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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE & POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR & DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DU 20 AOÛT 1955 – SKIKDA
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE
MEMOIRE
Présenté pour l'obtention du diplôme de Magister
SPECIALITE : Électrotechnique
OPTION : Machines électriques
PAR
BOUROUROU FARES
THEME
Adaptativité de la machine synchrone au
filtrage actif des harmoniques de tension
SOUTENU PUBLIQUEMENT LE : ………….
DEVANT LE JURY COMPOSE DE :
PRESIDENT :
ENCADREUR :
EXAMINATEURS :
S. LEULMI
H. BOUZEKRI
H. BOUKADOUM
K.E. HEMSES
Pr.
M.C.
Pr.
M.C
PROMOTION : 2005
Université du 20 Août 1955, Skikda
Université du 20 Août 1955, Skikda
Université du 20 Août 1955, Skikda
Université Ferhat Abbes, Sétif
REMERCIEMENTS
Louage a Allah le maître des mondes, le très miséricordieux, le compatissant
Recevez chères parents l’assurance de notre considération distinguée et nos sentiments
les plus ardents
Honorable encadreur Dr. M. BOUZEKRI HACENE
Permettez moi de vous exprimer toute ma gratitude pour la faveur que vous avez eu
l’amabilité de me rendre
Grâce à votre encadrement, à vos conseils, j’ai pu effectuer ce modeste travail
Je tient à remercier Monsieur KHEZZAR ABDELMALEK, Professeur a l’université de
Constantine, pour m’avoir fait l’honneur de présider mon jury.
Je tien a remercier tous particulièrement, monsieur BOUKADOUME AHCENE, Prf a
l’université de Skikda, monsieur BOUCHARMA MOHAMED, MC a l’université de
Constantine , monsieur LACHEURI ABD EREZAK, MC a l’université de Skikda pour avoir
accepte de participer a ce jury.
Mes enseignants, mes amis soyez vivement remercier d’avoir bien voulu m’aider de
continuer mes études pendant toutes les années.
F. Bourourou
LISTE DES TABLEAUX
Tableau
Titre
Page
2.1
Normes des courants harmoniques admissibles
19
2.2
Avantages et inconvénients de chaque topologie de filtrage
28
3.1
Tableau récapitulatif des notations utilisées dans le repère de Park
35
3.2
Fréquence du champ tournant harmonique dû à l’interaction des
harmoniques de temps et d’espace
51
LISTE DES FIGURES
Figure
Titre
Page
1.1
Schéma de principe de la MSAPDE +MLI utilisée comme filtre dynamique [6].
01
1.2
Schéma simplifié de l’étoile principale de la MSAPDE dans le repère ABC [6].
02
1.3
Schéma simplifié de l’étoile secondaire de la MSAPDE dans le repère ABC [6].
02
1.4
Switched-capacitor filter.
04
1.5
Circuit détaillé du switched - capacitor filtre.
04
1.6
Spectre de courant avant filtrage [14].
05
1.7
Spectre de courant après filtrage [14].
05
1.8
Schéma de principe de filtrage.
05
1.9
Filtre actif & circuit de contrôle.
05
1.10
Région de contrôlabilité du courant.
06
1.11
Courant délivré par le filtre actif.
06
1.12
Courbes du courant de charge et de source avant et après filtrage [15].
06
1.13
Schéma de principe de filtrage [16].
07
1.14
Onduleur à MLI [16].
07
1.15
Schéma de principe de filtre actif de puissance & circuit de contrôle [16].
07
1.16
Schéma de filtre actif de puissance à stockage hybride d’énergie [17].
08
1.17
Résultats obtenus par un APF à stockage hybride d’énergie [17].
08
2.1
Courant absorbé par un redresseur à diode
15
2.1
Modélisation d’une charge non linéaire
15
2.3
Effet des harmoniques sur le facteur de puissance
17
2.4
Effet des harmoniques sur les pertes Joule
18
2.5
Redresseur dodécaphasé parallèle
20
2.6
Principe de filtrage passif
21
2.7
Structure générale du filtre actif de puissance
22
2.8
Onduleur de tension triphasé à 4 fils
22
Liste des figures
2.9
Filtrage série à structure tension
23
2.10
Filtrage shunt à structure tension
24
2.11
Filtrage universel
25
2.12
Structures hybrides
26
2.13
Filtre actif triphasé installé prêt de la source
27
2.14
Filtre actif monophasé installé pour compenser chaque charge
27
2.15
Filtre actif monophasé installé pour compenser un groupe de charges
27
2.16
Structure d’un filtre dynamique d’harmoniques basée sur une MADA
29
2.17
Schémas d’un filtre actif électromécanique
30
2.18
Structure d’un système de compensation des harmoniques par la MS
31
3.1
Représentation des machines synchrones à pôles lisses et saillants
34
3.2
Diagramme vectoriel d’un moteur synchrone dans le repère de Park
36
3.3
Schéma équivalent de la machine synchrone à inducteur bobiné
37
3.4
Représentation de la MSRB avec amortisseur dans le repère de Park
38
3.5
Présentation de l’enroulement amortisseur d’une MSRB
40
3.6
Angles de déphasage entre les axes et les enroulements
42
3.7
Représentation de la MSRB sur le repère dq
45
3.8
