Plan d`Action - Global Climate Change Alliance

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Climate Support Facility : Proposition d’une stratégie de lutte contre les impacts et risques du changement climatique des
zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
Technical Assistance to the GCCA Climate Support Facility under the 10th EDF
Intra-ACP Financial Framework, with identification number FED/2012/292-331
This work is supported and guided by the European Commission and presented by the Safege Consortium. The report does not necessarily reflect the views and opinions of the European Commission
Work Order 58
«Développement d’une stratégie de lutte contre les impacts
et risques du changement climatique des zones côtières et
des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal»
Proposition de Plan d’action quinquennal 2016 - 2020
Equipe d’expert
Douadeu D. BLEU, Chef de mission
Mohameden Ould ABBA (feu), Adjoint au chef de mission
Contrôle qualité : Manuel HARCHIES
@ Novembre 2016
Consortium SAFEGE-Prospect-ADETEF-Eco – Gulledelle 92, 1200 Brussels,BELGIUM
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Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
1. Principales thématiques du présent plan d’action
Dans le cadre de la mission de Développement d’une stratégie de lutte contre les impacts
et risques du changement climatique des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin
du fleuve Sénégal, ce plan d’action s’inscrit dans un quinquennal 2016-2020 de planification
opérationnelle. Il capitalise et consolide les acquis et expériences tirés des actions/activités
delutte contre les impacts et risques du changement climatique dans les deux (2) zones précitées et repose sur la prise en compte des thématiques majeures ci-dessous soulignées pendant
les ateliers régionaux :
 La conservation, restauration et valorisation de la biodiversité et des écosystèmes à
travers une gestion durable des ressources naturelles, notamment des ressources forestière, faunique et halieutique;
 La protection environnementale et la gestion durable des cours d’eau et plans d’eau
dans le bassin du fleuve Sénégal, ainsi que la gestion des oasis, forêts naturelles et la
lutte contre la désertification des terres dégradées;
 Les études par zone sur le développement et la promotion des filières halieutiques et
agricoles pour la capitalisation des expériences passées et la recherche de solutions à
des problématiques nouvelles occasionnées par le changement climatique;
 Le développement des productions agro-sylvo-pastorales;
 La lutte contre les feux de brousse et la protection des ressources naturelles;
 La protection des infrastructures contre l’ensablement et l’appui aux activités de la
ceinture/muraille verte avec les espèces végétale de la gomme arabique;
 Le renforcement des infrastructures de base dans les communes et des acteurs pour
une gestion durable de l’environnement en termes d’amélioration de la séquestration
du carbone des couvertures végétales et du sol;
 La satisfaction des besoins domestiques en produits ligneux et non ligneux;
 La promotion d’activités génératrices de revenus.
2. Approches et Objectifs stratégiques
Cette planification stratégique s’inscrit dans la logique et les objectifs du contexte post Paris
2015 et capitalise la somme importante de leçons apprises, des expériences et de pratiques
pertinentes qui a permis aux populations des terroirs à travers des générations de bâtir et de
développer des itinéraires culturaux alternatifs de résilience et de préserver dans certains cas,
le tissu social et économique.
L’insuffisance des résultats attendus notés parfois dans la mise en œuvre des actions/activités
précédentes dans les communautés des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du
fleuve Sénégal, notamment en terme de réduction de la pauvreté, renforcement de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle, capacités d’adaptation et de résilience des populations, serait en
grande partie liée à la faible implication des communautés locales dans l’élaboration, la planification et des organisations de la société civile dans la mise en œuvre des Politiques et Stratégies de Développement.
Certes, très souvent les volets accompagnement, renforcement de capacité, sensibilisation et
informations aux nouvelles techniques agricoles et pratiques pour un développement figurent
2
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
dans la plupart des projets déroulés dans ces deux zones. Cependant, force est de constater
que le transfert des acquis, l’appropriation des initiatives et la valorisation des savoirs vers les
populations cibles et bénéficiaires ne sont pas toujours effectifs dans les terroirs. Ce constat
est une des leçons importantes tirées pendant la mission et exprimées pendant les deux ateliers
régionaux (Nouakchott et Rosso). Ainsi, cette question centrale est prise en compte dans
l’élaboration de ce Plan d’action quinquennal.
Le contexte général post Paris 2015 est particulièrement dominé par les questions du climat,
d’adaptation et de résilience, la lutte contre la désertification, de valorisation du capital naturel
et de la biodiversité, de développement socioéconomique, ainsi que les concepts d’agriculture
intelligente dans l’optique d’une économie verte, de neutralité en termes de dégradation des
terres et des Objectifs du Développement Durable à l’horizon 2030.
L’élaboration de ce plan d’action contribuerait au processus de mise en œuvre des importantes
décisions issues de la Conférence des Parties (CP12) à la Convention des Nations Unies de
Lutte contre la Désertification (UNCCD) et celle sur le Climat (COP21) de la Convention
Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (UNCCC) en 2015.

