AS-TU UN SOUVENIR
PARTICULIER ASSOCIÉ À
CETTE PLANTE ?
La mûre sauvage, si on la laisse
arriver à maturité, est une des plus
sucrées. Son goût me rappelle l’en-
fance, le plaisir de la cueillette dans
les chemins de campagne, quand on
se pique mais qu’on peut dire qu’on
a attrapé les plus belles ! J’aime ob-
tenir la même satisfaction en matière
de fruit avec une plante sauvage.
J’essaye toujours de privilégier le
sauvage, beaucoup plus intéressant
pour la faune du jardin.
À QUEL ENDROIT DU JARDIN SE
PLAÎT-ELLE ? QUELS SONT TES
CONSEILS POUR LA JARDINER ?
Il faut du soleil, un endroit ouvert
et de l’espace car les jets font 3 ou
4 mètres sur une année. Chaque
année, je coupe les branches de deux
ans. Très volontaire, elle repousse à
chaque fois. Il s’agit d’un très vieux
plant. C’est une espèce facile qui n’a
besoin d’aucun traitement.
Et si la tige entre en contact avec le
sol, elle s’enracine et crée une nou-
velle plante ! Elle est donc simple à
multiplier ou à propager. La ronce est
également intéressante dans une haie
indigène, elle y rajoute fruits, eurs et
abris pour plus de diversité végétale
et animale. Enn, elle peut réhabiliter
rapidement un sol mis à nu, consti-
tuant un couvert végétal pour les
jeunes arbres et arbustes. Ce n’est
pas pour rien que les forestiers
l’appellent « mère du Chêne » !
DOUCE RONCE POUR LA GORGE
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SÉCHAGE
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durant 15 minutes dans un litre
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supplément numérique au magazine #65 (janvier-février 2015)
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les trésors du jardin