Technologues en échographie diagnostique : Examen de la documentation Conseil consultatif de réglementation des professions de la santé Préparé par l'Unité de la planification Direction de la planification, de la recherche et de l’analyse Division de la stratégie et des politiques du système de santé Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Avril 2013 Veuillez prendre deux minutes pour répondre à un sondage sur l'analyse bibliographique et ainsi nous transmettre votre opinion sur la manière dont cette analyse a répondu ou non à vos besoins. Veuillez noter que cette analyse bibliographique rapide est un résumé de renseignements provenant d'autres sources et ne représente aucunement le point de vue ou les objectifs du ministère de la Santé et des Soins de longue durée en matière de politiques. Si le matériel présenté dans l'analyse doit servir de référence, veuillez citer la source primaire originale plutôt que l'analyse elle-même. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie OBJECTIFS L'objectif déclaré par le demandeur était d'examiner l'information relative à la profession de technologue en échographie, notamment : la réglementation, l'obtention du permis d'exercice ou l'accréditation dans divers territoires de compétence (particulièrement en Californie, dans l'État de New York, au Royaume-Uni et en Australie); la sécurité des patients et le risque potentiel de préjudice associé à la technologie des ultrasons et à la profession de technologue en échographie; la collaboration interprofessionnelle; les tendances émergentes. MÉTHODES DE RECHERCHE DES ÉTUDES PERTINENTES La base de données de la bibliothèque numérique du ministère de la Santé et des Soins de longue durée, PubMed, et Google Scholar ont permis de repérer des articles évalués par des pairs et des rapports de synthèse. La littérature grise a été repérée à l'aide de Google et des sites Web gouvernementaux pertinents. La recherche s'est limitée aux sources de langue anglaise et, par conséquent, pourrait ne pas avoir saisi toute la portée des initiatives entreprises dans les pays non anglophones. Les termes du thésaurus Medical Subject Heading (MeSH) « "Ultrasonography/trends"[Mesh] » (échographie/tendances), « Ultrasonography/adverse effects »[Mesh] (échographie/effets néfastes) OU « Ultrasonography/mortality » (échographie/mortalité) et « "Patient Safety"[Mesh] » (sécurité des patients), « Interprofessional Relations » (relations interprofessionnelles), « Interdisciplinary Communication » (communication interdisciplinaire), « Accreditation » (accréditation), « Licensure » (obtention du permis d'exercice) et « Certification » (agrément) ont été utilisés avec les mots clés suivants pour trouver des articles et des documents se rapportant à la présente analyse : « California » (Californie), « New York », « Australia » (Australie) et « England » (Angleterre), « New Mexico » (Nouveau-Mexique), « Oregon », « interprofessional » (interprofessionnel), « risks » (risques), « safety » (sécurité) et collaboration. Au total, la présente analyse couvre et cite 47 documents de référence, soit neuf rapports de synthèse, 25 rapports de recherche originaux parus dans des publications examinées par des pairs et 13 documents provenant de la littérature grise. Le tableau 3 de l'annexe est un résumé présentant des précisions pour chacune des sources citées dans l'analyse. Au total, la recherche de matériel pertinent et la rédaction de la présente analyse ont nécessité environ 7 jours de travail par une seule personne. RÉSUMÉ DES PRINCIPAUX RÉSULTATS Au Canada et aux États-Unis, les technologues en échographie sont des professionnels qui réalisent des échographies et en remettent les résultats à un médecin qui pose un diagnostic et produit un rapport définitif. En Angleterre, ces technologues effectuent l'échographie de manière autonome et produisent un rapport sur les résultats sans la supervision d'un médecin. Même si les technologues en échographie sont spécialistes des ultrasons, d'autres professions peuvent faire appel à cette technologie, notamment les urgentologues et les radiologistes. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Réglementation En Australie, en Nouvelle-Zélande et dans deux États américains (NouveauMexique et Oregon), pour pouvoir exercer leur profession, les technologues en échographie doivent s'inscrire auprès d'un organisme officiel (ou détenir un permis d'exercice délivré par un tel organisme ou être accrédité par un tel organisme) et se conformer aux exigences de formation et (ou) d'expérience professionnelle à cette fin. Par contre, en Angleterre et dans tous les autres États américains, la profession de technologue en échographie n'est pas réglementée. Dans la plupart des États américains, n'importe qui peut réaliser des échographies, mais les employeurs préfèrent retenir les services de technologues en échographie possédant des titres de compétence délivrés par des organismes d'accréditation, comme l'American Registry for Diagnostic Medical Sonography. Sécurité des patients et risque potentiel de préjudice associé à la technologie des ultrasons La documentation ne fait état d'aucune donnée probante sur les préjudices résultant de l'utilisation des ultrasons sur des humains, bien que divers auteurs préviennent le lecteur que la majorité des données sont fondées sur des études réalisées à une époque où l'on utilisait des appareils à ultrasons de moindre intensité. Les groupes consultatifs continuent d'inviter à la prudence lorsqu'il est question de l'utilisation des ultrasons et recommandent de limiter la puissance acoustique et la durée de l'exposition. Les risques potentiels pour la santé associés aux ultrasons comprennent 1) les effets thermiques (les ultrasons peuvent causer une augmentation de la température des tissus) et 2) les effets mécaniques (les ultrasons peuvent créer des forces de cisaillement, entraîner des modifications de pression et d'autres effets non thermiques). La norme d'affichage de sortie de chaque appareil ultrasonore est un indicateur qui fournit à l'écran des renseignements sur les expositions thermiques et mécaniques; toutefois, plusieurs études ont révélé que les technologues en échographie (et d'autres professionnels de la santé) ont de piètres connaissances de la manière de trouver et d'interpréter ce renseignement relatif à la sécurité sur leurs propres appareils. On court le risque qu'un technologue en échographie puisse ne pas observer ni communiquer au médecin les images ultrasonores essentielles à l'établissement d'un diagnostic. Toutefois, une source a fait remarquer que, si des clips dynamiques (c.-à-d. ressemblant à une vidéo) sont utilisés, plusieurs observateurs peuvent les réévaluer et ainsi augmenter la sécurité des patients. Trois études réalisées en Angleterre (où les technologues en échographie font rapport des résultats de façon autonome) ont permis de découvrir que les résultats dont faisaient état les technologues en échographie présentaient un degré élevé de précision qui correspondait de près à ceux des radiologistes. En outre, deux études ont conclu que l'élargissement du champ d'exercice des technologues en échographie était associé à des résultats positifs tels qu'une productivité améliorée et la libération du temps des radiologistes. Toutefois, une étude a conclu que les technologues en échographie étaient moins susceptibles de poser un diagnostic clair et plus susceptibles d'inclure un avis de non-responsabilité à l'égard de la qualité des images. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Collaboration interprofessionnelle On a trouvé peu de renseignements sur la collaboration interprofessionnelle des technologues en échographie en général ou sur leurs relations de travail avec les technologues en cardiologie ou les médecins en particulier. Trois articles décrivaient des cas de technologues en échographie cardiaque travaillant avec d'autres professionnels de la santé (p. ex., des technologues de laboratoires de cathétérisme et divers cardiologues spécialisés) dans des laboratoires de cathétérisme ou d'électrophysiologie cardiaque. Tendances émergentes Plusieurs sources faisaient mention de l'augmentation récente du nombre d'échographies effectuées et interprétées par des cliniciens (autres que des technologues en échographie) au chevet du malade. Ces examens n'ont pas pour but de remplacer les tests d'imagerie plus complets. Trois sources traitent de la manière dont les technologues en échographie cardiaque ont de plus en plus besoin de formation transdisciplinaire dans d'autres sous-domaines (p. ex., l'échographie vasculaire) pour répondre aux demandes actuelles. Plusieurs sources ont mis en évidence l'augmentation croissante de l'échographie prénatale, y compris le mode Doppler1, l'échographie 3D et 4D et l'utilisation des ultrasons pour la détermination prénatale du sexe. Plusieurs sources traitaient de la manière dont les technologues en échographie de différents territoires de compétence élargissent leur champ d'exercice et effectuent davantage d'interventions (p. ex., amniocentèses2, administration de médicaments par intraveineuse). 1 L'échographie Doppler sert à mesurer le débit sanguin et la tension artérielle en faisant rebondir des ondes ultrasonores sur les cellules rouges du sang en circulation. Une échographie ordinaire utilise les ultrasons pour produire des images, mais ne peut montrer le débit sanguin. 2 L'amniocentèse consiste à prélever une petite quantité de fluide provenant du placenta qui entoure le bébé dans l'utérus. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie DESCRIPTION DES RÉSULTATS 1. Champs d'exercice Au Canada, en Australie et aux États-Unis, le rôle des technologues en échographie est d'effectuer des examens par ultrasons et de consigner des observations qui sont transmises à un médecin (p. ex., un radiologiste3 ou un obstétricien) qui pose un diagnostic et produit un rapport final de l'échographie (SCÉM, n.d.; SDMS, 2013c; McGregor, 2009). Par contre, en Angleterre, les technologues en échographie produisent généralement des rapports d'examen échographique indépendamment des radiologistes ou autres médecins (Hart et Dixon, 2008; Price et coll., 2007, cité par McGregor et coll., 2009) et certains sont également autorisés par les établissements de soins de santé pour lesquelles ils travaillent à formuler des recommandations de traitement ultérieur (Stoyles et Harrison, 2006, cité par Hart et Dixon, 2008). Les technologues en échographie peuvent être des généralistes ou peuvent se spécialiser en échographie cardiaque ou vasculaire 4 , en échographie pour phlébologie 5 ou dans d'autres sous-domaines (ARDMS, 2012a). Bien que les technologues en échographie soient spécialistes des ultrasons, diverses autres professions utilisent également des appareils à ultrasons, notamment des médecins et des ambulanciers paramédicaux (consulter la section 4.1 pour obtenir des précisions). 2. Réglementation de l'échographie Dans les territoires de compétence qui réglementent la profession de technologue en échographie, ceux-ci sont tenus d'être officiellement inscrits (aux États-Unis, on utilise le terme « licensed », en Australie, le terme « accredited ») auprès d'un registre, d'un organisme ou d'un ministère pour exercer leur profession. En Australie, les technologues en échographie doivent s'inscrire auprès de l'Australian Sonographer Accreditation Registry (ASAR) (ASA, 2013) et, en Nouvelle-Zélande, auprès du Medical Radiation Technologists Board (MRTB n.d. A). En Oregon, les technologues en échographie doivent détenir un permis délivré par l'Oregon Board of Medical Imaging (SDMS, 2013a) et, au NouveauMexique, le Département de l'environnement est responsable de l'administration du programme de délivrance des permis aux technologues en échographie (SDMS, 2013b). Dans tous ces cas, les organismes gouvernementaux officiels obligent les technologues en échographie à se conformer aux exigences de formation et (ou) d'expérience professionnelle, ainsi que de perfectionnement professionnel continu pour pouvoir continuer d'exercer (consulter le tableau 1 de l'annexe pour plus de précisions). En Australie, on a remarqué que l'ASAR ne dispose pas des pouvoirs nécessaires pour radier un technologue en échographie pour faute professionnelle, pas plus que la capacité d'empêcher un technologue en échographie d'exercer6 (ASAR, n.d. B).L'Australian Sonography Association (ASA) déclare qu'elle aimerait modifier ce cadre réglementaire et faire de l'ultrasonographie une profession de la santé autoréglementée qui peut retirer à ses membres l'autorisation d'exercer (ASA, 2013). 3 Un radiologiste est un médecin qui a suivi une formation spécialisée dans l'obtention et l'interprétation d'images médicales, notamment les rayons X, les tomodensitogrammes, les IRM et les échographies. 4 Le terme vasculaire fait référence aux vaisseaux ou au réseau de vaisseaux qui transportent les fluides corporels (p. ex., les ductus ou les vaisseaux sanguins). 5 Le terme phlébologie fait référence aux veines. 6 En Australie, il existe une distinction entre un « registry » (soit un registre, comme l'ASAR), qui ne peut radier les technologues en échographie pour faute professionnelle ou les empêcher d'exercer, et un « registration board » (soit un organisme d'enregistrement) qui le peut (ASAR, n.d.b). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Dans tous les États américains, à l'exception du Nouveau-Mexique et de l'Oregon, les technologues en échographie ne sont assujettis à aucune réglementation et la Socitety for Diagnostic Medical Sonography (2013b) fait remarquer que n'importe qui peut suivre une formation de fin de semaine, acheter du matériel d'échographie et effectuer des examens. Toutefois, le Bureau of Labor Statistics (2012) fait remarquer que la plupart des employeurs américains préfèrent embaucher des technologues en échographie accrédités, c.-à-d. qui ont des titres de compétences 7 octroyés par des organismes comme The American Registry for Diagnostic Medical Sonography (ARDMS), The American Registry of Radiologic Technologists (ARRT) et Cardiovascular Credentialing International (CCI) (ARDMS, 2012a; ARRT, 2013a; CCI, 2013). Ces organismes exigent que les technologues en échographie acquièrent différentes qualifications ou répondent à des exigences de formation, passent des examens, se réinscrivent régulièrement et se conforment aux exigences de formation continue (ARDMS, 2012B;C; ARRT, 2013a;b; CCI, 2013). En Angleterre, la plupart des technologues en échographie se qualifient d'abord comme technologues en radiographie (professionnels qui utilisent une gamme de technologies d'imagerie comme les rayons X, les tomodensitomètres, la fluoroscopie) et obtiennent ensuite une formation supplémentaire en échographie (NHS, n.d.). Même si les technologues en radiographie doivent être inscrits auprès du Health and Care Professions Council (HCPC), il n'existe pas de mécanisme par lequel un individu peut s'inscrire ou être réglementé par le HCPC à titre de technologue en échographie (BMUS, n.d.). Le College of Radiographers travaille actuellement avec le HCPC pour faire reconnaître les technologues en échographie comme une profession distincte au R.-U. (BMUS, n.d.). Toutefois, Gibbs (2013) fait remarquer que l'actuel gouvernement du R.-U. est plus favorable à l'inscription volontaire qu'à l'inscription obligatoire et que la réglementation complète des technologues en échographie n'est pas imminente. 2. Sécurité des patients et risque de préjudice 2.1 Risque de préjudice découlant de l'utilisation de la technologie des ultrasons Les risques que présentent les ultrasons pour la santé sont de deux types : Effets thermiques : Les ultrasons augmentent la température dans la zone du foyer du faisceau et, par conséquent, risquent d'entraîner une modification thermique des tissus. La chaleur peut causer une grande variété de lésions aux tissus, notamment la nécrose et l'apoptose, la migration anormale de cellules, l'altération de l'expression génétique et la dysfonction de la membrane, des modifications négatives de la myélinisation ainsi que des dommages cellulaires aux tissus neuronaux (Shankar et Pagel, 2011). Effets mécaniques : Aussi appelés effets non thermiques. L'énergie des ultrasons crée des forces mécaniques, qui entraînent des effets biologiques n'ayant aucun lien avec la hausse de la température uniquement, telles que des forces de cisaillement, des changements de pression et la libération de diverses molécules réactives (Shankar et Pagel, 2011). Pour avertir l'utilisateur du risque qu'un examen aux ultrasons endommage les tissus, les normes internationales exigent que les appareils ultrasonores soient assujettis à une 7 Chaque organisme offre plusieurs titres de compétences en échographie. Ainsi, l'ARDMS accrédite les personnes notamment à titre de « Registered Diagnostic Medical Sonographers » (technologues en échographie diagnostique médicale accrédités) et de « Registered Diagnostic Cardiac Sonographers » (technologues en échographie cardiaque diagnostique accrédités). Les personnes qui possèdent ces titres de compétences peuvent ajouter les lettres « RDMS » et « RDCS » (respectivement) après leur nom (ARDMS, 2012a). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie norme d'affichage de sortie (Marsal, 2005). Celle-ci fournit à l'écran, en temps réel, un affichage numérique qui donne des renseignements sur le risque d'augmentation de température (l'indice thermique ou « TI ») et de dommages mécaniques (l'indice mécanique ou « MI ») (Sheiner et coll., 2007; Aiken et Lees, 2012; Shankar et Pagel, 2011)8. La norme d'affichage de sortie utilisée sur les appareils ultrasonores attribue à l'utilisateur final la responsabilité de la sécurité des patients (Sheiner et coll., 2007; Marsal, 2005); l'utilisateur final est tenu d'utiliser le réglage de sortie acoustique le moins élevé possible pour obtenir les renseignements diagnostiques nécessaires – soit le principe ALARA (principe du niveau de risque le plus bas que l'on peut raisonnablement atteindre) (Aiken et Lees, 2012; Sheiner et coll., 2007; Nelson et coll., 2009).Toutefois, plusieurs études ont démontré que les utilisateurs d'appareils ultrasonores (y compris les technologues en échographie), qui sont censés être responsables de surveiller l'exposition aux ultrasons, ont de piètres connaissances des problèmes de sécurité pertinents, ce qui comprend la signification des indices MI et TI et la norme d'affichage de sortie. Par exemple : Une étude réalisée en Europe auprès de 199 cliniciens, technologues en échographie et sages-femmes a révélé que seulement le tiers environ des utilisateurs d'appareils ultrasonores pouvaient définir les abréviations TI et MI, seulement 28 % des répondants ont correctement indiqué à quel endroit sur leur propre machine ces renseignements étaient affichés et seulement 22 % savaient comment régler la sortie énergétique de leur propre appareil. Il n'y avait pas de différences importantes entre les résultats des trois catégories de répondants (c.-à-d. les médecins, les technologues en échographie et les sages-femmes) (Marsal, 2005). Une étude réalisée aux États-Unis auprès de 130 médecins, technologues en échographie et infirmières/infirmières praticiennes a révélé que seulement 20,8 % des utilisateurs d'appareils ultrasonores pouvaient dire à quel endroit les indices TI et MI s'affichent pendant une échographie. Seulement 32,2 et 23,3 % des répondants ont déclaré connaître les abréviations TI et MI respectivement. On n'a pas remarqué de différences importantes entre les médecins et les autres utilisateurs finaux (y compris les technologues en échographie) à l'égard de la connaissance des questions de sécurité (Sheiner et coll., 2007). Une étude réalisée aux États-Unis auprès de 212 technologues en échographie a permis de découvrir que 53 % d'entre eux ne surveillaient jamais les indices MI/TI, 40 % les surveillaient une ou deux fois par examen et 7 %, de trois à cinq fois par examen. En outre, une moyenne de seulement 26,7 % des questions sur les effets biologiques et les indices MI/TI ont reçu des réponses exactes. Le fait que les technologues en échographie détiennent ou non des titres de compétences ne semblait pas augmenter la probabilité de répondre correctement à un pourcentage plus élevé de questions, pas plus que le nombre d'années dans la profession (Bagley et coll., 2011). 2.2 Données probantes sur la sécurité des patients On utilise le balayage par ultrasons de façon régulière depuis de nombreuses années. Même s'il existe certaines limites quant à la documentation dont on dispose, plusieurs études et examens mentionnent que la documentation ne fait état d'aucune donnée probante sur les préjudices résultant de l'utilisation des ultrasons sur des humains (Torloni et coll. 2009; Aiken et Lees, 2012; Shankar et Pagel, 2011; Marsal, 2005; Nelson et coll., 2009; Moore et coll., 2011). Par exemple : 8 Deux auteurs ont toutefois fait remarquer que les indices TI et MI sont davantage des évaluations sommaires plutôt que des indicateurs fiables des risques thermiques et non thermiques réels (Sheiner et coll., 2007; Marsal, 2005). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie L'incidence de malformations fœtales est demeurée constante malgré l'utilisation largement répandue des échographies obstétricales (Shankar et Pagel, 2011). L'American Institute of Ultrasound in Medicine a conclu que les ultrasons n'ont pas de conséquences importantes à moins que l'exposition à ceux-ci ne soit prolongée (Shankar et Pagel, 2011). Le Dr Abramowicz (2012) a récemment conclu que, malgré de récentes suppositions du contraire, aucune donnée probante indépendante confirmée, examinée par des pairs, démontrant qu'il existe un lien de cause à effet entre l'exposition in utero à des ultrasons à des fins cliniques et le développement de troubles du spectre de l'autisme au cours de l'enfance, n'a été publiée. Deux méta-analyses ont conclu que l'utilisation des ultrasons est peu associée au fait que les garçons sont gauchers (Salvesen et Eik-Nes, 1999; Torloni et coll., 2009). Toutefois, les auteurs des analyses pertinentes ont donné des explications et (ou) souligné des failles méthodologiques potentielles qui expliquent ce résultat (Torloni et coll., 2009). Plusieurs sources font état de mises en garde à l'égard de ces conclusions sur la sécurité des ultrasons, notamment ce qui suit : La majorité des données indiquant une absence d'effets négatifs sur le fœtus humain sont fondées sur des études plus anciennes portant sur des appareils à plus faible intensité (Sheiner et coll., Marsal, 2005; Shankar et Pagel, 2011; Houston, 2009). Au fil des ans, la sortie et l'intensité des appareils ont augmenté (Sheiner et coll., 2007; Nelson et coll., 2009) dans un rapport pouvant aller jusqu'à huit pour un depuis le début des années 1990 (Bagley et coll., 2011) et les appareils ultrasonores de nouvelle génération peuvent produire des effets négatifs (Shankar et Pagel, 2011). Il faudra effectuer des études supplémentaires bien conçues, à l'aide d'appareils ultrasonores représentatifs du potentiel de sortie du matériel moderne et évaluer les résultats des échographies Doppler (Houston, 2009). La plupart des études ou des données publiées à ce jour sur la sécurité des ultrasons portent sur l'exposition fœtale ou les échographies thérapeutiques (Shankar et Pagel, 2011). On a démontré que les ultrasons ont des effets néfastes sur les animaux, notamment en augmentant l'incidence de l'apoptose dans le foie des rats (Aiken et Lees, 2012) et les hémorragies pulmonaires chez les animaux (Shankar & Pagel, 2011; Houston, 2009). Des groupes consultatifs nationaux et internationaux continuent d'inviter à la prudence lorsqu'il est question de l'utilisation des ultrasons, particulièrement en mode Doppler. Plusieurs organismes internationaux s'intéressant aux ultrasons recommandent de limiter la puissance acoustique et la durée de l'exposition pendant les échographies bidimensionnelles et (ou) les échographies Doppler (Shankar et Pagel, 2011) et nombre d'auteurs ont souligné l'importance du principe ALARA (Nelson et coll., 2009; Aiken et Lees, 2012; SCÉM, n.d.). 