2.1. Approches
Le plan d’action se positionne sur l’approche programmatique axée sur la Gestion Durable
des Terres (GDT) en vue de permettre à la Mauritanie la reconstitution progressive d’un cadre
opérationnel cohérent et global pour l’exécution du Cadre Stratégique en matière de la GDT,
et d’améliorer l’efficience de la dépense publique. Il s’aligne sur le PANA et le PANE2 et
apporte les éléments de complémentarité qui pourraient être une base pour élaborer des documents de programme et des documents de plan d’investissement.
Pour cela, le respect des cadres stratégique et opérationnel de la Loi d’orientation agriculture
et l’approche développement communautaire et local, telle que préconisée par le Document de
stratégie de la lutte contre la pauvreté, a été jugée indispensable. Ils permettent d’aboutir à la
simplification de la gestion du secteur rural grâce à une rupture progressive avec l’approche
projet et l’éparpillement des méthodes et moyens qui la caractérisent, et à une harmonisation
des différentes procédures et divers mécanismes de financements.
Également, ils favorisent l’alignement des programmes et projets en cours ou en instance de
démarrage, et une harmonisation des interventions conduites par les partenaires au sein d’une
zone donnée et la réduction du nombre d’activités gérées sous forme de projets individualisés
dans un même terroir.

2.2. Objectifs stratégiques
Il faut rappeler que l’initiative de l’Alliance Mondiale contre les Changements Climatiques
(AMCC) est perçue en Mauritanie comme une opportunité de développement communautaire
et local à travers la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de
la Pauvreté (CSCRP). Au regard de cette initiative qui se veut nationale, elle est beaucoup
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Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
critiquée parce qu’elle n’accorde de façon visible pas de place répondante à la plupart des
organisations de la société civile.
L’initiative de la mission commanditée par l’ONG AFE vise notamment à contribuer à
l’atteinte des objectifs stratégiques relativement à la valorisation des ressources naturelles, la
sécurité alimentaire et nutrition, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de
vie des populations rurales. Elle cible la complémentarité avec le PANA, PANE II et les axes
1, 2 et 3 du CSCRP avec les objectifs spécifiques liés au développement durable.
Alors pour permettre à la Mauritanie d’atteindre l’ambitieuse vision de l’Accord de Paris, les
axes stratégiques suivants ont été retenus par les 2 ateliers régionaux pour les actions futures
par l’ONG AFE et CONADES dans les zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du
fleuve Sénégal. Il s’agit de :





Objectif stratégique 1 : Renforcement des capacités institutionnelles, techniques et
financières de l’ONG AFE et CONADES, ainsi que les autres acteurs pour faire face à
l’impact des changements climatiques sur la Gestion Durable des Terres, notamment
au niveau local;
Objectif stratégique 2 : Gestion des connaissances, capitalisation et diffusion des expériences, y compris la recherche d’accompagnement et la communication.
Objectif stratégique3 : Développement des actions de protection, de réhabilitation et
d’exploitation des terres suivant les priorités nationales et conformément aux Conventions Internationales en matière d’environnement
Objectif
stratégique
4:
Développement
d’activités
d’accompagnement/Investissement : Crédits, subventions, promotion des actions génératrices de revenus.
Objectif stratégique5 : Coordination, Suivi/évaluation et gestion du programme et
projets par l’ONG AFE et CONADES
.
2.3. Résultats à atteindre par action prioritaires
 Objectif stratégique 1 : «Renforcement des capacités institutionnelles, techniques et
financières de l’ONG AFE et CONADES, ainsi que les autres acteurs pour faire face
à l’impact des changements climatiques sur la Gestion Durable des Terres, notamment au niveau local»
Il est composé de trois (3) programmes qui sont :
 Action prioritaire 1 « Promotion de la bonne gouvernance et gestion durable des ressources naturelles » ;
 Action prioritaire 2 « Promotion du développement Local et Communautaire dans les 2
zones».
 Action prioritaire 3 « Renforcement des capacités pour faire face à l’impact des changements climatiques»
 Action prioritaire 1 :« Promotion de la bonne gouvernance et gestion durable des ressources naturelles » est composé de deux sous-programmes sont : (i) le Sousprogramme 1.1 : Promotion de la gouvernance des ressources naturelles et (ii) le Sousprogramme 1.2 : Gestion durable des ressources naturelles.
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Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
 Action prioritaire 2 est quant à lui composé de trois (3) sous-programmes : (i) le
Sous-programme 2.1 : Renforcement de capacités des acteurs locaux et (ii) le Sousprogramme 2.2 : Développement des infrastructures socioéconomiques de base et (iii)
le Sous-programme 2.3 : Développement des activités de création des richesses et
d’amélioration de la santé nutritionnelle des populations.
 Action prioritaire 3 est composé de deux sous programmes: 1 le sous- programme
prise en compte du changement climatique dans la planification communale, 2. le
sous-programme renforcement des capacités des Collectivités locales et des communautés pour faire face à l’impact des changements climatiques.

Axe Stratégique 2: « Gestion des connaissances, capitalisation et diffusion des expériences, y compris la recherche d’accompagnement et la communication.
Il est composé d’un seul programme, le Programme 2 : « Recherche d'accompagnement et
gestion des connaissances », qui est lui-même subdivisé en deux (2) Sous-programmes :
 Le Sous-programme 2.1 : « Recherche d'accompagnement » qui vise le développement
de l’appui-conseil à tous les acteurs ruraux concernés ; et
 Le Sous-programme 2.2 : « Gestion des connaissances » dont le résultat principal attendu est la capitalisation des acquis et des connaissances locales/traditionnelles générées ou collectées au cours de la mise en œuvre des activités du Programme Grande
Muraille Verte et de GCCA.

