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Nouvelle arme thérapeutique contre
le cancer
Contacts Presse
Centre Léon Bérard : Nathalie Blanc / Maryline Céa - Tél. : 04 78 78 51 43/51 86
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Communiqué de presse
Unique en Rhône-Alpes : un plateau de radiologie interventionnelle
dédié à la cancérologie au Centre Léon Bérard.
Lyon – Mardi 9 décembre 2014 – Le Centre Léon Bérard (CLB), Centre de lutte contre le cancer à
Lyon et en Rhône-Alpes, inaugure son plateau de radiologie interventionnelle dédiée à la
cancérologie ce mardi 9 décembre 2014.
Unique en Rhône-Alpes, ce plateau se compose d’un bloc opératoire interventionnel composé de
deux salles, d’une unité de
soins avec 15 lits dédiés et
d’une
équipe
pluridisciplinaire qualifiée et
experte. Situé dans l’ancien
bloc opératoire du CLB, ce
plateau comprend une salle
d’une superficie de plus de
30 m2 avec un scanner dédié
en service depuis 2009 et
d’une salle d’angiographie
2
de plus de 70 m ouverte en juillet 2014.
Radiologie interventionnelle : nouvelle arme diagnostique et thérapeutique contre le cancer
Avec la thérapie ciblée, la radiologie interventionnelle est l’une des nouvelles armes contre le cancer
qui complète les traitements classiques que sont la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie.
Les gestes interventionnels pratiqués au Centre Léon Bérard sont à visée diagnostique et
thérapeutique. Ils se pratiquent à travers la peau, par le réseau vasculaire ou les voies naturelles, à
l’aide d’aiguilles ou d’injections de produit par l’intermédiaire de cathéters. Ils ont notamment
l’avantage d’être moins invasifs pour le patient qu’une chirurgie classique.
Une chaine humaine dédiée à l’interventionnel
Autour de cette activité de radiologie interventionnelle gravite une équipe pluridisciplinaire qui
permet une prise en charge optimale de chaque patient. Les médecins radiologues interventionnels
réalisent leurs interventions entourées par des manipulateurs en électroradiologie médicale (appelé
MER), par un anesthésiste et une infirmière anesthésiste (IADE) en cas d’anesthésie générale ou
locorégionale. Après leur intervention, les patients sont pris en charge dans une unité de soins (15
lits) réservée à l’interventionnel (unité 3C) dans laquelle le personnel médical (ayant des
compétences dans le traitement de la douleur et des soins de supports) et soignant est
spécifiquement formé à ces nouvelles techniques dites « mini-invasives ».
Un plateau de radiologie interventionnelle (RI) dédiée à la cancérologique
Le Centre Léon Bérard (CLB), Centre de Lutte contre le cancer à Lyon et en Rhône-Alpes, a inauguré le
mardi 9 décembre son plateau de radiologie interventionnelle : action phare du projet médicoscientifique 2009-2014 impulsé par le professeur Sylvie Négrier, directeur général du Centre Léon
Bérard de 2009-2014.
Unique en Rhône-Alpes, ce plateau propose dans un même bloc deux salles spécifiques permettant
de réaliser des gestes « mini-invasifs ».
La radiologie interventionnelle (RI) recouvre l’ensemble des actes médicaux invasifs ayant pour but
le diagnostic et/ou le traitement d’une pathologie et réalisés sous guidage et contrôle d’un moyen
d’imagerie.
Définition de la Société Française de Radiologie et la Fédération de Radiologie Interventionnelle.
Présentation du plateau de radiologie interventionnelle…
La première salle est un bloc interventionnel équipé
d’un scanner dédié. D’une superficie de plus de 30 m2,
cette salle est en fonctionnement au CLB depuis 2009.
Elle dispose d’une salle de console permettant aux
équipes soignantes et médicales de piloter le scanner,
de lire et d’interpréter les images prises par l’appareil.
La deuxième salle, nouvellement installée au printemps 2014, est une salle d’angiographie d’une
superficie de plus de 70 m2. De la
même manière que la salle de
scanner dédié, elle dispose d’une
salle de console pour piloter
l’appareil. Cet appareil, dont le nom
commercial est Zeego Artis Q,
comporte un bras médical robotisé
de dernière génération conçu par la
société Siemens.
Les deux salles (détaillées ci-dessus) se situent dans l’ancien bloc opératoire du Centre Léon Bérard.
Elles concourent de façon complémentaire à la prise en charge du patient suivant sa pathologie et le
type de traitement de radiologie interventionnelle nécessaire.
… dédiée à la cancérologie : une caractéristique unique en Rhône-Alpes.
Au CLB, l’activité médicale du plateau de radiologie interventionnelle est réservée uniquement à la
cancérologie. Les interventions ont une double vocation : diagnostique et /ou thérapeutique.