2.3 Risque de préjudice découlant de la pratique de l'échographie On court le risque en échographie que le technologue puisse ne pas observer ni communiquer au médecin les images ultrasonores essentielles à l'établissement d'un diagnostic ou au traitement approprié du patient. Stenman et coll. (2010) ont fait remarquer que l'expérience et la formation des personnes qui effectuent des examens aux ultrasons sont essentielles dans la méthode traditionnelle de consignation des échographies, qui repose sur la sauvegarde d'images statiques de régions d'intérêt particulier ou bien là où Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie une pathologie est observée. Même si le patient a pu avoir été examiné de manière systémique, seule la personne qui effectue l'échographie sait ce qui a été vu avant et après la saisie des images statiques, ce qui pourrait avoir une incidence sur la sécurité du patient. Toutefois, ils font remarquer que, si des clips dynamiques (c.-à-d. ressemblant à une vidéo) sont utilisés, plusieurs observateurs peuvent les réévaluer et ainsi augmenter la sécurité des patients. En Angleterre, où le champ d'exercice de la profession de technologue en échographie est plus vaste (consulter la section 1), il existe un risque supplémentaire, celui que les technologues en échographie n'interprètent pas correctement les images ultrasonores ni ne fassent rapport de résultats ou de diagnostics pertinents. Toutefois, plusieurs rapports de recherche publiés en Angleterre ont conclu que les technologues en échographie offrent une qualité de service semblable à celle des radiologistes (Hart et Dixon, 2008; Riley et coll., 2010). Par exemple : Une étude a relevé un échantillon aléatoire de 250 examens effectués par un technologue expérimenté en échographie musculosquelettique et les a fait examiner par deux radiologistes. La vérification a révélé un niveau élevé de correspondance entre l'opinion du technologue en échographie et celle des radiologistes, les deux médecins étant entièrement d'accord avec le technologue dans 94,8 % des cas (Riley et coll., 2010). Une autre étude a examiné rétrospectivement des examens de la partie supérieure de l'abdomen réalisés par trois technologues en échographie qui en avaient également rédigé les rapports. Cette étude a permis de conclure que leurs rapports étaient exacts dans 90 % des cas (Dongola et coll., 2003). Une étude a fait examiner 100 patients séparément par un technologue en échographie9 et un radiologiste, qui ont dressé des rapports distincts. Dans 93 % des cas, les deux professionnels en sont venus exactement aux mêmes conclusions. Dans les sept cas pour lesquels ce n'était pas le cas, on a démontré par la suite que le radiologiste avait raison dans quatre cas et le technologue, dans trois (Leslie et coll., 2000). 9 Dans cette étude, les praticiens sont désignés comme étant des « radiographers» (technologues en radiographie); toutefois, chacun d'entre eux possédait un diplôme en échographie médicale ou un diplôme d'études supérieures en imagerie médicale (Leslie et coll., 2000). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Il existe par contre une étude réalisée en Angleterre qui a révélé que les radiologistes affichaient de bien meilleurs résultats que les technologues en échographie au moment de fournir un diagnostic négatif ou positif clair dans leur rapport d'échographie (88,5 % c. 65,4 %). Les auteurs ont également conclu que les technologues en échographie étaient plus susceptibles d'ajouter un avis de non-responsabilité à l'égard de la qualité des images ultrasonores (57,1 %), comparativement aux radiologistes (9,9 %). Bien qu'il soit possible que les radiologistes aient sous-estimé la mauvaise qualité des images, les auteurs ont fait remarquer que les avis de non-responsabilité des technologues en échographie, jumelés à l'absence de diagnostic ferme, signifiaient que le niveau d'incertitude des résultats de leurs échographies était plus élevé (Garcea et coll., 2010). 3. Collaboration interprofessionnelle On a trouvé peu de renseignements sur la collaboration interprofessionnelle des technologues en échographie en général ou sur leurs relations de travail avec les technologues en cardiologie ou les médecins en particulier. La Société canadienne des échographistes médicaux [SCEM] (n.d.) fait remarquer que les impressions techniques écrites des échographistes portant sur un examen échographique se veulent une forme de communication entre l'échographiste et le médecin qui examine et, par la suite, fait rapport de ces observations au patient et (ou) à d'autres médecins. La documentation ne décrit directement que trois cas de collaboration interprofessionnelle : Beth Orenstein (2010) fait remarquer qu'il existe une tendance en matière d'échocardiographie10 pédiatrique ou pour adulte voulant que les technologues en échographie passent plus de temps dans le laboratoire de cathétérisme11 cardiaque. Dans un tel environnement, les technologues en échographie cardiaque et ceux du laboratoire de cathétérisme pourraient s'employer à produire un échocardiogramme susceptible d'orienter certaines interventions effectuées par un cardiologue (p. ex., au moment d'effectuer une réparation percutanée 12 pour refermer un orifice entre les deux ventricules du cœur). Moukabary et coll. (2011) ont abordé la manière dont l'échocardiographie tridimensionnelle est utilisée durant les interventions électrophysiologiques13. Les auteurs ont fait remarquer que l'échocardiographie transœsophagienne 14 tridimensionnelle en temps réel constitue une technologie particulièrement prometteuse en laboratoire d'électrophysiologie, car elle peut fournir des renseignements anatomiques essentiels15, et qu'elle nécessite la présence de deux professionnels (un électrophysiologiste16 et un technologue en échographie 10 11 Une échocardiographie consiste à utiliser des ultrasons à des fins d'examen cardiaque. Le cathétérisme cardiaque est l'introduction d'un long cathéter flexible mince dans un vaisseau sanguin du bras, de l'aine ou du cou qui se rend jusqu'au cœur pour réaliser différents tests diagnostiques (p. ex., rayons X, échographie). 12 Les interventions percutanées ou réalisées à l'aide d'un cathéter sont effectuées sans incisions dans la poitrine ou sans arrêt des battements cardiaques. À la place, un mince tube flexible, appelé cathéter, est introduit dans un vaisseau sanguin de l'aine ou du bras et dirigé ensuite jusqu'à l'intérieur du cœur. 13 L'électrophysiologie est un domaine de la cardiologie qui se penche sur le diagnostic et le traitement des troubles du rythme cardiaque. 14 Une échocardiographie transœsophagienne tridimensionnelle est une échographie réalisée à l'aide d'un tube (une sonde) flexible dont l'extrémité est munie d'un transducteur et qui est enfoncé dans la gorge jusqu'à l'œsophage pour prendre des images du cœur et de ses vaisseaux sanguins. 15 Cette technologie produit des donnée anatomiques tridimensionnelles en temps réel libres de toute radiation et contribue au positionnement du cathéter, ce qui favorise une importante diminution de la durée de l'intervention et de la radioscopie lors d'ablations complexes et dans d'autres situations (Moukabary et coll., 2011). 16 Les électrophysiologistes sont des cardiologues qui ont fait des études et reçu une formation supplémentaires pour Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie cardiaque). Marti McCulloch (2011) a fait remarquer que les futurs technologues en échographie passeront beaucoup plus de temps dans les laboratoires d'intervention et d'électrophysiologie, ce qui augmentera leur interaction avec les cardiologues d'intervention à mesure que les volumes augmenteront en raison de la hausse du nombre d'appareils implantés, de valvules percutanées mises en place et d'interventions chirurgicales robotisées effectuées. diagnostiquer et traiter les troubles du rythme cardiaque. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie 4. Tendances émergentes 4.1. Augmentation de l'utilisation des échographies aux points de service Plusieurs sources ont commenté la récente croissance de l'utilisation des échographies aux points de service, c'est-à-dire les échographies effectuées et interprétées par le clinicien au chevet du malade (Moore et coll., 2011; Gibbs, 2013; Bennett, 2009; Hile et coll., 2012; CAEP Ultrasound Position Statement Working Group, 2012). Au cours des deux dernières décennies, le matériel d'échographie est devenu plus compact, portatif, de meilleure qualité, moins cher et plus intuitif (Moore et coll., 2011; Bennett, 2009). Au lieu de déplacer les patients vers des machines stationnaires utilisées par des technologues en échographie, on peut maintenant apporter l'appareil au patient et le clinicien peut utiliser des images dynamiques en temps réel (plutôt que des images enregistrées par un technologue en échographie et interprétées par la suite par un médecin), ce qui permet aux résultats d'être mis directement en relation avec les signes et les symptômes que présente le patient (Moore et coll., 2011). Deux sources ont fait remarquer que les ultrasons deviendront semblables au stéthoscope et qu'ils seront utilisés couramment pour évaluer les patients (Bennett, 2009; Moore et coll., 2011). Le tableau 1 de l'annexe fournit des exemples d'utilisation de l'échographie aux points de service. Toutefois, un groupe de travail de l'Association canadienne des médecins d'urgence (ACMU) fait remarquer que ce type d'échographie est différent de l'imagerie échographique effectuée dans un service de radiologie par des technologues et des radiologistes et qu'il n'a pas pour but de modifier les directives établies pour les examens d'imagerie diagnostique complets ni de remplacer ceux-ci (CAEP Ultrasound Position Statement Working Group, 2012). Marti McCulloch (2011) fait valoir qu'au moins dans le cas de l'échocardiographie, de petits systèmes seront en fin de compte utilisés pour les premières observations, qui seront versées au dossier du patient; seuls les patients pour lesquels des tests supplémentaires sont nécessaires seront aiguillés vers un examen d'imagerie diagnostique complet. Deux sources ont également fait état des rôles que les technologues en échographie cardiaque peuvent jouer grâce à ces nouveaux appareils portatifs : Badano et coll. (2009) ont évalué le rapport coût-efficacité associé au recours à des technologues en échographie agréés utilisant un système d'échocardiographie miniaturisé pour effectuer des échocardiogrammes de patients hospitalisés directement à leur chevet, comparativement au fait de les déplacer vers le laboratoire d'échographie cardiaque. Ils ont estimé que ce nouveau modèle améliorait l'efficience des services d'échocardiographie offerts à l'hôpital et permettait d'éviter aux patients l'inconfort découlant des temps d'attente prolongés avant et après l'examen. Beth Orenstein (2010) a fait remarquer qu'à l'avenir, les technologues en échographie cardiaque pourraient se retrouver à travailler avec des appareils ultrasonores portatifs en cabinet satellite dans les endroits où l'on ne trouve ni hôpital ni cardiologue. 4.2. Rôles élargis des technologues en échographie Plusieurs sources ont traité de la manière dont les technologues en échographie de différents territoires de compétences17 élargissent leur champ d'exercice. Ces rôles élargis ont été associés à des résultats positifs, notamment à l'amélioration de la productivité (Tang et coll., 2013) et à la libération du temps des radiologistes (Stenman et coll., 2010), 17 McGregor et coll., (2009) ont fait remarquer que cela n'a pas encore été le cas en Australie. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie comme cela est expliqué ci-dessous. Angleterre En Angleterre, où les rôles des technologues en échographie sont déjà plus étendus qu'aux États-Unis et au Canada (voir l'exposé ci-dessus), un grand nombre de services hospitaliers offrent des pratiques interventionnelles dirigées par des technologues en échographie, qui comprennent un éventail d'interventions diagnostiques et thérapeutiques dans le cadre d'un vaste champ d'exercice (Gibbs, 2013). Parmi les exemples précis qu'ont relevés Hart et Dixon (2008), signalons la réalisation par les technologues en échographie d'hystéroéchographies de contraste18, de biopsies des seins guidées par échographie, de paracentèses19 et d'amniocentèses20, ainsi que de diagnostics et de traitements des troubles musculosquelettiques réalisés à l'aide d'échographies. En outre, une étude réalisée en Angleterre a examiné le cas d'une clinique de suivi de maladies cardiaques où des technologues en échographie réalisaient des examens échographiques normalisés et posaient aux patients des questions préétablies concernant leurs symptômes. L'étude a conclu que, en deux ans, la conformité de la clinique aux directives avait augmenté pour se situer à 92 % (auparavant, avec les soins habituels, elle s'élevait à 41 %), que le taux annuel médian d'échocardiogrammes était21 passé de deux à un et qu'il y avait eu une importante diminution du nombre de visites de patients externes (de 998 à 31) (Taggu et coll., 2009). Canada Une étude réalisée en Alberta auprès de 145 patients a examiné la faisabilité qu'un technologue en échographie ayant reçu une formation spéciale établisse des accès intraveineux et qu'il injecte un produit de contraste aux patients qui doivent subir un échocardiogramme de contraste (plutôt que de faire accomplir ces tâches par un médecin, une infirmière ou un infirmier, selon la norme de soins actuelle). L'étude a conclu que le recours à un technologue en échographie de cette manière réduisait le délai de réalisation des échocardiogrammes de contraste, le faisant passer d'environ une heure à 43 minutes, sans réaction néfaste au produit de contraste ni complication causée par l'accès intraveineux, ce qui se traduisait par une amélioration annuelle nette de la productivité de 5,3 % (Tang et coll., 2013). Suède Une étude réalisée en Suède a tenté de déterminer si les technologues en échographie22 pouvaient jouer des rôles élargis en échographie abdominale, qui est habituellement effectuée au chevet du patient par un radiologiste. Dans une étude auprès de 64 adultes, les auteurs ont découvert une grande similitude entre les résultats des examens standards effectués par un radiologiste et ceux des examens réalisés par les technologues en échographie sur les mêmes patients. En outre, on a remarqué qu'un radiologiste pouvait évaluer dix examens échographiques à l'heure, mais qu'il lui fallait environ 30 minutes pour effectuer directement l'examen. Par conséquent, la nouvelle méthode permettait aux radiologistes de consacrer leur temps à des tâches plus complexes (Stenman et coll., 2010). États-Unis 18 19 20 21 22 L'hystéro-échographie de contraste est une intervention ultrasonore qui détecte l'obstruction des trompes de Fallope. La paracentèse est une intervention pendant laquelle on retire du liquide de l'abdomen avec une aiguille. L'amniocentèse consiste à prélever une petite quantité de fluide provenant du placenta qui entoure le bébé dans l'utérus. Un échocardiogramme est une échographie du cœur. Appelé « technologue en radiographie » dans l'étude, mais la personne en question avait travaillé avec les ultrasons depuis deux ans. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie En 2009, un groupe de travail des États-Unis sur l'échographie cardiaque a recommandé la création d'un nouveau rôle, celui d'advanced cardiovascular sonographer (ACS ou technologue en échographie cardiovasculaire avancée). Un ACS effectuerait les tâches suivantes : enseigner aux technologues en échographie membres du personnel moins expérimentés avec la technologie actuelle comment évaluer les cas qui nécessitent l'utilisation de méthodes d'échocardiographie précises; passer en revue des examens réalisés par les technologues en échographie membres du personnel; offrir une formation au travail aux technologues en échographie membres du personnel sur les nouvelles méthodes à intégrer aux examens échocardiographiques; s'assurer d'obtenir les données échocardiographiques nécessaires pour le patient en fonction des antécédents cliniques et de la présentation (Mitchell et coll., 2009). En 2013, toutefois, la Society of Diagnostic Medical Sonography (SDMS) des États-Unis a fait remarquer que, malgré des années de discussion, il y a eu peu d'évolution vers l'établissement d'un échelon avancé de technologues en échographie. 4.3. Tendances en matière d'échographies prénatales 4.3.1 Utilisation en croissance You et coll. (2010) ont relevé des augmentations importantes de l'utilisation des échographies prénatales en Ontario de 1995 à 2006. En outre, cette tendance était plus prononcée dans le cas des grossesses à faible risque que dans celui des grossesses à risque élevé. You et coll., (2010) ont fait remarquer que les conséquences néfastes involontaires de cette pratique surpassaient tout avantage éventuel étant donné que, par exemple, des résultats imprévus, mais bénins, peuvent provoquer de l'anxiété et entraîner des examens supplémentaires, dont certains, comme l'amniocentèse, pourraient être effractifs. D'autres documents mettaient également en évidence l'utilisation croissante des nouvelles technologies ultrasonores, dont celles-ci : Le mode Doppler (Houston, 2009; Aiken et Lees, 2012) : Le mode Doppler d'un appareil ultrasonore présente un potentiel de sortie beaucoup plus élevé que le mode standard (Houston, 2009; Sheiner et coll., 2007), mais les conséquences sur le plan de la sécurité de l'exposition au mode Doppler aux premiers stades de développement ne sont pas toutes clairement établies (Aiken et Lees, 2012; Houston, 2009). Deux sources affirment que les examens en mode Doppler devraient être déconseillés pendant le premier trimestre de la grossesse (Nelson et coll., 2009; Houston, 2009). Technologie23 3-D24 et 4-D : Ces technologies sont souvent utilisées pour obtenir des clichés souvenirs du fœtus (Houston, 2009; Nelson et coll., 2009). Cette pratique soulève une inquiétude, à savoir que la durée de l'examen pourrait être 23 Une échographie tridimensionnelle peut produire des images plus nettes du fœtus en développement, que peuvent reconnaître la famille et le médecin (Nelson et coll., 2009). 24 Le matériel d'échographie quadridimensionnelle facilite davantage l'observation des mouvements, comme le fait l'imagerie bidimensionnelle en temps réel (Nelson et coll., 2009). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie inutilement longue en raison d'un manque d'expérience ou du désir d'obtenir un cliché parfait (Houston, 2009; Nelson et coll., 2009). De plus, de tels examens pourraient donner à une patiente un sentiment de réconfort inapproprié sur le plan médical à l'égard du fœtus (Houston, 2009; SCÉM, n.d.). Au Canada, la SCÉM, la Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada et l'Association canadienne des radiologistes (CAR) n'appuient pas l'utilisation des ultrasons à des fins autres que médicales (SCÉM, n.d.)25. 4.3.2 Utilisation croissante de la sélection prénatale du sexe Thiele et Leier (2010) font remarquer que, depuis plusieurs années, la documentation indique que l'utilisation des ultrasons à des fins de détermination du sexe du fœtus entraîne un déséquilibre croissant entre le nombre d'hommes et de femmes dans des pays comme la Chine et l'Inde (en raison des avortements qui en découlent et de l'infanticide des bébés filles). Almond et coll., (2013) ont découvert des preuves que cette tendance existe aussi au Canada. Surtout chez les immigrants chinois, coréens et vietnamiens qui ont déjà deux filles, le rapport garçon/fille pour la troisième naissance est de 1,39 (c.-à-d. que 1,39 garçon naît pour chaque fille). Pour les troisièmes naissances chez les immigrants indiens, ce rapport est encore plus élevé, soit 1,90. Ray et coll. (2012) ont eux aussi découvert des preuves que, parmi les Ontariennes qui ont plus d'un enfant, les femmes nées en Inde étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir un fils que les femmes nées au Canada. Par conséquent, les couples nés en Inde qui vivent au Canada et qui ont déjà des enfants pourraient utiliser la détermination prénatale du sexe et mettre fin aux grossesses si le fœtus est une fille. La Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada (SOGC) ne recommande pas les évaluations échographiques des fœtus à des fins non médicales, notamment pour la détermination du sexe du fœtus, et fait remarquer qu'un examen échographique ne devrait pas être prolongé ni répété uniquement pour déterminer le sexe du fœtus (Theile et Leier, 2010). Theile et Leier, (2010) font valoir que les professionnels des soins de santé (y compris les spécialistes de l'imagerie diagnostique comme les technologues en échographie) peuvent agir pour décourager la pratique de la sélection du sexe au Canada en ne divulguant pas le sexe du fœtus à la demande du parent (à moins que cela ne soit indiqué pour des raisons médicales) avant que la grossesse n'atteigne un âge gestationnel auquel l'avortement pour des motifs non médicaux n'est plus possible. 4.4. Formation supplémentaire pour les technologues en échographie cardiaque Trois sources traitent de la manière dont les technologues en échographie cardiaque ont besoin d'une formation polyvalente dans d'autres sous-domaines pour répondre aux demandes actuelles, telles l'imagerie vasculaire (McCullloch, 2011; Zemanek, 2012) et l'imagerie par résonance magnétique (Orenstein, 2010). Beth Orenstein (2010) a fait remarquer que la tendance croissante à augmenter les connaissances des technologues en échographie et à leur offrir des occasions de formation se reflète dans la reconnaissance croissante de l'échocardiographie fœtale à titre de sous-spécialité. L'ARDMS offre un examen de spécialité en échocardiographie fœtale (ARDMS, 2012d) et de multiples tutoriels interactifs, conférences spécialisées et produits d'enseignement ont été créés pour soutenir cette spécialité de plus en plus répandue (Orenstein, 2010). 4.5. Tendances en matière d'échographie cardiaque (échocardiographie) 25 Toutefois, Beth Orenstein (2010) fait remarquer qu'une telle technologie a effectivement des usages médicaux appropriés, étant donné que les échographies tridimensionnelles et quadridimensionnelles permettent d'améliorer considérablement l'évaluation cardiaque du fœtus. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Enfin, Beth Orenstein (2010) a consacré exclusivement tout un article aux tendances actuelles en matière d'échocardiographie aux États-Unis, soit le sous-domaine qui se consacre à l'échographie du cœur. L'article évoque les avancées récentes suivantes : On est passé de l'examen échographique obstétrique « de base » du cœur du fœtus avec coupe apicale quatre cavités à un examen « de base avancé » plus approfondi qui comprend les vaisseaux de sortie du cœur26. L'échocardiographie pédiatrique évolue vers le mode numérique, qui permet une comparaison instantanée avec les examens précédents. L'arrivée de sondes plus petites (qui peuvent être insérées dans l'œsophage d'un bébé ou d'un enfant) a rendu possibles les échocardiographies transœsophagiennes pédiatriques. L'échocardiographie joue un nouveau rôle dans la thérapie de resynchronisation cardiaque27. Le technologue en échographie cardiaque peut fournir des données à partir d'images qui révèlent d'abord au cardiologue si le patient est un candidat à la resynchronisation cardiaque et, ensuite, dans l'affirmative, comment le cardiologue peut optimiser le rythme cardiaque. Le domaine de l'échocardiologie a recommencé à utiliser des produits de contraste (leur utilisation avait chuté pendant un certain temps en raison de préoccupations relatives à la sécurité qui ont été résolues). On commence à faire appel au suivi bidimensionnel et tridimensionnel des tavelures. Il s'agit de techniques relativement nouvelles pour l'évaluation de la fonction cardiaque et l'imagerie des déformations. Veuillez prendre deux minutes pour répondre à un sondage sur l'analyse bibliographique et ainsi nous transmettre votre opinion sur la manière dont cette analyse a répondu ou non à vos besoins. 26 27 C'est-à-dire l'artère pulmonaire principale qui sort du ventricule droit et l'aorte qui sort du ventricule gauche (Orenstein, 2010). La thérapie de la resynchronisation cardiaque consiste en l'installation dans la poitrine d'un appareil de la taille d'un chronomètre qu'on relie à l'aide de fils aux ventricules gauche et droit. Grâce à des impulsions électriques, l'appareil resynchronise les battements cardiaques, ce qui permet au cœur de mieux pomper le sang dans l'organisme (Orenstein, 2010). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie ANNEXE A Tableau 1 : Réglementation des technologues en échographie dans divers territoires de compétence Réglementation des technologues en échographie La plupart des États américains (y compris celui de New York et la Californie) Non. Quoique la plupart des employeurs préfèrent embaucher des gens qui possèdent des titres de compétences (Bureau of Labor Statistics, 2012). Organismes qui accréditent, autorisent, inscrivent ou agréent les technologues en Plusieurs organismes offrent l'agrément échographie volontaire des technologues en échographie : L'American Registry for Diagnostic Medical Sonography (ARDMS) délivre des titres de compétences pour les Registered Diagnostic Medical Sonographers (RDMS ou technologues en échographie diagnostique médicale accrédités), Registered Diagnostic Cardiac Sonographer Technologists (RVT ou technologues en échographie cardiaque diagnostique accrédités), Registered in Musculoskeletal (RDCS ou technologues en échographie musculosquelettique accrédités) et Registered Vascular Sonography (technologues en échographie vasculaire accrédités) (ARDMS, 2012a). L'American Registry of Radiologic Technologists (ARRT) offre l'agrément à titre d'ARRT Registered Technologist (RT ou technologue en échographie accrédité ARRT) (ARRT, 2013a). Cardiovascular Credentialing International (CCI) délivre des titres de compétences aux Registered Cardiac Sonographers (RCS ou technologues en échographie cardiaque accrédités), Registered Congenital Cardiac Sonographers (RCCS ou technologue en échographie cardiaque congénitale accrédités) et Registered Phlebology Sonographers (RPhS ou technologues en échographie phlébologique accrédités) (CCI, 2013). Exigences d'accréditation, d'autorisation, d'inscription ou d'agrément Exigences de renouvellement ARDMS : L'inscription annuelle est ARDMS : Exige des examens ainsi que diverses combinaisons d'expérience de travail et d'études (ARDMS, 2012c). ARRT : Demande aux candidats de satisfaire aux exigences d'études, d'éthique et d'examen (ARRT, 2013a). CCI : Exige des examens ainsi que des études ou une expérience de travail pertinentes (CCI, 2013). exigée après avoir versé la cotisation annuelle, accepté de se conformer aux règles et politiques de l'ARDMS et rempli les exigences relatives à la formation médicale continue (ADMS, 2012b). ARRT : L'inscription annuelle est exigée, les candidats doivent accepter de se conformer aux règles et règlements, aux normes d'éthique et aux exigences de formation continue (ARRT, 2013a). CCI : Le maintien des titres de compétences associés à l'inscription au registre et à l'agrément exige le paiement d'une cotisation, la conformité au code de déontologie et la réussite d'unités de formation continue tous les trois ans (CCI, 2013). Organismes qui certifient les programmes de formation des technologues en échographie L'ARDMS et CCI reconnaissent différents diplômes ainsi que des programmes accrédités par un organisme reconnu par le Council for Higher Education Accreditation (CHEA), le Département de l'éducation des États-Unis ou l’Association médicale canadienne (AMC), qui accrédite précisément les programmes d'échographie diagnostique médicale/échographie cardiaque/technologie vasculaire (AARDMS, 2012c; CCI, 2013). L'ARRT reconnaît les programmes de formation en échographie accrédités par des organismes reconnus par le Committee on Education in Radiologic Technology ou le Département de l'éducation des États-Unis (ARRT, 2013b). Ontario Oregon Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Réglementation des technologues en échographie Organismes qui accréditent, autorisent, inscrivent ou agréent les technologues en échographie Exigences d'accréditation, d'autorisation, d'inscriptions ou d'agrément Exigences de renouvellement Organismes qui certifient les programmes de formation des technologues en échographie Oui La loi sur les permis d'exercice des À compter du 1er janvier 2014, Inconnu S.O. technologues en échographie de l'Oregon exige que ces derniers détiennent un permis d'exercice délivré par l'Oregon Board of Medical Imaging (OBMI) depuis le 1er juillet 2010 (SDMS, 2013a). NouveauMexique Le Département de l'environnement Oui. Le 6 avril 2009, le gouverneur a signé un projet de loi qui ajoutait les technologues en échographie à la liste des professionnels en imagerie médicale devant détenir un permis d'exercice délivré par l'État (SDMS, 2013b). du Nouveau-Mexique est responsable de l'administration du programme de permis d'exercice des technologues en échographie (parce qu'il gérait déjà le programme de permis d'exercice des technologues en radiologie) (SDMS, 2013b). tous les technologues en échographie détenant un permis d'exercice seront tenus de posséder une certification nationale ou des titres de compétences nationaux de technologues en échographie (ou d'être inscrits à titre d'étudiant) (SDMS, 2013a). En vertu de ce projet de loi, les technologues en échographie sont tenus de respecter les normes nationales d'agrément (c.-à-d. être agréés par l'ARDMS, l'ARRT, etc.) sans examen supplémentaire imposé par l'État en plus des examens nationaux d'agrément) (SDMS, 2013b). Un permis d'exercice valide pour deux ans est délivré aux technologues en échographie qualifiés moyennant des droits de 100 $ (SDMS, 2013b). S.O. Le projet de loi exige que l'État reconnaisse la formation médicale continue aux fins de renouvellement de l'agrément national (SDMS, 2013b). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Réglementation des technologues en échographie Angleterre Aucune (BMUS, n.d.). Australie Oui. Les technologues en échographie et ceux et celles qui étudient pour le devenir doivent être accrédités pour pouvoir exercer la profession (ASA, 2013). Organismes qui accréditent, autorisent, inscrivent ou agréent les technologues en échographie Exigences d'accréditation, d'autorisation, d'inscription ou d'agrément Exigences de renouvellement Organismes qui certifient les programmes de formation des technologues en échographie Même si les Aucune La plupart des S.O. Le Consortium for the technologues en radiographie doivent être inscrits auprès du Health and Care Professions Council (HCPC) (NHS, n.d. B), et que la plupart des technologues en échographie sont des technologues en radiographie qualifiés, il n'existe aucun mécanisme en vertu duquel une personne peut s'inscrire auprès du HCPC à titre de technologue en échographie ou être réglementée par ce dernier à titre de technologue en échographie (BMUS, n.d.). L'Australian Sonographer Accreditation Registry (ASAR) est l'organisme de réglementation (ASA, 2013). technologues en échographie sont formés à titre de technologues en radiographie puis, après leur inscription. suivent un cours approuvé qui est offert par des établissements d'enseignement supérieur (NHS, n.d. A). La durée des cours est d'au moins une année universitaire. Le préalable normalement exigé à l'admission est l'accès à un service clinique assurant la supervision des étudiants (NHS n.d. A). L'accréditation des technologues en échographie est liée à l'obtention (ou, dans le cas des étudiants, aux études visant l'obtention) de la qualification de base, à la réussite de cours de perfectionnement professionnel continus et au paiement d'une cotisation annuelle à l'ASAR (ASA, 2013). Accreditation of Sonographic Education (CASE) accrédite et surveille les programmes de formation en échographie qui sont dispensés au niveau des études supérieures (c.à-d. maîtrise, diplôme/certificat d'études supérieures en échographie médicale ou clinique) (CASE, n.d.). Pour maintenir son L'ASAR accrédite les cours inscription au registre, de formation en échographie le technologue en (ASAR, n.d. B). échographie doit satisfaire aux exigences de perfectionnement professionnel continu et verser une cotisation annuelle (ASAR, n.d. A) Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Réglementation des technologues en échographie NouvelleZélande Oui Organismes qui accréditent, autorisent, inscrivent ou agréent les technologues en échographie Le Medical Radiation Technologists Board est un organisme d'enregistrement du domaine de la santé créé en vertu de la Health Practitioners Competence Assurance Act de 2003 qui gère le registre des technologues en radiation médicale (y compris les technologues en échographie) (MRTB, n.d. A). Exigences d'accréditation, d'autorisation, d'inscription ou d'agrément Pour être admissible à l'inscription, un technologue en échographie doit détenir un diplôme de deuxième ou troisième cycle en science de la santé (échographie) délivré par l'Unitec Institute of Technology (ou une formation approuvée par le conseil comme étant essentiellement équivalente) (MRTB, n.d. B). Les technologues en échographie peuvent également être tenus de démontrer qu'ils détiennent une expérience suffisante dans le champ d'exercice pertinent, c.-à-d. un minimum de 3 360 heures d'expérience clinique (MRTB, n.d. B). Exigences de renouvellement Organismes qui certifient les programmes de formation des technologues en échographie Chaque année, les Le Medical Radiation technologues en Technologists Board échographie doivent accrédite et surveille les faire une demande de établissements certificat annuel d'enseignement et les d'exercice et l'obtenir. diplômes, les cours ou les programmes Ils doivent fournir une d'études (MRTB, n.d. preuve d'inscription et A). de progrès satisfaisant dans l'un des sept programmes de recertification approuvés par le conseil (MRTB, n.d. C). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Tableau 2 : Exemples d'utilisation de l'échographie aux points de service Utilisation Évaluation diagnostique : Des cliniciens de différents champs de spécialité peuvent devenir de grands experts de l'échographie pour examiner un organe, une maladie ou une intervention en particulier qui est directement lié à leur domaine d'expertise, alors que les spécialistes en imagerie effectuent habituellement des examens plus complets (Moore et coll., 2011). Dépistage : L'échographie a été décrite comme étant un test de dépistage des maladies cardiovasculaires et gynécologiques, et l'échographie compacte a été intégrée aux « laboratoires de dépistage mobiles » (Moore et coll., 2011). Procédures de guidage : L'échoguidage peut augmenter les chances de réussite et réduire les complications dans les cas d'interventions réalisées par de multiples spécialistes (Moore et coll., 2011). Exemples Les urgentologues ont intégré l'échographie à leur répertoire pour évaluer rapidement les conditions émergentes (Hile et coll., 2012). Une étude réalisée en 2012 sur l'utilisation de l'échographie en milieu préhospitalier a permis de conclure que les ambulanciers paramédicaux (des non-médecins formés pour dispenser des soins médicaux sur place) peuvent effectuer une échographie présentant un niveau de précision élevé (Hile et coll., 2012). En milieu préhospitalier, les non-médecins utilisent l'échographie pour détecter les fractures, évaluer l'état de l'aorte et effectuer des évaluations ciblées des traumatismes par échographie (Hile et coll., 2012). o L'objectif des évaluations ciblées est de contribuer à l'évaluation du patient qui a subi un traumatisme ou qui saigne. Les régions précisées ci-dessus (analyse des régions du foie, de la rate, du pelvis et du péricarde et, surtout, l'échographie thoracique à la recherche principalement d'un hémothorax) font l'objet d'un examen dans le but de détecter la présence d'un fluide signalant un saignement plutôt que d'observer le fonctionnement d'un organe (Bennett, 2009). L'échographie a été utilisée au camp de base de l'Everest pour diagnostiquer les œdèmes pulmonaires de haute altitude (Moore et coll., 2011). On peut utiliser l'échographie pour dépister les anévrismes de l'aorte abdominale (Moore et coll., 2011). L'échographie peut être utilisée pour guider l'accès vasculaire central et périphérique, les thoracentèses, les paracentèses, les arthrocentèses, les anesthésies locales, les incisions et le drainage d'abcès, la localisation et le retrait de corps étrangers, les ponctions lombaires, les biopsies et autres interventions (Moore et coll., 2011). Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Tableau 3 : Description du contenu des articles faisant l'objet d'un résumé28 N° 1 2 28 Description Exposés de synthèse Les troubles du spectre de l'autisme touchent environ 1 % des enfants aux États-Unis. Leur étiologie, qui est probablement multifactorielle, comprend des éléments génétiques et l'exposition aux infections, aux toxines et autres facteurs environnementaux, particulièrement à des conditions péri et néonatales défavorables. Au cours des 20 dernières années, la fréquence des diagnostics de troubles du spectre de l'autisme a connu une augmentation, parallèlement à la hausse de l'utilisation de l'échographie diagnostique obstétrique, et l'exposition prénatale aux ultrasons est évoquée comme principale étiologie possible de « l'épidémie » de cas d'autisme. Les troubles du spectre de l'autisme ont été associés à des modifications du système nerveux central et certains changements similaires ont été observés chez des animaux après qu'ils eurent été exposés aux ultrasons. Toutefois, l'analyse de l'exposition pendant la grossesse chez les êtres humains n'a pas démontré d'effets néfastes chez les nouveaunés ou les enfants particulièrement en matière de résultats scolaires, de troubles de l'attention et de modifications du comportement. Il n'existe pas de preuves indépendantes confirmées, publiées et examinées par des pairs de l'existence d'une relation de cause à effet entre l'exposition clinique aux ultrasons pendant la grossesse et la manifestation de troubles du spectre de l'autisme pendant l'enfance. Les ultrasons sont une forme d'énergie qui a une incidence sur les tissus qu'elle traverse et leur utilisation devrait se limiter aux indications médicales, par des professionnels compétents, pendant un laps de temps aussi court et à une intensité aussi faible que possible pour poser un diagnostic précis. Au cours de la dernière décennie, l'utilisation de l'échographie au point de service par des non-médecins a connu une importante croissance. Le but de cet article est de 1) résumer la documentation évaluant les installations médicales militaires en matière d'échographie, 2) définir plus clairement l'utilité éventuelle de la technologie militaire d'échographie préhospitalière et 3) tracer la voie à de futurs travaux de recherche sur l'échographie préhospitalière militaire. Les auteurs ont effectué une recherche par mots-clés à l'aide de multiples moteurs de recherche. Chaque auteur a indépendamment examiné les résultats de la recherche et évalué la documentation pour déterminer si ceux-ci y apparaissaient. Des 30 études cernées, cinq respectaient les critères d'inclusion. Les applications comprenaient l'évaluation de l'activité cardiaque, des pneumothorax et des fractures. En outre, une étude descriptive a démontré la répartition des types d'examens échographiques en cours d'utilisation pratique par des sergents du corps médical des forces spéciales de l'armée. Aucune étude n'a évalué la conservation des compétences acquises pendant des périodes prolongées. De multiples études démontrent la faisabilité de former le personnel médical militaire à l'utilisation des ultrasons. Même dans des conditions difficiles, la majorité des études concluent que le personnel médical peut effectuer une échographie présentant un niveau de précision élevé. Les leçons tirées de ces études tendent à soutenir l'utilisation continue de l'échographie dans des milieux non hospitaliers et l'exploration du cursus optimal pour introduire cette compétence. Référence Abramowicz, J., « Ultrasound and Autism Association, Link, or Coincidence? », J Ultrasound Med, 31 août 2012, pp. 1261 à 1269. Hile, D.C., Morgan, A.R., Laselle, B.T. et Bothwell, J.D., « Is Point-of-Care Ultrasound Accurate and Useful in the Hands of Military Medical Technicians? A Review of the Literature », Military Medicine, août 2012, vol. 177, n° 8, pp. 983 à 987. Veuillez noter que les études, les programmes et les résultats présentés dans ce tableau peuvent provenir de territoires de compétence dont les systèmes de santé diffèrent considérablement de ceux de l'Ontario. Dans l'éventualité où vous souhaiteriez citer de nombreux passages provenant de l'une de ces sources ou de plusieurs d'entre elles, nous vous recommandons de communiquer avec l'auteur principal de cette analyse qui vous aidera à en évaluer l'applicabilité à l'échelle locale. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° 3 Description L'échographie est une forme d'imagerie sûre et efficace à laquelle les médecins font appel depuis plus d'un demisiècle dans le but de faciliter les diagnostics et de guider les interventions. Au cours des deux dernières décennies, les appareils ultrasonores sont devenus plus compacts, de meilleure qualité et moins chers, ce qui a facilité l'augmentation du nombre d'échographies effectuées au point de service, soit celles qui sont effectuées et interprétées par le clinicien au chevet du patient. En 2004, une conférence sur l'échographie compacte organisée par l'American Institute of Ultrasound in Medicine (AIUM) a conclu que le concept de « stéthoscope échographique » passait rapidement de la théorie à la pratique. Cette conférence réunissait des représentants de 19 organismes médicaux. En novembre 2010, l'AIUM a organisé un forum similaire auquel ont participé 45 organismes. Certaines facultés de médecine commencent maintenant à fournir à leurs étudiants du matériel d'échographie portatif qu'ils peuvent utiliser pendant les stages cliniques. Même si le rayonnement ionisant provenant de la tomographie par ordinateur est de plus en plus reconnu comme une importante cause potentielle de cancer, l'échographie est utilisée en obstétrique depuis des décennies sans preuve épidémiologique d'effets nuisibles lorsqu'elle est utilisée à des niveaux diagnostiques normaux. Toutefois, l'échographie est une technologie qui repose sur son utilisateur et, à mesure que son emploi se répand, il faut assurer un certain niveau de compétence, définir les avantages de son utilisation appropriée et limiter les activités d'imagerie superflues et leurs conséquences. Cet article offre un aperçu de l'historique et de l'état actuel de l'échographie compacte au point de service et présente des exemples et un exposé sur son utilisation. Référence Moore, C.L. et Copel, J.A., « Point-of-Care Ultrasonography », N Engl J Med, 26 mai 2011, n° 364, pp. 749 à 757. 4 Le son traverse des objets qui bloquent la lumière. Ce n'est que tout récemment que la technologie a suffisamment progressé pour nous permettre de déchiffrer les ultrasons à des fins médicales. Les appareils sont plus petits, moins chers, plus polyvalents et plus perfectionnés que jamais auparavant. L'utilisation des ultrasons à des fins médicales se propage dans de nombreux domaines, ce qui fait que les méthodes traditionnelles n'ont plus le monopole. À cela s'ajoute la question de la formation des médecins. Plusieurs ordres et sociétés s'en sont chargés partout sur la planète. Certains ont réagi plus rapidement que d'autres. Il faut également comprendre à quel moment une vaste expérience et des compétences techniques avancées sont nécessaires ou à quel moment des compétences limitées suffisent. En outre, certaines interventions peuvent être réalisées de manière plus sûre lorsque la connaissance des ultrasons ne revêt pas une importance capitale. Cet article traite de la formation actuellement dispensée en échocardiographie et en ultrasonographie dans des domaines touchant les anesthésistes qui travaillent aux soins intensifs (y compris les accidents et les urgences) et en chirurgie complexe (principalement en chirurgie cardiaque). Bennett, S., « Training guidelines for ultrasound: worldwide trends », Best Practice & Research Clinical Anaesthesiology, septembre 2009, vol. 23, n° 3, pp. 363 à 373. 5 L'échographie est un mode d'imagerie couramment utilisé en obstétrique que l'on considère généralement comme étant sûr pour le fœtus. La technologie actuelle des ultrasons présente toutefois un potentiel beaucoup plus large que celui des anciens appareils utilisés dans la plupart des études cliniques et on ignore le profil de sécurité de l'utilisation croissante du mode Doppler et des échographies tri et quadridimensionnelles réalisés avec les appareils modernes. Cet article passe en revue l'état actuel de la sécurité des ultrasons en obstétrique, y compris les mécanismes de préjudice proposés, les preuves scientifiques et cliniques existantes en lien avec ces mécanismes et les questions relatives à la sécurité de l'utilisateur clinique. Houston, L.E., Odibo, A.O. et Macones, G.A., « The safety of obstetrical ultrasound: a review », Anaesthesiology, décembre 2009, vol. 29, n° 13, pp. 1204 à 1212. