Au sein d’une mise en pages entièrement repensée
et en couleur, cette nouvelle édition met en place,
au départ de situations-problèmes proches du
quotidien des élèves, l'acquisition de compétences et de
savoir-faire.
La combinaison des matières biologiques et physiques
permet de porter un regard pluridisciplinaire tout en sus-
citant la curiosité et la recherche.
La démarche est basée sur des expériences et des
documents originaux (photos, textes, graphiques, tableaux
de données…). Elle permet également aux élèves de
confronter leurs pré-conceptions à la réalité.
Tous les chapitres débutent par une introduction qui
explique à l'élève ce qu'il va étudier. Chaque
Flash spécial
est
l'occasion de prolonger ou d'accentuer la formation scien-
tifique de l'élève qui le souhaite. Les rubriques
Extension
et
Utilise tes apprentissages
ont été intégrées afin de vérifier et
d'améliorer la maîtrise des compétences et savoir-faire. Les
contenus fondamentaux font l'objet d'une synthèse dans les
Savoirs à intégrer.
SCIENCES ET COMPÉTENCES AU QUOTIDIEN 1re année DENIS SCULIER
DOMINIQUE WATERLOO
ISBN : 978-2-8041-7700-3
SCI1 www.deboeck.com
L'ouvrage se divise
en 6 chapitres :
Chapitre I Vivants
et non-vivants
Chapitre II La matière
dans tous ses états
Chapitre III La nutrition
Chapitre IV Les différents
types de respiration
Chapitre V La circulation
Chapitre VI La reproduction
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CORRIGÉ ET NOTES
PÉDAGOGIQUES
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CHAPITRE 1
VIVANTS, NON-VIVANTS
I. CRITÈRES
Les critères de distinction vivant/non-vivant sont l’irritabilité (réaction à un stimulus), la
reproduction (l’être vivant produit des êtres qui lui ressemblent), le métabolisme (ensemble
des réactions biochimiques chez un individu) et l’évolution (l’évolution est due aux mutations
et aux adaptations à l’environnement).
Seuls les deux premiers critères seront abordés dans les diverses situations proposées. Ils sont
à la portée d’élèves de 1e année, tandis que les deux autres se révèlent plus complexes à ce
niveau. Toutefois, si les conditions le permettent, on peut les aborder en parallèle dans la
farde de cours.
A. Quelques situations
Situation 1
Quand on crie son nom, Pierre réagit en tournant la tête et en répondant :
« oui ! ». La pierre reste sans réaction.
CRITÈRE :
Réaction à un son émis.
Situation 2
La fleur de tournesol suit la course du soleil. Le vacancier bronze tandis que
l’échelle reste la même.
CRITÈRE :
Réaction au soleil.
Situation 3
Le chien se dirige vers sa gamelle après avoir senti son odeur. La gamelle ne
se met pas en route vers le chien.
CRITÈRE :
Réaction à l’odeur.
Situation 4
La plante pousse verticalement après inclinaison.
Le pavé ne réagit pas.
CRITÈRE : Réaction à l’attraction terrestre.
Situation 5
Le couple a deux enfants tandis que la montagne, non.
CRITÈRE :
La reproduction.
Situation 6
Le pommier s’est reproduit grâce aux pommes tombées sur le sol. Les briques
tombées n’engendrent pas un nouveau mur.
CRITÈRE : La reproduction.
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B. Conclusion
Pour distinguer les vivants et les non-vivants, on peut utiliser des critères
tels que l’irritabilité (réponse ou réaction à un stimulus*) et la reproduc-
tion. Un vivant remplit ces deux conditions.
*Stimulus : cause engendrant une réaction de la part d’un être vivant.
C. Applications
1. Le robot « Curiosity » sur Mars
Le robot visualise son environnement grâce aux caméras. Il réagit en consé-
quence en modifiant son déplacement. Il décide de l’endroit où il est intéres-
sant de prospecter. Il réagit dès lors à un stimulus (éviter un obstacle, recher-
cher un minerai, etc.).