Objectif stratégique 3 : «Développement des actions de protection, de réhabilitation et
d’exploitation des terres suivant les priorités nationales et conformément aux Conventions Internationales en matière d’environnement». Il est composé d’une seule Action prioritaire, le Programme 3 : « Renforcement de la sécurité alimentaire par l'amélioration des productions agro-sylvo-pastorales » qui est lui-même composé de deux (2)
Sous-programmes :
 Le Sous-programme 3.1: « Amélioration de la production agro-sylvicole par la restauration des terres dégradées » dont les résultats attendus sont : i) la restauration et la
conservation des terres agricoles dégradées à travers les travaux de reboisement ; ii) la
restauration et la préservation des formations forestières dégradées par les travaux de
collecte et d’infiltration des eaux ; et iii) la promotion de la conservation in situ et ex
situ de la diversité biologique.
 Le Sous-programme 3.2 : « Amélioration de la sécurité alimentaire par le développement des systèmes de productions agricole et pastorale » à travers (i) la mobilisation
des eaux souterraines et de ruissellement ; (ii) la promotion de l’émergence de nouvelles fermes agricoles, pastorales et fauniques et (iii) le renforcement des systèmes
traditionnels de production.

Objectif stratégique 4 : « Développement d’activités d’accompagnement/Investissement :
Crédits, subventions, promotion des actions génératrices de revenus ». Il est composé des
programmes suivants :
5
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
 Action prioritaire 4.1 Valorisation des produits non ligneux des zones arides
 Action prioritaire 4.2 Promotion des activités génératrices de revenus (AGR)
au bénéfice des femmes
 Action prioritaire 4.3 Développement des activités d’épargne-crédits au profit
des femmes et couches sociales vulnérables.
La mise en œuvre effective de toutes les activités prévues dans le cadre de cette initiative ne
serait possible qu’à travers une coordination efficiente, un suivi et une supervision efficaces
de proximité, ce qui constitue l’essentiel du cinquième Axe Stratégique.
Objectif stratégique 5:«Coordination, Suivi/évaluation et gestion du programme et projets
par l’ONG AFE et CONADES». Il est composé d’une seule Action prioritaire, le Programme
5 vise essentiellement une coordination efficiente, un suivi régulier et une évaluation participative des actions à travers :
 Le renforcement des capacités du cadre de concertation et de coordination des actions
élargis à tous les acteurs du développement local et communautaire, avec notamment
l’implication des cadres du secteur de la santé, de l’éducation, des infrastructures et des
équipements , et pour se faire il sera créé :
- Une Commission de suivi et de pilotage (à l’intérieur des Comité Régional
d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement).
-
Une Commission Locale de suivi et de pilotage (à l’intérieur du Comité Local
d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement).
-
Une Commission Communale de suivi et de pilotage (à l’intérieur du Comité
Communal d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement).
 La mise en place d’un système opérationnel de suivi/évaluation participative dans la
mise en œuvre des activités/actions prévues dans le plan d’action.
2.4. Plan de mobilisation financière
Au niveau national
En Mauritanie, les ONG ont un ministère de tutelle. Il s’agit du ministère chargé du parlement
et des organisations de la société civile. Ainsi, l’alternative idéale reste aux OSC d’entamer un
dialogue politique avec le ministère de l’économie et des finances avec l’appui de leur ministère de tutelle afin que soit inscrit au budget annuel des subventions adéquates pour mener
leurs activités.
En revanche, il est recommandable que la mobilisation des ressources financières au niveau
national ne peut se faire que si et seulement si, des différentes lois et des divers règlements
sont appliqués et respectés et que, sont effectivement prélevés un taux de pourcentages qui
sera affecté sur un Trust Fund qui pourrait être logé au ministère de l’économie et des finances lors des paiements constitués par :
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Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
L’importation des véhicules de seconde main des pays occidentaux,
Le produit de la taxe d’examen des études d’impact environnemental,
La taxe de contrôle et d’inspection des installations classées,
La taxe des permis de construction, exploitation des carrières de sable,
La taxe de l’éco-tourisme, de la salubrité urbaine (déchets solides, liquides, industrielles, etc.),
La taxe sur l’exploitation des ressources énergétiques, minières, forestières, pétrolières,
Le produit de la taxe sur la commercialisation des œuvres d’art et l’artisanat,
Le produit de la taxe sur les navires de mer et pétroliers en escale,
Le produit de l’écotaxe et contrôle en conformité des véhicules automobiles aux normes antipollution et,
La taxe en application du principe «pollueur-payeur» qui consiste à faire payer les utilisateurs
des ressources naturelles dont l’activité contribue à les polluer et, du principe «préleveurpayeur» qui consiste à demander aux gros utilisateurs des ressources naturelles de payer une
taxe pour justifier de l’équilibre du maintien des écosystèmes.
Au niveau international
En Mauritanie, l’on note la présence des PTF à travers lesquels le pays bénéficie déjà de soutiens techniques et financiers internationaux. Certains partenaires techniques et financiers
(PTF) sont actifs dans les financements des actions et activités de lutte contre les impacts et
risques du changement climatique.
Il s’agit notamment :