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° 6 Description Cet article a pour objet d'offrir aux technologues en échographie et aux médecins échographistes un aperçu des risques biologiques que présentent les ultrasons et des directives d'utilisation sécuritaire. Aperçu : L'échographie est un mode d'imagerie ayant une grande valeur diagnostique. Bien qu'elle soit utile dans nombre d'applications, elle l'est particulièrement dans le cadre des diagnostics prénatals. À ce jour, il n'existe aucune preuve que l'échographie diagnostique a des effets néfastes sur les humains ou sur le fœtus en développement lorsqu'on l'utilise comme il se doit. Par contre, la panoplie d'examens réalisés à l'aide des ultrasons s'élargit graduellement. Les technologies plus récentes peuvent avoir des niveaux de sortie acoustique plus élevés que les anciens appareils. Par ailleurs, on ne comprend pas complètement les effets subtils ou temporaires de l'échographie diagnostique, tels que les modifications de la perméabilité de la membrane ou la migration neuronale. Applications d'imagerie non diagnostique : On devrait généralement éviter les utilisations non diagnostiques des appareils ultrasonores, comme les examens répétés de sujets en santé à des fins de démonstration du matériel. Les examens de fœtus de moins de trois mois ne devraient pas faire appel aux modes couleur et Doppler ni être effectués aux seules fins de créer des vidéos ou des photographies souvenirs. La production de tels documents pendant les études cliniques diagnostiques ne devrait pas augmenter les niveaux d'exposition ni prolonger la durée de l'examen au-delà de ce qui est nécessaire aux fins cliniques. Les utilisateurs doivent suivre les consignes de sécurité et les principes ALARA (niveau le plus bas que l'on peut raisonnablement atteindre). La FDA considère que la promotion, la vente ou la location d'appareils ultrasonores aux fins de vidéos souvenirs du fœtus qui ne font pas partie d'une intervention diagnostique médicale comme une utilisation non approuvée d'un appareil médical. Référence Nelson, T.R., Fowlkes, J.B., Abramowicz, J.S. et Church, C.C., « Ultrasound Biosafety Considerations for the Practicing Sonographer and Sonologist », J Ultrasound Med, , 2009, vol. 28, pp. 139 à 150. 7 Objectif : On a laissé entendre qu'il pourrait y avoir un lien entre l'échographie pendant la grossesse et la nondextralité subséquente des enfants. Il semble que ce lien soit plus fort chez les garçons. Le but de cette étude était d'explorer cet élément plus à fond dans le cadre d'une méta-analyse de deux études de suivi portant sur trois essais contrôlés randomisés d'échographies de routine pendant la grossesse. Conception : La dextralité a été évaluée à l'aide d'un questionnaire rempli par les parents; 4 715 enfants de 8 à 9 ans ont été inclus dans la méta-analyse. Résultats : Il n'y avait pas de différence statistique importante sur le plan de la prévalence de la non-dextralité entre les enfants ayant fait l'objet d'échographies et les enfants témoins, mais il y avait une différence statistique importante dans l'analyse d'un sous-groupe parmi les garçons. Des analyses exploratoires selon l'exposition ou la non-exposition ont révélé un lien encore plus fort entre les échographies et la nondextralité. Conclusions : Une démarche analytique prudente ne fait état d'aucun lien entre les échographies pendant la grossesse et la non-dextralité subséquente. Les résultats des analyses exploratoires doivent être interprétés avec prudence. Il est nécessaire d'effectuer des recherches supplémentaires. Salvesen, K.A. et EikNes, « Ultrasound during pregnancy and childhood non-right subsequent handedness: a metaanalysis », Ultrasound Obstet Gynecol, 1999, vol. 13, pp. 241 à 246. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° Utilisation Exemples 8 Les ultrasons ont d'importantes incidences sur les plans cellulaire, génétique, thermique et mécanique. Les inquiétudes soulevées à l'égard de leur sécurité ont incité plusieurs organismes à établir des limites réglementaires relatives à l'intensité des ondes qu'émettent les appareils. L'affichage des indices thermique et mécanique pendant l'imagerie échographique contribue à limiter la puissance de sortie de l'appareil. Malgré de nombreuses études effectuées sur des animaux, aucune des études réalisées à ce jour sur des êtres humains n'a relevé de conséquences physiologiques importantes résultant de l'exposition aux ultrasons pendant l'examen. À ce jour, l'imagerie échographique semble sûre dans le cadre d'anesthésie locale et d'interventions médicales antidouleur et le respect des limites de sortie des appareils ultrasonores, comme le souligne la Food and Drug Administration, pourrait éviter de futures complications. Cet article passe en revue les effets biologiques des ultrasons, le rôle des organismes de réglementation pour assurer la sécurité de leur utilisation, les limites de l'échographie et son incidence sur les êtres humains. Objectif : Dans le contexte de l'étude multicentrique réalisée par l'International Society of Ultrasound in Obstetrics and Gynecology et l'Organisation mondiale de la santé en vue de l'élaboration de normes de croissance fœtale aux fins d'application internationale, nous avons effectué un examen systématique et une méta-analyse pour évaluer la sécurité de l'exposition de l'être humain aux ultrasons pendant la grossesse. Méthodes : Une recherche systématique a été effectuée dans des bases de données électroniques, des bibliographies et des documents non publiés pour trouver des essais et des études d'observation qui ont évalué les incidences à court et long termes de l'exposition aux ultrasons des femmes et de leurs fœtus ayant subi une échographie en mode B ou Doppler au cours de n'importe quelle phase de la grossesse, peu importe le nombre de fois. La recherche mesurait les éléments suivants : 1) les conséquences néfastes sur la mère, 2) les conséquences périnatales néfastes, 3) la croissance de l'enfant et le développement neurologique anormaux, 4) la non-dextralité, 5) les tumeurs malignes apparaissant pendant l'enfance et 6) le rendement intellectuel et les maladies mentales. Résultats : La recherche électronique a permis de cerner 6 716 citations, dont 19 provenaient de sources secondaires. Au total, 61 publications présentant les données de 41 études différentes ont été incluses : 16 essais contrôlés, 13 études de cohortes et 12 études cas-témoins. L'échographie pendant la grossesse n'a été associée à aucun effet néfaste chez la mère ni à aucun effet périnatal néfaste, à un développement physique ou neurologique déficient, à un risque accru de tumeur maligne pendant l'enfance, à un rendement intellectuel inférieur à la normale ou à des maladies mentales. Selon les essais cliniques disponibles, il y avait un lien ténu entre l'exposition aux ultrasons et la non-dextralité chez les garçons (ratio d'incidence approché de 1,26; IC 95 %, 1,03 à 1,54). Conclusion : Selon les données probantes disponibles, l'exposition à l'échographie diagnostique pendant la grossesse semble sûre. Shankar, H. et Pagel, P.S., « Potential Adverse Ultrasound-related Biological Effects: A Critical Review », Anesthesiology, 2011, vol. 115, n° 5, pp. 1109 à 1124. 9 Torloni, M.R., Vedmedovska, N., Merialdi, M., Betran, A.P., Allen, T. et coll., « Safety of ultrasonography in pregnancy: WHO systematic review of the literature and meta-analysis », Ultrasound Obstet Gynecol; mai 2009, vol. 33, n° 5, pp. 599 à 608. Ontario 10 11 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Articles provenant de publications examinées par des pairs Depuis plusieurs années, la documentation indique que l'utilisation des ultrasons à des fins de détermination du sexe du fœtus entraîne un déséquilibre croissant entre le nombre d'hommes et de femmes dans des pays comme la Chine et l'Inde (en raison des avortements qui en découlent et de l'infanticide des bébés filles). La préférence à l'égard des fils plutôt que des filles, évidente dans les rapports entre le nombre de garçons et de filles en Chine et en Asie méridionale, est couramment expliquée par la pauvreté et le besoin de soutien à un âge avancé. Dans cet article, les auteurs examinent le cas des immigrants asiatiques méridionaux et orientaux au Canada, un groupe pour lequel l'impératif économique de sélectionner des fils est largement inexistant. En étudiant les recensements de 2001 et de 2006 (échantillons de 20 %), les auteurs en viennent à la conclusion qu'il existe de toute évidence une sélection sexuelle favorable aux garçons, plus importante chez les immigrants de l'Asie méridionale et orientale, à moins qu'ils ne soient chrétiens ou musulmans. Cette conclusion s'accorde avec l'interdiction explicite de commettre un infanticide (visant les filles), soit la principale méthode traditionnelle de sélection du sexe, imposée par ces religions. Les résultats mettent en évidence un fort élément culturel qui comprend à la fois une préférence pour les fils et la volonté d'avoir recours à l'avortement provoqué fondé sur le sexe du fœtus. La croissance rapide de l'utilisation des ultrasons comme technologie d'imagerie diagnostique au cours des 40 dernières années a intensifié la demande de main-d'œuvre possédant les compétences appropriées pour réaliser et interpréter les examens. Au Royaume-Uni, les examens ultrasonographiques regroupent maintenant la totalité des examens d'imagerie diagnostique. Toutefois, il n'existe aucun règlement régissant la pratique de la profession de technologue en échographie au Royaume-Uni et on fait peu de cas de la formation appréciable qu'un grand nombre de praticiens ont suivie pour acquérir les aptitudes nécessaires pour devenir des technologues en échographie prudents et compétents. Nombre de personnes œuvrant dans ce domaine estiment que cela devrait changer et travaillent à l'obtention d'un statut professionnel pour la pratique de l'échographie. Même si le Health Care Professions Council (HCPC) a recommandé la réglementation de cette pratique, il est peu probable que cela devienne une réalité dans un proche avenir. Cet article traite de l'évolution de la pratique de l'échographie et explore certains des enjeux complexes associés à sa professionnalisation. Almond, D. Edlund, L. et Milligan, K., « Son Preference and the Persistence of Culture: Evidence from South and East Asian Immigrants to Canada », Population and Development Review, mars 2013, vol. 39, n° 1, pp. 75 à 95. Gibbs, V., « The long and winding road to achieving professional registration for sonographers », Radiography, mai 2013, vol. 19, n° 2, pp. 164 à 167. Ontario N° 12 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Contexte : L'échocardiographie de contraste (qui fait appel à des produits de contraste qu'on injecte dans le flot sanguin pour voir celui-ci évoluer dans de très petits vaisseaux) a contribué à améliorer la qualité diagnostique, particulièrement chez les patients techniquement difficiles. Cependant, la courbe d'apprentissage et l'augmentation du temps nécessaire à la préparation et à l'acquisition des images ont mené à une faible utilisation. Méthodes : Les auteurs ont tenté de déterminer si l'échocardiographie de contraste effectuée indépendamment par un technologue en échographie spécialisé et formé pourrait améliorer l'efficacité. Dans un centre, les échocardiogrammes de pratique courante étaient prévus pour durer une heure, et tout examen dépassant ce laps de temps entraînait l'annulation de rendez-vous de patients. Les auteurs ont comparé les normes de soins en vertu desquelles un médecin ou une infirmière fait subir au patient l'échocontraste à un programme exécuté par un technologue en échographie. Résultats : Le temps nécessaire pour mener à terme les échocardiogrammes de contraste a été significativement réduit par la stratégie du programme exécuté par un technologue en échographie (43 min 17 s ± 23 min 42 s c. 1 h 1 min 6 s ± 31 min 0 s, P < 0,001). L'analyse du sous-groupe de patients hospitalisés et de patients externes a produit des résultats similaires. Seulement 10 % des examens (6 sur 61) du programme exécuté par un technologue en échographie ont duré plus de 60 minutes, comparativement à 45 % (34 sur 76) du groupe soumis aux normes de soins (P < 0,001). En se fondant sur les volumes d'examens du centre, on pourrait obtenir une amélioration annuelle nette de la productivité grâce au programme exécuté par un technologue en échographie pouvant atteindre 5,3 %. Conclusion : L'échocontraste exécuté par un technologue en échographie est réalisable et peut éliminer les obstacles à l'exécution de l'échocardiographie de contraste. Référence Tang, A., Chiew, S.K., Rashkovetsky, R., Becher, H. et Choy, J.B., « Feasibility of Sonographer-Administered Echocontrast in a LargeVolume Tertiary-Care Echocardiography Laboratory », Canadian Journal of Cardiology, mars 2013, vol. 29, n° 3, pp. 391 à 395. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° 13 Description L'échographie est utilisée en obstétrique comme outil de diagnostic et de dépistage depuis plus de 50 ans. Il n'existe aucune preuve de préjudice immédiat ou à long terme au fœtus en développement résultant de l'exposition aux ultrasons en mode B. Cependant, l'exposition à des niveaux élevés d'ultrasons en mode Doppler au premier stade de développement est de plus en plus courante et les incidences de cette exposition sur le plan de la sécurité ne sont pas toutes clairement connues. L'exposition aux ultrasons en mode Doppler pendant la grossesse accroît les problèmes d'apoptose chez les animaux (selon les modèles) et il existe des données démontrant que les effets d'une telle exposition perdurent pour le reste de la vie, auxquels s'ajoutent une augmentation de la non-dextralité observée dans le cadre d'études épidémiologiques effectuées sur des êtres humains. Les auteurs envisagent la possibilité qu'il puisse y avoir des incidences à long terme sur le développement des fœtus exposés aux ultrasons en mode Doppler au début de la grossesse. Ces effets pourraient résulter d'une perturbation thermique ou mécanique du conceptus, entraînant des dommages causés par les radicaux libres. L'exposition excessive aux radicaux libres au début de la grossesse constitue un élément important de l'approche définitive commune qui sous-tend les effets de la programmation développementale et soulève des préoccupations au sujet du fait que les fœtus exposés à des niveaux d'ultrasons élevés courent le risque de subir les effets de la programmation développementale. L'article conclut à la nécessité d'étudier la programmation développementale chez les animaux, en utilisant l'exposition à l'échographie en mode Doppler comme point d'intérêt de l'étude, et de recueillir plus de données d'observation en milieu clinique. Pendant la collecte de ces données, il semble prudent de continuer à respecter le principe ALARA (niveau le plus bas que l'on peut raisonnablement atteindre) lorsqu'on expose des fœtus aux ultrasons en mode Doppler au cours du premier trimestre de la grossesse. Référence Aiken, C.E. et Lees, C.C., « Long-term effects of in utero Doppler ultrasound scanning — A developmental programming perspective », Medical Hypotheses, avril 2012, vol. 78, n° 4, pp. 539 à 541. 14 L'utilisation de l'échographie au point de service par les médecins urgentologues au service des urgences peut être une aide efficace pour le diagnostic et la prise en charge des patients présentant divers états pathologiques et traumatismes. Son utilisation peut améliorer les résultats pour les patients et la sécurité de ceux-ci, accélérer le congé des patients et sauver des vies. L'ACMU appuie l'utilisation de l'échographie au point de service. Groupe de travail sur l'énoncé de principe sur l'échographie de l'Association canadienne des médecins d'urgences (ACMU), « Utilisation de l'échographie au point de service par les médecins d'urgence », JCMU, mars 2012, vol. 14, n° 2, pp. 106 à 112. Ontario N° 15 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description L'utilisation de l'échocardiographie tridimensionnelle (c.-à-d. une échographie cardiaque en trois dimensions) pendant des interventions d'électrophysiologie (secteur de la cardiologie qui s'intéresse au diagnostic et au traitement des troubles du rythme cardiaque) est le fruit d'années de progrès dans deux sous-spécialités différentes de la cardiologie, soit l'imagerie cardiaque avancée et l'électrophysiologie. Au cours des dix dernières années, les progrès réalisés dans ces deux domaines sont à l'origine de nombreuses avancées importantes qui ont culminé par leur fusion, créant ainsi un nouveau secteur de croissance et de perfectionnement. Les avancées en matière d'imagerie ont fourni aux spécialistes en soins cardiovasculaires des données améliorées sur le volume et les fonctions du cœur et, plus récemment, la possibilité d'effectuer des échocardiographies tridimensionnelles dont la résolution spatiale et temporelle a été améliorée, ce qui donne des rapports spatiaux sans précédent. Ce dernier progrès est apprécié des spécialistes de l'électrophysiologie qui ont besoin de connaissances anatomiques jamais requises auparavant, à mesure que se poursuit l'extraordinaire expansion des capacités offertes dans ce domaine. Il est logique d'affirmer qu'en combinant ces deux sous-spécialités en croissance rapide, on peut offrir aux patients des soins qui n'auraient pas été possibles autrement. Cet article traite de la valeur de l'échocardiographie tridimensionnelle pendant les interventions d'électrophysiologie et présente aux lecteurs de l'information sur cette nouvelle arène de multispécialité hybride. En se servant de ce modèle, il est probable que les lecteurs pourront cerner d'autres domaines au sein de leur champ d'exercice dans lesquels l'imagerie avancée entourant les interventions pourrait améliorer considérablement les résultats pour les patients. Référence Moukabary, T., Faletra, F.F., Kronzon, I., Thomas, W. et Sorrell, V.L., « ThreeDimensional Echocardiography in the Electrophysiology Laboratory », Echocardiography janvier 2012, vol. 29, n° 1, pp. 117 à 122. Ontario N° 16 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Contexte : On a beaucoup parlé de la pratique éventuelle de l'euthanasie des fœtus féminins au sein de certains groupes d'immigrants au Canada. Les auteurs ont étudié les données relatives aux naissances vivantes en Ontario et comparé le rapport entre les sexes au sein de différents groupes, selon le pays ou la région de naissance de la mère et la parité. Méthodes : Les auteurs ont réalisé une étude basée sur une population de 766 688 enfants vivants nés par accouchement simple entre 2002 et 2007. Ils ont utilisé les dossiers de naissance fournis par l'état civil de l'Ontario se rapportant à des enfants vivants nés dans la province après 23 à 41 semaines de gestation. Ils ont classé chaque nouveau-né selon le pays ou la région de naissance de la mère, soit le Canada (n = 486 599), l'Europe (n = 58 505), la Corée du Sud (n = 3 663), la Chine (n = 23 818), les Philippines (n = 15 367), le reste de l'Asie orientale (n = 18 971), le Pakistan (n = 18 018), l'Inde (n = 31 978), le reste de l'Asie méridionale (n = 20 695) et autres pays (n = 89 074). Ils ont calculé les ratios mâles-femelles et les intervalles de confiance (IC) de 95 % pour toutes les naissances d'enfants vivants selon ces régions et les ont stratifiés selon la parité maternelle au moment de l'accouchement (0, 1, 2 ou ≥ 3). Résultats : Parmi les nouveau-nés de femmes nullipares (n'ayant jamais eu d'enfant précédemment), le ratio mâles-femelles global était d'environ 1,05. À mesure qu'augmentait la parité (le nombre d'enfants nés précédemment), le ratio demeurait inchangé parmi les nouveau-nés des femmes nées au Canada. Par contre, ce ratio était considérablement plus élevé chez les nouveau-nés des femmes primipares (ayant déjà eu un enfant) nées en Corée du Sud (1,20, IC de 95 %, 1,09 à 1,34) et en Inde (1,11, IC de 95 %, 1,07 à 1,15) que parmi les nouveau-nés des femmes primipares nées au Canada. Parmi les femmes multipares (ayant déjà deux enfants ou plus), celles qui étaient nées en Inde étaient considérablement plus susceptibles que les femmes nées au Canada d'avoir un bébé mâle (parité 2, ratio 1,36, CI de 95 %, 1,27 à 1,46); parité ≥ 3, ratio 1,25, CI de 95 %, 1,09 à 1,43). Interprétation : L'étude des ratios mâles-femelles en Ontario a démontré que les femmes multipares nées en Inde étaient considérablement plus susceptibles que les femmes multipares nées au Canada d'avoir un nouveau-né mâle. Référence Ray, J.G., Henry, D.A. et Urquia, M.L., « Sex ratios among Canadian liveborn infants of mothers from different countries », CMAJ, juin 2012, vol. 184, n° 9, pp. E492 à E496. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° 17 Description Cette lettre est une étude de cas qui montre comment un technologue en échographie formé dans plus d'une discipline (dans le cas présent, en échographie cardiaque et vasculaire) peut rapidement, efficacement et de manière très rentable prodiguer des soins à un patient en temps opportun dans certains milieux cliniques. Par contre, la documentation parle peu des diagnostics cliniques posés par les technologues en échographie formés dans plus d'une discipline. Les technologues en échocardiographie doivent être des cliniciens parfaitement à l'aise avec l'évaluation de la dynamique circulatoire du corps, depuis les parties gauche et droite du cœur jusqu'aux artères et aux veines périphériques, y compris la circulation extracrânienne (carotides). Cet ensemble de compétences comprend une solide compréhension des électrocardiogrammes, des antécédents du patient et de l'intégration des résultats des examens cardiaques et vasculaires. Les limites de chaque outil diagnostic et la manière dont on peut les surmonter grâce aux atouts de l'autre examen sont importantes. Pour le technologue en échographie qui possède les deux ensembles de compétences, seules l'expérience, la formation continue et la rétroaction clinique permanente conduiront à la prise de décision autonome sur laquelle compte le médecin. L'American Registry for Diagnostic Medical Sonography délivre des titres de compétences en imagerie cardiaque et vasculaire (RDCS et RVT). Cardiovascular Credentialing International délivre aussi des titres de compétence en imagerie cardiaque et vasculaire (registered cardiac sonographer [RCS ou technologue en échographie cardiaque accrédité] et registered vascular specialist [RVS ou spécialiste en échographie vasculaire accrédité]). Tous les établissements d'imagerie devraient envisager de confier l'imagerie cardiaque et vasculaire non infractive à des technologues en échographie cliniciens accrédités dans les deux domaines par l'un de ces deux organismes. Référence Zemanek, M., « What It Means to Be a Cardiovascular Sonographer », Journal of Ultrasound in Medicine, 1er novembre 2012, vol. 31, n° 11, pp. 1859 à 1862. 