télécharger le dossier pédagogique

publicité
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
la possible impossible maison
je 26 janv 14H15 et 19H30 — ve 27 janv 10H et 14H15
© Samuel Rubio
Dossier réalisé par Anne Pommeray, professeur relais du jumelage
+ d’info >
Magalie Gheraieb - [email protected]
04 76 90 94 24
www.theatre-hexagone.eu - http://entractes.theatre-hexagone.eu
LA
POSSIBLE
IMPOSSIBLE
MAISON
théâtre
Forced Entertainment
Conception et création Forced Entertainment — En collaboration avec Vlatka Horvat — Texte
Forced Entertainment — Traduction en français Aurélie Cotillard — Mise en scène Tim Etchells
Image Vlatka Horvat, Tim Etchells — Scénographie Richard Lowdon — Lumière Nigel Edwards —
Collaboration artistique version française Terry O’Connor, Pascale Petralia — Avec Alain Borek,
Judith Goudal.
Première pièce pour jeune public du collectif anglais Forced Entertainment, en collaboration
avec l’artiste Vlatka Horvat et ses collages animés artisanaux. Ce collectif britannique qui
dynamite depuis plus de trente ans les codes du théâtre avec les spectacles faits de
tout et de rien nous présente cette pièce en français. Elle combine magie visuelle et
bruitages en direct, tandis que les performeurs se hasardent dans le tricotage du récit
et s’amusent à transgresser les codes de la narration pour mieux les mettre en relief.
Tout commence dans la bibliothèque débordante d’une étrange maison, où une fillette
gribouillée sur les dernières pages d’un livre de mathématiques emmène le public dans
une aventure fabuleuse. On entre dans la maison, on pousse la porte et, passé le seuil,
le récit n’a plus rien de prémédité ; il se bricole en mots et en sons au fur et à mesure
qu’une araignée, un fantôme pas très effrayant, une souris bavarde, des oiseaux autoritaires, des soldats dansants, une clé scintillante et toutes sortes d’invraisemblances
surgissent de nulle part. La maison, comme l’histoire, est labyrinthique et le plaisir
est grand à se faire balader… Passez le seuil de cette « possible impossible maison », et
découvrez ce récit fait de sauts inattendus qui vous embarque dans une aventure fantastique captivante et drôle. Ce spectacle, à partager en famille, nous fabrique un regard
d’enfant…
—
ATELIER BRUITAGE autour de la création de l’histoire d’un objet
SA 28 — 10H > 12H30 ou 14H > 16H30
CIRCULATION ET RENCONTRE DES PUBLICS : en partenariat avec l’Espace 600, deux classes de
Meylan et de la Villeneuve à Grenoble assisteront ensemble à ce spectacle et correspondront à
partir de la thématique de la maison.
—
Retrouvez la librairie Les Modernes dans le hall du théâtre — JE 26
—
Production version française Forced Entertainment, Théâtre de Vidy – Lausanne. Production version anglaise Forced Entertainment Barbican, Londres, Theater An der Parkaue, Berlin. Création anglaise le 17 décembre 2014, recréation en français
à Vidy le 6 octobre 2015. Avec le sourien de l‘ONDA.
Photos © Samuel Rubio
SOMMAIRE
I. La Compagnie
II. Les artistes
III. Le dispositif
IV. La presse
V. Les pistes pédagogiques
© Samuel Rubio
I. La Compagnie
À l’avant de la scène théâtrale contemporaine depuis 30 ans, le collectif anglais Forced Entertainment présente sa
première pièce pour jeune public en collaboration avec l’artiste visuelle Vlatka Horvat et ses collages animés artisanaux.
Forced Entertainment, expert en dynamitage théâtral, est l’un des collectifs scéniques les plus connus d’Angleterre. Six artistes convoquent sur le plateau tout ce dont ils estiment avoir besoin et produisent un art inventif, libre,
provocateur, complètement intriqué avec la performance. Leur travail est ancré dans le théâtre mais il se prolonge
régulièrement en installations plastiques, en performances marathon ou en œuvres digitales. Leurs compositions,
mêlant discussion, improvisation et écriture, sont toujours des espèces de laboratoires d’expérimentation qui placent
le performeur au cœur du processus d’adresse au public.
Ii. les artistes
Tim Etchells - Mise en scène
Artiste et écrivain, il vit au Royaume-Uni. Il a travaillé dans une variété de contextes, notamment en tant que leader
du groupe de performance Forced Entertainment et en collaboration avec une gamme d’artistes visuels, de chorégraphes et de photographes.