Les interventions diagnostiques représentent une partie importante de l’activité de radiologie
interventionnelle du CLB. Il s’agit notamment de biopsies profondes environ 1200/an en 2013 sans
compter les biopsies mammaires percutanées environ 800/an en 2013 qui sont réalisées dans une
autre salle du département de radiologie.
Les
interventions
thérapeutiques
pratiquées au CLB proposent de nouvelles
prises en charge pour le patient. Elles
constituent aujourd’hui
la 4ème arme
thérapeutique contre le cancer (avec la
chirurgie,
la
radiothérapie
et
la
chimiothérapie). Au CLB, ces gestes
bénéficient d’un environnement optimal :
salles de bloc opératoire dédiées, laboratoire
d’anatomo cytopathologie et biologie moléculaire sur site, des équipes soignantes et médicales (dans
un service d’hospitalisation dédié) spécialement formées à l’interventionnel et à la cancérologie. Ils
se pratiquent à travers la peau, par le réseau vasculaire ou par les voies naturelles, à l’aide d’aiguilles
ou d’injections de produit par l’intermédiaire de cathéters.
Suivant la pathologie cancéreuse, l’organe touché et le volume de la tumeur, les radiologues
interventionnels disposent d’un panel de gestes. Ceux-ci peuvent être soit des interventions de
dérivation de canaux obstrués et de cavité, soit des gestes de destruction de tumeurs (par le froid
avec la cryothérapie, par radiofréquence, par les micro-ondes) ou encore des gestes de consolidation
osseuse notamment dans le cadre de la prise en charge de la douleur. Ces gestes thérapeutiques
sont pratiqués dans les deux salles du plateau.
Quelques chiffres
Montant des travaux engagés : 381 811 € TTC
Coût global de l’équipement : 1 096 656 € TTC (crédit- bail 84 mensualités 7 ANS)
Coût de la maintenance : 19 710.71 € TTC mensuel ( crédit-bail 84 mensualités soit coût global
1 655 699.64 € TTC 7 ANS)
Le patient au cœur de la prise en charge interventionnelle oncologique
La radiologie interventionnelle oncologique est devenue une véritable arme thérapeutique contre le
cancer. Au Centre Léon Bérard, elle fait partie intégrante du programme personnalisé de soins du
patient.
La radiologie interventionnelle propose donc une alternative aux armes plus classiques comme la
chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie en apportant des bénéfices avérés aux patients.
Radiologie interventionnelle :
des bénéfices pour chaque
patient.
Cette
nouvelle
discipline
comporte de nombreux avantages
dans la prise en charge du patient.
Les interventions thérapeutiques
pratiquées permettent une mise
en œuvre de traitements plus
rapide. Ils ont la particularité
d’être moins invasifs qu’une
chirurgie : d’ailleurs ils sont aussi
appelés des gestes « miniinvasifs ». Ils ne nécessitent pas d’ouverture pour accèder à la tumeur à traiter et la période du postinterventionnelle est plus courte et comporte moins de complications que la période postchirurgicale.
Au Centre Léon Bérard, la radiologie interventionnelle dispose d’un champ large d’applications. La
plupart des pathologies cancéreuses peuvent bénéficier de cette pratique et ceci quel que soit l’âge
du patient : y compris à l’âge pédiatrique. Sont ainsi concernés les enfants suivis au sein de l’IHOP
(Institut hématologie et oncologie pédiatrique).
Une particularité de la radiologie interventionnelle : la prise en charge de la douleur
Au Centre Léon Bérard, la radiologie interventionnelle concourt significativement à la prise en charge
de la douleur du patient. Elle va permettre par sa technicité et ses outils d’atteindre des parties du
corps difficilement accessibles avec d’autres méthodes médicales y compris chirurgicales.
L’effet sur la douleur est rapide dans les heures suivant l’intervention notamment avec les gestes de
consolidation. Par injection de ciment dans les os (cimentoplastie) ou dans les vertèbres
(vertèbroplastie), le radiologue interventionnel va consolider l’os et ainsi faire disparaitre la douleur.
Quant au personnel médical et soignant, il dispose de compétences spécifiques dans le traitement de
la douleur et des soins de support.
Une chaine humaine dédiée à la radiologie interventionnelle cancérologique
(RIC)
La RIC au Centre Léon Bérard profite d’équipes dédiées, expertes et formées spécifiquement à cette
nouvelle pratique pour une prise en charge optimale de chaque patient.
Le département de radiologie du CLB comporte 14 radiologues (9 équivalents temps plein - ETP)
dont le chef de département le Dr Philippe Thiesse, 24 manipulateurs en électroradiologie médicale
appelés MER (23,55 ETP) dont le cadre de santé Didier Stanowski, 10 secrétaires médicales (9,05
ETP) dont la responsable Sylvie Jullien.