18 L'échographie diagnostique médicale est considérée comme une méthode d'imagerie sûre. Cependant, la recherche sur ses effets biologiques doit encore définir l'incidence de l'exposition à l'échographie chez les êtres humains. Par conséquent, les technologues en échographie doivent être conscients des risques potentiels et mettre couramment en pratique les principes ALARA (niveau le plus bas que l'on peut raisonnablement atteindre). Cette étude porte sur la capacité des technologues en échographie de répondre à des questions fondamentales sur les effets biologiques de l'échographie, ainsi que sur leur connaissance et leur utilisation des indices de sécurité appelés indice mécanique (IM) et indice thermique (IT). Les membres de la Society of Diagnostic Medical Sonographers des États-Unis, une société de technologues en échographie du sud-ouest du pays et une communauté de professionnels sur Facebook 2010 ont fait l'objet d'une étude(n = 212). Cette dernière révèle un niveau de connaissances relativement peu élevé à l'égard des effets biologiques et des pratiques de sécurité minimale. On n'a découvert aucune relation importante entre les connaissances qu'ont les technologues en échographie des effets biologiques de celle-ci, le nombre d'années d'exercice de la profession ou le fait que les technologues surveillent les indices mécaniques et thermiques. Bagley, J., Thomas, K. et DiGiacinto, D., « Safety Practices of Sonographers and Their Knowledge of the Biologic Effects of Sonography », Journal of Diagnostic Medical Sonography, 2011, vol. 27, n° 6, pp. 252 à 261. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° 19 Description Cet article met en évidence les tendances en échocardiographie. Échographie au point de service (avec appareil portatif) : Au départ, l'échographie au point de service augmentera l'utilisation de l'échocardiographie de la même manière que la tomodensitométrie cardiaque a fait augmenter le nombre de cathétérismes. Toutefois, une fois les connaissances fondamentales acquises, elle peut être un outil très puissant en ce sens qu'elle permet d'éviter que des examens inutiles ne soient demandés. En clinique, les petits systèmes seront utilisés pour les premières observations, qui seront versées au dossier du patient; seuls les patients pour lesquels des tests supplémentaires sont nécessaires seront aiguillés vers un examen complet. Cela est susceptible de réduire le nombre d'examens en mode Doppler demandés. La miniaturisation du matériel échographique se poursuivra, tout en offrant une qualité/fonctionnalité améliorée, au point que les sondes sans fil deviendront réalité plus tôt que prévu. Rôle en échocardiographie interventionnelle : Les technologues en échographie passeront beaucoup plus de temps dans les laboratoires d'intervention et d'électrophysiologie. Il y aura plus d'interaction avec les cardiologues interventionnels et le volume augmentera à mesure que plus d'appareils seront implantés, plus de valvules percutanées seront installées et plus d'opérations robotisées seront effectuées. Formation interdisciplinaire et multitâche : Les technologues en échographie en début de carrière seraient avisés de suivre une formation en imagerie cardiaque et vasculaire. Les professionnels qui peuvent accomplir des tâches multiples et (ou) qui ont suivi une formation dans plus d'une discipline seront les candidats les plus recherchés. Par exemple, un technologue capable d'effectuer une intraveineuse, de surveiller l'effort pendant un ECG, de réaliser une IRM cardiaque et d'interpréter un rapport préliminaire ou encore une infirmière ou un infirmier pouvant réaliser une échographie, contrôler la sédation et effectuer une intraveineuse sera inestimable. Les technologues en échographie devraient poursuivre leur perfectionnement professionnel en suivant une formation interdisciplinaire, étant donné que les établissements essaient de minimiser les coûts et de maximiser le rendement. Référence McCulloch, M.L., « Thoughts regarding the future of sonography », Journal of the American Society of Echocardiography, mai 2011, vol. 24, n° 5, pp. 29A et 30A. 20 Contexte : Les rapports de radiologie fournissent une interprétation des images effectuée par des spécialistes et mettent ces résultats en relation avec les symptômes et les signes que présente le patient. Cette étude a comparé les rapports d'échographie rédigés par des radiologistes et des technologues en échographie pour déterminer s'il existait entre eux des différences importantes ou cliniquement pertinentes. Méthodes : Une analyse rétrospective portant sur 624 rapports d'échographie consécutifs a été effectuée. On a cherché dans les rapports la présence d'un « avis de non-responsabilité » ou d'une « mise en garde » au sujet de la qualité des images. La clarté de la formulation et la capacité de répondre à la demande clinique ont également fait l'objet d'une analyse. Résultats : La majorité des rapports d'échographie rédigés par des technologues en échographie contenaient un avis de nonresponsabilité relatif à la qualité des images (57,1 %) comparativement à une proportion plus faible dans le cas des examens effectués par des radiologistes (9,9 %) (P < 0,001). Somme toute, les radiologistes ont affiché un rendement nettement supérieur en ce qui a trait à la clarté des diagnostics positifs ou négatifs répondant à la question clinique apparaissant sur le formulaire de demande, lorsqu'on les a comparés aux technologues en échographie (88,5 % c. 65,4 %, P < 0,001). Conclusion : On doit éviter les « avis de non-responsabilité » et les commentaires de « couverture » dans les rapports de radiologie. Bien que les commentaires sur la précision des images radiologiques soient importants, leur utilisation excessive nuit à la validité du rapport de radiologie. Garcea, G., Mahmoud, A., Ong, S.L., Rees, Y. Berry, D. et coll., « Caveat reporting in ultrasound interpretation of surgical pathology: a comparison of sonographer versus radiologist », Journal of Evaluation in Clinical Practice, février 2010, vol. 16, n° 1, pp. 97 à 99. Ontario N° 21 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Un questionnaire comprenant neuf éléments a été élaboré à partir d'études déjà publiées par Marsal, Sheiner et coll. Le questionnaire a été distribué à un total de 35 utilisateurs de matériel d'échographie en milieu clinique de la région de Hamilton (en Nouvelle-Zélande) en juillet 2010, comprenant des technologues en échographie, des stagiaires en échographie, un spécialiste des échographies obstétriques et un responsable du registre de médecine fœtale. Résultats : Vingt technologues en échographie ont répondu au questionnaire, ce qui donne un taux de réponse de 61 %. Le niveau d'expérience clinique était également divisé entre les technologues possédant moins de cinq années d'expérience (30 %), ceux qui avaient de cinq à dix années d'expérience (35 %) et ceux qui en avaient plus de dix (35 %). Même si la totalité des répondants a déclaré connaître l'indice thermique (IT) et que 90 % ont prétendu respecter le principe ALARA de l'Action Learning Action Response Association en tout temps ou la majeure partie du temps, seulement 15 % des technologues en échographie ont correctement décrit ou défini ce que l'abréviation IT signifie. Parmi les répondants, 80 % savaient où trouver l'IT pendant un examen en temps réel, mais seulement 35 % savaient quel indice thermique utiliser lors d'un examen de clarté nucale et seulement 10 % connaissaient la fourchette d'indices thermiques auxquels on peut s'attendre pendant un examen obstétrique courant. Des huit technologues en échographie qui ont déclaré respecter le principe ALARA en tout temps, la majorité (64 %) ne pouvait ni décrire ni définir l'indice thermique. Au sein du même sousgroupe, la majorité (64 %) ne savait pas quel IT surveiller pendant un examen de clarté nucale. Seulement trois des 20 technologues en échographie (15 %) savaient ce que l'abréviation IT signifie. De ceux-là, deux étaient des technologues possédant moins de cinq ans d'expérience et l'autre avait entre cinq et dix ans d'expérience. Même s'il comprenait l'abréviation IT, l'un des trois technologues en échographie a néanmoins choisi le mauvais indice à surveiller pendant un examen de clarté nucale. Aucun des sept technologues en échographie possédant plus de dix années d'expérience ne pouvait définir ou décrire l'IT. Au total, seulement 10 % des technologues en échographie savaient ce que signifie l'abréviation IT et quel IT contrôler pendant un examen de clarté nucale. Référence Necas, M., « New Zealand sonographers do not outperform their European or American colleagues in the knowledge of ultrasound safety », Australasian Journal of Ultrasound in Medicine, novembre 2010, vol. 13, n° 4, pp. 28 à 32. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° 22 Description L'échographie musculosquelettique réalisée par des praticiens non-médecins est un champ d'exercice en progression. Les objectifs de cet article sont les suivants : 1) comparer le rendement d'un technologue en échographie expérimenté (S.J. Riley, l'un des auteurs) après un an de rédaction autonome de rapports à celui de deux radiologistes expérimentés de l'appareil locomoteur (C.J. Grove et M. Chandramohan, les deux autres auteurs) et 2) définir une norme de vérification qui pourrait servir de fondement à l'évolution de cette tâche. Les images et les rapports de 250 examens échographiques du système musculosquelettique réalisés par un technologue en échographie ont été examinés de manière indépendante par deux radiologistes-conseils spécialisés dans ce domaine. On a classé les examens selon le degré de divergence, p. ex., catégorie 1, correspondance avec le rapport du technologue en échographie; catégorie 2, divergence mineure peu susceptible de modifier les soins prodigués au patient; catégorie 3, divergence potentiellement importante; catégorie 4, divergence évidente et importante, susceptible d'avoir une incidence néfaste sur les soins prodigués au patient. Deux des 250 cas (0,8 %) ont été exclus. Les deux radiologistes étaient entièrement d'accord avec le technologue en échographie (catégorie 1) dans 235 cas sur 248 (94,8 %). Il y avait une divergence entre les rapports de S.J. Riley et ceux des radiologistes dans 13 cas. Il s'agissait d'une divergence de catégorie 2 dans six cas sur 248 (2,4 %), de catégorie 3 dans six cas sur 248 (2,4 %) et de catégorie 4 dans un cas sur 248 (0,4 %). En conclusion, cette vérification indique un niveau élevé de concordance entre les rapports d'échographies musculosquelettiques du technologue en échographie et des radiologistes-conseils. Ce niveau de concordance pourrait définir la norme pour les futures vérifications d'assurance de la qualité des rapports des examens échographiques du système musculosquelettique réalisés par des technologues en échographie. Référence Riley, S.J., Groves, C.J., Chandramohan, M., « Musculoskeletal ultrasound: audit of sonographer reporting », Ultrasound, février 2010, vol. 18, n° 1, pp. 36 à 40. 23 Contexte : La demande croissante d'examens échographiques et les exigences de qualité supérieure incitent à chercher des façons de faire combinant la précision du diagnostic résultant des examens réalisés par des radiologistes et les avantages économiques des examens réalisés par des technologues en échographie. L'une des démarches possibles consiste à utiliser strictement des méthodes d'acquisition et de documentation normalisées qui donnent au radiologiste l'accès à tous les renseignements pertinents après l'examen. Objet : Comparer une pratique récemment lancée, qui combine l'acquisition par un technologue en radiographie (plus précisément un technologue en échographie possédant deux ans d'expérience), la documentation sous forme de vidéos en boucle normalisées et l'examen par un radiologiste (« méthode normalisée »), avec la pratique antérieure selon laquelle le diagnostic est posé au chevet du malade par le radiologiste (« méthode traditionnelle »). Matériel et méthodes : Les reins (n = 27) ou la vésicule biliaire (n = 37) de 64 patients de polycliniques ont été examinés en faisant appel aux deux méthodes. Les résultats des radiologistes obtenus avec les deux méthodes, faisant état d'hydronéphroses, de tumeurs, de kystes, de modifications de l'échogénicité et d'une épaisseur du tissu cortical (dans le cas des reins), ainsi que d'une épaisseur de la paroi, de concrétions et de polypes (dans le cas de la vésicule biliaire) ont fait l'objet d'une comparaison de concordance (proportion de concordance et coefficient Kappa) tout comme les différences systématiques (test McNemar). Résultats : Les résultats obtenus lors de l'examen de la vésicule biliaire faisaient état d'une concordance médiane de 97 % (86 à 100 %; coefficient Kappa = 0,64 à 1,00) et ceux de l'examen des reins, une concordance de 90 % (78 à 100 %; coefficient Kappa = 0,69 à 1,00). Il n'y avait aucune différence systématique importante entre les deux méthodes. Conclusion : La concordance satisfaisante obtenue dans le cadre de cette étude préliminaire indique que le nouveau flux de travail relatif aux examens échographiques réalisés par un technologue en radiographie (technologue en échographie) et analysés hors ligne par un radiologiste est prometteur et justifie des études plus approfondies. Stenman, C., Thorelius, L., Knutsson, A. et Smedby, O. (publié en 2010), « Radiographer-acquired and radiologist-reviewed ultrasound examination — agreement with radiologist's bedside evaluation », Acta Radiologica, février 2011, vol. 52, n° 1, pp. 70 à 74. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° 24 Description La pratique troublante de la sélection du sexe du fœtus est traditionnellement considérée comme un phénomène asiatique. Toutefois, des données probantes récentes indiquent qu'une situation semblable commence à se manifester en Amérique du Nord, bien que dans une moindre mesure. La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) a fermement manifesté son opposition à la sélection du sexe pour des raisons non médicales, ainsi qu'à l'utilisation de toute technologie aux seules fins de déterminer le sexe du fœtus. Cependant, comme le sexe du fœtus peut être divulgué aux parents au moment de l'échographie s'ils en font la demande, il serait utile d'offrir aux professionnels des soins de santé des directives qui les aideraient à décourager la sélection du sexe du fœtus. Parce qu'aucune déclaration de motif ou de raison n'est exigée lorsqu'une femme demande une interruption de grossesse, les auteurs suggèrent que les professionnels des soins de santé n'aient pas à divulguer le sexe d'un fœtus avant qu'il ait atteint un âge gestationnel auquel l'avortement à des fins non médicales ne serait plus possible. Cette proposition faciliterait la cohérence entre la pratique clinique et les valeurs des citoyens du Canada, de la SOGC, de l'Association médicale canadienne et d'autres organismes professionnels, tout en continuant de respecter les lois actuelles relatives à la divulgation de renseignements sur les patients et aux droits des patients à une prise de décision autonome. Référence Thiele, A.T. et Leier, B., « Towards an Ethical Policy for the Prevention of Fetal Sex Selection in Canada », J Obstet Gynaecol Can, 2010, vol. 32, n° 1, pp. 54 à 57. 25 Contexte : On ignore à quel point l'augmentation des échographies prénatales au fil du temps modifie les risques pour la mère (c.-à-d. une augmentation des grossesses à risque élevé avec le temps). Dans le cadre de cette analyse fondée sur la population, les auteurs ont examiné l'utilisation des échographies prénatales de 1996 à 2006 en Ontario. Méthodes : En se fondant sur l'exercice 1996-1997, les auteurs ont évalué le risque relatif (RR) et l'intervalle de confiance (IC) de 95 % relativement à la modification des taux d'échographie pour chaque année ultérieure. Le RR a été ajusté selon l'âge de la mère, le revenu, le fait d'habiter en milieu rural, les comorbidités de la mère, le fait d'avoir eu une consultation en génétique ou une amniocentèse – éléments tous contenus dans le dossier de la grossesse – ainsi que selon les antécédents de complications lors d'une grossesse précédente. Résultats : L'échantillon de l'étude était constitué de 1 399 389 accouchements simples. Le taux d'échographies prénatales est passé de 2 055 pour 1 000 grossesses en 1996 à 3 264 pour 1 000 grossesses en 2006 (RR ajusté de 1,55, IC de 95 %, 1,54 à 1,55). Le taux a augmenté parmi les femmes dont la grossesse présentait un risque peu élevé (RR ajusté de 1,54, IC de 95 %, 1,53 à 1,55) et parmi celles dont la grossesse présentait un risque élevé (RR ajusté de 1,55, IC de 95 %, 1,54 à 1,57). La proportion de grossesses pendant lesquelles on a réalisé au moins quatre examens échographiques au cours des deuxièmes ou troisièmes trimestres a augmenté, passant de 6,4 % en 1996 à 18,7 % en 2006 (RR ajusté de 2,68, IC de 95 %, 2,61 à 2,74). Paradoxalement, cette augmentation était plus prononcée parmi les grossesses à risque peu élevé (RR ajusté de 2,92, IC de 95 %, 2,83 à 3,01) que parmi les grossesses à risque élevé (RR ajusté de 2,25, IC de 95 %, 2,16 à 2,35). Interprétation : Les augmentations importantes de l'utilisation des échographies prénatales au cours de la dernière décennie ne semblent pas avoir modifié les risques pour la mère. Près d'une femme sur cinq subit maintenant quatre examens échographiques ou plus au cours des deuxièmes ou troisièmes trimestres. Il semble justifié de déployer des efforts pour promouvoir une utilisation plus appropriée de l'échographie prénatale pour les grossesses simples. You, J.J., Alter, D.A., Stukel, T.A., McDonald, S.D., Laupacis, A. et coll., « Proliferation of prenatal ultrasonography », CMAJ, 9 février 2010, vol. 182, n° 2, p. 143 à 151. Ontario N° 26 27 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Objectifs : Cette étude avait pour objectif d'évaluer la rentabilité de faire appel à des technologues en échographie accrédités et des systèmes d'échocardiographie miniaturisés pour effectuer des échocardiogrammes au chevet du patient comparativement au déplacement des patients hospitalisés depuis le service d'admission jusqu'au laboratoire d'échocardiographie. Méthodes et résultats : Du 26 septembre au 27 octobre 2005, 112 patients admis dans six services italiens d'hospitalisation reliés par un réseau local de 100 Mbit au laboratoire d'échocardiographie ont subi, au service d'admission, un examen réalisé par des technologues en échographie à l'aide d'un système d'échographie miniaturisé. On a recueilli les données logistiques et les résultats ont été comparés avec ceux de 194 patients consécutifs provenant des mêmes services et ayant subi des examens au laboratoire d'échocardiographie à l'aide d'appareils haut de gamme entre le 8 mars et le 15 avril 2005. La réalisation d'échocardiogrammes au service d'admission a permis aux patients hospitalisés d'éviter de longues attentes au laboratoire d'échocardiographie avant et après l'examen, augmenté le pourcentage de patients examinés dans les trois à cinq jours suivant la demande (88 c. 77 % et 100 c. 95 %, respectivement; P = 0,03), augmenté la productivité des technologues en échographie (de 33,9 %; P < 0,001) et du laboratoire d'échocardiographie (de 41 %; P < 0,001) et réduit les coûts des échocardiogrammes de 29 %. Conclusion : La combinaison de l'échocardiographie numérique, des technologues en échographie accrédités et d'un système d'échographie miniaturisé a permis d'améliorer la rentabilité du service offert par le laboratoire d'échocardiographie aux patients hospitalisés et a évité à ces derniers l'inconfort découlant de temps d'attente prolongés avant et après l'examen. Le présent rapport est une proposition du groupe de travail sur les pratiques avancées de l'American Society of Echocardiography qui détermine la possibilité pour les technologues en échographie cardiaque d'atteindre le niveau de technologue en échographie cardiovasculaire avancée. Selon ce rapport, les examens échocardiographiques nécessitent un technologue en échographie bien formé et compétent si on veut obtenir des données anatomiques et physiologiques adéquates pour établir un diagnostic exact aux fins de prise de décisions cliniques et de prise en charge du patient. Bien que la formation officielle des technologues en échographie cardiovasculaire évolue, un grand nombre de technologues en échographie en début de carrière et membres du personnel pourraient ne pas avoir suffisamment de connaissances pratiques ou cliniques des éléments nécessaires de l'examen échocardiographique pour la présentation clinique de chaque patient. Dans de nombreux milieux cliniques, les échocardiogrammes sont lus après que le patient a quitté le laboratoire. Par conséquent, les technologues en échographie qui peuvent exercer leur profession à un niveau avancé dans un laboratoire d'échographie cardiovasculaire ont leur place pour faire en sorte qu'un examen échocardiographique soit effectué correctement pour chaque patient. Dans ce milieu, un technologue en échographie cardiovasculaire avancée (ACS) serait capable de passer en revue les directives de l'examen et sa qualité. Si des images supplémentaires s'avéraient nécessaires, l'ACS aiderait le technologue en échographie à les obtenir, ce qui conduirait à la réalisation d'un examen diagnostic complet avant que le patient ne quitte le laboratoire d'échocardiographie. En pratique clinique, la qualité des examens réalisés s'améliorerait, on pourrait enseigner de nouvelles méthodes d'échocardiographie et les intégrer à la pratique quotidienne et les patients seraient mieux servis. Référence Badano, L., Gaetano, N., Stacul, S., Gianfagna, P., Pericoli, M. et coll., « Improved workflow, sonographer productivity, and cost-effectiveness of echocardiographic service for inpatients by using miniaturized systems », European Journal of Echocardiography , 27 février 2009, vol. 10, n° 4, pp. 537 à 542. Mitchell, C., Miller, F.A., Bierig, S.M., Bremer, M.L., Ehler, D. et coll., « Advanced Cardiovascular Sonographer: A Proposal of the American Society of Echocardiography Advanced Practice Sonographer Task Force », Journal of the American Society of Echocardiography, décembre 2009, vol. 22, n° 12, pp. 1409 à 1413. Ontario N° 28 29 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Le perfectionnement des technologues en échographie comprend l'élargissement et l'enrichissement du rôle de ces derniers pour qu'il comprenne la préparation de rapports suivant les examens échographiques. Les technologues en échographie australiens n'ont pas observé le même niveau d'élargissement et d'enrichissement que leurs homologues du Royaume-Uni, malgré l'augmentation des niveaux de discussion concernant le perfectionnement de leur pratique. Le but de cette étude était de déterminer si les technologues en échographie australiens veulent élargir leur champ d'exercice et ce qu'ils estiment être des enjeux importants reliés à cet élargissement de leur rôle. L'article fait état des données qualitatives provenant d'un sondage réalisé auprès des technologues en échographie de l'Australie et tente de déterminer si ceux-ci souhaitent élargir et enrichir leur champ d'exercice et leurs responsabilités et, dans l'affirmative, ce qui pourrait être nécessaire ou souhaitable d'un point de vue professionnel pour qu'un tel changement se produise. Un questionnaire a été posté à tous les membres de l'Australian Sonographers Association (ASA) en