Le PIR-11ème FED-Afrique de l’Ouest y compris la Mauritanie, signé en date du 06 juillet
2015 entre d’une part, la Délégation de l’Union Européenne et d’autre part, la CEDEAO
et l’UEMOA pour 2014 - 2020, pour un montant de EUR € 1.150 Millions, reconnait en
son Objectif spécifique 3.2. « Protection de l’environnement, de la biodiversité, lutte
contre le changement climatique et adaptation au changement climatique » que : «La situation de l’environnement en Afrique de l’Ouest, en particulier les ressources ligneuses,
la faune et les différents écosystèmes y compris les mangroves et les aires protégées, les
zones côtières est préoccupante. La biodiversité a reculé de façon continue au cours du
dernier siècle, conséquence de diverses menaces parmi lesquelles : le peuplement rapide
de la région, l’expansion agricole avec les problèmes relatifs au foncier rural, les empiètements agricoles dans les aires protégées, la transhumance, le braconnage et la criminalité environnementale, les feux de brousse non contrôlés, l’envasement et la pollution des
eaux de surface, les changements et la variabilité climatiques, l’exploitation non durable
des produits forestiers et des ressources halieutiques, etc». Bien avant les fonds du PIR
11ième FED, le Programme BIOPAMA (10ième FED Intra ACP, prolongation prévue sur le
11ème F.E.D) continue d’appuyer les actions et activités de lutte contre les changements
climatiques en Afrique de l’Ouest par des financements du programme thématique «environment and sustainable mangement of the naturalresources» (ENRTP). Le PIR 11ième
FED qui commencera ses activités en 2017 avec des moyens conséquents, s’inscrit dans la
continuité pour un soutien direct aux actions de lutte contre les changements climatiques.
Ce programme est directement complémentaire du Programme AMCC+ mise en œuvre
par les États au niveau national et le CLISS au niveau régional et qui attache une importance aux initiatives de renforcement des institutions à la fois nationales et régionales (observatoire, formation, sensibilisation, diplomatie, plaidoyer politique).
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Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal

La CEDEAO accorde un intérêt grandissant aux questions de la lutte contre les changements climatiques et risques environnementaux. A titre d’exemple, les Départements de
l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressource en Eau de la CEDEAO ont développés un projet intitulé : «renforcement des capacités des pays d’Afrique de l’Ouest pour
l’intégration des changements climatiques dans les politiques agricoles et la formulation
de projets d’investissement» qui soumis au NEPAD a été approuvé pour le financement
de deux cent vingt mille (220 000) euros dont deux cent mille (200 000) euros sur financement du NEPAD et vingt mille (20 000) euros sur les fonds propres CEDEAO. Parmi
ces fonds disponibles, il y a des rubriques destinées et appel à candidature destinés aux
ONG.

La Banque Mondiale avec son programme phare WACA (Programme de gestion du littoral ouest Africain dans 5 pays) qui soutient la lutte contre le changement climatique à travers la gestion intégrée de la zone côtière, des catastrophes et des terres, la gestion et la
préparation aux risques d’inondations.

Le Programme Aires protégées résilientes au changement climatique (PARCC), financé
par le FEM et mis en œuvre par le PNUE, développe des outils avec les acteurs y compris
les OSC permettant de mesurer la vulnérabilité des aires protégées, et en formulant des
stratégies et recommandations afin d’améliorer la gestion des aires protégées face au
changement climatique.

La Coopération Suisse à travers Helvetas Swissinter cooperation à travers son initiative de
la Grande muraille verte en relation avec les Conventions internationales en matière
d’environnement. Sur les États de l’Afrique de l’Ouest, six (6) pays sont concernés. Il
s’agit du Sénégal, Mauritanie, Mali, Niger, Nigéria et Burkina Faso.

Agence Américaine pour le développement (USAID) à travers son Programme WA BiCC (West Africa biodiversity and climate change) soutient dans ses composantes la
lutte contre les changements climatiques, les questions de REDD+ et le renforcement de la
résilience des communautés rurales, et attend collaborer en partenariat avec les ONG, les
institutions régionales que sont : CILSS, Mano River Union, Abidjan Convention Secrétariat à travers le Bureau Régional, AGRYHMET, CORAF, CGIAR par le biais de son programme CCAFS, IUCN-PACO et, le Bureau régional de la CBD de l’Afrique de l’Ouest.

West Africa Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL) est dedié aux activités de recherches portant sur les questions climatiques. Il bénéficie du financement de German Federal Ministry of Education and Research (BMBF). Ses
champs de compétences font le lien entre les changements climatiques et, l’agriculture,
l’élevage, l’énergie, gestions du terriroire, forêt, éducation, économie et sécurité.

Wetlands International Africa qui développe un Programme du Développement Durable
du Delta Intérieur du Niger (PDD-DIN) et du Programme de renforcement de la Gestion
Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) en Afrique cde l’Ouest. Également le Projet
d’Appui à la Sécurisation des Moyens d’Existence et Biodiversité dans un climat changeant sur financement de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas appelé BAM-GIRE. Ce
projet, qui couvre la période de 2015-2019, bénéficiera des partenariats, expériences et
programmes existants de Wetlands International afin d’avoir un impact maximum. Le projet vise à assurer « un Bassin du Niger vivant, où les moyens d’existence et la biodiversité
sont sécurisés dans un environnement changeant ». Son objectif spécifique est que « les
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Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
actions menées par les États, les ONG, les institutions décentralisées et communautaires
maintiennent le régime d’inondation et les ressources naturelles de manière que les
moyens d’existence, la biodiversité et l’économie puissent s’adapter à un environnement
changeant ».

Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) qui a pour mission de
mettre en œuvre des programmes et projets de gestion intégrée et concertée des ressources
en eau et des écosystèmes pour un développement durable du bassin. Son ambition est
d’instaurer une vision globale du développement du bassin du fleuve Sénégal intégrant
une analyse fine des ressources en eau du bassin et des écosystèmes qui en dépendent.
A cela s’ajoute des fonds auprès des coopérations bilatérales et multilatérales, entre autres
AFD, la GIZ à travers notamment ses programmes ProREDD, ProDRA et ProFIAB intervient
dans la protection de l’environnement, la gouvernance des forêts, la modernisation et développement de la filière bois-énergie, les bonnes pratiques innovantes d’agro-écologie face aux
impacts et risques du changement climatique incluant la lutte contre la désertification, et de
gestion durable des terres et des ressources en eau améliorant la productivité et la préservation
des paysages en vue de renforcer la résilience des communautés rurales.

