TRANSFORMATEUR VRAI FAUX Un transformateur peut fonctionner en régime constant. Un transformateur ne peut fonctionner qu’en régime sinusoïdale. Un transformateur est un convertisseur de puissance électrique. Les bornes homologues sont définies par le sens du courant. Dans un transformateur, le rapport des tensions et le rapport des intensités s’obtiennent à partir du théorème d’Ampère. Le noyau ferromagnétique sert à canaliser les lignes de champ magnétique. Dans le modèle du transformateur parfait, le rapport des tensions est toujours positif. Dans le modèle du transformateur parfait, le rapport des intensités est toujours négatif. Le modèle du transformateur parfait est sans perte. Dans le modèle du transformateur parfait, si la charge est une bobine idéale, l’impédance ramenée au primaire est équivalente à un condensateur. Les pertes fer entraînent une élévation de température du noyau au cours du temps. Les pertes cuivre sont inévitables dans un transformateur réel. Les pertes par hystérésis sont réduites en utilisant un milieu dur. Le rendement d’un transformateur réel est de l’ordre de 30%. On réduit les pertes dans le transport de l’énergie électrique en abaissant la tension des lignes de transport. I-On veut réaliser un transformateur monophasé 5000/200 volts, 50 Hz et on désire que la section du circuit magnétique soit de 1 dm 2 . D’autre part, le champ magnétique maximal dans le noyau ferromagnétique ne doit pas dépasser 1,5 tesla. 1) Quels doivent être les nombres de spires au primaire et au secondaire? 2) Que deviendrait ce résultat si la fréquence d’utilisation était de 60 Hz au lieu de 50? II-On désire faire fonctionner sous une tension efficace de 220 V un récepteur absorbant une intensité efficace 50 A avec un facteur de puissance de 0,6 arrière (inductif). Ce récepteur est situé à l’extrémité d’une ligne bifilaire de 40 km de longueur dont chaque conducteur , en cuivre de résistivité 1,6×10–8 Ω.m, a une section de 1 cm2. 1) Quelle est la tension appliquée à l’entrée des lignes. 2) On utilise deux transformateurs parfaits identiques T1 et T2; T1 est utilisé en élévateur de tension et T2 en abaisseur. Le rapport des nombres de spires est de 25. Sous quel tension faut-il alimenter le transformateur T1 ? III-On considère le schéma de la figure 1. i1 R1 Lf1 u1 m Lf2 u2 i2 i1 i2 R2 u1 m Zr2 u2 figure 2 figure 1 1°) On veut se ramener au schéma de la figure 2. Déterminer l’impédance Zr2. 2°) On réalise le montage ci-dessous et on relève les 3 courbes à droite. A1 I1cc y = 0,5x + 0,015 W V1 Transformateurs U1cc y = 29,6x + 0,5 P1cc y = 14x A2 page 1/3 I2cc I2cc I2cc2 Les ampèremètres A1 et A2 mesurent les courants efficaces de court-circuit au primaire (I1CC) et au secondaire (I2CC). Le voltmètre mesure la tension efficace au primaire et le wattmètre la puissance moyenne consommée par le transformateur en court-circuit. a) Déterminer m. Retrouver la partie réelle de Zr2. Puis sa partie imaginaire. b) L’essai en court-circuit peut-il servir à caractériser des pertes du transformateur en fonctionnement nominal ? 3°) En fonctionnement nominal sur charge résistive, on constate que le rapport des valeurs U efficaces 2 décroît lorsque I2 croît. Expliquer. U1 i2 i1 IV-La résistance totale des bobinages ramenée au primaire du transformateur représenté ci-contre est R = 8Ω. On néglige tout autre écart à l’idéalité du transformateur. u2 u1 1) Le transformateur est alimenté sous une tension sinusoïdale de m valeur efficace U1 = 220V. La tension efficace au secondaire à vide est de 26V. a) Représenter le schéma équivalent du transformateur vu entre les tensions u1 et u2 en