octobre 2006. Des 31 questions qu'il contenait, 28 étaient des questions fermées et trois, des questions ouvertes, de manière à obtenir des données quantitatives et qualitatives. Les données quantitatives feront l'objet d'un rapport distinct. Les données qualitatives provenaient des réponses aux questions ouvertes, qui demandaient aux répondants d'élaborer à propos de leurs perspectives et de leurs opinions sur l'élargissement et le perfectionnement de leur rôle. L'analyse a été réalisée à l'aide du logiciel Nvivo7, qui a permis de dégager des thèmes communs à partir des données qualitatives. Elle se concentrait sur les incitatifs ou les motivations déclarés par les répondants pour devenir technologues praticiens en échographie ainsi que sur les éléments dissuasifs ou les obstacles perçus susceptibles de décourager les répondants à le devenir. Les trois incitatifs ou motivations les plus couramment évoqués pour devenir technologue praticien en échographie étaient la reconnaissance professionnelle, la rémunération et l'augmentation des connaissances. Les trois éléments dissuasifs ou obstacles perçus les plus couramment évoqués susceptibles de décourager les répondants à devenir technologue praticien en échographie étaient les problèmes juridiques, l'assurance et les études supplémentaires. Introduction : Cette étude décrit les répercussions de la création d'une clinique de suivi dirigée par un technologue en échographie cardiaque au sein du service de cardiologie d'un hôpital pour les patients atteints d'une valvulopathie stable. Les deux années précédant et suivant l'instauration de la clinique en question ont fait l'objet d'une vérification. Matériel et méthodes : La clinique a été mise en place dans un seul centre au sein du service de cardiologie d'un hôpital général régional. Au total, 382 patients présentant 397 lésions valvulaires cliniquement importantes – mais pour lesquelles une intervention chirurgicale n'était pas encore indiquée, bien qu'un suivi fût nécessaire – ont été examinés dans une clinique dirigée par des technologues en échographie cardiaque. Ces patients ne se présentaient plus à une clinique de suivi médical à moins d'une détérioration clinique ou échocardiographique. L'efficacité a été jugée selon le pourcentage de personnes traitées conformément aux lignes directrices actuelles sur les pratiques exemplaires, le nombre d'échocardiogrammes effectués et le nombre de visites de patients externes. On a également recueilli des données sur la mortalité des sujets de la clinique. Résultats : La proportion de suivis effectués selon les lignes directrices sur les pratiques exemplaires a augmenté, passant de 157 (41 %) à 354 (92 %) (p < 0,01). Le nombre total d'échocardiogrammes effectués a diminué, passant de 807 à 550. Le nombre total de visites de patients externes a chuté, passant de 998 à 31. Au total, 11 patients sont décédés au cours de la période de deux ans à l'étude, mais aucun des suites d'une valvulopathie progressive. Discussion : Cette étude démontre qu'une clinique de suivi de valvulopathie dirigée par un technologue en échographie qui suit un protocole a considérablement amélioré la qualité des suivis, tout en entraînant une importante diminution du nombre de visites de patients externes, sans compromettre la sécurité des patients. Référence McGregor, R., O'Loughlin, K., Cox, J., Clarke, J. et Snowden, A., « Sonographer practitioner development in Australia: Qualitative analysis of an Australian sonographers' survey », Radiography, novembre 2009, vol. 15, n° 4, pp. 313 à 319. Taggu, W., Topham, A., Hart, L., Carr-White, G., Sulke, N. et coll., « A cardiac sonographer led follow up clinic for heart valve disease », International Journal of Cardiology, février 2009, vol. 132, n° 2, pp. 240 à 243. Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° Description Référence 30 L'évolution du rôle des professionnels de la santé du domaine de l'imagerie a beaucoup progressé au cours des trois dernières décennies, de nombreuses percées importantes ayant été réalisées dans le secteur des ultrasons. Cet article passe en revue l'évolution du rôle des technologues en radiographie utilisant les ultrasons (dans certains pays comme le R.-U., les technologues en échographie sont considérés comme une sorte de technologue en radiographie) et certaines des implications cliniques, professionnelles et éducatives découlant de cette évolution. Étant donné que les données probantes publiées qui étayent les plus récents développements sont rares, plusieurs exemples d'études de cas contemporains, qui ont été présentés verbalement lors de journées d'étude auxquelles les auteurs ont participé, ont été inclus. En conclusion, l'élargissement du rôle des technologues en échographie est envisagé dans les contextes professionnels du rôle élargi, du champ d'exercice avancé et du travail de consultation. Hart, A. et Dixon, A., « Sonographer Role Extension and Career Development; a Review of the Evidence », Ultrasound, 1er février 2008, vol. 16, n° 1, pp. 31 à 35. 31 Objectif : Le principal objectif de cette étude était de déterminer les connaissances des utilisateurs finaux concernant les aspects de la sécurité des échographies diagnostiques pendant la grossesse. On a également évalué la perception des utilisateurs finaux à l'égard de l'échographie au cours de grossesses à faible risque. Méthodes : Un questionnaire a été remis aux utilisateurs finaux d'appareils ultrasonores qui suivaient un cours de rafraîchissement et participaient à des tournées dans des hôpitaux entre avril et juin 2006, à Chicago. Résultats : Un total de 130 utilisateurs finaux ont rempli le questionnaire (taux de réponse de 63 %). De ce nombre, 63 % étaient des médecins (n = 84), dont la majorité, des obstétriciens (81,7 %). Environ 18 % des participants effectuaient régulièrement des examens échographiques en mode Doppler pendant le premier trimestre. La moitié des utilisateurs finaux pensaient que le nombre d'examens échographiques au cours d'une grossesse à faible risque devrait se situer entre 1 et 3 au maximum (moyenne ± écart-type, 2,6 ± 0,9). Près de 70 % des répondants désapprouvaient les échographies effectuées à des fins de souvenirs ou non médicales. Bien que 32,2 % des répondants connaissaient l'expression indice thermique, seulement 17,7 % ont vraiment répondu correctement à la question sur la nature de cet indice. Environ 22 % connaissaient l'expression indice mécanique, mais seulement 3,8 % l'ont décrit correctement. Près de 80 % des utilisateurs finaux ne savaient pas où trouver les indices acoustiques. Seulement 20,8 % étaient au courant qu'ils s'affichent à l'écran de l'appareil d'échographie pendant les examens. Les utilisateurs finaux qui possédaient des connaissances plus avancées sur les questions de sécurité estimaient qu'il devrait y avoir des limites concernant le nombre d'examens échographiques au cours des grossesses à faible risque (ratio d'incidence approché, 3,3; intervalle de confiance de 95 %, 1,1 à 10,0; P = 0,028). De façon similaire, ces utilisateurs finaux étaient plus susceptibles de répondre que les ultrasons pouvaient avoir des effets néfastes pendant la grossesse (ratio d'incidence approché, 3,2; intervalle de confiance de 95 %, 1,1 à 12,5; P = 0,045). Conclusions : Les utilisateurs finaux des ultrasons sont peu informés des problèmes relatifs à la sécurité pendant la grossesse. Des efforts supplémentaires dans le domaine de la formation sont nécessaires pour augmenter les connaissances des utilisateurs finaux à propos de la sortie acoustique des appareils et des problèmes de sécurité. Sheiner, E., Shoham-Vardi, I., Abramowicz, J.S., « What Do Clinical Users Know Regarding Safety of Ultrasound During Pregnancy? », J Ultrasound Med, 1er mars 2007, vol. 26, n° 3, pp. 319 à 325. Ontario N° 32 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Dans le cadre d'une tentative visant à déterminer les connaissances des utilisateurs d'appareils ultrasonores à propos de certains aspects relatifs à la sécurité des échographies diagnostiques, un questionnaire a été distribué à des professionnels qui s'en servent pour examiner les fœtus. Les participants et des membres du corps enseignant dispensant six cours en Suède, en Norvège et en Autriche, en 2003, dans le cadre de programmes d'études supérieures en échographie obstétrique, en échographie en mode Doppler et en échocardiographie fœtale, ont répondu au questionnaire. De plus, en Suède, le questionnaire a été distribué aux participants aux rencontres du personnel de deux importantes unités d'échographie obstétrique et d'une unité d'échocardiographie fœtale, ainsi qu'à une réunion du groupe de travail sur les ultrasons de la Swedish Society of Obstetrics and Gynecology. Au total, 199 questionnaires ont été remplis de manière anonyme par des médecins (n = 145), des technologues en échographie (n = 22) et des sages-femmes ayant reçu une formation en échographie (n = 32). La totalité d'entre eux utilisaient l'échographie diagnostique de façon quotidienne ou hebdomadaire. Les répondants provenaient de neuf pays d'Europe. Aucun de ces pays n'exige une accréditation officielle pour l'utilisation de l'échographie diagnostique, pendant une grossesse ou non. Les médecins qui ont répondu au questionnaire étaient spécialisés en obstétrique et en gynécologie (notamment des experts de l'échographie fœtale reconnus internationalement), en pédocardiologie, en radiologie ou en physiologie clinique. Les répondants n'ont pas été prévenus qu'ils recevraient le questionnaire et disposaient d'une période de temps limitée pour répondre aux 16 questions, soit généralement entre dix et 15 minutes. Les questions portaient sur l'explication des indices de sécurité et leur relation avec les différents modes d'échographie, c.-à-d. le mode B en temps réel, le mode M, l'échographie tridimensionnelle, l'examen aux ultrasons en mode Doppler spectral et l'examen aux ultrasons en mode Doppler couleur et puissance. On leur a également demandé quel système d'échographie ils utilisaient le plus souvent et à quel endroit, sur l'appareil, se trouvait affichée l'information sur l'indice thermique (TI) et l'indice mécanique (MI) (c.-à-d. dans le coin supérieur droit de l'écran, dans une fenêtre séparée, etc.). En outre, les répondants devaient indiquer comment ils ajustent le niveau d'énergie de sortie de leur propre appareil. Pour toutes les questions, le répondant pouvait choisir l'option « Ne sais pas ». Résultats : Environ le tiers des experts en échographie étaient capables de définir les abréviations TI et MI. Pour les sous-classes du TI, la bonne réponse n'a été fournie que dans 3 à 8 % des cas. Parmi ceux qui savaient ce que signifient TI et MI, seuls les deux tiers et le tiers respectivement ont été capables de donner une explication simple des indices. Dans 49 % des questionnaires, les modes Doppler étaient correctement classés comme produisant généralement une exposition supérieure aux ultrasons comparativement aux modes d'imagerie (mode B, tridimensionnel). Quelque 28 % des répondants ont correctement indiqué à quel endroit s'affichait sur leur appareil l'information sur les indices de sécurité. Toutefois, ils ne savaient pas tous comment régler le niveau d'énergie de sortie. Pour tous les éléments contenus dans le questionnaire, il n'y avait pas de différences importantes entre les résultats des trois catégories de répondants (c.-à-d. les médecins, les technologues en échographie et les sages-femmes). Les résultats du questionnaire étaient tout sauf encourageants et ils indiquaient que les utilisateurs, qui sont censés être responsables de contrôler l'exposition du fœtus aux ultrasons, possédaient bien peu de connaissances sur les aspects fondamentaux de la sécurité relatives aux ultrasons. Référence Marsal, K., « The output display standard: has it missed its target? », Ultrasound Obstet Gynecol, mars 2005, vol. 25, n° 3, pp. 211 à 214. Ontario N° 33 34 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Objet : Cette étude a été effectuée pour évaluer la précision des échographies de la partie supérieure de l'abdomen effectuées par des technologues en échographie dans un hôpital général régional, cerner les faiblesses éventuelles et formuler des recommandations pour améliorer le service. Matériel et méthodes : Les examens de la partie supérieure de l'abdomen réalisés par des technologues en échographie pendant une période de quatre semaines, dont les résultats ont été consignés par ces derniers dans des rapports, ont fait l'objet d'un examen rétrospectif. La précision des résultats et des rapports des tests d'imagerie ont été évalués et comparés à d'autres résultats d'imagerie, de chirurgie, d'histologie ou de laboratoire ainsi qu'aux résultats cliniques. Résultats : Un groupe hétérogène composé de 104 patients, dont 62 présentaient une anomalie à l'échographie, a été inclus dans l'étude. On a trouvé des erreurs d'examen ou d'interprétation chez dix patients (9,6 %), dont cinq (4,8 %) étaient considérées comme potentiellement importantes. Conclusions : La précision des rapports des technologues en échographie concernant les résultats des échographies de la partie supérieure de l'abdomen s'élevait à 90 %. Toutefois, en se fondant sur cette étude, les auteurs ont mis en œuvre des recommandations précises pour améliorer la qualité du service. Objectif : Comparer la précision des échographies abdominales couramment réalisées par les technologues en radiographie et les radiologistes. Matériel et méthodes : L'étude comprenait un échantillon de 100 patients consécutifs se présentant pour une échographie abdominale courante. Chaque patient a été examiné par un technologue en radiographie et un radiologiste. Les deux utilisateurs ont noté leurs observations et ont rédigé un rapport final sans se consulter. On a ensuite comparé les rapports. Lorsqu'il y avait un désaccord, le patient était réexaminé par un autre radiologiste ou faisant l'objet d'une investigation plus approfondie. Résultats : Sur 100 patients, il y avait 52 hommes et 48 femmes. Ils étaient âgés de 19 à 88 ans (l'âge médian étant de 52 ans). Trente-sept patients ont subi une échographie rénale, un patient, une échographie de l'aorte et 62 patients, une échographie générale de la partie supérieure de l'abdomen. Dans 44 cas, les deux utilisateurs ont signalé des résultats d'examen normaux. Dans 49 cas, les deux utilisateurs ont signalé des résultats d'examen anormaux et sont arrivés exactement aux mêmes conclusions. Dans sept cas, les deux utilisateurs ne sont pas arrivés aux mêmes conclusions. Trois de ces désaccords ont été jugés comme étant mineurs et quatre, comme étant majeurs. Dans trois des sept cas, le technologue en radiographie avait raison et dans quatre cas, le radiologiste avait raison. Conclusion : Les technologues en radiographie et les radiologistes d'expérience sont très précis dans la réalisation et l'interprétation des échographies abdominales courantes. Une petite minorité d'anomalies a échappé aux deux utilisateurs. On n'a noté aucune différence statistique appréciable dans la précision des technologues en radiographie et des radiologistes. Référence Dongola, N., Guy, R., Ward, S. et Giles, J.A., « Can sonographers offer an accurate upper abdominal ultrasound service in a district general hospital? », Radiography, février 2003, vol 9, n° 1, pp. 29 à 33. Leslie, A., Lockyer, H. et Virjee, J.P., « Who Should be Performing Routine Abdominal Ultrasound? A Prospective Double-Blind Study Comparing the Accuracy of Radiologist and Radiographer », Clinical Radiology, août 2000, vol. 55, n° 8, pp. 606 à 609. Ontario 35 36 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Documentation parallèle L'ARRT (American Registry of Radiologic Technologists) fait passer des examens, accrédite et renouvelle annuellement l'inscription de plus d'un quart de million de technologues en radiologie afin de promouvoir l'observation de normes élevées en matière de soins aux patients. L'ARRT accorde le titre de « technologue autorisé » ou « T.A. » aux personnes qui ont suivi la formation prescrite en classe et en milieu clinique, qui ont réussi l'examen approprié et qui respectent les exigences en matière de déontologie. De plus, il s'assure qu'elles suivent une formation continue et qu'elles se conforment en permanence à ses normes élevées en exigeant le renouvellement annuel de leur accréditation. L'accréditation par l'ARRT se fait sur une base volontaire et non obligatoire. Les employeurs, les organismes étatiques de délivrance de permis et les organismes fédéraux de réglementation considèrent cependant que les titres de compétences octroyés par l'ARRT sont la preuve qu'une personne satisfait aux normes nationales reconnues auxquelles doivent se soumettre les professionnels de l'imagerie médicale et de la radiothérapie. Comment reconnaît-on les compétences des technologues en radiologie? Il y a d'abord l'accréditation initiale. L'accréditation est le processus qui consiste à reconnaître tout d'abord les personnes qui ont satisfait à certaines normes au sein d'une profession. Une personne est accréditée par l'ARRT lorsqu'elle a terminé un programme d'études approuvé, a démontré sa conformité aux normes de déontologie et a réussi un examen d'accréditation. Il y a ensuite l'inscription annuelle. L'inscription est la procédure annuelle requise pour conserver son accréditation. Les personnes inscrites auprès de l'ARRT sont celles qui, ayant déjà rempli les exigences d'accréditation initiale, continuent de se conformer aux exigences d'inscription annuelle. L'ARRT renouvelle annuellement les attestations des personnes qui respectent les trois critères suivants : accepter de se conformer aux règles et aux règlements de l'ARRT, continuer de se conformer aux normes de déontologie de l'ARRT et respecter les exigences de formation continue. Seuls les technologues en règle (c'est-à-dire qui ont renouvelé leur inscription au cours de la dernière année) peuvent se désigner comme technologues autorisés de l'ARRT et utiliser les initiales « T.A. » après leur nom. Les lois fédérales régissent les compétences du personnel dans certaines spécialités (en mammographie par exemple), mais elles accréditent l'établissement de soins de santé plutôt que d'octroyer un permis à chaque technologue en radiologie qui dispensent des soins aux patients. Bien que bon nombre d'États aient adopté des lois qui réglementent les personnes aptes à réaliser des examens radiologiques, celles-ci s'appuient généralement sur l'accréditation de l'ARRT. Certains employeurs et organismes d'État peuvent exiger que la personne détienne une accréditation de l'ARRT, mais pas nécessairement qu'elle soit actuellement inscrite. À moins d'exiger que la personne soit actuellement inscrite auprès de l'ARRT, les employeurs ne peuvent pas supposer qu'elle se conforme aux exigences de déontologie et de formation continue. Ce document énonce les exigences d'accréditation pour les technologues en échographie. Il y a deux voies d'accès (primaire et post-primaire). Pour la voie d'accès primaire, il mentionne que les programmes d'études en échographie doivent être accrédités selon un mécanisme acceptable d'après l'ARRT. L'ARRT reconnaît en règle générale uniquement les organismes d'accréditation qui sont agréés par le Council for Higher Education Accreditation et (ou) le Département de l'éducation des États-Unis. American Registry of Radiologic Technologists (ARRT) (2013a), Patient Page. Consulté en avril 2013 American Registry of Radiologic Technologists (ARRT) (2013b), Sonography Certification. Consulté en avril 2013 Ontario N° 37 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description En Australie, les technologues en échographie et ceux et celles qui étudient pour le devenir doivent être accrédités par l'Australian Sonographer Accreditation Registry (ASAR) pour pouvoir exercer la profession. Cette exigence figure dans les normes du Diagnostic Imaging Accreditation Scheme et dans les lois sur l'assurance-maladie du gouvernement de l'Australie. L'accréditation des technologues en échographie est liée uniquement à l'obtention – ou, dans le cas des étudiants, aux études visant l'obtention – de la qualification de base, à la réussite de cours de perfectionnement professionnel continus et au paiement d'une cotisation annuelle à l'ASAR. L'ASA affirme que l'absence de toute obligation de s'assurer que chaque technologue en échographie est « apte à exercer » est une lacune inacceptable de la réglementation actuelle qui mine les efforts visant à assurer la qualité des services d'échographie et néglige la protection des patients contre les préjudices. L'ASA soutient et réclame la mise en place de règlements applicables à l'échelle nationale visant à régir la profession de technologue en échographie afin de répondre aux attentes des patients. Inscription nationale : Le National Registration and Accreditation Scheme (NRAS) pour les travailleurs de la santé est entré en vigueur le 1er juillet 2010. Les dix professions qui faisaient initialement partie de ce programme étaient celles qui étaient assujetties à des exigences d'inscription dans tous les États ou territoires australiens, ainsi que celles pour lesquelles les mesures réglementaires étaient réputées être d'intérêt public. Quatre autres professions – y compris les praticiens en radiation médicale définis comme étant les technologues en radiographie, les radiothérapeutes et les technologues en médecine nucléaire – s'ajouteront au NRAS le 1er juillet 2012. Puisque la profession de technologue en échographie n'était inscrite dans aucun État ou territoire avant l'entrée en vigueur du NRAS, n'a pu négocier son intégration au programme. Au début d'août 2011, l'ASA a déposé une demande auprès du Health Workforce Principal Committee demandant la création d'un conseil propre à la profession de technologue en échographie en vertu du NRAS. Cette demande a été préparée après que l'on eut pris connaissance du fait que les professions non inscrites pourraient faire partie du programme. Plus récemment, l'Australian Health Workforce Ministerial Council (AHWMC) a publié un communiqué indiquant, en partie, que les « ministres ont commandé des travaux sur les professions non inscrites et les orientations futures en matière d'inscription nationale. Compte tenu de ce fait, les ministres se sont entendus pour reporter l'examen de l'inclusion d'autres professions au NRAS. Ils ont convenu qu'il serait prématuré d'étudier d'autres demandes d'inscription au programme jusqu'à ce que ces travaux soient terminés, à l'exception des ambulanciers paramédicaux ». Options pour les professionnels de la santé non inscrits, dont les technologues en échographie : Les travaux d'élaboration de politiques visant à mettre en place un autre cadre réglementaire se poursuivent au niveau fédéral. La National Alliance for Self-Regulating Health Professions (NASRHP), composée des principales associations professionnelles regroupant huit professions de la santé autoréglementées, y compris l'ASA qui représente la profession de technologue en échographie, a publié une proposition intitulée « Harnessing selfregulation to support safety and quality in healthcare delivery » (recourir à l'autoréglementation pour