avaient l’intention de se
consacrer à Dieu, en émettant en son temps les voeux de
chasteté, pauvreté et obéissance, pour donner la vie à la
jeunesse abandonnée et nécessiteuse. "Pour cela à la
prochaine conférence interviendraient seulement ceux
qui entendaient en faire partie". Michel Rua (22 ans)
n'avait pas de doutes. Don Bosco avait exprimé une
invitation. Pour lui, comme toujours, c’était un or-
dre. Si bien que le jour suivant il se rendit à la Maison
de la Mission pour commencer les Exercices Spirituels,
I
NTENTIONS
A
POSTOLIQUES
DE
LA
P
RIÈRE
– F
EVRIER
2010
Générale: Pour tous les scientifiques et les hommes de culture, pour qu'à travers la sincère
recherche de la vérité ils puissent arriver à la connaissance de l'unique vrai Dieu.
Missionnaire: Pour que l'Église, consciente de son identité missionnaire, s’efforce de suivre
fidèlement le Christ et de proclamer son Évangile à tous les peuples.
Des évêques: Pour que le dialogue entre l'État et l'Église soutienne chez les hommes de
bonne volonté une convergence active d'efforts pour le bien commun, la promotion et la tu-
telle des droits fondamentaux, la lutte contre la pauvreté et la recherche de la paix.
Mariale: Pour que comme Marie nous relisions chaque événement de notre vie à la lumière
de la providence de Dieu