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le p’tit
à lire en famille :)
Nos amis à plumes
en hiver
Comment
les aider ?
.............. . . . .
Un modelage
d’oiseau
.............. . . . .
Reconnais
leur chant !
Jean-Marie Winants
.............. . . . .
Et aussi :
les bienfaits
de la ronce
............. . . . . .
l’insectologue !
............. . . . . .
supplément numérique au magazine
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#65 (janvier-février 2015)
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le coin des enfants
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Nos amis à plumes
en hiver
Texte : Marc Stiéman
Illustrations : AKM Studio
survivre
Jean-Marie Poncelet
Pour nos oiseaux, l’hiver est une période difficile à passer. La nourriture se fait
rare et est souvent difficile à trouver à cause de la neige ou du gel. Les journées
sont courtes, ce qui laisse peu de temps à nos petites boules de plumes pour
chercher à manger. La disparition des haies sauvages et les pelouses tondues
n’offrent plus une nourriture suffisamment variée et abondante.
Fuir ou rester
Le savais
Gabriel Rasson
Certains font leur valise dès l’automne et partent vers le sud pour passer
l’hiver dans des pays plus chauds. Ce sont les migrateurs (comme l'hirondelle
rustique ). D’autres vivent toute l’année dans la même région. Ce sont les
sédentaires (comme la pie bavarde ).
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Kid conseil
Pour aider les différentes espèces d’oiseaux
qui restent chez nous
durant l'hiver, tu peux
leur offrir un menu varié
dans la mangeoire du
jardin : graines de tournesol et autres graines
pour oiseaux en liberté,
cacahuètes, couennes
de jambon non salé, riz
cuit, croûtes de fromage
râpées, pommes pourries… Découvre-en plus
sur
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oiseaux
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#65 (janvier-février 2015)
le coin des enfants
À toi de jouer !
À ta boîte à outils !
Magnifique oiseau de
nos cours d’eau, le martin-pêcheur rencontre lui
aussi des difficultés à se
nourrir en hiver. Le dessinateur qui devait en réaliser deux images identiques était très distrait
car il a fait 7 erreurs !
Pourras-tu l’aider à les
retrouver ? Tu découvriras ainsi l’importance
d’observer un oiseau
dans les moindres détails
pour pouvoir l’identifier
correctement !
Tu as découvert une nouvelle espèce d’oiseau
dans ton jardin ? Et si tu le représentais en pâte
à modeler en t’inspirant
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du modèle ci-contre 
?
Choisis une pâte qui
durcit à l’air. Ainsi, une
fois ton oiseau bien sec
et solide, tu pourras le
peindre en respectant
les couleurs de l’oiseau observé.
Modèle le corps, les
ailes et le bec et enfonce l’extrémité
d’un Bic dans la pâte, au
2
niveau de la tête, pour
représenter les yeux.
Applique les pièces en
appuyant fortement et
en les mouillant légèrement
au
préalable.
À l’aide d’un tuteur,
réalise un trou de 2 cm
de profondeur sous le
corps de l’oiseau.
Laisse sécher ta figurine durant deux jours
avant de la peindre à l’aide de gouaches en
t’inspirant d’une photo ou image de l’oiseau
que tu souhaites représenter. Ici, une mésange
nonnette.
Une fois ton oiseau
bien sec, emboîte-le
sur le tuteur et place-le
dans un pot de fleur à
l’intérieur. Et voilà, la
mésange que tu avais
observée dans le jardin est maintenant
dans ta maison !
Photos : Pierre-Vincent Greuse, dans le
cadre de la formation animateur nature
de Jeunes et Nature
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lire
les trésors du jardin
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La caresse de
la ronce
Texte et photos : Isabelle Debeer
Illustrations : AKM Studio
Étienne a entamé il y a quelques années un virage
vers le jardin naturel dans son terrain de Brainele-Château. Il apprécie particulièrement les plantes
à fruits parmi lesquelles il privilégie les espèces
sauvages. Aujourd’hui, il nous fait partager son
amour pour la ronce.
Pourquoi nous parler
de la ronce ?
Peux-tu nous
parler de ton jardin ?
Au départ, c’était une prairie avec un
mouton, des pelouses tondues et un
épicéa au milieu. Je me suis rendu
compte qu’il y manquait l’aspect
« vie dans le jardin ». Travaillant à la
Ferme Nos Pilifs, où nous désirions
abandonner les jardins conventionnels au profit de la biodiversité, je me
suis intéressé au Réseau Nature de
Natagora. J’ai décidé d’expérimenter
en laissant des zones se développer
spontanément. Rapidement, la vie
s’est installée.
supplément numérique au magazine
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Au début, je l’ai traitée comme une
mauvaise herbe envahissant le jardin. Je n’en venais pas à bout et
j’ai même dû la pulvériser. C’était la
guerre ! Un jour, on m’a montré un
roncier dans lequel était taillé un
couloir. Des câbles étaient tendus
pour le contrôler et profiter de ses
fruits excellents. Convaincu, j’ai moi
aussi réalisé des palissages avec
succès. Aujourd’hui, je ne cueille
pas toutes les mûres, j’en laisse pour
les oiseaux. La ronce fournit le gîte
et le couvert à de nombreux mammifères, oiseaux, papillons et autres
insectes, grâce à la moelle de ses tiges
creuses, son pollen, ses feuilles ou
ses fruits.
