Biodiversité, biocapacité
et développement~
Rapport Planète
Vivante 2010
CE RAPPORT A
ÉTÉ PRODUIT EN
COLLABORATION
AVEC :
2010
RAPPORT
INT
WWF
Le WWF est l’une des organisations indépendantes pour la
conservation de la nature les plus importantes et les plus
expérimentées au monde. Elle compte près de 5 millions
d’adhérents et un réseau mondial actif dans plus de 100 pays.
La mission du WWF est de stopper la dégradation de
l’environnement naturel de la planète et de construire un
avenir où les humains vivent en harmonie avec la nature, en
conservant la diversité biologique mondiale, en assurant une
utilisation soutenable des resources naturelles renouvelables
et en promouvant la reduction de la pollution et du
gaspillage.
Zoological Society of London
Fondée en 1826, la Société Zoologique de Londres
(Zoological Society of London-ZSL) est une organisation
internationale d’éducation et de protection de la nature.
Sa mission est de promouvoir et d’obtenir la protection des
animaux et de leurs habitats à travers le monde. ZSL gère
le Zoo de Londres et le Zoo de Whipsnade, effectue des
recherches scientifiques à l’Institut de Zoologie et est actif
mondialement dans le domaine de la protection de la nature.
LE GLOBAL FOOTPRINT NETWORK (GFN)
Le GFN propose l’Empreinte Ecologique comme outil de
mesure de la durabilité afin de promouvoir une économie
durable. Le réseau, en accord avec ses partenaires,
coordonne la recherche, développe des standards
méthodologiques et fournit une comptabilité des ressources
aux décideurs, afin d’aider l’économie humaine à opérer dans
les limites écologiques de la Terre.
WWF International
Avenue du Mont-Blanc
1196 Gland, Switzerland
www.panda.org
Institute of Zoology
Zoological Society of London
Regent’s Park, London NW1 4RY, Royaume Uni
www.zsl.org/indicators
www.livingplanetindex.org
Global Footprint Network
312 Clay Street, Suite 300
Oakland, California 94607, Etats Unis
www.footprintnetwork.org
Concept and design by © ArthurSteenHorneAdamson
ISBN 978-2-940443-14-7
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
Avant-propos 03
Cap sur l’avenir 04
su 06
Introduction 10
Relier la biodiversité et l’homme 14
CHAPITRE 1 : L’ÉTAT DE LA PLANÈTE 18
Mesurer la Biodiversité :
— L’Indice Planète Vivante 20
Mesurer la demande de l’humanité :
— LEmpreinte écologique 32
— L’Empreinte eau de production 46
Notre empreinte en point de mire :
— Leau douce 50
— Les pêcheries marines 55
— Les forêts 58
Cartographie des services écologiques :
— Stockage terrestre du carbone 61
Mettre sur carte un service écologique local :
— Approvisionnement en eau douce 66
CHAPITRE 2 : VIVRE SUR NOTRE PLANÈTE 70
Biodiversité, développement et bien-être humain 72
Biodiversité et revenu national 76
Modéliser l’avenir :
L’Empreinte écologique d’ici 2050 80
Scénarios du Rapport Planète Vivante 2010 84
CHAPITRE 3 : UNE ÉCONOMIE VERTE ? 90
ANNEXE 100
RÉFÉRENCES 110
Contributeurs
Editeur en chef, Duncan Pollard
Editeur technique, Rosamunde Almond
Equipe éditoriale, Emma Duncan
Monique Grooten, Lisa Hadeed
Barney Jeffries, Richard McLellan
Relecteurs
Chris Hails (WWF International)
Jorgen Randers (Norwegian School of Management)
Camilla Toulmin (International Institute for
Environment and Development)
Comité directeur
Dan Barlow; Sarah Bladen; Carina Borgstm Hansson;
Geoffroy De Schutter; Cristina Eghenter; Monique
Grooten; Lisa Hadeed; Karen Luz; Duncan Pollard; Tara
Rao; et Robin Stafford.