Son travail couvre la performance, la vidéo, la photographie, les projets de texte, l’installation et la fiction. Il est actuellement professeur de performance et d’écriture à l’Université de Lancaster.
« Dans toute la gamme de mon travail j’utilise des moyens forts, simples, parfois comiques pour arriver à
des idées sérieuses. Ma pratique passe de la performance à l’art visuel et à la fiction et se préoccupe des questions d’identité contemporaine et d’expérience urbaine, de notre relation avec la fiction et les médias, ainsi qu’avec
les limites de la représentation, notamment en ce qui concerne le langage. Travailler à travers différents médias et
contextes ouvre de nouvelles possibilités et me permet d’approcher les idées qui m’intéressent par des voies différentes, en déplaçant ma perspective sur les thèmes et les expériences que je veux étudier.
J’ai créé un ensemble de travaux explorant des aspects contradictoires du langage de façon ludique et poétique. Je
suis attiré par la rapidité, la clarté et la vivacité avec lesquelles la langue communique le récit, l’image et les idées, et
en même temps à sa propension étonnante à créer un champ riche d’incertitude et d’ambiguïté.»
Il a remporté le Spalding Grey Award en 2016, décerné par un consortium d’institutions de performance américaines,
dont PS122 New York, le Walker Arts Center de Minneapolis, Andy Warhol Museum de Pittsburgh et On The Boards, à
Seattle, le reconnaissant comme un « intrépide innovateur de forme théâtrale. »
« Dans la performance et dans la pratique artistique, mon travail est souvent concerné par la vivacité et la
présence, avec le déroulement des événements dans le temps et le lieu. Le lieu où se déroulent les « événements »
peut être un écran LCD ou un écran d’ordinateur, une scène, l’espace d’une page, une galerie, un site trouvé, une rue
ou un espace privé - une chambre ou une voiture par exemple. Dans chaque travail ou projet, je cherche à faire arriver
quelque chose - mettre en scène une rencontre, déclencher un processus, mettre un événement en mouvement - qui
explore finalement la relation dynamique entre le travail et le spectateur.
Au centre de beaucoup de mes projets, il y a une fascination pour les règles et les systèmes dans le langage et la
culture, en particulier avec la façon dont ces systèmes peuvent être productifs et contraignants. Beaucoup de projets mettent aussi en scène ou impliquent un événement, une idée ou un objet qui est à la fois construit et dévoilé.
Les mécanismes et les économies de ce processus - d’exposition et de dissimulation, de construction et de déconstruction, d’apparition et de disparition - sont au cœur de ce que je fais. »
Vlatka Horvat - Conception
Elle est née en 1974 à Čakovec (Croatie). Cette artiste travaille à travers une large gamme de formes et de contextes,
à savoir la sculpture, l’installation, le dessin, la performance, la photographie et le texte. Ses projets se concentrent
souvent sur la réorganisation ou la reconfiguration des objets, de l’espace bâti et des relations sociales en jeu. Les
spectacles d’Horvat ont été présentés au LIFT - Festival International de Théâtre de Londres, KAAI Studios (Bruxelles),
Volt Bergen, PACT Zollverein (Essen), Haus der Kulturen der Welt (Berlin), alkantara festival (Lisbonne), Tanzquartier
Wien, Outpost for Contemporary Art (Los Angeles), le Salon de Jérusalem, la Triennale d’Aichi (Nagoya, avec Tim
Etchells). Vlatka Horvat a étudié le théâtre au Columbia College de Chicago (1996), a obtenu une maîtrise en études
du rendement de l’Université Northwestern (1997) et un doctorat en pratique de l’Université Roehampton à Londres
(2009). Le travail d’Horvat en art visuel est représenté par Zak Branicka Gallery (Berlin), annexe 14 (Zurich) et Rachel
Uffner Gallery (New York). Après 20 ans aux États-Unis, elle vit actuellement à Londres.
Judith Goudal - Interprétation
Elle a étudié le théâtre de 2001 à 2011 avec la compagnie Spirale, elle entre au Conservatoire d’art dramatique de
Genève où elle passe deux ans. Durant la deuxième année elle est engagée par Jean Liermier dans sa mise-en-scène
de FIGARO !, puis elle intègre la Manufacture, Haute École de Théâtre de Suisse Romande, à Lausanne. Durant sa formation, Judith reçoit en 2013 et en 2014, les prix d’études d’art dramatique du Pour-cent Culturel Migros ainsi que les
prix d’études d’art dramatique de la fondation Friedl Wald. En 2014 elle obtient également le prix d’Encouragement du
Pour-cent Culturel Migros. Dans le cadre de stages mis en place par la formation, elle travaille notamment avec Gildas
Milin, Jean-François Sivadier, Christian Geoffroy Schlittler, Philippe Saire, La compagnie MOTUS et Laurence Mayor.