Circuit équivalent de la MSRB avec amortisseur – axe d
46
3.9
Circuit équivalent de la MSRB avec amortisseur – axe q
46
3.10
Bloc diagramme de simulation d’une machine synchrone avec amortisseur
48
3.11
Circuit équivalent de la MSRB avec harmonique de temps axe d
53
3.12
Circuit équivalent de la MSRB avec harmonique de temps axe q
53
4.1
Bloc de simulation d’une MSRB excitée par une source de tension continue
55
4.2
Paramètres de la machine et de la charge utilisées
55
4.3
Bloc de simulation d’une MSRB excitée par une source de tension alternative
56
4.4
Tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-200[Hz]
56
Liste des figures
4.5
FFT de la tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-200[Hz]
57
4.6
Tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-100[Hz]
57
4.7
FFT de la tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-100[Hz]
57
4.8
Tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-300[Hz]
58
4.9
FFT de la tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-300[Hz]
58
4.10
Bloc diagramme de la structure proposée pour la compensation des harmoniques
60
4.11
Bloc diagramme d’une structure de compensation d’harmoniques basée sur APF
60
4.12
Structure de compensation d’harmoniques basée sur la MSRB
61
4.13
Tension de charge et de source avant et après filtrage
62
4.14
Tension de charge avant et après filtrage
62
4.15
Courant d’excitation de la MSRB
63
4.16
Tension d’excitation de la MSRB et celle de la charge
63
4.17
Tension de filtrage délivrée par la MSRB avant et après filtrage
63
4.18
Tension de charge avant et après filtrage plus les tension de filtrage
64
4.19
Spectre d’harmoniques de la tension de charge après filtrage
64
4.20
Tensions de charge et de source avec et sans filtrage - source variable -
65
4.21
Tension de charge avec et sans filtrage - source variable -
65
4.22
Tensions de charge et de source avec et sans filtrage - réseau variable -
66
4.23
Zoom des tensions de charge et de source avec et sans filtrage - réseau variable -
66
LISTE DES ACRONYMES
Abréviation
AACWSM
Désignation
Asymmetric air gap concentred winding synchronous machine
AC
Alternative curent
AG
Algorithmes génétiques
APF
Actif power Filter
CEI
Comité international d’électrotechnique
DSP
Digital signal processing
F.e.m
Force électromotrice
F.m.m
Force magnétomotrice
GTO
Gate turn off
HDVC
High direct voltage current
IDEA
Integrated doubly fed electric alternator
IEC
International électrotechnique committee
IEEE
Institute of electrical and electronics engineers
IGBT
Insulate gate bipolar transistor
LF
Logique floue
MADA
Machine asynchrone double alimentation
MASDE
Machine asynchrone double étoile
MATLAB
MS
MSAP
MSAPDE
MSRB
Matrix laboratory
Machine synchrone
Machine synchrone à aiment permanent
Machine synchrone à aiment permanent double étoile
Machine synchrone à rotor bobiné
P
Régulateur proportionnel
PI
Régulateur proportionnel intégrateur
PIC
Peripheral interface controller
Liste des acronymes
PID
Régulateur proportionnel intégrateur dérivateur
PSIM
Power simulator
RMI
Réaction magnétique d’induit
RNA
Réseaux de neurones artificiels
STATCOM
THD
UPQC
VDC
Static compensator
Taux de distortion harmonique
Unified power quality conditioner
Voltage direct current
LISTE DES NOTATIONS
Le tableau suivant résume les différents symboles utilisés le long de ce mémoire.
Symbole
C
Dénomination
Condensateur
Unité
[F]
Cem
Couple électromécanique
[N.m]
Cr
Couple résistant
[N.m]
h
Rang harmonique
-
Ich
Courant de charge
[A]
Id
Courant direct dans le repère de Park
[A]
Ieff
Courant efficace
[A]
Iq
Courant en quadrature dans le repère de Park
[A]
Is
Courant de source
[A]
L
Inductance
[H]
n
Vitesse de rotation
P
Puissance
[W]
λ
Flux magnétique
[Wb]
Puissance moyenne
[W]
R
Résistance
[Ω]
Vd
Tension directe dans le repère de Park
[V]
Veff
Tension efficace
[V]
Vq
Tension en quadrature dans le repère de Park
[V]
Vs
Tension de source
[V]
δ
Angle de déphasage
[rad]
θ
Angle de phase
[rad]
ξ
F .e. m
[V]
p
Nombre de paires de pôles
Pmoy
[tr/min]
-
TABLE DES MATIERES
Remerciements
Dédicaces
‫ملخــــــص‬
Abstract
Résumé
Liste des acronymes
Liste des figures
Liste des notations
Liste des tableaux
1. INTRODUCTION
1.1. Etude bibliographique
1.2. Formulation du problème
1.3. Objectifs et contributions souhaités
1.4. Organisation du mémoire
2. SYSTEMES DE FILTRAGE
2.1. Introduction
2.1.1. Définition des systèmes de filtrages
2.1.2. Rôle d’un système de filtrage
2.2. Qualité de l’énergie électrique
2.3. Perturbations et leurs conséquences
2.3.1. Perturbations dues aux fluctuations de la fréquence
2.3.2. Perturbations dues aux creux de tension
