^charges électriques liné-
aires, différentes de celles qui
sont appliquées lors de nos
tests, la vingtaine de PC et
leurs écrans formant une
charge non linéaire. En outre,
les courants de sortie sont
limités par certains seuils. Il
a ainsi été constaté que la
charge de test a consommé
1 800 W sur le secteur, et seu-
lement 1 600 W sur la majo-
rité des onduleurs. Cette
baisse de consommation est
due à une limitation du cou-
rant crête de sortie des appa-
reils aux environs de 13 A
utiles. Pour corroborer ce
constat, les équipements les
moins puissants sont ceux qui
limitent le plus le courant
crête de sortie (ceux d'info-
sec, de Powerware et de Riello,
en l'occurrence).
Des diagnostics plus ou
moins complets
La plage de tolérance de la
tension d'entrée dans l'on-
duleur est un critère à ne pas
négliger. Plus cette plage est
étendue, moins l'appareil est
amené à prendre le relais et
à utiliser ses batteries. Chez
Riello, la tension d'entrée peut
varier de 86 à 274 Y sans, pour
autant, solliciter les batteries.
Powerware et
Socomec sont,
eux, les moins
tolérants.
Le calibrage de la
puissance électrique
nécessaire à protéger
l'alimentation
des serveurs
reste un
exercice
délicat.
L'administration des pro-
duits retenus ici relève d'une
même conception pour tous
les ondulateurs : elle peut être
exploitée par l'intermédiaire
d'un lien série ou Ethernet.
Dans tous les cas, l'exploita-
tion réseau s'effectue via une
carte SNMP en option. Tous
recourent à un logiciel, plus
ou moins agréable et facile à
utiliser, via le lien série.
Chez Liebert, Powerware et
Riello, le même est utilisé via
Ethernet. Pour APC, Infosec,
MGE UPS et Socomec, on uti-
lise un autre logiciel ou une
interface web. Chez tous ces
constructeurs, il est possible
d'administrer plusieurs ondu-
leurs (par l'interface web ou
le logiciel).
Tous les paramètres indis-
pensables (charge batterie,
tension, fréquence, etc.) peu-
vent être supervisés. Infosec
n'affiche pas, en revanche, la
fréquence en entrée, l'auto-
nomie restante, ni le courant
absorbé par la charge.
MGE UPS et Socomec
sont les seuls à ne pas
afficher la température
interne du système. Un
indicateur de niveau de
charge de la batterie est
présent sur les pan-
neaux d'affichage,
visibles sur la face
avant des produits. Il
est aussi
UNE AUTONOMIE À L'AMPLITUDE TRÈS LARGE
Seul APC a tenu, et même dépassé, (MGE, Liebert et Powerware).
sans extension de batterie,
les 10 min d'autonomie.
Les meilleures autonomies sont
obtenues par les trois fournisseurs
ayant pris la précaution d'ajouter
des batteries supplémentaires
Elles atteignent en moyenne
quatre fois la valeur du moins bon
en autonomie sur coupure
continue, et sept fois en autonomie
après recharge d'une heure, suite
à une coupure de 5 min.
possible d'éteindre plusieurs
serveurs via le lien Ethernet
mais, dans ce cas, il faut instal-
ler le logiciel client sur les ser-
veurs à éteindre. Le test d'ar-
rêt du serveur via le lien série
> LA PLAGE DE TOLÉRANCE
DE TENSION D'ENTRÉE
DANS L'ONDULEUR
EST UN CRITÈRE
À NE PAS NÉGLIGER.
n'a posé aucun problème, sauf
chez Infosec, où le PC et l'on-
duleur se sont arrêtés en
même temps. Tous les pro-
duits ont passé correctement
le test d'arrêt via un lien
Ethernet, mis à part celui de
Powerware, sur lequel il a fallu
utiliser un autre équipement.
Les outils de diagnostics,
assez simples d'emploi, per-
mettent dans tous les cas de
tester les batteries. APC et
Riello disposent néanmoins
de tests plus complets (tests
LED, sonore et électrique).
En mode administration, via
le protocole SNMP le test de
réception de traps (alertes
logicielles sur incident réseau)
consécutifs aune coupure de
courant via l'outil MG Soft a
ATTENTION AUX PUISSANCES ÉLECTRIQUES AFFICHÉES
La puissance électrique
réelle fournie par
l'onduleur dépend en
particulier du type de
charge à alimenter.
Si celle-ci est parfaitement
linéaire, pour atteindre une
puissance de 3 000 VA
(cas de la majorité
des puissances affichées
par les onduleurs de
ce comparatif), il faut un
courant de ISA, qui
correspond à une valeur
crête de 18 A. Visiblement,
tous les constructeurs se
sont calés sur cette valeur.
Mais, sur une charge
informatique non linéaire,
pour atteindre les
3 000 VA annoncés, la
valeur crête du courant
peut atteindre 30 A,
un bond insupportable pour
tous les appareils. Les
constructeurs garantissent
ainsi un courant de sortie
dont la valeur crête
ne dépasse pas 18 A
(ISA efficaces). Dès que
le courant de charge atteint
cette valeur, les onduleurs
signalent une surcharge, et
cela même si la puissance
de sortie est très inférieure
à la puissance annoncée.
Peut-être serait-il
plus judicieux de mettre
en avant, dans les
spécifications des produits,
le courant crête admissible,
et non la puissance.
N/Réf. : 0029125876