Au sein de ce service, l’unité de RIC repose sur :
- 4 radiologues (3 ETP) pour la partie thérapeutique avec le Dr Bertrand Richioud comme chef
de projet et les Dr Marie Cuinet , Franck Pilleul et Anne Charlotte Kalenderian. La plupart des autres
radiologues du département de radiologie concourent à la partie diagnostique interventionnelle.
- 4 (personnes physiques) MER : 2 par salle dédiée à cette activité interventionnelle
- 2,6 ETP de secrétaires
- 0,6 ETP médecin anesthésiste réanimateur
- 1,2 ETP Infirmier anesthésiste (IADE)
Une équipe pluriprofessionnelle au service du patient
Pour pratiquer l’ensemble des gestes interventionnels, qu’ils soient à visée diagnostique ou à visée
thérapeutique, une équipe pluriprofessionnelle et experte est nécessaire.
Au CLB, 4 radiologues interventionnels sont dédiés aux interventions thérapeutiques et la totalité des
radiologues (8) pratiquent les gestes de diagnostic. Ils se réunissent une fois par semaine en Staff RI,
avec les médecins anesthésistes, ou l’ensemble des dossiers des patients sont rediscutés avant
intervention. Par ailleurs, les radiologues
participent aux réunions de concertation
pluridisciplinaires (appelées RCP) de
l’établissement.
Dans les deux salles du plateau de
radiologie interventionnelle, le radiologue
interventionnel est entouré par des
manipulateurs
en
électroradiologie
médicale (appelés MER). Le MER seconde
le radiologue interventionnel dans
l’exécution des gestes en salle avec deux
compétences, celle de pilotage des
équipements de radiologie et celle de soignants auprès des patients. En cas d’anesthésie (voir plus
bas) locorégionale ou générale, un médecin anesthésiste et un infirmier anesthésiste (IADE)
viendront compléter le duo radiologue-MER.
Pour assurer une organisation et une logistique optimales en amont et en aval de chaque
intervention, une équipe de 2 ETP de secrétaires médicales est présente. Elles travaillent sur un
modèle unique dans lequel elles gèrent l’acte dans sa globalité depuis la prise de rendez-vous initial
jusqu'à l’hospitalisation et le suivi post-interventionnel .
L’anesthésie : un maillon essentiel
Aujourd’hui, 30% de l’activité de radiologie interventionnelle nécessite soit une anesthésie
locorégionale ou une anesthésie générale.
Un médecin anesthésiste-réanimateur, spécialement détaché chaque jour pour cette activité,
impulse un parcours anesthésique patients en RI. Il travaille au sein de l’équipe des 12 anesthésistes
du CLB. L’équipe d’anesthésie
fait donc partie intégrante du
plateau
de
radiologie
interventionnelle et collabore
directement avec le personnel
interventionnel. Un véritable
travail d’équipe a été réalisé lors
de l’installation de la
salle
d’angiographie au printemps
dernier.
Deux
médecins
anesthésistes ont participé à la
conception architecturale de
cette nouvelle salle
afin
d’optimiser l’accueil et la prise en
charge du patient.
Des projets communs se mettent en place entre anesthésie et radiologie interventionnelle comme
une technique de ventilation innovante du patient sans que le thorax ne bouge.
Une unité de soins dédiée
L’une des particularités du parcours
interventionnel au CLB est de
bénéficier d’une unité de soins
dédiée. Composée de 17 lits, cette
unité (appelée 3C) prend en charge les
patients de ce parcours (radiologie
interventionnelle
mais
aussi
d’endoscopie interventionnelle) pour
une hospitalisation conventionnelle.
La durée moyenne de séjour (DMS)
est de 2,5 jours. Elle profite d’une
équipe médicale et soignante formée
aux techniques « mini-invasives » et
post-interventionnelles.
A propos du Centre Léon Bérard (CLB)
Le Centre Léon Bérard (CLB) est l’un des vingt Centres de lutte contre le cancer français. Il est affilié à
la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC, groupe UNICANCER).
Il propose sur un seul site tous les examens diagnostiques, les traitements et le suivi de la personne
pendant et après la maladie. Le Centre est reconnu comme un pôle de référence régional de
cancérologie. Il assure une triple mission de soins, de recherche et d'enseignement, avec la volonté
permanente d'accroître la qualité et l'accessibilité aux soins pour les patients atteints de cancer.
Il accueille plus de 29 000 patients chaque année en hospitalisation, en consultation ou pour un
examen et 6 000 nouvelles tumeurs sont diagnostiquées. Le CLB dispose de plateaux techniques
d’examens et traitements (bloc opératoire, centre de radiothérapie, départements d’imagerie
médicale, d’anatomie et cytologie pathologiques et médecine nucléaire…). Il a 266 lits et places
autorisés ainsi que plus de 100 places d’hospitalisation à domicile. 1 500 personnes (dont 200
médecins, 400 chercheurs, 450 soignants) travaillent au Centre Léon Bérard dans les secteurs du
soin, de la recherche, de l’enseignement et des fonctions « support ».
* Copyright photo : ML Luca
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