2.3.3. Perturbations dues aux variations de la valeur efficace
2.3.4. Perturbations dues aux déséquilibres du réseau
2.4. Perturbations harmoniques
2.4.1. Principe de propagation des harmoniques
2.4.2. Caractérisation des perturbations harmoniques
2.4.3. Effets des perturbations harmoniques
2.4.4. Influence des harmoniques sur le facteur de puissance
2.4.5. Normes concernant les perturbations harmoniques
2.5. Solutions d’amélioration de la qualité d’énergie
2.5.1. Solution basée sur la méthode de modification de la structure
2.5.2. Solution basée sur la méthode de compensation
2.6. Systèmes de filtrages des harmoniques
2.6.1. Filtrage passif
2.6.2. Filtrage actif
01
01
09
10
10
12
12
12
12
12
13
13
13
14
14
14
15
16
16
16
18
19
19
20
20
20
21
Table des matières
a. Structure d’un filtre actif
b. Topologies de filtrage
1. Filtrage actif série
2. Filtrage actif shunt
3. Filtrage universel
4. Filtrage hybride
c. Structures de raccordement des filtres
d. Comparaison entre les différentes topologies de filtrage actif
2.6.3. Filtre dynamique
2.7. Conclusions
3. MODELISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE AVEC ET SANS
AMORTISSEURS
3.1. Introduction
3.1.1. Types de modélisation
a. Modélisation de Park
b. Modélisation par réseaux de perméances
c. Modélisation par éléments finis
3.1.2. Choix du type de modélisation
3.2. Machines synchrones
3.3. Modèle de la machine synchrone à inducteur bobiné « sans amortisseur »
3.3.1. Modèle de Park
3.3.2. Repère de Park
3.3.3. Equations de la machine synchrone
a. Equations des tensions
b. Equations des flux
c. Equation du couple électromagnétique
d. Schéma équivalent de la machine synchrone à inducteur bobiné
3.4. Modèle de la machine synchrone à inducteur bobiné « avec amortisseur »
3.4.1. Description technologique du MS
a. Enroulement d’amortissement
b. Rôle des amortisseurs
3.4.2. Hypothèses de la modélisation
3.4.3. Equations du modèle
a. Equations de tension
1. Du stator
2. Du rotor
b. Equations de couplage électromagnétique
3.4.4. Calcul des coefficients de la matrice [Ls]
a. Inductances propres statoriques : Laa , Lbb , Lcc
b. Inductances mutuelles stator-stator
c. Inductances mutuelles stator-rotor
1. Enroulement q
2. Enroulement f
3. Enroulement D
d. Inductance propre rotorique
22
23
23
24
25
25
26
28
28
31
32
32
32
32
33
33
33
34
34
35
35
36
36
36
36
37
38
38
39
40
40
41
41
41
41
41
42
42
42
43
43
43
43
44
Table des matières
3.4.5. Transformation de Park
a. Système des équations électromagnétiques
b. Schéma équivalent
1. Axe d
2. Axe q
c. Couple électromagnétique
3.4.6. Bloc diagramme de simulation d’une machine synchrone avec amortisseur
3.5. Modèle de la machine synchrone à inducteur bobiné en tenant compte des harmoniques
de tension
3.5.1 Champ tournant harmonique
3.5.2. Cas de réparations non sinusoïdaux
3.5.3. Cas de courants non sinusoïdaux
3.5.4 Cas de courants non sinusoïdaux et d’une répartition non sinusoïdale
3.5.4 Modèle de la MSRB en tenant compte des harmoniques de temps
3.5.4 Circuit équivalent de la MSRB en tenant compte des harmoniques de temps
3.4. Conclusions
4. COMMANDE ET REGULATION DE LA COMPENSATION
4.1. Introduction
4.2. Machine synchrone à excitation shunt
4.2.1. MS excitée par une source continue
4.2.2. MS excitée par une source alternative
4.3. Compensation des harmoniques de tension par la MSRB
4.3.1. Description de la méthode proposée
4.3.2. Bloc de simulation basé sur la méthode proposée
4.3.3. Résultats de simulation
4.4. Conclusions
5. CONCLUSIONS & PERSPECTIVES
5.1. Conclusions
5.2. Perspectives
44
45
45
45
45
47
48
48
48
48
49
50
51
53
53
54
54
55
55
56
59
59
61
61
67
68
68
68
ANNEXES
A. Fiches techniques des paramètres
B. ‫ملخــــص مطـــول‬
C. Résumé étendu
D. Fiches techniques des références
REFERENCES
69
69
70
72
74
DEDICACES
Le plus merveilleux des sentiments que peut éprouver un homme reste celui de sa satisfaction après avoir
réussi.
Une réussite à la quelle on parvient après l’effort et un dur labeur et ce bien grâce à la volonté de Dieu.
Et voila, je suis arrivé à cette mémorable journée qui nécessite ma réussite à ma vie d’éducation. Cette journée qui reste
toujours plus mémorisée après tous les efforts que j’ai fait pendant toutes mes années.
Précieuse mère et précieux père, je vous dédie ma vive reconnaissance au fond de mon cœur.
Veuillez accepter mes grands sentiments, et que Dieu vous protège.
Au fond du mon cœur, je n’oublie jamais mes grandes mères Fatima et fatma et leurs fils
A mes chers parents …..
A mes frères et sœurs .....
A tous mes amis …..
A KAMEL GAMIT
Tous ceux qui me sont chers.