assurer la sécurité et la qualité des soins de santé) en mars 2012. Cette proposition a conclu que le cadre de réglementation de l'ensemble des professionnels de la santé devrait s'étendre au-delà du NRAS afin d'inclure : les professions autoréglementées autorisées par l'intermédiaire d'un comité des professions de la santé; un système de délivrance de permis négatif qui permet de retirer l'autorisation d'exercer aux praticiens inscrits et autoréglementés qui ne respectent pas les exigences réglementaires ou aux praticiens non réglementés qui adoptent de mauvaises pratiques. Référence Australian Sonographer Association (ASA) (2013), Sonographer Regulation. Consulté en avril 2013 Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° 37 Description 38 Cette publication fournit des renseignements sur la société Cardiovascular Credentialing International (CCI). Elle donne également les renseignements et les références nécessaires concernant le processus par lequel les candidats peuvent obtenir leurs titres de compétence sur les plans de l'inscription et de l'accréditation. CCI est une société sans but lucratif créée dans le but de faire passer des examens à titre d'organisme d'accréditation indépendant. CCI a commencé à accréditer les professionnels des soins cardiovasculaires en 1968. La société délivre huit titres de compétences qui, lorsqu'ils sont obtenus, démontrent que le candidat possède des connaissances fondamentales dans la spécialité particulière des soins cardiovasculaires. Ceux-ci sont délivrés notamment aux Registered Congenital Cardiac Sonographers (RCCS ou technologues en échographie cardiaque congénitale accrédités), aux Registered Cardiac Sonographers (RCS ou technologues en échographie cardiaque accrédités) et aux Registered Phlebology Sonographers (RPhS ou technologues en échographie phlébologique accrédités). Le gouverneur de l'Oregon signe le texte de loi régissant le permis d'exercice des technologues en échographie : le 28 juillet 2009, Ted Kulongoski, gouverneur de l'Oregon, a entériné le projet de loi HB 2245 en matière de permis d'exercice pour les technologues en échographie. La nouvelle loi fait de l'Oregon le deuxième État américain seulement à exiger que les technologues en échographie obtiennent un permis d'exercice. La Society of Diagnostic Medical Sonographers (SDMS) a travaillé en étroite collaboration avec d'autres organismes liés à la profession de technologue en échographie et des technologues en échographie de l'Oregon pour participer à la rédaction de la nouvelle loi. La loi renomme et restructure l'Oregon Board of Radiologic Technologists afin qu'il devienne l'Oregon Board of Medical Imaging (OBMI) et veille à la représentation des technologues en échographie au sein du conseil. La loi concernant le permis d'exercice exige, depuis le 1er juillet 2010, que les technologues en échographie de l'Oregon obtiennent leur permis auprès de l'OBMI. À compter du 1er janvier 2014, tous les technologues en échographie détenant un permis d'exercice seront tenus de posséder une certification nationale ou des titres de compétences nationaux de technologues en échographie (ou d'être inscrits à titre d'étudiant). Bien que le projet de loi de l'Oregon soit beaucoup plus détaillé que la loi concernant le permis d'exercice adoptée au Nouveau-Mexique plus tôt cette année, d'autres règles/règlements administratifs seront élaborés au cours de la prochaine année afin de mettre pleinement en œuvre la nouvelle loi. La SDMS continuera à surveiller les progrès accomplis dans d'autres États concernant le permis d'exercice des technologues en échographie. 39 Référence Comme c'est le cas pour toutes les initiatives de défense des intérêts, l'examen de la mise en œuvre de la proposition de la NASRHP par le gouvernement fédéral peut se prolonger et les résultats peuvent ne pas satisfaire aux attentes des associations professionnelles membres de la NASRHP, y compris l'ASA. L'ASA continuera, de manière indépendante et collaborative, d'exercer des pressions au nom de ses membres et du public pour l'instauration d'une solution opportune et équitable à la réglementation des professionnels de la santé. Entre-temps, comme il n'existe pas de modèle de réglementation jugé suffisamment rigoureux selon l'ASA pour réglementer la profession de technologue en échographie et d'autres professions de la santé, hormis le NRAS, l'ASA continue de soutenir son énoncé de position publié au début de 2010. Cardiovascular Credentialing International. (2013), 2013 Examination Application & Overview. Consulté en avril 2013 Society of Diagnostic Medical Sonographers (SDMS) (2013a), News. Consulté en avril 2013 Ontario N° 40 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Le 6 avril 2009, Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique, a entériné le projet de loi historique qui, pour la première fois aux États-Unis, exigeait que les technologues en échographie obtiennent un permis d'exercice. Le projet de loi ajoute les technologues en échographie (et les technologues en IRM) à la liste des professionnels en imagerie médicale devant détenir un permis d'exercice délivré par l'État du Nouveau-Mexique. Jusqu'à maintenant, tout le monde pouvait réaliser des échogrammes au Nouveau-Mexique. Avant l'adoption de la loi concernant le permis d'exercice au Nouveau-Mexique, presque tous les autres fournisseurs et professionnels des soins de santé devaient détenir un permis d'exercice. Par conséquent, le public est souvent surpris d'apprendre que la personne qui réalise un échogramme médical ne détient aucun permis d'exercice délivré par l'État ni n'est soumise à aucune exigence nationale d'accréditation. La responsabilité d'administrer le programme de délivrance de permis d'exercice aux technologues en échographie revient au Département de l'environnement du NouveauMexique. Même si cela n'était pas le premier souhait de la plupart des technologues en échographie, comme le Département de l'environnement gère actuellement le programme de permis d'exercice des technologues en radiologie, l'infrastructure administrative est donc déjà en place. En garantissant la création d'un conseil consultatif au sein duquel est représentée chaque spécialité réglementée dans les domaines de l'imagerie médicale et de la radiothérapie, le projet de loi fait en sorte que les autres domaines d'intérêt du Département ne nuiront pas au programme de permis d'exercice des technologues en échographie. Puisque les technologues n'ont jamais eu l'obligation de détenir un permis d'exercice auparavant, ils ne font pas ou ne comprennent pas souvent la distinction entre un permis délivré par l'État et l'accréditation nationale. L'accréditation nationale ou les titres de compétences octroyés par des organismes bénévoles comme l'American Registry for Diagnostic Medical Sonography (ARDMS), Cardiovascular Credentialing International (CCI) et l'American Registry of Radiologic Technologists (ARRT) ont peu de poids au regard de la loi. Le processus d'accréditation et les titres de compétences qui en découlent sont des outils précieux pour veiller à ce que les technologues en échographie répondent aux exigences minimales de formation et de connaissances, mais ils ne réglementent pas réellement la capacité de quiconque à réaliser des échographies. Dans un monde idéal, aucun règlement supplémentaire en matière d'échographie ne serait nécessaire. Toutefois, comme tout le monde le sait, de plus en plus de gens suivent des cours la fin de semaine et achètent du matériel d'échographie sans comprendre les conséquences de l'utilisation de la technologie des ultrasons (p. ex., le principe ALARA). En vertu du projet de loi adopté par l'Assemblée législative du Nouveau-Mexique, l'accréditation nationale ou les titres de compétences nationaux devraient démontrer la conformité aux normes de l'État. Tous les technologues en échographie qui offrent ces services essentiels d'imagerie médicale au Nouveau-Mexique devront respecter les normes nationales d'accréditation (c.-à-d. obtenir leur accréditation ou leurs titres de compétences auprès de l'ARDMS, CCI ou de l'ARRT). Par conséquent, ils ne devront passer aucun autre examen au Nouveau-Mexique outre les examens d'accréditation nationaux requis par l'ARDMS, CCI ou l'ARRT. Le projet de loi exige également que l'État reconnaisse la formation médicale continue qui est suivie aux fins de renouvellement de l'accréditation nationale. La répercussion la plus marquée sur les technologues en échographie du Nouveau-Mexique sera la nécessité de s'acquitter de droits de permis. Toutefois, la loi limite les droits à 100 $ pour un permis d'exercice de deux ans. De plus, seule l'Assemblée législative du Nouveau-Mexique peut changer ce plafond. Référence SDMS (2013b), New Mexico Sonographer Licensure Law Signed. Consulté en avril 2013 Ontario N° 41 42 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Préambule : Ce document a pour objet de définir le champ d'exercice des professionnels en échographie diagnostique aux États-Unis et de préciser leurs rôles en tant que membres de l'équipe des soins de santé agissant dans l'intérêt du patient. Ce document portant sur le champ d'exercice évoluera au même rythme que la technologie. Définition de la profession : La profession de technologue en échographie diagnostique est un domaine à spécialités multiples qui comprend l'échographie diagnostique médicale (avec sous-spécialités en échographie abdominale, neurologique, obstétricale/gynécologique et ophtalmique), l'échocardiographie diagnostique (avec sous-spécialités en échocardiographie pour adultes et enfants), la technologie vasculaire et d'autres domaines émergents. Ces diverses spécialités se distinguent par l'utilisation qu'elles font de l'échographie diagnostique médicale comme technologie primaire dans le cadre de leur travail quotidien. L'accréditation est considérée comme la norme de pratique en échographie. Les personnes qui ne sont pas encore accréditées devraient se servir du document portant sur le champ d'exercice comme modèle professionnel et chercher à obtenir leur accréditation. Champ d'exercice de la profession : Le professionnel en échographie diagnostique est une personne qualifiée qui, en raison de ses titres de compétence professionnelle, de sa formation et de son expérience clinique, peut offrir des services de diagnostic et de soins aux patients à l'aide d'ultrasons et d'examens diagnostiques connexes. Le champ d'exercice du professionnel en échographie diagnostique comprend les interventions, les actes et les processus permis par la loi à l'égard desquels la personne a suivi une formation et acquis de l'expérience clinique et démontré le degré de compétence requis. Les professionnels en échographie diagnostique : évaluent les patients; obtiennent des données à l'aide d'ultrasons et de technologies diagnostiques connexes et les analysent; fournissent un résumé des observations au médecin afin de faciliter le diagnostic et la prise en charge du patient; font preuve de jugement impartial et utilisent des méthodes systématiques de résolution de problèmes afin de produire des renseignements diagnostiques de grande qualité et d'optimiser les soins prodigués aux patients. Référence Society of Diagnostic Medical Sonography [SDMS] (2013c), Scope of Practice for the Diagnostic Ultrasound Professional Ce site Web indique qu'aux États-Unis, la plupart des employeurs préfèrent embaucher des technologues en échographie qui possèdent une accréditation professionnelle. Pour obtenir leur accréditation, les technologues en échographie doivent passer un examen. La plupart des examens portent sur la spécialité à laquelle le technologue en échographie s'intéresse le plus — par exemple, un examen pour être accrédité en échographie abdominale. Quelques États exigent que les technologues en échographie diagnostique médicale détiennent un permis d'exercice. En règle générale, il faut détenir une accréditation professionnelle pour obtenir son permis d'exercice; il y a d'autres exigences qui varient selon l'État. Les technologues en échographie doivent suivre des cours de formation continue pour que leur accréditation demeure valide. Bureau of Labor Statistics, Département du travail des États-Unis, « How to become a Diagnostic Medical Sonographer », Occupational Outlook Handbook, 2012, édition de 20122013. Consulté en avril 2013 Consulté en avril 2013 Ontario N° 43 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description L'American Registry for Diagnostic Medical Sonography (ARDMS) est un organisme indépendant sans but lucratif fondé en 1975 qui fait passer les examens et accorde les titres de compétences suivants : RDMSMD — Registered Diagnostic Medical SonographerMD; RDCSMD — Registered Diagnostic Cardiac SonographerMD; RVTMD — Registered Vascular TechnologistMD; RPVIMD — Registered Physician in Vascular InterpretationMD; RMSKMC — Registered in MusculoskeletalMC sonography. L'ARDMS, qui est la norme d'excellence mondialement reconnue en échographie, a accrédité plus de 75 000 personnes. L'ARDMS se compose de trois groupes principaux : un conseil d'administration — des technologues en échographie, des technologues vasculaires, des médecins, des chercheurs et un membre du public y siègent à titre bénévole afin de déterminer l'orientation et les politiques de l'organisme; des groupes de travail responsables de l'élaboration des examens — un groupe de technologues en échographie, de technologues vasculaires, de médecins et de chercheurs bénévoles offrent de leur temps et de leur expertise pour produire les examens; un personnel professionnel — un personnel rémunéré hautement qualifié administre les programmes et aide les candidats et les personnes inscrites. Les titres de compétences octroyés par l'ARDMS font état de la conformité aux normes professionnelles reconnues et sont largement acceptés dans la communauté médicale par les organismes professionnels du domaine de l'échographie et de l'échographie vasculaire. Toutefois, l'ARDMS ne valide pas le rendement quotidien d'aucun professionnel en échographie. L'ARDMS a obtenu la prestigieuse accréditation ANSI-ISO 17024 de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) à l'intention des organismes d'agrément. L'accréditation est octroyée par l'entremise de l'American National Standards Institute (ANSI). L'ARDMS a également obtenu l'accréditation de la National Commission for Certifying Agencies (NCCA). La NCCA est l'organe d'accréditation de la National Organization for Competency Assurance (NOCA). Créée en 1977 comme organisme sans but lucratif, la NOCA est un chef de file de l'établissement de normes de qualité pour les organismes d'agrément. Référence American Registry for Diagnostic Medical Sonography (ARDMS) (2012a), Overview of ARDMS. Consulté en avril 2013 Ontario N° 44 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description L'ARDMS élabore un programme qui a pour but de veiller à ce que les personnes inscrites continuent de respecter les exigences de base en matière de compétences cliniques essentielles dans la pratique actuelle. Chaque personne inscrite qui détient une accréditation valide de l'ARDMS en date du 31 décembre 2011 se verra attribuer une période d'évaluation de dix ans en vue du renouvellement de son accréditation, soit de 2012 à 2021. La période de dix ans pour les nouvelles personnes inscrites commencera l'année suivant l'acquisition du titre de compétences. Si une personne inscrite obtient un nouveau titre de compétences ou une nouvelle spécialité après le 1er janvier 2012, ce titre de compétence/cette spécialité sera alors associé à une période d'évaluation distincte de dix ans en vue du renouvellement de l'accréditation qui commencera l'année suivant l'acquisition du titre de compétence/de la spécialité. L'ARDMS élaborera des outils et des ressources afin d'aider les personnes inscrites à suivre et à remplir les exigences du programme d'évaluation en vue du renouvellement de l'accréditation. Les personnes inscrites qui ne souhaitent pas renouveler leur accréditation pour une spécialité/un titre de compétence précis peuvent y renoncer volontairement. À titre de personnes inscrites auprès de l'ARDMS, les personnes s'engagent à faire preuve du plus haut niveau de compétence dans la spécialité d'échographie qu'elles exercent en respectant les normes établies par l'ARDMS. La marche à suivre pour conserver son accréditation est la suivante : Paiement des droits annuels de renouvellement à l'ARDMS tous les ans Chaque année, l'ARDMS exige que les personnes inscrites paient des droits annuels de renouvellement. En payant vos droits annuels de renouvellement, vous contribuez à la mission de l'ARDMS qui consiste à promouvoir des soins de qualité et la sécurité des patients par l'intermédiaire du processus d'accréditation et le maintien des compétences des professionnels en échographie. Afin de conserver vos titres de compétences, vous devez payer des droits annuels de renouvellement de 75 $ US ou 100 $ US (pour les RPVI et les MSK ayant la désignation de médecin/ostéopraticien/podiatre) au plus tard le 31 décembre de chaque année afin de conserver votre statut de membre actif l'année suivante. Conformité aux règles et aux politiques de l'ARDMS Chaque année, lorsque vous payez vos droits de renouvellement, vous attestez que vous vous conformez à toutes les règles de l'ARDMS et à ses politiques en matière de discipline et que vous êtes membre en règle de l'ARDMS. Obtention d'au moins 30 crédits de formation médicale continue acceptés par l'ARDMS durant la période de formation médicale continue de trois ans L'ARDMS vérifie la conformité de ses membres aux exigences de formation médicale continue en recourant à un processus d'audit. L'obtention des crédits de formation médicale continue est une partie intégrante du maintien de vos titres de compétences de l'ARDMS et démontre votre engagement continu en matière d'apprentissage permanent. Renouvellement de l'accréditation... engagement continu envers l'excellence Après avoir reçu leur titre de compétences de l'ARDMS, les personnes inscrites se voient attribuer une période d'évaluation de dix ans en vue du renouvellement de leur accréditation. L'ARDMS s'engage à élaborer un programme de renouvellement de l'accréditation auquel les personnes inscrites peuvent se conformer facilement. Référence American Registry for Diagnostic Medical Sonography (ARDMS) (2012b), Recertification General Information Ontario N° 45 46 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Ce document traite des exigences relatives aux examens portant sur les principes et les appareils d'échographie offerts par l'ARDMS dans le but d'obtenir son accréditation de technologue en échographie et de divers préalables requis avant de se présenter à l'examen. Voici, à titre d'exemple, certains préalables : 1) Formation : Diplôme d'un programme accrédité par un organisme reconnu par le Council for Higher Education Accreditation (CHEA), le Département de l'éducation des États-Unis ou l'Association médicale canadienne (AMC), qui accrédite précisément les programmes d'échographie diagnostique médicale/échographie cardiaque/technologie vasculaire. Actuellement, les seuls organismes qui offrent un programme d'accréditation soue l'égide des associations susmentionnées sont la Commission on Accreditation of Allied Health Education Programs (CAAHEP) et l'Association médicale canadienne (AMC). 2) Expérience requise en échographie clinique ou vasculaire : Aucune autre expérience n'est nécessaire. 3) Documents devant accompagner la demande : 1° une copie du diplôme du programme d'échographie/échographie vasculaire ou un relevé de notes officiel indiquant la date à laquelle le diplôme a été décerné; 2° l'original d'une lettre signée par le directeur de programme et (ou) le directeur médical indiquant la date d'obtention du diplôme ou de réussite du programme. Les directeurs de programme doivent utiliser le modèle de lettre formaté obligatoire, accessible à l'adresse ARDMS.org/sampleletters; 3° il n'est pas nécessaire de joindre son CV si la demande est présentée et reçue au bureau de l'ARDMS moins d'un an après avoir terminé avec succès le programme. Dans tous les autres cas, il faut présenter un original signé et dûment rempli du CV pour chaque domaine de spécialité approprié; 4° une photocopie d'une pièce d'identité avec photo signée et non échue délivrée par un gouvernement; le nom indiqué sur la pièce d'identité doit correspondre exactement au nom sous lequel vous avez présenté une demande pour vous présenter à l'examen de l'ARDMS. Cette page indique les cinq titres de compétences offerts par l'ARDMS ainsi que les examens et examens de spécialité correspondants requis. RDMS : examen sur les principes et les appareils d'échographie et examen de spécialité en échographie de l'abdomen, échographie mammaire, échocardiographie fœtale, échographie du système nerveux ou échographie obstétrique/gynécologique. RDCS : examen sur les principes et les appareils d'échographie et examen de spécialité en échocardiographie pour adulte, échocardiographie fœtale et échocardiographie pédiatrique. RVT : examen sur les principes et les appareils d'échographie et examen de spécialité en technologie vasculaire. RMSK : examen sur l'échographie musculosquelettique. RPVI : examen sur l'interprétation d'échographies vasculaires à l'intention des médecins. Référence American Registry for Diagnostic Medical Sonography (ARDMS) (2012c), SPI Requirement and General Prerequisites. Consulté en avril 2013 American Registry for Diagnostic Medical Sonography (ARDMS) (2012d), Credentials and Examinations. Consulté en avril 2013 Ontario N° 47 48 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Cet article résume quelques-unes des nombreuses tendances en échocardiographie fœtale, pédiatrique et pour adulte qui enthousiasment les membres de la SDMS. Échocardiographie fœtale : L'échographie est utilisée depuis le milieu des années 1980 afin d'aider à déceler les cardiopathies congénitales durant le deuxième trimestre. L'examen « de base » du cœur du fœtus comprend une coupe apicale quatre cavités – évaluation des oreillettes et des cavités ventriculaires droites et gauches ainsi que de leurs valvules respectives. Au cours des dernières années, il y a eu un mouvement dans la communauté de l'échographie obstétrique visant à encourager les technologues en échographie obstétrique à réaliser l'examen « de base avancé » qui comprend les vaisseaux de sortie du cœur. Ces vaisseaux sont l'artère pulmonaire principale qui sort du ventricule droit et l'aorte qui sort du ventricule gauche. La communauté de l'échocardiographie fœtale est également emballée par les échographies tridimensionnelles (3D) et quadridimensionnelles (4D) étant donné que cette technologie a le potentiel d'améliorer considérablement l'évaluation cardiaque du fœtus. La corrélation d'images spatio-temporelle (STIC), une application de la technologie 4D, permet l'évaluation et la manipulation des images du cœur en temps réel, explique Lisa M. Allen. Aujourd'hui, le matériel d'échographie permet aux technologues en échographie de rassembler une certaine quantité de données à partir desquelles ils peuvent créer des images 3D détaillées du minuscule cœur du fœtus