THERMODYNAMIQUE – NOTES (#2) Dan Angelescu
Energie interne d’un gaz parfait (quelques éléments de théorie cinétique)
L’énergie interne d’un gaz parfait et la somme des énergies mécaniques (cinétiques) de
translation, rotation, vibration etc. de toutes les molécules composant le gaz. L’énergie est
repartie de manière égale entre les différents types de mouvement des molécules
(équipartition de l’énergie). Normalement, les modes de vibration ne sont excites que pour des
très hautes températures, alors on va juste considérer les translations et vibrations.
a b c
Figure 1a : Molécule monoatomiques (pour exemple, gaz noble) : 3 degrés de liberté (3 translations, pas
d’énergie de rotation, pas de vibration), Figure 1b : Molécule diatomique (azote, oxygène, air) : 5 degrés de
liberté (3 translations, 2 rotations (pas d’énergie de rotation autour de l’axe moléculaire)), Figure 1c : Molécule
poly atomique : 6 degrés de liberté (toutes les translations et rotations)
Alors on peut écrire :
RT
n
U
ν
=
ou n=3 pour le gaz monoatomique, et n=5 pour le gaz diatomique (les deux cas les plus
communs).
est le nombre de moles de gaz, T la température absolue, et R la constante de
gaz, R=8.314 J/(mole K).
Capacité calorifique, chaleur spécifique
La quantité de chaleur qui est nécessaire pour élever la température d’un système par 1K
s’appelle la capacité calorifique (ou bien capacité thermique) du système. Pour obtenir une
mesure qui ne dépende que du matériau, et pas de la forme, dimension ou masse du système,
on divise soit par la masse du système, soit par le nombre de moles. Dans ce cas on obtient la
capacité thermique massique ou, respectivement, molaire. Celles si sont aussi appelées
chaleurs spécifiques massiques, ou respectivement, molaires.
Q
C
m
∆
=1
(capacité thermique massique)
Q
C
=
ν
1 (capacité thermique molaire)