Tous ceux qui oeuvrent pour le bien de la nation et de l'humanité
A ma cher femme Meryem, ses parents, ses frères et sœurs et tous la famille Boulkenefet.
Et spécialement pour : les enseignants …...
Et tous les travailleurs de l’Université du 20 Août 1955 - Skikda
A tous, je vous dis merci
F. Bourourou
‫ملخــــص‬
‫هزا اىبسث يهتٌ بتخفيط االظطشاباث اىتىافقيت في اىشبناث اىنهشبائيت‪ .‬في اىبذايت‪،‬‬
‫سْعشض ٍختيف اىتيىثاث اىتىافقيت و تأثيشاتها عيً ّىعيت اىطاقت اىنهشبائيت و مزىل ٍختيف‬
‫اىسيىه اىََنِ استعَاىها ( أّظَت اىتششير )‪ .‬بعذ طشذ اىَشنيت‪ ،‬سْقىً بَْزخت وٍساماة اىْظاً‬
‫اىَقتشذ ىسو هزٓ اىَشنيت و اىَتَثو أساسا في ٍامْت مهشبائيت ٍتضاٍْت ثالثيت اىطىس ٍضودة بذاسة‬
‫تسشيط ٍتسنٌ فيها ( ٍششر ديْاٍيني ) زيث أُ داسة اىتسشيط تيعب اىذوس اىشئيسي في فشض‬
‫تياس تسشيط قادس عيً إّتاج قىة دافعت مهشبائيت (ق‪.‬د‪.‬ك) في ٍيفاث اىدضء اىسامِ ىيَامْت ‪،‬‬
‫ٍتنىّت ٍِ ق‪.‬د‪.‬ك أساسيت صائذ ق‪.‬د‪.‬ك تىافقيت ‪ ،‬قادسة عيً إخَاد تأثيشاث االظطشاباث اىتىافقيت‬
‫اىَتىاخذة في اىشبنت اىنهشبائيت خاصت رواث اىشتب ‪ ، 5 ، 3‬و ‪.7‬‬
‫و في األخيش ّقذً تسييو ىيْتائح اىَتسصو عييها ٍع تثَيْها ىْبيِ ٍذي ّداعت هزٓ‬
‫اىطشيقت اىَقتشزت في تسسيِ ّىعيت اىطاقت اىنهشبائيت اىَْقىىت في اىشبناث اىنهشبائيت‪.‬‬
‫الكلمات المفتاحية ‪:‬‬
‫شبنت مهشبائيت – زَىىت غيش خطيت – اظطشاباث تىافقيت – تعىيط – ٍششر ّشط‬
‫ىيطاقت اىفعاىت – ٍششر ديْاٍيني – ٍامْت ٍتضاٍْت – َّزخت – ظبط – ٍساماة‪.‬‬
ABSTRACT
This work deals with the harmonic voltages minimization in electrical network.
First, we treat the different harmonic perturbations and their influences on the power
factor degradation and the different solutions that can be used (filtering systems).
Then, we formulate the problem. One solution composed mainly from a synchronous
machine with a modified excitation circuit (dynamic filter) where the role is to
impose an excitation current able to create, in the stator winding, an e.m.f
(fundamental plus harmonics) able to minimize the present harmonics in the network. This will be modulated then simulated.
Finally, an analysis of the results and their validation will be done to improve
the validity of the proposed solution.
Keywords: Electrical network – non linear load – harmonic – compensation – active power filter
– dynamic filter – synchronous machine – modeling – regulation – simulation.
RESUME
Le présent travail est consacré à la minimisation des harmoniques de tension
dans un réseau électrique.
En premier lieu, on va traiter et analyser des différentes perturbations
harmoniques et leurs influences sur la dégradation de la qualité de l’énergie.
Ensuite, les différentes solutions pouvant être utilisées (les systèmes de
filtrages) seront étudiées et analysées.
Après avoir posé le problème, une solution constituée, principalement, d’une
machine synchrone à excitation contrôlée (filtre dynamique) dont le rôle est
d’imposer un courant d’excitation capable de produire dans le bobinage statorique
une f.e.m (fondamental plus des harmoniques) capable de minimiser les harmoniques
présentes dans le réseau, sera modélisée puis simulée.
Enfin, une analyse des résultats et leur validation sera faite pour montrer la
validité de la solution proposée.
Mots clés : Réseaux électriques – charge non linéaire – harmonique – compensation – filtre actif de
puissance – filtrage dynamique – machine synchrone – modélisation – régulation – simulation
CHAPITRE 1
INTRODUCTION
1.1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Ce modeste travail est une continuation des autres travaux déjà faits [1]-[13] et notamment le
filtrage dynamique des harmoniques par la machine synchrone. Certains auteurs ont proposé d’étudier
une nouvelle méthode pour la compensation des harmoniques et l’amélioration de la qualité de
l’énergie d’un réseau embarqué. Cela a été accompli par l’utilisation de la machine synchrone à aiment
permanent à double stator pour jouer le rôle d’un filtre actif de puissance. Cette technique consiste à
utiliser une telle machine associée à un redresseur à MLI dont le rôle est d’imposer une forme de
courant dans l’étoile secondaire capable de minimiser les harmoniques de construction de l’étoile
principale (dues à la répartition non sinusoïdale des flux de la machine, et dues aux charges non
linéaires). La solution proposée est basée sur le principe suivant :
 l’étoile principale « première étoile » de la machine synchrone à aimant permanent double étoile
alimente le réseau principal.