continuellement en mouvement. Grâce à la manipulation informatique des ensembles de données, les images peuvent également être visionnées en 4D, ce qui permet aux médecins de regarder le cycle cardiaque complet du fœtus, du début à la fin. Échocardiographie pédiatrique : L'un des progrès les plus notables en échocardiographie pédiatrique au cours de la dernière décennie est la transition vers le numérique. L'arrivée de sondes transœsophagiennes pour enfants a également été une grande avancée pour l'échocardiographie pédiatrique. Ces sondes permettent une visualisation échographique dégagée des structures intracardiaques. Elles sont utiles pour visualiser les anomalies valvulaires très subtiles, l'aorte thoracique ainsi que les végétations et les thrombus dans l'appendice auriculaire. Elles sont également utiles pour déceler les subtiles variantes anatomiques observées dans les cardiopathies congénitales. Les sondes transœsophagiennes pour enfants ont rendu ces examens possibles. Par le passé, cela n'était pas possible parce que la sonde pour adultes était trop grosse pour qu'on puisse la faire passer dans l'œsophage du bébé ou de l'enfant. La sonde est maintenant suffisamment petite pour puisse la manipuler afin d'examiner les enfants et obtenir de superbes images. Grâce au nouveau matériel d'imagerie échographique et à de meilleures techniques chirurgicales qui permettent aux cliniciens de déceler et de corriger davantage d'anomalies cardiaques plus tôt, les patients vivent plus longtemps. Échocardiographie pour adultes : La communauté de l'échocardiographie pour adultes est enthousiasmée par le suivi bidimensionnel et tridimensionnel des tavelures, des techniques relativement nouvelles pour l'évaluation de la fonction cardiaque et l'imagerie des déformations. Le suivi des tavelures évalue la fonction régionale et globale en mesurant la déformation du muscle cardiaque. Ce document décrit les exigences d'admission au registre des technologues en échographie médicale accrédités en Australie. Les exigences sont notamment les suivantes : Maintien de l'accréditation : Pour maintenir son inscription au registre, le technologue en échographie accrédité doit satisfaire aux exigences de perfectionnement professionnel continu de l'ASAR et verser la cotisation annuelle prescrite. Les personnes qui étudient pour devenir technologues en échographie doivent, en plus de payer la cotisation annuelle prescrite, fournir une preuve de leur statut d'étudiant chaque année lorsqu'elles renouvellent leur accréditation auprès de l'ASAR. Référence Orenstein, B.W., « Current Trends in Echocardiography », SDMS New Wave, février 2010, pp. 1 à 5. Consulté en avril 2013 Australian Sonographer Accreditation Registry (ASAR) (sans date A) Sonographer Accreditation. Consulté en avril 2013 Ontario N° 49 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Fonctions de l'ASAR : 1. accréditer les programmes de formation en échographie en Australie; 2. tenir à jour un registre des technologues en échographie accrédités et des étudiants accrédités en échographie; 3. établir des normes minimales de perfectionnement professionnel continu et surveiller la conformité des technologues en échographie aux exigences de perfectionnement professionnel continu afin qu'ils puissent maintenir leur inscription au registre; 4. appuyer les activités qui contribuent à l'avancement de la profession de technologue en échographie; 5. fournir des renseignements concernant l'inscription des technologues en échographie à Medicare Australia; 6. mettre à la disposition du public le nom, le numéro d'inscription, l'État ou le territoire, le type actuel d'accréditation et le domaine de spécialité des technologues en échographie qui sont membres actifs. Rôle de l'ASAR : L'ASAR n'est pas un conseil d'accréditation. Il ne dispose pas des pouvoirs nécessaires pour radier un technologue en échographie pour faute professionnelle, pas plus que la capacité d'empêcher un technologue en échographie d'exercer. L'ASAR peut seulement retirer un technologue en échographie du registre si ce dernier : omet de respecter les exigences de perfectionnement professionnel continu; néglige de payer sa cotisation annuelle. Référence ASAR (sans date B), About ASAR. Consulté en avril 2013 Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° Description Référence British Medical Ultrasound Society (BMUS) (sans date), Information on Sonographer Regulation in the UK. 50 Organismes de réglementation : Un organisme de réglementation tient un registre des personnes qui possèdent les compétences requises pour exercer la profession en question et qui peuvent démontrer qu'elles maintiennent le niveau de compétence requis. Pour exercer la médecine au Royaume-Uni, un médecin doit être inscrit auprès du General Medical Council (GMC). Il s'agit de l'organisme de réglementation des médecins praticiens. La majorité des technologues en échographie employés au Royaume-Uni ont des antécédents en radiographie ou dans la Consulté en avril 2013 profession de sage-femme. Pour exercer la profession de technologue en radiographie au Royaume-Uni, les technologues qualifiés doivent être inscrits auprès du Health Professions Council (HPC). De même, les sagesfemmes doivent être inscrites auprès du National Midwifery Council pour exercer cette profession. Accréditation des technologues en échographie au Royaume-Uni : Il existe un certain nombre de professions apparentées à la médecine qui sont réglementées par le HPC, comme la radiographie et la physiothérapie. Toutefois, la profession de technologue en échographie n'est pas reconnue comme une profession par le HPC et, par conséquent, il n'existe aucun mécanisme en vertu duquel une personne peut s'inscrire auprès du HPC à titre de technologue en échographie ou être réglementée par ce dernier à ce titre. On croit généralement à tort que les technologues en échographie doivent être inscrits auprès du HPC pour exercer cette profession. Cela tient au fait que la majorité des technologues en échographie sont également des technologues en radiographie qualifiés qui maintiennent leur accréditation auprès du HPC parce qu'ils souhaitent maintenir leur inscription au registre du HPC à titre de technologues en radiographie. Ordres professionnels : On peut être membre d'un ordre professionnel, comme le Royal College of Obstetricians & Gynecologists (RCOG), le Royal College of Radiologists (RCR), la Society & College of Radiographers (SCoR) ou le Royal College of Midwives (RCM), mais cela ne revient pas au même que d'être inscrit au registre de l'un des ordres professionnels. Les ordres professionnels sont responsables d'établir des normes et de s'assurer que leurs membres les respectent, de fournir un code de déontologie, etc. Ils peuvent également agir à titre de syndicat et fournir une assurance de responsabilité professionnelle. British Medical Ultrasound Society : La BMUS n'est pas un ordre professionnel, mais plutôt une société scientifique, et offre par conséquent une gamme différente d'avantages. Le fait de se joindre ou non à la société n'a aucune incidence sur la capacité d'une personne de travailler à titre de technologue en échographie au Royaume-Uni, bien que cela puisse être avantageux du point de vue du perfectionnement professionnel continu. Le College of Radiographers travaille actuellement avec le HPC pour faire reconnaître les technologues en échographie comme une profession distincte. Ontario N° 51 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Ce document comprenait des sections sur le rôle du technologue en échographie et l'utilisation de l'échographie à des fins autres que médicales. Rôle du technologue en échographie et impressions techniques : Le rôle du technologue en échographie consiste à effectuer des examens échographiques et à consigner les observations. Les impressions techniques écrites du technologue en échographie se veulent une forme de communication entre le technologue en échographie et le médecin qui examine les résultats. Ces observations doivent être examinées par le médecin qui les consigne ensuite dans son rapport. L'établissement d'un rapport/diagnostic définitif fait partie du champ d'exercice des médecins et est par conséquent la responsabilité du médecin responsable de rédiger le rapport. Réalisation d'échographies à des fins autres que médicales ou de diagnostic : Contrairement à cette forme d'examen justifiée, la réalisation d'une échographie dite de plaisir est simplement une version élaborée d'un portrait. Moyennant des frais variables, l'opérateur effectue un balayage de la surface du fœtus afin de produire des images souvenirs que l'on remet aux clients sous forme papier ou électronique (DVD). Il ne prend aucune mesure durant cet examen, ne réalise aucune évaluation morphologique non plus et ne dicte aucun rapport diagnostique des observations. Il n'y a essentiellement aucun avantage diagnostique à faire cet examen et les parents mal informés pourraient être rassurés à tort, croyant que le magnifique portrait présente un fœtus normal. Les établissements où l'on réalise des échographies à des fins autres que médicales peuvent n'être soumis à aucun contrôle et ne pas respecter les lignes directrices médicales, ce qui pourrait les amener à ne pas appliquer les mesures de protection techniques requises, ne pas exiger une expertise suffisante de la part de l'opérateur ou n'assurer aucune gouvernance en matière de compétence technique. Ces établissements ne se conforment pas au principe ALARA, ce qui pourrait entraîner un accroissement de l'exposition du fœtus. La Société canadienne des échographistes médicaux (SCÉM) n'appuie pas les personnes ou les établissements qui effectuent des échographies à des fins autres que médicales. L'assurance de responsabilité civile souscrite par l'entremise du régime d'assurance collective de la SCÉM ne couvre pas les échographies réalisées à des fins autres que médicales. D'autres chefs de file de la médecine canadienne appuient cette déclaration : En 2005, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) a publié un article intitulé « Effets biologiques et innocuité de l'échographie obstétricale » dans lequel elle concluait que « [l]e risque théorique de voir apparaître un effet biologique indésirable, même dans le cas d’une échographie obstétricale standard 2-D, en rend l'utilisation à des fins non médicales ou commerciales (telles que la détermination du sexe, ainsi que la photographie et l'enregistrement vidéo non médicaux) difficiles à justifier ». La SOGC recommande que l’échographie soit utilisée avec prudence et que l’exposition aux ondes échographiques soit limitée au taux minimum nécessaire à des fins médicales. La SOGC recommande également l’interdiction intégrale de l’utilisation non médicale de l’échographie fœtale et incite le gouvernement à se joindre à elle pour établir des moyens appropriés de faire face à ce problème de santé publique. L'Association canadienne des radiologistes (CAR) fait une déclaration semblable : « La CAR s'oppose vigoureusement à l'utilisation du matériel d'échographie diagnostique à des fins non médicales et juge que l'utilisation de l'échographie médicale à des fins récréatives constitue une mauvaise utilisation de la technologie, surtout lorsque cela concerne des fœtus. » [traduction] Référence Société canadienne des échographistes médicaux (sans date), Lignes directrices et politiques sur la pratique professionnelle de l'échographie au Canada. Consulté en avril 2013 Ontario N° 52 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description En 1993, le Consortium for the Accreditation of Sonographic Education (CASE) a été formé dans l'intention commune de veiller à ce que les études et la formation des technologues en échographie au Royaume-Uni soient de très haut niveau. Tous les membres partagent la même préoccupation, à savoir que les normes de prestation de services et de formation sont élaborées parallèlement à la croissance de la demande et à l'amélioration de la technologie. Tous les membres s'efforcent de créer un environnement au sein duquel les études et la formation sont maximisées. Cela renforcera et simplifiera le plus possible les processus de validation et d'accréditation. La philosophie du CASE consiste à promouvoir les pratiques exemplaires en matière d'échographie au moyen de l'accréditation de programmes de formation qui permettent de former des praticiens en échographie compétents et fiables. Cette formation devrait être dispensée à un niveau d'études supérieures. La majorité de ses activités consiste à soutenir les établissements qui offrent ou souhaitent offrir des cours menant à l'obtention d'une maîtrise ou d'un diplôme/certificat d'études supérieures en échographie médicale ou clinique. En plus d'offrir l'accréditation de nouveaux programmes de formation en échographie ou le renouvellement de l'accréditation de tels programmes, le CASE effectue la surveillance annuelle des cours qu'il a accrédités. Les renseignements obtenus sont ensuite communiqués aux établissements de façon individuelle et au moyen d'un rapport annuel. Chaque organisme membre est unique et a ses propres obligations envers ses membres et son propre programme, tandis que le CASE les rassemble tous afin de fournir un forum d'échange d'idées au sein duquel les points de vue partagés peuvent être synthétisés et ainsi orienter les programmes d'études et de formation. Référence Consortium for the Accreditation of Sonographic Education (sans date), Home. Consulté en avril 2013 Ontario N° 53 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Le Medical Radiation Technologists Board (le MRTB) est l'un des seize organismes d'accréditation du domaine de la santé de la Nouvelle-Zélande nommés par le ministre de la Santé aux termes de la Health Practitioners Competence Assurance Act 2003 (la Loi). Le MRTB est responsable de l'administration de la Loi pour ce qui est de la profession de technologue en radiation médicale. La principale responsabilité du MRTB est de protéger la santé et la sécurité de la population de la Nouvelle-Zélande en s'assurant que les praticiens exerçant la profession de technologue en radiation médicale sont compétents et aptes à exercer leur profession. Conformément à l'article 118 de la Loi, le MRTB doit remplir un certain nombre de fonctions : 01. Prescrire les qualifications que doivent posséder les technologues en radiation médicale dans le cadre de leurs champs d'exercice et, à cette fin, accréditer et surveiller les établissements d'enseignement et les diplômes, les cours ou les programmes d'études. 02. Autoriser l'accréditation des technologues en radiation médicale en vertu de la Loi et tenir à jour les registres. 03. Examiner les demandes de certificat annuel d'exercice. 04. Examiner et promouvoir la compétence des technologues en radiation médicale. 05. Reconnaître, accréditer et établir des programmes qui assurent la compétence continue des technologues en radiation médicale. 06. Recevoir des renseignements de praticiens de la santé, d'employeurs et du commissaire à la santé et à l'invalidité au sujet de la compétence des technologues en radiation médicale, et prendre les mesures qui s'imposent, le cas échéant. 07. Informer les employeurs, l'Accident Compensation Corporation, le directeur général de la santé et le commissaire à la santé et à l'invalidité que la pratique des technologues en radiation médicale peut poser un risque de préjudice pour le public. 08. Examiner les cas de technologues en radiation médicale qui peuvent être incapables d'exercer les fonctions requises pour la pratique de cette profession. 09. Établir les normes de compétence clinique, de compétence culturelle et de respect de l'éthique que doivent respecter les technologues en radiation médicale. 10. Assurer la liaison avec les autres organismes nommés aux termes de la Loi afin de discuter de questions d'intérêt commun. 11. Promouvoir les études et la formation des technologues en radiation médicale. 12. Accroître la sensibilisation du public aux responsabilités du MRTB. 13. Exercer et exécuter tout autre pouvoir, fonction et devoir qui lui sont conférés ou imposés en vertu de la Loi ou de toute autre disposition législative. Référence Medical Radiation Technologists Board (MRTB) (sans date A), What we do. Consulté en avril 2013 Ontario N° 54 55 Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie Description Qualifications : Pour être admissible à l'accréditation à titre de technologue en radiation médicale dans l'un des champs d'exercice précisés, une personne doit posséder les qualifications requises dans ce champ particulier conformément aux exigences du MRTB ou des qualifications jugées essentiellement équivalentes par le MRTB. En plus de détenir les qualifications requises, les technologues en radiation médicale peuvent également être tenus de démontrer qu'ils détiennent une expérience suffisante dans le champ d'exercice pertinent. Technologue en échographie : Le MRTB exige de détenir le diplôme d'études supérieures suivant de la Nouvelle-Zélande pour être admissible à l'accréditation dans le champ d'exercice de technologue en échographie : diplôme d'études supérieures en sciences de la santé (échographie) délivré par l'Unitec Institute of Technology. Expérience requise : Si une personne fait une demande d'accréditation en médecine nucléaire, en échographie ou en imagerie par résonance magnétique, elle doit également, en plus de détenir un diplôme d'études supérieures pertinent, pouvoir démontrer qu'elle a un minimum de 3 360 heures d'expérience clinique dans le champ d'exercice pour lequel elle présente une demande. Référence Medical Radiation Technologists Board (MRTB) (sans date B), Qualifications. La recertification est un mécanisme dont le Medical Radiation Technologists Board de Nouvelle-Zélande se sert pour s'assurer que les technologues en radiation médicale continuent de détenir les compétences nécessaires pour exercer dans leur champ d'exercice. Certificats annuels d'exercice : Chaque année, si une personne souhaite continuer à exercer dans son ou ses champs d'exercice en Nouvelle-Zélande, elle doit faire une demande de certificat annuel d'exercice et l'obtenir. Pour obtenir un certificat annuel d'exercice, le technologue doit fournir une preuve d'inscription et de progrès satisfaisant dans un programme de recertification approuvé par le MRTB. Le MRTB peut également lui délivrer un certificat d'exercice temporaire jusqu'à ce qu'il juge que la personne a fourni la preuve qu'elle détient les compétences nécessaires pour exercer dans le ou les champs d'exercice pour lesquels elle a présenté une demande. La personne qui détient un certificat d'exercice temporaire doit travailler sous la supervision d'un technologue en radiation médicale autorisé ou d'un autre praticien de la santé autorisé pertinent. Programmes de recertification : Le cadre du programme de recertification du MRTB s'appuie sur un modèle de perfectionnement professionnel continu. Les personnes ont le choix de s'inscrire dans l'un des sept programmes de recertification des technologues en radiation médicale qui sont actuellement approuvés par le MRTB. Elles doivent satisfaire aux exigences du programme de recertification particulier dans lequel elles sont inscrites. Vérifications de recertification : Un élément essentiel du programme de recertification fondé sur le perfectionnement professionnel continu adopté par le MRTB est la vérification des dossiers de perfectionnement professionnel continu. Le MRTB effectue une vérification annuelle d'environ 10 % de sa base de données de personnes inscrites afin d'évaluer la conformité de chaque technologue en radiation médicale à ses exigences de recertification. Medical Radiation Technologists Board (MRTB) (sans date C), Recertification. Consulté en avril 2013 Consulté en avril 2013 Ontario Une analyse bibliographique rapide sur les technologues en échographie N° Description Référence 56 Il existe deux types de radiographie : diagnostique et thérapeutique. Les deux nécessitent de posséder des connaissances considérables en technologie, en anatomie, en physiologie et en pathologie pour s'acquitter de son travail. Bon nombre de personnes suivent également une formation supplémentaire pour devenir technologues en échographie. Voici certaines des technologies d'imagerie utilisées par les technologues en radiographie diagnostique : rayon X – traverse les tissus afin de pouvoir examiner les os, les cavités et les corps étrangers; radioscopie – représente l'appareil digestif en produisant une image en temps réel; tomographie par ordinateur – fournit des images du corps en coupe transversale (tranches); imagerie par résonance magnétique (IRM) – permet d'obtenir des images en 2D ou 3D des différents types de tissus du corps; échographie – est bien connue pour son utilisation en obstétrique et en gynécologie. Est également utilisée pour vérifier la circulation sanguine et examiner le cœur; angiographie – sert à vérifier les vaisseaux sanguins. Échographie/ultrasonographie : Les ultrasons sont utilisés dans diverses spécialités au sein d'un hôpital, notamment en échographie abdominale et en échographie mammaire. L'imagerie échographique consiste en l'utilisation d'ondes sonores à fréquence élevée inaudibles pour l'oreille humaine dans le but de produire des images des structures du corps humain qui peuvent être observées à l'écran. Ces images peuvent ensuite être transférées sur pellicule ou papier photographique ou sur vidéo ou cédérom et versées au dossier d'examen des patients. Il n'y a aucune voie d'accès directe à la profession de technologue en échographie. La plupart des technologues en échographie sont formés à titre de technologues en radiographie puis, après leur inscription, suivent un cours approuvé offert par des établissements d'enseignement supérieur. La durée du cours est d'au moins une année scolaire et les technologues en échographie reçoivent une formation clinique et scolaire qui les prépare à l'exercice de cette profession. Le préalable normalement exigé à l'admission est l'accès à un service clinique assurant la supervision des étudiants. National Health Service (NHS) (sans date A), Radiographer. Pour exercer la profession de technologue en radiographie au Royaume-Uni, une personne doit être inscrite auprès du Health and Care Professions Council (HCPC). Pour s'inscrire, les personnes doivent avoir terminé avec succès un programme de formation approuvé en radiographie diagnostique ou thérapeutique. Ces programmes sont offerts dans le cadre des études de premier cycle (à temps plein et à temps partiel) et de deuxième ou troisième cycle dans un certain nombre d'universités partout au Royaume-Uni. NHS (sans date B), Entry requirements and training in radiography. 57 Consulté en avril 2013 Consulté en avril 2013 Conseil consultatif de réglementation des professions de la santé 56, rue Wellesley Ouest 12e étage Toronto, Ontario, Canada M5S 2S3 Téléphone: 416-326-1550 Interurbains sans frais: 1-888-377-7746 Télécopieur: 416-326-1549 Site web: www.hprac.org/fr Twitter: http://Twitter.com/CCRPSOntario Corriel: [email protected] ISBN 978-1-4606-1464-8 (Imprimé) ISBN 978-1-4606-1465-5 (PDF) © Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2012 18 04/13