utilisant la résistance R et le modèle du transformateur parfait. Déterminer la valeur numérique de m b) Lorsque le primaire du transformateur est alimenté et son secondaire relié à une charge résistive RC, la tension efficace au secondaire vaut alors U2 = 24V. Établir une relation entre u1(t), i1(t) et u2(t). En déduire les intensités efficaces I1 et I2 dans le primaire et dans le secondaire. c) Calculer la puissance moyenne fournie dans ce cas par la source au primaire du transformateur. Calculer le rendement correspondant à ce fonctionnement. 2) Ce transformateur est utilisé en élévateur de tension: son secondaire est alimenté sous une tension de 24V. On garde cependant les dénominations « primaire » et « secondaire » de la question précédente pour désigner les bobinages du transformateur. C’est donc le secondaire qui est maintenant alimenté et le primaire qui est éventuellement chargé. a) Quelle est la valeur efficace de la tension à vide au primaire ? b) On relie le primaire au dipôle résistif RC. Quelle est la valeur efficace de la tension au primaire ? c) Calculer le rendement correspondant à ce fonctionnement et comparer avec la valeur trouvée la question IV-1 d) Ce résultat est-il généralisable à deux transformateurs de même résistance totale des bobinages, l’un élévateur et l’autre abaisseur de tension ? V-Le principe d’un capteur de courant basé une sonde à effet Hall est présenté sur la figure 1. Le courant à mesurer, d’intensité I, circule dans un bobinage de N1 spires (N1 } N1 pouvant se réduire à l’unité) placé sur un } N2 e VH AH circuit magnétique de forme torique (section R2 IM ST, rayon moyen rT, périmètre moyen ℓT) L2 muni d’un entrefer d’épaisseur e dans lequel on glisse une cellule de Hall d’épaisseur b. VS RM VM I0 Figure 1 La tension VH (t ) = RH || B(t )|| est b amplifiée grâce à un amplificateur différentiel de gain AH.. On accorde la sortie de l’amplificateur à un enroulement secondaire de N2 spires comme le montre la figure (L2 et R2 modélisent l’inductance de fuite et la résistance du bobinage secondaire, RM la résistance de mesure). Transformateurs page 2/3 2) On note BM, HM (resp. HE, BE) les amplitudes des champs et excitations magnétiques dans le matériau magnétique (resp. ϕC I VH VS dans l’entrefer). + H3 H1 H4 H5 – + a) Justifier que – BM = BE = B et trouver H 6 l’expression de B en fonction de IM µ0, e, I, IM, N1, 2, ℓT et µr H2 H7 (perméabilité relative du matériau ferromagnétique constituant le tore). Simplifier cette expression dans le cas où µr est très élevée (ce que l’on supposera dans la suite). b) Déterminer la f.e.m. e2 d’induction mutuelle aux bornes de l’enroulement secondaire. Écrire la loi des mailles dans le circuit secondaire et en déduire une relation entre les fonctions VS(t), I(t) et IM(t). 3) La figure 2 propose le schéma fonctionnel de ce capteur (ϕC est le flux commun dans le noyau). a) A partir des résultats précédemment obtenus, exprimer les fonctions de transfert Hn pour n référencé de 1 à 7. b) Réduire le schéma afin de mettre en évidence une chaîne directe et une chaîne de retour sachant que I est la grandeur d’entrée et IM la grandeur de sortie. c) Vers quelle expression tend la fonction de transfert harmonique en boucle fermée IM N H ( jω ) = en hautes fréquences ? A quelle condition cette valeur est-elle peu différente de 1 ? I N2 Que peut-on alors dire du flux commun ϕC ? I e) Que vaut le rapport M en régime continu ? Conclure sur le principe de I fonctionnement de ce capteur (rôle du noyau ferromagnétique, rôle du bobinage secondaire, rôle de la liaison amplificateur-secondaire,....) Transformateurs page 3/3