 L’étoile secondaire + le redresseur MLI impose les formes de courant dans l’enroulement
secondaire et de générer, par effet mutuel, dans l’enroulement principal des tensions harmoniques
en opposition avec ceux générés par la machine, pour les annuler.
Le schéma de principe de cette configuration est représenté par la figure 1.1.
Fig.1.1. Schéma de principe de la MSAPDE +MLI utilisée comme filtre dynamique [6].
.
1
Introduction
La machine peut être représentée par des composantes fondamentales et des composantes
harmoniques qu’on peut les séparer comme le montre le schéma des figures 1.2 et 1.3.
Fig.1.2. Schéma simplifié de l’étoile principale de la MSAPDE dans le repère ABC [6].
Fig.1.3. Schéma simplifié de l’étoile secondaire de la MSAPDE dans le repère ABC [6].
L’obtention de bons résultats [6]-[9] par cette technique a donné naissance à l’idée d’étudier le
cas d’utilisation de la machine synchrone normale à rotor bobiné pour jouer le rôle de filtre actif de
puissance qui est le but de notre travail. Mais, avant d’entrer dans les détails de cette technique, on
souhaite, tout d’abord, présenter quelques travaux dans le domaine du filtrage actif et de présenter,
ensuite, les différentes étapes de développement de ces filtres au cours des années précédentes jusqu’
aux développements des filtres dynamiques. La modélisation de la machine synchrone sera, elle aussi
évoqué.
Le premier principe de fonctionnement des filtres actifs de puissance « APF » a été présenté
dans la littérature en 1970. En 1976, une première famille de filtres actifs a été conçue à partir
d’onduleur à transistors de puissance commandé en MLI. Ces derniers dispositifs de puissance
étaient, alors , proposés seulement pour la compensation des courants harmoniques. Cependant, à
2
Introduction
cette époque, il était encore difficile de concevoir ce type de système pour des applications
industrielles. En effet, dans ces années là, il était presque impossible de trouver sur le marché, des
interrupteurs de puissance capables de fonctionner aux fréquences de commutation et aux niveaux de
puissance exigés par la réalité industrielle. Cette barrière technologique a été franchie, dès 1977, lors
de la conception d’un premier prototype de filtre actif parallèle à base de thyristors à commutation
naturelle pour la compensation de courants harmoniques. Cependant, l’application des onduleurs à
base de thyristors a, tout de suite, posé le problème de la génération non désirée de composantes
harmoniques injectées au réseau à la fréquence de commutation. La même raison a, également,
empêché l’utilisation de compensateurs statiques parallèles à thyristors. Ces derniers avaient été
conçus pour la compensation conjointe de la puissance réactive et des courants déséquilibrés.
Au cours des années 1980, des progrès importants dans le domaine de semi conducteurs ont
permis de développer de nouvelles composantes de puissance permettant des hautes fréquences de
commutation avec une forte puissance. Profitant de ces avancées, de nombreux onduleurs de
puissances à base de GTO, commandés en MLI, ont pu être conçus en vue de répondre aux contraintes
industrielles de conception des APF. Ainsi, ces derniers ont commencé à être commercialisés au
Japon. Ces premiers prototypes ne compensaient alors que les perturbations harmoniques de courant.
Suite à ces développements, d’autre types d’APF ont pu être réalisés pour compenser à la fois la
puissance réactive, et /ou les harmoniques et les déséquilibrés de courant.
Actuellement, les APF sont, essentiellement, installés par les consommateurs industriels.
L’évolution future de ces dispositifs de puissance pourrait autoriser le fournisseur d’énergie à prendre
un rôle plus important, en lui permettant de les installer lui-même. Cette approche permettrait
d’amortir les propagations des harmoniques causées par la résonance, Cette dernière peut être observée
entre les inductances du réseau et les batteries de condensateurs installés pour améliorer le facteur de
puissance. De même, des APF installés par le fournisseur aurait aussi pour objectif de réduire la
distorsion harmonique de tension en amont, coté réseau électrique.
Même, s’il existe des références antérieures sur les filtres actifs, la première famille de filtres
actifs parallèles a été conçue à partir d’onduleurs à thyristors commandés par MLI. Ces filtres ont été
développés pour éliminer les harmoniques générés par les convertisseurs utilisés dans les systèmes de
transmission de courant continu en haute tension (HVDC). Toutefois, à cette époque la technologie des
interrupteurs d’électronique de puissance ne permettait pas un développement applicatif significatif.
Les années suivantes ont vu des progrès importants avec la commercialisation de composants
d’électronique de puissance qui commutent des puissances de plus en plus importantes avec des
fréquences de plus en plus élevées. Ainsi, en 1982, le premier filtre actif parallèle de 800
[kVA], composé d’un commutateur de courant à MLI et de thyristors GTO, a été installé pour la
compensation d’harmoniques.
3
Introduction
Par la suite, de nombreux onduleurs de puissance commandés par la MLI ont été développés
pour des applications de filtrage actif. En conséquence, les filtres actifs parallèles ont commencé à être
commercialisés et installés à travers le monde et surtout au Japon. En 1996, il y avait plus de 500
filtres actifs parallèles installés avec des puissances allant de 50 [kVA] à 2 [MVA].
