Non à la marche anti-avortement Mon corps ! Mon choix ! Ma liberté

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Non à la marche anti-avortement
Mon corps ! Mon choix ! Ma liberté !
Ce 30 mars 2014, les opposants au droit à l'avortement - le mouvement
« pro-life » - tiennent leur « Marche pour la vie ». Alors qu’en Espagne le droit à
l’avortement est violemment attaqué par le gouvernement, en Belgique, les
« pro-life » s’organisent aussi : intimidation des femmes qui veulent avorter,
action devant les centres pratiquant l’IVG1, lobbying au niveau européen...
Le droit à l'avortement doit être défendu. Sept pays européens ne reconnaissent
toujours pas, ou très restrictivement, l'avortement dans leur législation. Dans les
pays où celui-ci est interdit ou limité, les femmes confrontées à une grossesse
non désirée s'en remettent à des moyens incertains qui mettent leur vie en
danger (achat sur internet de pilules abortives dangereuses, actes chirurgicaux
non encadrés,…). Dans le monde entier, des femmes meurent tous les jours de
complications de grossesse alors qu'un avortement leur aurait sauvé la vie.
L'interdiction de l'avortement tue !
Défendons le droit à l’avortement ! Que ce soit dans la rue ou dans les
couloirs des institutions, ne laissons pas de place aux « pro-life » pour intimider
et culpabiliser les femmes.
En période de crise c’est l’austérité qu’il faut combattre !
Le mouvement pro choix n'est pas uniquement destiné à défendre le droit à
l'avortement. Nous revendiquons notre droit à effectuer un choix libre. La montée
de la pauvreté en Europe, la crise et les politiques d'austérité ne doivent pas
devenir des raisons pour limiter les droits des femmes. En Espagne, suite à la
crise économique et à la montée des idées réactionnaires, le gouvernement veut
limiter le droit à l’avortement. Les femmes ne pourraient alors avorter qu'en en
cas de viol ou de risque pour leur santé.
La lutte pour un vrai choix passe par la défense du droit à l'avortement libre et
gratuit partout, y compris en Belgique où il reste soumis à condition; mais
également par d’autres revendications sociales comme : des salaires dignes, des
allocations sociales et familiales couvrant réellement le coût d'un enfant, des
services publics permettant aux femmes de combiner travail et famille, une
interdiction des intimidations faites aux femmes devant les centres pratiquant
l’IVG, une contraception gratuite ainsi qu'une éducation à la sexualité digne de
ce nom...
Nous devons garantir qu'aucune femme ne soit contrainte à avorter pour des
raisons financières. Ne laissons pas les mouvements « pro-life » s’organiser en
Belgique.
Participons à la MANIFESTATION PRO CHOIX le 30 mars !
Pour la liberté des femmes à disposer
de leur corps et de leur vie
1
Interruption Volontaire de Grossesse.
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