Communiqué de presse
Unique en Rhône-Alpes : un plateau de radiologie interventionnelle
dédié à la cancérologie au Centre Léon Bérard.
Lyon – Mardi 9 décembre 2014 – Le Centre Léon Bérard (CLB), Centre de lutte contre le cancer à
Lyon et en Rhône-Alpes, inaugure son plateau de radiologie interventionnelle dédiée à la
cancérologie ce mardi 9 décembre 2014.
Unique en Rhône-Alpes, ce plateau se compose d’un bloc opératoire interventionnel composé de
deux salles, d’une unité de
soins avec 15 lits dédiés et
d’une équipe
pluridisciplinaire qualifiée et
experte. Situé dans l’ancien
bloc opératoire du CLB, ce
plateau comprend une salle
d’une superficie de plus de
30 m2 avec un scanner dédié
en service depuis 2009 et
d’une salle d’angiographie
de plus de 70 m2 ouverte en juillet 2014.
Radiologie interventionnelle : nouvelle arme diagnostique et thérapeutique contre le cancer
Avec la thérapie ciblée, la radiologie interventionnelle est l’une des nouvelles armes contre le cancer
qui complète les traitements classiques que sont la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie.
Les gestes interventionnels pratiqués au Centre Léon Bérard sont à visée diagnostique et
thérapeutique. Ils se pratiquent à travers la peau, par le réseau vasculaire ou les voies naturelles, à
l’aide d’aiguilles ou d’injections de produit par l’intermédiaire de cathéters. Ils ont notamment
l’avantage d’être moins invasifs pour le patient qu’une chirurgie classique.
Une chaine humaine dédiée à l’interventionnel
Autour de cette activité de radiologie interventionnelle gravite une équipe pluridisciplinaire qui
permet une prise en charge optimale de chaque patient. Les médecins radiologues interventionnels
réalisent leurs interventions entourées par des manipulateurs en électroradiologie médicale (appelé
MER), par un anesthésiste et une infirmière anesthésiste (IADE) en cas d’anesthésie générale ou
locorégionale. Après leur intervention, les patients sont pris en charge dans une unité de soins (15
lits) réservée à l’interventionnel (unité 3C) dans laquelle le personnel médical (ayant des
compétences dans le traitement de la douleur et des soins de supports) et soignant est
spécifiquement formé à ces nouvelles techniques dites « mini-invasives ».