En 1990, Pratap Meht a publié dans le journal IEEE un article sous le titre « Switchedcapacitor filter ». Il a proposé une nouvelle structure de filtre parallèle représenté dans la figure 1.4
[14].
Fig.1.4. Switched-capacitor filter [14].
Le circuit détaillé du switched- capacitor filter est représenté dans la figure 1.5. Il a réussi à
minimiser les harmoniques d’ordres 3, 5, 7, et 9 et d’éliminer les harmoniques d’ordre élevé, comme
l’indique les résultats présentés dans le même article [14].
Fig.1.5. Circuit détaillé du switched- capacitor filter [14].
4
Introduction
Fig.1. 6. Spectre de courant avant filtrage [14].
Fig.1.7. Spectre de courant après filtrage [14].
Dans la même année, un autre article du Hirofumi Akag, sous le titre « Analysis and design of
an actif power filter using quad-series voltage source PWM converter », a été publié dans le même
journal IEEE. La structure proposée du filtre actif est celle de la figure 1.8 [15].
Fig.1.8. Schéma de principe de filtrage [15].
Fig.1.9. Filtre actif & circuit de contrôle [15].
Dans cette publication l’hauteur explique le principe de fonctionnement du filtre et défini les régions
de contrôlabilité du courant de réseaux, (Fig.1.10). Les résultats obtenus par la structure proposée sont
représentés par les figures 1.11, et 1.12 [15].
5
Introduction
Fig.1.10. Région de contrôlabilité du
courant.
Fig.1.11. Courant délivré par le filtre
actif.
Fig.1.12. Courbes du courant de charge et de source avant et après filtrage [15].
En janvier 1990, Fang-zhamg Pemg a publié l’article « A study of active power filters using
quad-series voltage source PWM converter for harmonic compensation ». Il a présenté une
structure détaillée du filtre actif de puissance et le circuit du convertisseur PWM (Fig.1.13 et 1.14)
[16].
6
Introduction
Fig.1.13. Schéma de principe de filtrage [16].
Fig.1.14. Onduleur à MLI [16].
Fig.1.15. Schéma de principe de filtre actif de puissance & circuit de contrôle [16].
L’étude a été faite sur le système de la configuration présentée dans la figure 1.13. Malgré que les
résultats obtenus ne sont pas clairs dans l’article, il montrent le rôle du filtre actif de puissance. [16]
Dans l’article « Active power filter with hybrid energy storage » de Luigi Malesani publié en Juillet
1991, un filtre de structure présentée sur la figure 1.16 est étudié [17]. Les résultats obtenus, sont
représentés par la figure 1.17.
7
Introduction
Fig.1.16. Schéma de filtre actif de puissance à stockage hybride d’énergie [17].
Fig.1.17. Résultats obtenus par un APF à stockage hybride
d’énergie [17].
Entre les années 1990-2009, on remarque dans la littérature que les différentes structures des
filtres actifs étudiés sont basées sur l’onduleur, que soit de tension ou de courant, avec une variation
dans la méthode de contrôle du filtre « la partie de commande » :
 celle qu’utilise les régulateurs classiques, analogiques ou numériques, comme les régulateurs PI,
PID.
 Celle qu’utilise des micro contrôleurs ou des DSP avec d’autres techniques de régulation utilisant
des régulateurs intelligents, telle que la logique flou (LF), les réseaux de neurone (RNA), ou sur les
algorithmes génétiques (AG) etc.
8
Introduction
1.2. FORMULATION DU PROBLEME
La présence élevée des équipements d’électronique de puissance et, notamment, les charges
non linéaires et leur variation en fournissent la génération des signaux dits harmoniques qui se
propagent dans le réseau et causent la dégradation de la qualité de l’énergie. Ceci provoque des
problèmes de destruction des équipements, d’échauffement, de vieillissement et de chevauchement des
systèmes de commande.
La diversité des sources de production d’énergie et les interconnections de ces sources avec le
réseau, comme les sources éoliennes et solaires avec les centrales nucléaires, les centrales thermiques,
hydrauliques ou autres constituent des éléments perturbateurs qui nous obligent à chercher des
méthodes qui nous permettent de garder l’énergie électrique
stable et propre de toutes ces
perturbations.
Aussi,
l’augmentation
des
réseaux
de
télécommunication
basée
sur
les
ondes
électromagnétiques produit dans le réseau électrique des perturbations qui peuvent causer des effets
indésirables sur les équipements et les systèmes électriques, en l’occurrence les systèmes de contrôle,
de protection et de coupure.
Ce problème de dégradation de la qualité de l’énergie est découvert dés les années 1920 et à ce
jour où l’étude et l’analyse des références illustrent bien que plusieurs travaux de recherche ont été
effectués pour résoudre ce problème d’où parmi les premières solutions proposées, étudiées puis
utilisées, les filtres passifs sont usités pendant longtemps. Mais, à cause des problèmes rencontrés et
surtout les inconvénients de ces filtres et l’augmentation des types de perturbations dans les réseaux
électriques, notamment, avec le développement connu dans les équipements d’électronique de
puissance et dont l’énergie nécessaire pour la compensation de ces harmoniques est augmentée, une
autre solution plus efficace est découverte avec le développement des travaux de recherche dans le
domaine de filtrage s’appelant les filtres actifs. Plusieurs topologies ont été proposées (série, parallèle,
combiné,…) [15]- [17].