Alain Borek - Interprétation
Il est né à Lausanne en 1983. En 2009, il obtient son diplôme de la Haute École de Théâtre Suisse romande (la Manufacture). Il collabore depuis en tant qu’acteur aux projets de Cédric Dorier, Massimo Furlan, Christian Geffroy-Schlittler,
Phil Hayes, Christophe Jaquet, Ludovic Payet, Anne-Lise Prudat, Jean-Yves Ruf, Valentin Rossier, Magali Tosato
et Matthias Urban. Il assiste à la mise en scène Christian Geffroy-Schlittler Les Helvètes (2010), Christophe Jaquet
Stereo (2011), Jean-Yves Ruf Lettre au père (2012) et David Bauhofer La Poudre aux Yeux (2013). Il développe également ses projets et travaille comme metteur en scène : Derrière la porte (2006), J’ai toujours rêvé d’être un groupe
de rock (2009), Peanuts (2010), Je pleurais, mes larmes rigolaient sur mes joues (2013), Fils Gillégitimes (2013) et
C’était Hier (2014). Il a également joué dans le spectacle Hamlet dans les écoles (2014-2015), mis en scène par Magali
Tosato. Musicien, il est depuis 2008 batteur du projet musical lausannois Chambre Avec Vue (trio). Improvisateur, il
joue et développe des concepts de spectacles instantanés avec le collectif Lausanne-Impro. Pédagogue, Il intervient
régulièrement dans le cadre d’institutions dont La Manufacture (Lausanne), le conservatoire pré-professionnel Arc
En Scènes (La Chaux-de-Fonds), l’École de théâtre Diggelmann (Lausanne).
IiI. le DISPOSITIF
On passe le seuil d’une Possible Impossible Maison et le récit se bricole à vue, à mesure qu’une araignée, un pas-trèseffrayant fantôme, des soldats-danseurs et toutes sortes d’invraisemblances surgissent de nulle part...
C’est la première fois que le collectif anglais Forced Entertainment produit une pièce pour jeune public. Spectacle
pour les enfants dès 6 ans et pour les adultes aussi.
Le groupe de performers a su mettre à profit son immense liberté dans le tricotage des codes de la narration et dans
la transgression des systèmes clos : c’est à la fois drôle et captivant.
Tout commence dans la bibliothèque d’une étrange maison, où une fillette gribouillée tombe des pages d’un livre
de mathématiques et emmène le public dans une aventure fabuleuse. La Possible Impossible Maison raconte des
histoires pour enfants qui s’inventent en direct, avec tous les sauts logiques et les improvisations qu’un conteur se
permet au chevet d’un jeune auditeur, pourvu qu’il puisse retomber sur ses pieds.
Combinant des effets visuels à un doublage-son réalisé en direct, deux comédiens-narrateurs racontent l’histoire.
Le dispositif est simple : deux tables, des cartons et une projection vidéo. Passé le seuil de la maison, le récit n’a plus
rien de prémédité ; il se bricole au fur et à mesure qu’un pas-très-effrayant-fantôme, une souris bavarde, des oiseaux
autoritaires, une clé brillante et toutes sortes d’invraisemblances surgissent de nulle part.
Une maison labyrinthique, une histoire labyrinthique, et le plaisir à se laisser emporter entre une salle de danse abandonnée et un placard sans fond sous les escaliers.
https://vimeo.com/147022503
IV. lA PRESSE
THE POSSIBLE IMPOSSIBLE HOUSE - Création en anglais (2014)
« Un duo animé et très bien joué, célébrant la joie de la narration » . THE STAGE
« Je suis certain que tous les enfants chanceux qui pourront être immergés dans The Possible Impossible House auront
de captivantes et surréelles histoires à raconter». TOTAL THEATRE
« …Délicieusement enfantin… avec des coins et des recoins, illogique mais éblouissant de créativité ». TIME OUT LONDON
« Entrer dans une maison, puis sortir. Dans l’intervalle, une quête. C’est le programme auquel le spectateur est invité
dans La possible impossible maison. Mais on ne sait pas quand on est entré et si l’on est sorti. Ingénieux, immersif, le
spectacle touche bien au-delà du public visé.
Les comédiens entrent. Est-ce que ce sont déjà les personnages ? Les prénoms traversent les niveaux de fictionnalité.