Groupe de la banque africaine de développement (BAD)
Les investissements de la BAD couvrent les propositions de projets dans la lutte contre les
impacts et risques du changement climatique. La réserve des projets à financer par secteurs
d’activités : énergie, transports, eau, agriculture et agro-industrie au moyen des guichets des
ONG, des secteurs privé et public est publié chaque année.
- Le secteur énergétique représente environ 32 % des investissements prévus et les projets ayant essentiellement trait au développement des énergies propres. En raison de la
nature transversale de l’énergie, qui entraîne des interventions multisectorielles en matière d’exécution de projet, la BAD considère que toutes les propositions de projets
d’énergie répondent à des objectifs tant d’atténuation que d’adaptation,
- Les investissements dans le secteur des transports constituent 24 % de la réserve, les
projets portant principalement sur la promotion du transport durable grâce à la réduction des GES. Certains projets, en particulier ceux de construction routière, doivent
être conçus pour réduire la vulnérabilité et renforcer la capacité d’adaptation,
- Les investissements dans les secteurs agricoles et de l’eau constituent respectivement
17 % et 19 % de la réserve. Ils sont destinés aux projets devant appuyer
l’infrastructure agricole, l’utilisation et affectation des terres, l’irrigation et le stockage
de l’eau, où le niveau des besoins d’adaptation est élevé.

Les fonds Marrakech
Il s’agit de fonds mis en place par les Accords de Marrakech (Maroc) pour aider les pays en
développement à faire face à leurs besoins d’adaptation et d’atténuation aux impacts et risques
au changement climatique.
Ces fonds comprennent :
- Le Fonds PMA qui a mobilisé 42,8 millions $ en 2005,
- Le Fonds Spécial changement climatique dont le montant total des engagements se
chiffre à près 40 millions $ USD en 2005 et,
- Le Fonds d’adaptation du protocole de Kyoto.
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Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal

Institut de l’énergie et de l’environnement de la francophonie (IEPF)
L’IEPF est un organe subsidiaire de l’Organisation intergouvernementale de la francophonie
(OIF) ayant pour mission de contribuer à la consolidation des capacités nationales et de soutenir des initiatives de partenariats dans les domaines de l’énergie et de protection environnementale. A cet effet, IEPF a mis en place deux (2) programmes d’appui aux pays membres :
- Le programme d’appui aux politiques et concertation pour le développement durable
en énergie et environnement qui, traite des énergies et efficacités énergétiques, la protection environnementale et, la mise en œuvre des conventions et accords internationaux ainsi que l’information et la prospection pour un développement durable,
-

Le programme de maîtrise des outils du développement durable en énergie et environnement qui, traite de maîtrise d’énergie, de technologie et mécanisme d’accès à
l’énergie ainsi que la maîtrise des instruments de gestion durable de l’environnement.
Proposition pour d'éventuelles actions communes/coopération avec le secteur privé
En Mauritanie, le canal des maisons d’assurances reste la voie idéale et faisable pour les OSC
de mener des actions communes/coopération avec le secteur privé. En effet, le secteur privé
par la réalisation d’investissement direct, peut financer des actions d’adaptation et
d’atténuation. Ainsi, les ONG peuvent servir de canal de partenariat pour le recours aux assurances quant aux financements des actions qui représenteraient des moyens auprès des populations tout à faire efficaces de partage du risque climatique.
Parmi les options d’assurance envisageables, l’on peut mentionner les suivantes :
- Le Fonds communs d’assurance régionale (regionalinsurance pool)
Un tel fonds commun existe déjà pour les petites îles face à la menace de la montée du niveau
de la mer. Il s’agit d’un fonds collectif qui permet de partager les risques de pertes.
-
Assurances partenariales public-privé (public-privateinsurancepartnerships)
C’est un système dans lequel il est mis en place un système de protection du risque de
l’investisseur privé face aux pertes possibles dues au changement climatique.
-
Assurance régionale contre les catastrophes (regional catastrophe insurancescheme)
Il s’agit de réserves financières et alimenté par les contributions des membres. Les régions
victimes de crises dues au changement climatique ont accès aux fonds mis en place sous
forme de prêts, et les ONG sont associées.
10
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
2.5. Plan de suivi et d'évaluation
Chaque financement par des PTF ou bailleurs de fonds répond aux règles spécifiques de gestion. Un suivi de l’état d’avancement de la réalisation des actions/activités et la mesure de leur
efficacité relativement aux orientations et aux principes est une nécessité. Ceci permettra, le
cas échéant d’apporter des correctifs dans la mise en œuvre (outils d’intervention, cadre de
référence, plan stratégique, etc.). Aux fins de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre,
l’ONG AFE s’engagera à définir des indicateurs de suivi des actions et activités et à publier
des rapports d’activités, des rapports intermédiaires et des rapports finaux.
Les indicateurs à développer pour le suivi sont des indicateurs économiques, sociaux administratifs et scientifiques. Ils serviront de repères pour mesurer l’atteinte des objectifs et la réalisation des engagements pris. Les acteurs à impliquer dans le suivi et l’évaluation du programme/projets et de leur mise en œuvre seront les partenaires qui seront associés aux actions
et activités. Ils peuvent être des ministères sectoriels, des services techniques, des autres organisations de la société civile, les autres organismes gouvernementaux pertinents, les collectivités locales et les populations, etc.
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Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal

5.4. Calendrier de mise en œuvre, organisation et répartition du budget du plan d’actions quinquennal 2016-2020 (en $)
Année
2016
Création d’un environnement favorable
à la mise en œuvre
des actions/activités
Création d’une
plateforme entre les
OSC etles ministères
sectoriels, et les
services techniques
Année
2017
Année
2018
Année
2019
Année
2020
Etude sur la situation de référence
et d’opportunité de développement
local
-
10 000. 00
-
-
Caractérisation du seuil de dégradation des terroirs villageois
Elaboration de schémas
d’aménagement des terroirs (SAT)
et des plans locaux de développement (PLD) des communes touchées par les impacts du climat
Étude sur la sécurisation du foncier
pour pérenniser les investissements
Instauration d’un climat de confiance
Concertation périodique
Forum régional
Revue des textes régissant les OSC
-
15, 000.00
-
-
25, 000. 000
-
Contribuer à la réalisation d'études
de vulnérabilité climatiques, nécessaires à l'éligibilité des pays à
des financements climatiques
(Fonds Vert, CDM, etc.)
Contribuer à la préparation de
dossiers pour l'accès à des financements climatiques : formations
des acteurs des secteurs publics
privés et OSC en élaboration des
projets éligibles aux différents
Fonds Climat, avec des échanges
d'expériences avec d’autres autorités et acteurs sur la problématique
du changement climatique
Actualisation et vulgarisation des
textes des secteurs Agricole et
-
Coût total en $
10 000. 00
-
15, 000. 00
25, 000. 000
-
10, 000.00
-
-
-
10, 000.00
-
9, 000.00
9, 000.00
9, 000.00
9, 000.00
36, 000.00
-
10, 000.00
10, 000.00
20, 000.00
12
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
d’élevage
Amélioration d’un
cadre législatif et
réglementaire pour
une gestion durable
des ressources naturelles
Amélioration des
connaissances sur les
ressources naturelles
Mise en valeur les
ressources naturelles
aux niveaux local et
régional
Promotion du développement local et
communautaire basé
sur la Gestion axée
sur les résultats
Renforcement des
capacités des structures d'encadrement
des acteurs locaux
Création et renforcement des cadres de
concertation interprofessionnels des
Organisation de la gestion et la
conservation de la faune sauve
Etablissement de la nomenclature
d’occupation des terres
Amélioration de la collecte des
données statistiques
Accroissement des productions
agricoles, pastorales, forestières et
halieutiques
Capitalisation et diffusion des
bonnes pratiques et méthodes de
gouvernance
Intégration des aspects environnementaux dans les renforcements
des capacités des conseils communaux en planification et S/E
Étude sur la promotion et le développement des villages du millénaire ou éco-village
Formations des cadres Et agents
d’encadrement villageois
Mise en place et animation des
cadres de concertation Structuration (OCB, Coopératives…)
-
10, 000.00
-
Organisation de concertation,
plaidoyers
15, 000.00
15, 000.00
10, 000.00
50, 000.00
30, 000.00
-
-
30, 000.00
-
-
20, 000.00
-
20, 000. 00
-
10, 000.00
5, 000.00
5, 000.00
30, 000.00
-
10, 000.00
-
10, 000.00
20, 000.00
-
10, 000.00
10, 000.00
10, 000.00
40, 000.00
-
20, 000.00
10, 000.00
30, 000.00
-
15, 000.00
15, 000.00
15, 000.00
15, 000.00
60, 000.00
-
10, 000.00
15, 000.00
15, 000.00
10, 000.00
50, 000.00
-
10, 000.00
15, 000.00
15, 000.00
10, 000.00
50, 000.00
10, 000.00
10, 000.00
13
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
filières
Promotion de la
concertation avec les
ONG locales et les
Organisations
Communautaires de
Base (OCB) au
niveau local
Faire des ONG et OCB locales des
éléments moteurs du développement rural à travers des échanges
d’expériences dans le domaine de
la gestion du terroir villageois, et
les sensibiliser au respect des
droits d'usages coutumiers, notamment pour ceux relatifs aux
différents groupes d'utilisateurs et
aux ressources partagées.
Intégrer les connaissances traditionnelles aux stratégies de protection environnementale, de conservation de la diversité biologique et
de l’utilisation durable de ses
ressources.
-
10, 000.00
10, 000.00
10, 000.00
10, 000.00
40, 000.00
14
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
Créer la compréhension interactive entre
la santé et les impacts et risques du
changement climatique
Assurer la formation du comité de
coordination villageois (CCP) à
l’évaluation et à la gestion des
impacts de santé publique résultant
du changement climatique
Former les villageois aux différents domaines du changement
climatique et de la santé, tels que
les sciences environnementales,
l’épidé-miologie, la santé publique, la santé animale, la lutte
contre les vecteurs, la salubrité de
l’eau de boisson, la sécurité sanitaire des aliments, la pollution
atmosphérique, l’assainissement, la
gestion des déchets, la gestion des
risques dus aux catastrophes climatiques, à la déforestation, à la
dégradation des sols, à
l’augmentation du niveau de la
mer, etc.
-
10, 000.00
10, 000.00
20, 000.00
10, 000.00
50, 000.00
Redynamiser les
échanges socioéconomiques afin de
contribuer aux productions agricoles et
maraîchères
Augmenter le taux
de couverture des
zones rurales en
réseaux de télécommunication
Appui à l’augmentation du taux
des émissions radio et télé sur la
protection environnementale et sur
le climat pour la couverture en
milieu rural
-
15, 000.00
15, 000.00
15, 000.00
15, 000.00
60, 000.00
Promotion d’énergie renouvelables
et vulgarisation d’équipements
économes d’énergie en milieu rural
Promotion de l’électrification
rurale
-
25, 000.00
25, 000.00
25, 000.00
25, 000.00
100, 000.00
-
30, 000.00
30, 000.00
30, 000.00
30, 000.00
120, 000.00
Promouvoir les