Par contre, il ne se reproduit pas ! Dès lors, on ne peut le classer parmi les
VIVANTS.
2. La science-fiction inspire les scientifiques
Le réplicateur visualise son environnement, réagit en consé-
quence, planifie des attaques. Il réagit à des stimuli.
Oui, car en plus de réagir à un stimulus, il est capable de se
reproduire. En tenant compte de ces deux critères, on peut le
classer parmi les vivants. (Il s’agit de science-fiction).
II. UTILISE TES APPRENTISSAGES
Toutes les situations sont envisageables, du moment que les deux critères repris en conclu-
sion (I B) sont mis en évidence.
III. GRAPHIQUES CIRCULAIRES
A. Répartition d’arbres
b. Calcul des secteurs
75 pins sont représentés par (360° x 75) =90°
300
30 frênes sont représentés par (360° x 30) =36°
300
45 hêtres sont représentés par (360° x 45) =54°
300
15 châtaigniers sont représentés par (360° x 15) =18°
300
B. Réinvestissements des acquis
Déchets alimentaires
Déchets alimentaires
162° Papiers
Papiers
108°
Plastiques
Pl
astiques
29° Verre
Verre
29°
Métaux
Métaux
18°
Divers
Divers
14° Légende :
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et
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p. 11
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p. 13
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3
CHAPITRE 2
LA MATIÈRE DANS TOUS SES ÉTATS
I. MISE EN SITUATION : UNE EXPÉRIENCE INTÉRESSANTE
A. Mode opératoire
La mise en situation fait intervenir un changement d’état sous l’action des contraintes :
bien que les changements d’état soient prévus au programme de 2e année, il nous a semblé
intéressant de débuter ce chapitre par cette expérience. Elle permet à l’élève de prendre
réellement conscience que la matière peut se décliner sous des états différents. En effet,
nous avons constaté que cette perception était souvent supercielle, mais pas réellement
conscientisée.
C. Observations
Quand je prends une petite quantité du mélange (eau/fécule), j’obtiens
par compression une boule compacte qui redevient liquide et coule entre
les doigts dès que j’ouvre la main.
D. Conclusion
La matière peut se présenter sous différents états selon les circonstances.
II. LES ÉTATS PHYSIQUES DE LA MATIÈRE
A. Situation problème
Cette situation-ci permet de soulever des ambiguïtés : souvent les élèves croient que le
nuage est de la vapeur d’eau et donc un gaz. Il faut donc rétablir la vérité : un nuage est un
ensemble de très nes gouttelettes d’eau en suspension dans l’air (comme le brouillard !).
Une bulle de savon, c’est une ne pellicule d’eau savonneuse qui enferme de l’air : la « mem-
brane » est liquide, mais l’intérieur est gazeux.
Quant au beurre, s’il est fondu, il est à l’état liquide. Par contre, c’est un solide, au départ,
que l’on qualie d’amorphe par opposition aux solides cristallins qui gardent leur forme sous
des contraintes faibles à modérées (le verre aussi est un exemple de solide amorphe). La
majorité des métaux sont des solides cristallins.
– Oui, surtout pour le nuage et les bulles de savon que l’on a classé dans les colonnes liquide
et/ou gazeux (Réponse-type d’élève).
– Prévoir des critères simples an de distinguer les trois états physiques de la matière.
Il est nécessaire de guider et de trier les critères choisis par les élèves dans un premier temps
an d’être clair. Ensuite, on pourra discuter de cas plus « limites » et/ou des conditions
expérimentales.
État liquide État solide État gazeux
L’eau du torrent XL’eau du torrent L’eau du torrent
Le glacier Le glacier XLe glacier
L’eau dans la bouteille XL’eau dans la bouteille L’eau dans la bouteille
La vapeur qui s’échappe
d’une casserole
La vapeur qui s’échappe
d’une casserole
La vapeur qui s’échappe
d’une casserole X
Le glaçon dans le verre Le glaçon dans le verre XLe glaçon dans le verre
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