Alain sera notre guide, Judith, « l’ambianceuse ». Les rôles sont donnés, le jeu peut commencer. L’espace de ce jeu déborde de la scène, ou plutôt la scène s’étend jusqu’à la dernière rangée où quelques ingénieurs projettent des images
qu’Alain réceptionne sur des panneaux. La possible impossible maison, dans laquelle nous sommes invités à entrer, ne
s’offre au regard que par l’icône arrêtée sur le carton. Puis on y pénètre par l’oreille et par l’imagination : le guide raconte
ce que nous y faisons, donne sa voix aux personnages projetés. Judith produit les bruits de nos possibles impossibles
déambulations et rencontres.
À quoi joue-t-on ? Une succession de couloirs débouche enfin sur une table. Sur la table, un livre dans lequel une petite
fille dessinée nous demande de retrouver, quelque part dans la maison, une araignée dessinée. Ce sera une quête,
presque chevaleresque, arthurienne. Il faudra trouver l’araignée, sans perdre le fil.
« Ca fait quoi comme bruit, un trou ?
Aucun, répondrait toute personne saine d’esprit.»
Aussi ne s’attendrait-on jamais à s’entendre poser une telle question au beau milieu d’une pièce de théâtre dédiée à
la petite enfance. Car dans La Possible Impossible Maison, le personnage principal du spectacle, c’est le spectateur...
C’est directement aux enfants que s’adresse Alain, le conteur aux longs cheveux frisés qui bricole petit à petit son
histoire.
Debout face public, il sait lui donner l’impression que son récit est unique, inventé sur mesure et conçu spécialement
pour lui.
Sur scène, il y a aussi Judith, la demoiselle qui s’occupe en direct du doublage-son, avec une extrême minutie. Il prête
sa voix aux personnages tandis qu’elle pianote sur son synthétiseur. Au cours de l’aventure, le spectateur rencontre
une fillette dessinée qui réclame son aide. Elle vit dans un livre de mathématiques et cherche l’araignée de la page d’en
face.
Tous les autres personnages ne sont que des ombres projetées sur des bouts de carton déchirés : le spectacle entier
semble s’être échappé d’un rêve. L’incongruité des apparitions est telle que l’enchaînement des scènes joue sur le
registre de l’improvisation.
C’est certainement le potentiel comique de l’interaction entre Alain et Judith qui suscite le plus de rires. Parfois, Judith
veut prendre le relais et faire parler les personnages, mais elle ne sait pas ce qu’ils disent. Elle ne cesse d’interrompre
Alain pour lui proposer un son qui imiterait bien des soldats-dansants, ou un rhinocéros très têtu. L’exaspération
d’Alain reste joyeuse, il ne s’énerve jamais. Pourtant, Judith pense bien faire, en mâchant du céleri de façon excessivement bruyante dans une tentative de reproduire le bruit d’une souris qui goûte du chewing-gum pour la première
fois…! Bizarre ce que vous faites, vous les humains, marmonne-t-elle.»
Valmir Rexhepi, 9 octobre 2015
L’Atelier critique - Actualité de la critique théâtrale Suisse romande
V. PISTES PÉDAGOGIQUES
Voici quelques pistes pédagogiques à destination des classes de cycles 1, 2 et 3 et des classes de collège. Ces activités peuvent être proposées en classe avant ou après le spectacle, elles peuvent être exploitées, adaptées, modifiées
en fonction des besoins, des disciplines, domaines, thèmes (EPI) et bien sûr des projets des professeurs.
• Le jeu des représentations mentales
Avant la représentation, établir « sa liste » des animaux qui font peur et « sa liste » des animaux qui sont inoffensifs.
Après la représentation, repérer les animaux présents dans le spectacle, puis distinguer ceux qui font habituellement
peur, ceux qui rassurent. Cette activité en amont et en aval pourra provoquer un débat dans la classe ! (souris, araignée, oiseau, ...) + évoquer la présence d’un fantôme.
• La situation de communication
Identifier l’adresse à la 2e personne : Alain tutoie le spectateur, il TE parle directement. On pourra s’intéresser à ce jeu
locuteur/récepteur, identifier le destinataire en utilisant les mots : Individuel/collectif, spectateur/public.
• « Le livre dont vous êtes le héros »
En référence à cette collection qui permet au lecteur de faire des choix dans son parcours narratif, on peut proposer
un jeu de guidage spatio-temporel avec les élèves, se mouvoir dans l’espace, travailler sur un plan. A mettre en lien
avec le domaine «Espace» des cycles 2, 3.
L’évocation des « escape rooms » comme espaces clos dans lesquels les joueurs résolvent des énigmes et que les
élèves connaissent peut être intéressant.