énergies renouvelables et les équipements économes
Création de bassins de rétention et
de points d’eau modernes et mini
adductions d’eau potable
15
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
d’énergie en milieu
rural
Rehausser le taux de
couverture des infrastructures hydrauliques rurales
Construction de d’infrastructures
d’assainissement (latrines familiales et publiques)
Communication pour le Changement de Comportement (CCC) en
matière d’assainissement et promotion de l’Assainissement Totale
Pilotée par les Communautés(ATPC)
-
50, 000.00
50, 000.00
50, 000.00
50, 000.00
200, 000.00
Rehausser le taux de
couverture en infrastructures d'hydrauliques pastorales
Création de mini périmètres pastoraux
Réalisation de mini forages pastoraux
-
45, 000.00
45, 000.00
45, 000.00
45, 000.00
180, 000.00
Améliorer le taux de
scolarisation
Développement des Activités
Génératrices de Revenus (AGR) :
développement de l’artisanat,
maraîchage, production des produits laitiers, pêches, etc.
Diversification etamélioration de
l’alimentation des populations
(volaille, aquaculture, apiculture,
Mise en place d’un système de
l’épargne-crédit
Intégration des changements climatiques dans les systèmes de
productions
-
35, 000.00
35, 000.00
35, 000.00
35, 000.00
140, 000.00
-
30, 000.00
20, 000.00
20, 000.00
30, 000.00
100, 000.00
-
15, 000.00
-10.000.00
15, 000.00
-10.000.00
50, 000.00
Formation des Collectivités et des
Communautés sur les effets néfastes des changements climatiques
-
5, 000.00
5, 000.00
5, 000.00
5, 000.00
20, 000.00
Développer les activités génératrices
des revenus
Diversifier et améliorer l’alimentation
et les revenus des
populations
Prendre en compte
les changements
climatiques dans les
Plans de développe-
16
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
ment des communes
Former les collectivités locales et les
communautés sur les
effets des changements climatiques
Conserver et restaurer les eaux et des
sols et protéger les
terres de cultures
contre l’érosion
Promouvoir la conservation in situ et
ex situ de la diversité
biologique
Améliorer la production agricole par
la mobilisation des
eaux souterraines et
de ruissellement
Promouvoir
l’émergence de nouvelles fermes agricoles, pastorales et
fauniques
Formation des Collectivités locales
et des Communautés sur les effets
néfastes des changements climatiques
-
5, 000.00
5, 000.00
5, 000.00
5, 000.00
20, 000.00
Préservation des ressources et
réalisation de reboisements au
niveau des terroirs villageois riverains : Agro- foresterie, mises en
défens
Valorisation des terres agricoles:
Aménagement de bas fond vallées
et cuvettes pour le renforcement de
la production agricole et pastorale
Promotion de fermes agricoles,
pastorales et de faune sauvage
modernes
-
35, 000.00
35, 000.00
35, 000.00
35, 000.00
140, 000.00
-
45, 000.00
45, 000.00
45, 000.00
45, 000.00
180, 000.00
-
30, 000.00
30, 000.00
30, 000.00
30, 000.00
120, 000.00
Promotion de fermes agricoles,
pastorales et de faune sauvage
modernes
-
30, 000.00
30, 000.00
30, 000.00
30, 000.00
120, 000.00
Total Général
-
594, 000.00
524, 000.00
519, 000.00
499, 000.00
2.136, 000.00
17
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
Annexe
Tableau de correspondance entre les programmes identifiés au point 2.3 et les actions budgétisées au point 5.4
Objectif Stratégique
Action/Programme
Prioritaire
Sous-Programme
1 : Renforcement des
capacités institutionnelles, techniques et
financières de l’ONG
AFE et CONADES,
ainsi que les autres
acteurs pour faire
face à l’impact des
changements climatiques sur la Gestion
Durable des Terres,
notamment au niveau
local;
1 « Promotion de la bonne
gouvernance et gestion
durable des ressources
naturelles » ;
1.1 : Promotion de la gouvernance des ressources naturelles
Création d’une plateforme entre les OSC
etles ministères sectoriels, et les services
techniques
Amélioration d’un
cadre législatif et réglementaire pour une gestion durable des ressources naturelles
1.2 : Gestion durable des ressources naturelles.
2 « Promotion du développement
Local
Instauration d’un climat de confiance
Concertation périodique
Forum régional
Revue des textes régissant les OSC
Contribuer à la réalisation d'études de vulnérabilité climatiques, nécessaires à l'éligibilité des
pays à des financements climatiques (Fonds
Vert, CDM, etc.)
Contribuer à la préparation de dossiers pour
l'accès à des financements climatiques : formations des acteurs des secteurs publics privés et
OSC en élaboration des projets éligibles aux
différents Fonds Climat, avec des échanges
d'expériences avec d’autres autorités et acteurs
sur la problématique du changement climatique
Actualisation et vulgarisation des textes du
Secteur Rural
2.1 : Renforcement de capacités des acteurs locaux
et
Communautaire dans les
2 zones».
2.2 : Développement des infrastructures socioéconomiques
de base
2.3 : Développement des activités de création des richesses
Créer la compréhension
interactive entre la santé
Assurer la formation du comité de coordination villageois (CCP) à l’évaluation et à la
18
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
3 « Renforcement
des
capacités pour faire face à
l’impact des changements
climatiques»
2 : Gestion des connaissances, capitalisation et diffusion des
expériences, y compris la
recherche
d’accompagnement et
la communication.
3 : Développement
des actions de protec-
2 : « Recherche d'accompagnement et gestion des
connaissances »
3 : « Renforcement de la
sécurité alimentaire par
et d’amélioration de la santé nutritionnelle des populations
et les impacts et risques
du changement climatique
