27/06/2013
Rhône-Alpes se structure autour de deux axes forts (le grand couloir de circulation méridienne
Saône-Rhône et le sillon alpin) et d’un réseau urbain dense et hiérarchisé d’aires métropolitaines
(Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Franco-valdo-genevois), de villes moyennes (Annecy, Bourg-en-
Bresse, Roanne, Chambéry, Valence) et plus petites. Les territoires périphériques sont
inégalement attractifs et les disparités s’accroissent entre l’Ouest, marqué par des
restructurations industrielles et des déprises agricoles, et l’Est qui bénéficie de dynamiques
économiques (technologie, tourisme).
Face à la mondialisation, Rhône-Alpes doit maintenir et renforcer son positionnement de
territoire attractif et compétitif : deuxième PIB français, recherche dynamique, secteur tertiaire
varié, socle industriel solide. Le tissu régional bénéficie d’investissements importants à la fois
dans les secteurs d’avenir (matériaux avancés, micro-électronique, photonique, chimie verte,
biologie et santé, énergies renouvelables…) et dans les secteurs traditionnels qui innovent
(automobile, textile, bâtiments, industries agro-alimentaires...).
Toutefois, la région Rhône-Alpes reste très exposée aux conséquences de la crise économique, en
particulier, en raison du poids de la sous-traitance. La montée en puissance du secteur tertiaire
ne compense pas la baisse de l’emploi industriel et génère une précarité de l’emploi (par
exemple dans les services à la personne). Et si l’économie de proximité est créatrice d’emploi,
elle souffre d’un manque de structuration et de visibilité.
Par ailleurs, les démarches environnementales des entreprises (procédés sobres et propres, éco
innovations…) peuvent servir de leviers efficaces d’amélioration de la compétitivité et de la
création d’emplois dans les territoires.
2. L’enjeu de cohésion: équilibre, solidarité et équité territoriale, cohésion économique et sociale.
l’économie et le développement des compétences
Rhône-Alpes se caractérise par des activités économiques polyvalentes.
Il importe de dynamiser la compétitivité mais cette compétitivité n’a de sens que si elle sert et
promeut l’ensemble des territoires, et favorise leur coopération de façon équilibrée.
Dynamiser la compétitivité, c’est consolider les compétences d’excellence rhônalpine et
l’accélération des innovations répondant aux marchés correspondant aux besoins de la
population. Il s’agit de développer la coopération autour de projets conjoints (dispositifs avancés
pour la santé, plateformes technologiques, initiatives concernant « l’habitat et les quartiers
durables » ou la « mobilité intelligente », actions en matière d’efficacité énergétique, actions sur
la formation tout au long de la vie, développement de l’économie de proximité).
L’innovation doit être soutenue au-delà de l’innovation technologique ; elle comprend l’innovation
en matière de services, l’innovation organisationnelle, sociétale, environnementale et sociale qui
sont autant de voies pour développer la compétitivité et assurer un développement économique
pertinent et équilibré.
L'économie et la valorisation des ressources humaines et des compétences sont les moteurs du
développement des territoires.