#65 (janvier-février 2015)
les trésors du jardin
As-tu un souvenir
particulier associé à
cette plante ?
La mûre sauvage, si on la laisse
arriver à maturité, est une des plus
sucrées. Son goût me rappelle l’enfance, le plaisir de la cueillette dans
les chemins de campagne, quand on
se pique mais qu’on peut dire qu’on
a attrapé les plus belles ! J’aime obtenir la même satisfaction en matière
de fruit avec une plante sauvage.
J’essaye toujours de privilégier le
sauvage, beaucoup plus intéressant
pour la faune du jardin.
Douce ronce pour la gorge
La ronce est employée de longue date en phytothérapie. Tanins,
flavonoïdes, pectines, sels minéraux, vitamine C, provitamine A, la
plante est riche en composés la rendant particulièrement efficace
contre les maux de gorge et les diarrhées. En herboristerie, on utilise
principalement les feuilles.
Cueillette
Cueillez de préférence les
fins rameaux avec les jeunes
feuilles de l’année juste
avant la floraison. Attention à
éviter les feuilles qui auraient
pu être souillées par des pesticides, la pollution ou les
déjections animales.
séchage
Accrochez les rameaux et pendezles tête en bas dans un lieu sec et
aéré. Une fois les plantes sèches,
émiettez les feuilles et leurs pétioles et conservez-les dans une
boîte en fer à l’abri de l’humidité.
à quel endroit du jardin se
plaît-elle ? Quels sont tes
conseils pour la jardiner ?
Il faut du soleil, un endroit ouvert
et de l’espace car les jets font 3 ou
4 mètres sur une année. Chaque
année, je coupe les branches de deux
ans. Très volontaire, elle repousse à
chaque fois. Il s’agit d’un très vieux
plant. C’est une espèce facile qui n’a
besoin d’aucun traitement.
Et si la tige entre en contact avec le
sol, elle s’enracine et crée une nouvelle plante ! Elle est donc simple à
multiplier ou à propager. La ronce est
également intéressante dans une haie
indigène, elle y rajoute fruits, fleurs et
abris pour plus de diversité végétale
et animale. Enfin, elle peut réhabiliter
rapidement un sol mis à nu, constituant un couvert végétal pour les
jeunes arbres et arbustes. Ce n’est
pas pour rien que les forestiers
l’appellent « mère du Chêne » !  
utilisation
L’infusion de 20 à 30 grammes de feuilles séchées durant 10 minutes,
dans un litre d’eau auparavant bouillie, se boit en 2 à 3 tasses par
jour pour les diarrhées ou se sirote au long de la journée pour les
maux de gorge. En faisant bouillir 100 grammes de feuilles séchées
durant 15 minutes dans un litre
d’eau, on obtient une décoction,
utile en gargarisme et bains de
bouche. Pour les enfants, rajoutez
du sirop de mûres. Et pensez toujours à bien filtrer pour éviter les
aiguillons.
Attention, rendez visite à votre
médecin préféré pour tout souci
de santé.
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p’t
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à
en
lire
les croquis de l'insectologue
)
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Une histoire qui gratte
Texte et illustrations : Vincent Louwette
www.natagora.be/vincentlouwette
Photo : Gilles San Martin
Assis sur le canapé entre
chien et chat, j’observe
avec inquiétude leurs
grattements caractéristiques, signe évident de la
présence de puces dans
leur pelage.
Si félin et canidé partagent
volontiers leurs parasites,
il en va de même pour
l’homme et ses poux.
à la préhistoire, c’était un
acte social de s’épouiller
mutuellement, et bien
malheureux celui qui
n’en avait pas.
Jusqu’en 1850, avoir
des poux était encore
considéré comme un
signe de bonne santé.
Si les mœurs ont évolué
depuis, le pou, lui, revient
en force dans les écoles,
notamment au travers des
« selfies », cette mode
consistant à se prendre
en photo au moyen d’un
gsm... et bien souvent
avec un copain ou une
copine, tête contre tête !
Cycle de vie du pou :
ce suceur de sang réalise
tout son cycle de reproduction dans les cheveux
de l’homme, mais seuls
les adultes voyagent
d’une tête à l’autre.
Une particularité, le mâle
possède deux paires de
testicules et peut fertiliser
16 femelles d’affilée.
Jeu
de
l'insecte
Qui sont les intrus dans cette liste ? Pou, puce, tique, aoûtat ou morpion ?
L’aoûtat et la tique ne sont pas des insectes mais des acariens.
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#65 (janvier-février 2015)
blind test
Le jardin
des oiseaux d’hiver
B
C
D
E
Tu peux maintenant écouter le chant de ces cinq oiseaux.
Reconnais-tu quel chant appartient à quel oiseau ?
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Solutions : A) Merle noir (extrait 3) – B) Pic épeiche (extrait 5) – C) Mésange bleue (extrait 1) – D) Tourterelle turque (extrait 2) – E) Pinson des arbres (extrait 4)
A
Photos : Jean-Marie Winants (A) et Robert Hendrick (B, C, D, E). – Enregistrements sonores : Franck Hidvégi (1, 3, 4), Bram Piot (2) et Erik Roels (5)
Ci-dessous, tu trouveras cinq photos d’oiseaux
sédentaires, qui passent l’hiver dans nos jardins.
Peux-tu dire comment ils s’appellent ?
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