3.1 le sous- programme prise en compte du changement
climatique dans la planification communale
Création d’un environnement favorable à la
mise en œuvre des actions/activités
gestion des impacts de santé publique résultant
du changement climatique
Former les villageois aux différents domaines
du changement climatique et de la santé, tels
que les sciences environnementales, l’épidémiologie, la santé publique, la santé animale,
la lutte contre les vecteurs, la salubrité de l’eau
de boisson, la sécurité sanitaire des aliments,
la pollution atmosphérique, l’assainissement,
la gestion des déchets, la gestion des risques
dus aux catastrophes climatiques, à la déforestation, à la dégradation des sols, à
l’augmentation du niveau de la mer, etc.
Etude sur la situation de référence et
d’opportunité de développement local
3.2 le sous-programme renforcement des capacités des
Collectivités et des communautés pour faire face à l’impact
des changements climatiques.
Caractérisation du seuil de dégradation des
terroirs villageois
2.1 : « Recherche d'accompagnement » qui vise le développement de l’appui-conseil à tous les acteurs ruraux concernés
Elaboration de schémas d’aménagement des
terroirs (SAT) et des plans locaux de développement (PLD) des communes touchées par les
impacts du climat
2.2 : « Gestion des connaissances » dont le résultat principal attendu est la capitalisation des acquis et des connaissances locales/traditionnelles générées ou collectées au
cours de la mise en œuvre des activités du Programme
Grande Muraille Verte et de GCCA.
Augmenter le taux de
couverture des zones
rurales en réseaux de
télécommunication
Promotion d’énergie renouvelables et vulgarisation d’équipements économes d’énergie en
milieu rural
Promotion de l’électrification rurale
3.1: « Amélioration de la production agro-sylvicole par la
restauration des terres dégradées » dont les résultats atten-
Amélioration des connaissances sur les res-
Organisation de la gestion et la conservation
19
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
tion, de réhabilitation
et d’exploitation des
terres suivant les
priorités nationales et
conformément
aux
Conventions Internationales en matière
d’environnement
4 : Développement
d’activités
d’accompagnement/I
nvestissement : Crédits,
subventions,
promotion des actions
génératrices de revenus.
5 : Coordination,
Suivi/évaluation
et
l'amélioration des productions
agro-sylvopastorales »
dus sont : i) la restauration et la conservation des terres
agricoles dégradées à travers les travaux de reboisement ;
ii) la restauration et la préservation des formations forestières dégradées par les travaux de collecte et d’infiltration
des eaux ; et iii) la promotion de la conservation in situ et
ex situ de la diversité biologique.
sources naturelles
de la faune sauve
3.2 : « Amélioration de la sécurité alimentaire par le développement des systèmes de productions agricole et pastorale » à travers (i) la mobilisation des eaux souterraines et
de ruissellement ; (ii) la promotion de l’émergence de
nouvelles fermes agricoles, pastorales et fauniques et (iii) le
renforcement des systèmes traditionnels de production.
Intégration des aspects
environnementaux dans
les renforcements des
capacités des conseils
communaux en planification et S/E
Intégration des changements climatiques dans
les systèmes de productions
Amélioration des connaissances sur les ressources naturelles
Organisation de la gestion et la conservation
de la faune sauve
4.1
Valorisation
des
produits non ligneux des
zones arides
4.2 Promotion des activités génératrices de revenus (AGR) au bénéfice
des femmes
Promotion du développement local et communautaire
basé sur la Gestion axée sur les résultats
Étude sur la promotion et
le développement des
villages du millénaire ou
éco-village
Etablissement de la nomenclature
d’occupation des terres
4.3 Développement des
activités d’épargne-crédits
au profit des femmes et
couches sociales vulnérables.
Promouvoir l’émergence de nouvelles fermes agricoles,
pastorales et fauniques
Promotion de fermes
agricoles, pastorales et de
faune sauvage modernes
Amélioration de la collecte des données statistiques
coordination efficiente, un
suivi régulier et une éva-
Accroissement des productions agricoles,
Le renforcement des capacités du cadre de concertation et
20
Plan d’Action contre les impacts et risques du CC des zones côtières et des wilayas (régions) du bassin du fleuve Sénégal
gestion
du
programme et projets par
l’ONG AFE et CONADES
luation participative des
actions
pastorales, forestières et halieutiques
de coordination des actions élargis à tous les acteurs du
développement local et communautaire, avec notamment
l’implication des cadres du secteur de la santé, de
l’éducation, des infrastructures et des équipements , et pour
se faire il sera créé :
- Une Commission de suivi et de pilotage (à l’intérieur des
Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de
Suivi des Actions de Développement).
- Une Commission Locale de suivi et de pilotage (à
l’intérieur du Comité Local d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement).
- Une Commission Communale de suivi et de pilotage (à
l’intérieur du Comité Communal d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement).
La mise en place d’un système opérationnel de suivi/évaluation participative dans la mise en œuvre des activités/actions prévues dans le plan d’action.
Mise en valeur les ressources naturelles aux
niveaux local et régional
Capitalisation et diffusion des bonnes pratiques et méthodes de gouvernance
21
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