La banquise et le réchauffement climatique
Tous les modèles climatiques informatiques prédisent que le réchauffement climatique touchera plus 
fortement les régions polaires. Dans ces régions, l’élévation de la température sera environ le double de
l’augmentation moyenne à la surface de la planète. Cette évolution est confirmée sur le terrain. 
L’étendue de la banquise du pôle Nord n’a jamais été aussi réduite depuis plus d’un siècle En 
septembre 2005, la superficie de la banquise arctique était de 25 % inférieure à celle qu’elle avait en 
moyenne dans les années 1980. Ce processus de fonte a de nombreux impacts sur :
La toundra : le pergélisol dégèle massivement ce qui libère du méthane, un puissant gaz à effet de 
serre. 
Les courants océaniques : le gulf stream et de Kuroshio : ces courants risquent de ralentir fortement.  
En effet, la fonte des glaces d’eau douce provoque une dilution des sels marins empêchant ainsi la 
plongée des eaux froides. 
Les écosystèmes : La banquise fournit un habitat  solide pour certains animaux comme les ours 
polaires ou les phoques. « Si nous n'agissons pas immédiatement l'Arctique va rapidement devenir 
méconnaissable », a affirmé Tonje Folkestad, spécialiste du changement climatique au WWF. « Les ours
polaires feront partie de l'Histoire, et nos petits-enfants n'en entendront parler que dans les livres. »
La banquise permet d'isoler l'eau en dessous de l'air froid. La vie est donc possible sous la banquise, 
par exemple les krills qui vivent dans l’océan Austral près de l’Antarctique. 
Les courants atmosphériques : La conséquence n’est donc pas seulement un réchauffement 
uniforme. La réponse est complexe et non-linéaire, et peut entraîner à la fois plus de canicules et plus 
de vagues de froids, plus de sécheresses et plus d’inondations.
Un ours polaire bondissant entre deux blocs de glace de la banquise 
fondante  fondante, sur l'île de Spitzberg, dans l'archipel norvégien de
Svalbard
Vues satellites de l’évolution de la banquise 
arctique à 28 ans d’intervalle. 
.