2
8 10 8 9 9 10
93
2 0,85 0,85 .10
M M M M M M
Construire, en M8, le vecteur variation de vitesse
et le représenter à l’échelle
précédente.
Comparer
et
. Conclure soigneusement sur la 2ème loi de Newton.
On peut voir que les vecteurs
et
sont colinéaires et de même sens. La deuxième loi de Newton
stipule :
Dans un référentiel galiléen, si le vecteur vitesse VG du centre d’inertie G
d’un solide varie, la somme vectorielle
des forces extérieures qui
s’exercent sur le solide n’est pas nulle. La direction et le sens
de
sont ceux de la variation
du vecteur vitesse de G entre
deux instants proches.
Ici, la résultante des forces extérieure est ext
et se résume par ext
puisque le
poids et la réaction du support s’opposent en vertu du principe d’inertie appliqué selon un axe normal au
plan de l’enregistrement (le mobile est « immobile » selon cet axe, ce qui conduit à
P R
).
Au point M8, nous vérifions donc la 2ème loi de Newton.
Cette conclusion est-elle compatible avec le principe d’inertie appliquée au mobile ?
Le principe d’inertie stipule :
Dans un référentiel galiléen, si le vecteur vitesse
du centre d’inertie
d’un solide est un vecteur constant, c’est-à-dire si le solide est au repos
ou en mouvement rectiligne uniforme, alors la somme vectorielle des
forces qui s’exercent sur le solide est nulle, et réciproquement.
Ici, le vecteur
n’est pas constant puisque
G
v
: le mouvement ne peut donc pas être rectiligne et
uniforme, ce qui est bien le cas, puisque le mouvement est visiblement parabolique. Le principe d’inertie
est donc vérifié ici aussi.
Pour aller plus loin : calculer
et faire le rapport
/
F
. Sachant que la masse du mobile
est m = 215 g, conclure sur une formulation plus précise de la 2ème loi de Newton.
Nous mesurons v8 = 1,1 cm soit d’après l’échelle utilisée v8 = 0,11 m.s-1. Dans ce cas,
8
3
0,11
v
Nous avons donc
80,259
2 1, 2
v
La valeur obtenue est très proche de celle de la masse m exprimée en kilogrammes (unité légale),
m = 0,215 g
Ceci pourrait nous permettre de conclure sur la relation suivante,
8
F m
Cette relation est effectivement la forme analytique de la 2ème loi de Newton, aussi appelée principe
fondamental de la dynamique (PFD).