sément l’autre alors... Sans masse au bout du tout et avec 2kg au
bout, on obtient respectivement pour les périodes isochrones 1.46s
et 1.48s (après mesure au chrono sur 20 périodes). Est-ce vraiment
la peine de s’emmerder avec cette question à 2 sous ? Attention,
boitier PASCO overchiant. Utiliser DataStudio. Penser à allumer
le PC après avoir allumé le boitier. Quand on lance Datastudio,
choisir "expérience" puis "choisir une interface" puis la 750 (ou la
700)
A partir de là commencent les mesures. Lancer les oscillations à
un angle θ0aussi grand que faire se peut (70°pour une masse de
2kg en bas) puis lancer l’acquisition dans la foulée. Bien spécifier
"haute résolution" et "500Hz" (si pas assez, mesures sur la période
trop imprécises et si trop, palier pour les valeurs des angles) pour
l’échantilonnage en angle et en temps au préalable ! Acquérir pen-
dant quelques minutes, le temps de s’être ramené dans un régime
d’isochronisme des petites oscillations. On trace sur DataStudio
la courbe obtenue et on procède comme suit afin de mesurer les
périodes en fonction des θ0: se restreindre à une trentaine de
secondes. Prendre la moyenne de la période sur 5 périodes (pas
trop de périodes sinon elle varie trop du fait des amortissements)
puis l’amplitude pic à pic du 1er pic et celui du 5ème. L’amplitude
correspondant à la période mesurée (à 4 chiffres significatifs près)
est la moyenne de ces deux-là. On trace enfin la période en fonc-
tion du carré de la demi-amplitude (ie de θ0) et on doit obtenir
une droite d’ordonnée à l’origine T0. Méfiance... Ici, l’équation
de la droite est : T=T0(1 + θ0
16 ). Donc θ0intervient au carré.
Les incertitudes relatives sur θ0sont donc désastreuses pour cette
droite ! Ainsi, on est conduit à prendre surtout des points où θ0est
suffisamment grand pour que l’erreur relative soit faible (ne pas
descendre en-dessous de 40°!). La droite obtenue (sur une demi
douzaine de points) donne des valeurs intéressantes (13.5 à la place
du 16 de la formule de borda)
2ème traitement (à mettre dans le MP01) : conservation de l’énergie
mécanique du pendule simple. On relève au boitier PASCO la posi-
tion et la vitesse angulaires. Ainsi, on peut avoir l’énergie cinétique,
Ec=1
2mv2, et l’énergie potentielle, Ep=mgl(1 −cos θ+ 20ř!).
L’origine du 20°est quelque peu mystérieuse... Mais l’on s’aperçoit
que sans elle, il y a des variations de l’Emdues au fait que l’une
des énergies n’atteint jamais le maximum de l’autre. Y penser.
Possible d’estimer le temps de relaxation en travaillant dans le
régime où les forces de viscosité sont proportionnelles à la vitesse
et non pas à son carré (ie quand l’Ema suffisamment diminué). On
fit l’Emà partir de 50s environ et on trouve un temps de relaxation
d’environ 120s : pour des temps très petits devant 120s (et pour
des amplitudes suffisamment faibles), on peut donc supposer le
système isolé, pas au-delà
a. Conservation de l’énergie mécanique
b. Deux régimes
Sur des temps courts : approximation du système isolé. Sur des
temps longs : amortissements fluides et solides (liason non par-
faite)
2. Cas d’un solide : roulement sans glissement d’une bille
sur un plan incliné
Manip’ très intéressante, met en évidence les différences entre
mécaniques du point et du solide. On lâche une bille (celle du
bifurcateur) sur un plan incliné, dans un tube en verre, le long
d’une règle (pas forcément graduée) et on filme le tout à 1m du
sol avec une Webcam. Sur PC, on récupère le tout sur Cinéris puis
on extraira les données du film avec Régressi puis on traitera les
données sur Igor. (Prendre soin de bien lâcher la bille sans vitesse
initiale au niveau de l’entrée du tube en verre (que l’on aura pris
soin de fixer à l’origine de la règle graduée ? Serait préférable pour
s’affranchir de la vitesse initiale mais ne semble pas possible...)).
On récupère la position en fonction du temps sur une trentaine de
valeurs (après avoir étalonné sur Regressi et avoir fixé l’origine).
On trace la position en fonction du carré du temps (auquel on
aura soustrait la valeur du temps lors du passage en 0) sur Igor
et on obtient une droite. Conclusion : x=αt2et donc v= 2αt. Si
conservation de l’énergie mécanique il y a, on a, en tenant compte
du terme d’inertie : mg sin θαt2=1
2mv2+1
2IΩ2, avec I=2
5mr2
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