• Les jeux de connivence :
Quels sont les liens qui se nouent entre Alain et Judith ? Entre Judith et le public ? Entre Alain et le public ? On s’intéressera à la notion « connivence », entre les comédiens, avec le public.
On pourra faire remarquer aux élèves après le spectacle que les rôles s’inversent à la fin. Judith prend la place d’Alain,
un renversement des valeurs s’opère. C’est une piste à explorer en EMC (rôles fille/garçon, égalité fille/garçon,
parité...).
• Les jeux de complicité entre Alain et Judith.
Comment évolue leur relation ? En quoi peut-on identifier des « personnages narrateurs » ?
Quel est le jeu d’acteur (distribution des répliques, gestuelle...) ?
• Le détournement des objets
Le carton : que peut-on dire de cet objet ? Que peut-on faire avec du carton ?
Quelle est sa fonction ? Est-il un accessoire ? D’autres objets sont-ils détournés de leur fonction habituelle par Alain
ou par Judith ?
Un objet symbolique : l’écran, le lieu où l’on projette, écran de cinéma.
• Quel drôle de bruit !
Identifier les objets et les bruitages utilisés et produits par Judith.
On pourra imaginer, en amont de la représentation, un atelier de bruitages avec son corps (ce qu’on peut faire avec
son corps, montrer par exemple, un extrait de beat box avec le musicien et augmenteur Ezra) et avec une manipulation
d’objets (feuilles, verres, eau, bâton de pluie...)
• Judith
Les mouvements de Judith : quand se lève t-elle ? Pourquoi bouge t-elle la tête ? Pour quoi faire ?
Les expressions de Judith : souvent très marquées.
Quelles sont les difficultés de son rôle ?
A la fin, que fait-elle ? (Elle prend la place d‘Alain)
• Une vraie construction ?
Qu’y a t-il sur son bureau d’expérimentation ?
Peut-on parler d’un Atelier de fabrication ? Les objets sont utilisés tels qu’en eux-mêmes...
• La narration :
Me rappelle t-elle quelque chose ? Une tension de plus en plus grande (comme dans l’album cité plus bas). Un conte,
l’histoire d’une petite fille qui vit dans un livre de mathématiques, un album avec un oiseau acteur, un livre, un film, une
image...
La symbolique des portes : nombreuses : que représentent-elles ?
La chute dans un grand trou : un moment de désespoir ? « au fond du trou », une belle métaphore à commenter !!
Un destinataire : le spectateur.
• L’ Univers sonore du spectacle
5e danse hongroise de Brahms.
Nocturne en mi bémol de Chopin.
Une musique de film.
Un son particulier ?
• Le registre comique
Qu’est ce qui est drôle ?
Le jeu avec le rideau rouge qui ne s’ouvre pas.
La torche qui s’allume et qui s’éteint.
Le lien entre les 2 comédiens, Alain est agacé parfois des bêtises de Judith ?
• Le final
Comment se termine le spectacle ?
Le dénouement d’un conte de fée ?
•
Le titre : (avant et après la représentation...)
•
La MAISON : On peut imaginer une maison : faire un plan, détailler le plan avec la cave,, les portes, le grenier, des
couloirs qui rassurent ou qui font peur ou qui sont décorés, on peut imaginer une décoration intérieure, un linoleum,
un crépi, un personnage supplémentaire... On peut énormément faire fonctionner son imaginaire !
Qu’est ce qui est « possible » selon vous ?
Qu’est-ce qui est « impossible » selon vous ?
Pour aborder le spectacle dans le cadre d’un atelier théâtre :
- Privilégier des exercices d’adresse public.
- Jeux d’improvisations à 2 (Alain et Judith) : celui qui dit oui/celui qui dit non ; le dominant/le dominé ; le leader/le soumis ; le présentateur/l’artiste.
- Jeux de communication non verbale : regards, gestuelle, grommelot.
- L’espace scénique en tant qu’espace référentiel peut devenir une maison, les comédiens construisent l’espace avec
des passages obligés (portes, couloirs, étroitesse d’un passage, murs ...)
- Exemples d’ improvisations : Un personnage fait visiter une maison à un autre, un personnage vante les avantages d’un
lieu à un autre qui peut lui poser des questions, un personnage joue l’étonnement, l’extase devant le lieu qu’il découvre.
- Avec les courts textes poétiques de Francis Ponge, on peut proposer des lectures scéniques sur le thème du détournement de l’objet, sa poétisation ou sa déification.
Lectures utiles :
Recueil Le Parti pris des choses, Francis Ponge (collège)
Album Une histoire sombre, très sombre, R. Brown (cycles 2, 3)
Téléchargement