Les travaux sur le filtre actif de puissance (APF) ont été vastes. Les références illustrent le
volume énorme des travaux effectués surtout entre les années 1990 et 2005. Ils ont été accélérés avec
le développement des composants d’électronique de puissance et surtout avec la mise au point des
structures IGBT, MOSFET et thyristors. Ces APF ont des boucles de régulation. Plusieurs structures
de régulation ont été étudiées. Ceci permet de découvrir plusieurs techniques de commande et de
régulation notamment, les régulateurs P, PI, PID, flou, mode glissant, réseaux de neurones, et des
algorithmes génétiques. L’apparition des cartes à microcontrôleurs comme le Moto 68HC11F1,
68HC11E2 du MOTOROLA et les PIC comme le 16F84 et les cartes à DSP a offert un autre point de
connexion entre les systèmes informatisés qui permettent de faire des opérations d’ordre élevé dans
9
Introduction
des périodes très courtes. Ceci aide au développement des structures de contrôle en temps réel des
processus grâce à ces avantages et surtout au développement remarquable dans les logiciels de
simulation et des langages de programmation utilisés notamment le langage assembleur et le langage
machine.
Ces outils efficaces ont permis d’accélérer les travaux de recherche et de permettre de
commander ces phénomènes (perturbations). Ceci est traduit par les bons résultats obtenus dans les
travaux présentés dans les références, et d’analyser ces causes et ces influences sur les équipements et
aussi d’identifier les générateurs de ces harmoniques. Aussi, ont permis de découvrir et de lancer des
recherches dans un autre type de filtrage qui permet l’augmentation énorme de l’énergie de
compensation nécessaire à injecter dans les réseaux. Une solution basée, principalement, sur les
machines électriques, qui permet d’exploiter la machine, elle-même, pour produire de l’énergie de
compensation avec l’énergie fournie au client par simples modifications de la structure de commande
de la machine comme dans le cas de l’utilisation de la machine synchrone à aimant permanent à
double étoile (MSAPDE) ou la machine asynchrone double stator ou la MASDE ou la MADA ou
encore la machine synchrone à rotor bobiné.
1.3. OBJECTIFS ET CONTRIBUTIONS SOUHAITES
Notre travail est une continuation des travaux déjà faits dans ce domaine où l’on prend leurs
connaissances et leurs résultats comme des outils nous aidant efficacement d’avoir des résultats en
essayant qu’ils soient mieux qu’on puisse l’avoir que ce soit du coté technique ou économique, car
notre tâche est consacrée à l’utilisation de la machine synchrone à rotor bobiné MSRB. Cette machine
est la plus utilisée pour la production d’énergie et actuellement installée dans la plupart des centrales
de production, influant sur le circuit d’excitation pour produire dans le stator des tensions capables de
filtrer les harmoniques existantes dans le réseau et particulièrement les 2 harmoniques les plus gênants
d’ordres 5 et 7.
1.4. ORGANISATION DU MEMOIRE
Ce mémoire est composé de 4 chapitres organisés comme suit :
Le premier chapitre est consacré à une introduction générale où on présente une étude
bibliographique puis on pose le problème et on présente les objectifs de ce travail de recherche, nos
contributions souhaitées ainsi que la structure d’organisation de ce mémoire.
Le deuxième chapitre est consacré à l’étude des systèmes de filtrage et de la qualité d’énergie,
leurs différents types et topologies, leurs principes et leurs bases de fonctionnement, leurs avantages et
leurs inconvénients avec la comparaison entre les différentes techniques. Pour que l’étude soit précise
10
Introduction
et robuste, on voit que la modélisation de la machine synchrone à rotor bobiné (MSRB) est primordiale
avec la tenue en compte des circuits d’amortisseur et la présence des harmoniques de temps où on la
met comme l’objet du troisième chapitre.
Quant au quatrième chapitre, il est consacré à la commande et à la régulation de la
compensation et aux travaux de simulation.
Enfin, une conclusion générale et des perspectives sont présentées.
11
CHAPITRE 2
SYSTEMES DE FILTRAGE
2.1. INTRODUCTION
Les producteurs d’énergie électrique font de grands efforts afin de fournir aux clients une
énergie de qualité dont laquelle l’onde électrique a une forme de tension sinusoïdale avec une
amplitudes et une fréquence préétablies, d’une manière permanente, même dans les circonstances
qui empêchent d’assurer cet objectif. Ceci est dû, principalement, à la présence significative des
équipements polluants de divers types et surtout les charges non linéaires basées sur les
équipements d’électronique de puissance. Cependant, cet objectif semble idéal et n’est jamais facile
à assurer, car le réseau électrique est appelé à fonctionner dans un environnement, de plus en plus,
agressif. Afin d’éviter le dysfonctionnement, voire la destruction des composants du réseau
électrique ou des récepteurs finaux, il est indispensable de comprendre l’origine des perturbations et
de chercher les solutions adéquates pour les supprimer, ou du moins les réduire.
Nous commencerons, ce chapitre, par un exposé des principales perturbations affectant la
qualité de l’onde électrique, notamment, les harmoniques lesquelles on s’y intéresse,
particulièrement. Nous présenterons, également, leurs origines, leurs conséquences matérielles et les
normes en vigueur. Nous discuterons, ensuite, les solutions envisagées pour pallier aux problèmes
liés aux perturbations harmoniques. Les systèmes de filtrage, en particulier le filtrage actif et
dynamique, basés sur la machine synchrone à rotor bobiné.