Avec des remerciements particuliers aux autres
contributeurs et relecteurs : Robin Abell; Keith
Alcott; Victor Anderson; Gregory Asner, Neil Burgess;
Monika Bertzky; Ashok Chapagain; Danielle Chidlow;
Jason Clay; Jean-Philippe Denruyter; Bill Fox; Ruth
Fuller; Holly Gibbs; May Guerraoui; Ana Guinea;
Johan van de Gronden; Ginette Hemley; Richard
Holland; Lifeng Li; Colby Loucks; Gretchen Lyons;
Emily McKenzie; Stuart Orr; George Powell; Mark
Powell; Taylor Ricketts; Stephan Singer; Rod Taylor;
David Tickner; Michele Thieme; Melissa Tupper;
Bart Ullstein; Gregory Verutes; Bart Wickel;
et Natascha Zwaal.
UNEP-WCMC (World Conservation Monitoring Centre)
Carnegie Airborne Observatory, Carnegie Institution
for Science.
Organisations partenaires
Zoological Society of London: Jonathan Loh;
Ben Collen; Louise McRae; Stefanie Deinet;
Adriana De Palma; Robyn Manley; Jonathan E.M. Baillie.
Global Footprint Network: Anders Reed;
Steven Goldfinger; Mathis Wackernagel;
David Moore; Katsunori Iha; Brad Ewing;
Jean-Yves Courtonne; Jennifer Mitchell; Pati Poblete.
WWF Rapport Plate Vivante 2010 page 3
AVANT-PROPOS
La protection des écosystèmes et de la biodiversité doit être une
priorité dans notre quête d’une économie mondiale plus forte, plus
juste et plus propre. La récente crise nancière et économique ne peut
servir de prétexte pour reporter encore la mise en œuvre d’actions,
elle doit au contraire nous rappeler à quel point il est urgent de
développer des économies plus vertes. L’Organisation de Coopération
et de Développement (OCDE) et le WWF contribuent tous deux à
l’accomplissement de cet objectif.
Le Rapport Planète Vivante contribue à éveiller les consciences
aux pressions qui s’exercent sur la biosphère et à faire savoir qu’il
n’est pas possible de faire comme si de rien n’était, de donner dans le
business as usual. Ce rapport incite à l’action, car comme le dit le vieil
adage américain « what gets measured gets managed », on ne gère que
ce qui se mesure.
L’OCDE œuvre à une Stratégie de croissance verte pour aider
les gouvernements à élaborer et appliquer des politiques à même
d’orienter nos économies dans des voies plus vertes. L’identication de
sources de croissance qui pèsent nettement moins sur la biosphère est
une étape cruciale de ce processus. Ceci demande des changements
fondamentaux dans la structure de nos économies, par la cation de
nouveaux secteurs verts, la réforme des secteurs polluants et l’évolution
des tendances de consommation. Autre aspect important, il faut
éduquer les gens et les inciter à adapter leur style de vie, pour que nous
laissions aux générations futures une planète en meilleure santé.
Pour juger de létat de santé de la planète, les décideurs
politiques et les citoyens ont besoin d’informations ables qui
combinent différents aspects, sans toutefois les perdre dans trop
de détails. Comme tous les indices environnementaux aggés, les
indices du Rapport Planète Vivante présentent certaines difcultés
méthodologiques, certes, mais ils ont le mérite d’être parlants
pour l’opinion et de transmettre des messages simples à propos de
problématiques complexes. Ils ne devraient pas manquer d’induire des
changements de comportement dans des groupes de la population qui
ne seraient autrement que peu informés sur l’environnement.
Je félicite le WWF pour ses efforts. L’OCDE continuera de
s’employer à afner les indicateurs de croissance verte et à améliorer la
façon dont les progs accomplis sont mesurés.
Angel Gurría
Secrétaire général,
Organisation de Coopération et de Développement Economiques
© OECD PHOTO / SILVIA THOMPSON
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