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Le burkini : une diversion pour des socialistes aux abois
Date : 8 septembre 2016
Bernard Plouvier, auteur, essayiste ♦
En quatre années et demie d'exercice du Pouvoir par l’équipe de notre vénéré Président, les
Français ont entendu énormément de sottises, énoncées sur un ton doctoral ou démagogique,
mais - en cet été de l’An 2016, où un assassin issu de l’islam djihadiste a tué plus de 80
personnes et ruiné la vie de plus de cent blessés, sans compter celle des proches des victimes
,le ténébreux Cazeneuve vient de dépasser ce que, dans le Canard enchaîné, l’on nomme le
« mur du son de la connerie ».
Selon notre distingué ministre de l’Intérieur et des Cultes une « loi sur l’interdiction du burkini
serait illégale, parce qu’anticonstitutionnelle ». Elle serait surtout ridicule, traitant l’énorme
problème de l’islam en France par le tout petit bout de la lorgnette… d’autant qu’ôter de la vue
des Européens les bourrelets adipeux de certaines musulmanes est plutôt une mesure
esthétique qu’une manifestation d’ostentation cultuelle.
Reportons-nous donc à ce texte que devrait connaître parfaitement tout ministre de la Ve
République française : la Constitution du 4 octobre 1958.
Dans l’article 2 du Titre premier, il est écrit : « La France est une République indivisible, laïque
et démocratique »… ça commence mal pour les agités de la propagande islamique. La
République « respecte toutes les croyances », mais « dans la stricte égalité de tous, sans
distinction devant la loi ». Autrement dit : pas de particularisme religieux ou sectaire (qu’il soit
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islamique ou maçonnique), d’autant que la Loi de 1905, séparant l’État de tous les cultes et qui
est toujours en vigueur, exige une stricte neutralité publique en matière religieuse, sans
ostentation provocatrice (qu’elle soit chrétienne, juive, musulmane, maçonnique, etc.).
Il est évident que nos très honorables compatriotes appartenant à la communauté juive feraient
bien de réfléchir longuement avant d’arborer une kippa dans certains quartiers ou dans
certaines rues de ce qui n’est plus une terre de liberté et tranquillité : la France.
L’article 3 de ce même Titre premier spécifie : « Aucune section du peuple ne peut s’attribuer
l’exercice de la souveraineté »… autrement dit, pas de Diktat (comme l’on dit en allemand)
d’origine communautaire ou sectaire. L’islamo-pétrodollar est extrêmement puissant, mais la
Constitution de 1958 se moque éperdument de son pouvoir corrupteur.
Ce n’est pas tout, loin de là ! Dans son Préambule, la Constitution de 1958 se recommande des
célébrissimes Droits de l’homme, « tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789,…
confirmée et complétée par le Préambule de la Constitution de 1946 ». Or ce texte du 27
octobre 1946 est dépourvu de la moindre ambiguïté, même pour les amateurs de finasseries
juridiques : « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de
l’homme ».
Enfin, il est bon de rappeler qu’à partir de la IIe République (soit depuis l’An 1848), l’esclavage
est interdit sur l’ensemble des territoires administrés par l’État français.
La conclusion s’impose d’elle-même. On se moque du burkini, incident mineur et grotesque de
cette année pré-électorale, diversion pitoyable des politiciens qui font semblant de nous
gouverner et des meneurs, plus ou moins légitimes, de la multitude des mahométans installés
sur le sol français. Le problème de fond est infiniment plus grave. Prônant ouvertement
l’inégalité des droits entre les sexes et la pratique de l’esclavage, le coran et ses commentaires
(les hadîths) sont anticonstitutionnels.
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