2.1.1. DEFINITION DES SYSTEMES DE FILTRAGES
Un système de filtrage est l’ensemble des composants et des techniques utilisés pour
produire un système capable d’absorber, d’injecter, ou de court-circuiter des harmoniques existant
dans un circuit ou dans un réseau électrique.
2.1.2. ROLE D’UN SYSTEME DE FILTRAGE
Un système de filtrage a pour objet l’amélioration de la qualité de l’énergie fournie par une
source ou absorbée par une charge par l’amélioration du facteur de puissance « l’élimination des
harmoniques perturbateurs ».
2.2. QUALITE DE L’ENERGIE ELECTRIQUE
La qualité de l’énergie électrique est, étroitement, liée à la qualité de l’onde de tension. Cette
dernière est caractérisée par une onde de forme parfaitement sinusoïdale ; absence de distorsions,
12
Systèmes de filtrage
de pics, de creux…etc. Des phases équilibrées et parfaitement symétriques en amplitude et en
phases, ayant une valeur efficace dans les limites tolérées de fréquence stable. Ceci assure un
facteur de puissance dans des limites tolérables.
La qualité d’énergie peut être affectée (dégradée) par la présence avec l’onde fondamentale
que soit des signaux harmoniques, inter harmoniques ou infra harmoniques.
2.3. PERTURBATIONS ET LEURS CONSEQUENCES
Les perturbations internes ou externes au réseau ont, toutes, un pouvoir de modifier d’une
manière transitoire ou permanente en amplitude et/ou en forme les grandeurs électriques du réseau
(courant, tension, fréquence). Selon leurs conséquences sur les grandeurs électriques les
perturbations peuvent être classées selon 2 critères : La durée de leur persistance, ou leur mode
d’affectation. Ainsi, selon la première classification, on a 2 types de perturbations : périodiques ou
apériodiques.
La principale source de la présence des harmoniques dans les réseaux électriques est
l’utilisation, de plus en plus, croissante d’équipements de l’électronique de puissance à base de
thyristors et transistors comme les variateurs de courant. Les inter harmoniques sont superposés à
l’onde fondamentale mais ne sont pas des multiples entiers de la fréquence du réseau. L’apparition
des inters harmoniques est en pleine croissance. Leurs origines principales sont les convertisseurs
de fréquence, les variateurs de vitesse et d’autres équipements similaires de contrôle.
Les infra harmoniques sont des composantes sinusoïdales qui sont à des fréquences
inférieures à celle du fondamental 10 [Hz], 20 [Hz], …, etc. La présence de tels types
d’harmoniques est due à des variations périodiques ou aléatoires de la puissance absorbée par
certains récepteurs comme les cyclo-convertisseurs et les variateurs de vitesse.
2.3.1. PERTURBATIONS DUES AUX FLUCTUATIONS DE LA FREQUENCE
Les variations de la valeur nominale de la fréquence (50/60[Hz]) qui résultent des variations
des vitesses des alternateurs suite à un déséquilibre entre les charges et les puissances mises en jeux
par les centrales caractérisent les fluctuations de fréquence qui se manifestent par des perturbations
de vitesse et des couples dans les machines synchrones et asynchrones. Parfois, elles mènent à
l’arrêt du système. Il est à noter que ce type de perturbations concerne les réseaux de transport et de
répartition de l’énergie. Par conséquent, dans l’étude des perturbations ceci est rarement tenu en
compte.
13
Systèmes de filtrage
2. 3.2. PERTURBATIONS DUES AUX CREUX DE TENSION
On appelle creux de tension toute diminution de la tension à une valeur située entre 1 et 90
%, de la tension nominale, pendant une durée allant de 10 [ms] jusqu’à 1 [min]. Il est caractérisé par
sa profondeur ∆U et sa durée ∆T. Par ailleurs, on peut noter qu’une coupure brève n’est qu’un cas
particulier du creux de tension. Sa profondeur est supérieure à 99 % [1].
Les principales causes des creux de tension sont les perturbations dues à l’exploitation des
réseaux comme la mise sous tension de gros transformateurs, les courts-circuits, les enclenchement
des condensateurs, le simple démarrage de gros moteurs,..., etc. Ils ont comme effets des
perturbations sur les couples pour les machines tournantes, étant donné qu’ils dépendent du carré de
la tension, sur les perturbations d’appareillage électronique, caractérisés par les pannes
intempestives, . . ., etc.
2.3.3. PERTURBATIONS DUES AUX VARIATIONS DE LA VALEUR EFFICACE
Des variations de basse fréquence de la tension efficace sont dites des fluctuations de
tension. Ces variations, désignées communément comme un effet fliker, ont une amplitude modérée
(10 %). Mais, ils peuvent se produire plusieurs fois par seconde. Elles peuvent être cycliques ou
aléatoires. De grosses charges dont la puissance est absorbée d’une manière aléatoire comme les
fours à arc, les machines à souder sont les causes de cette perturbation.
2.3.4. PERTURBATIONS DUES AUX DESEQUILIBRES DU RESEAU
Lorsqu’on enregistre en régime permanent, des asymétries d’amplitudes et de déphasages
des tensions de phases, il y a un déséquilibre dans le réseau. Ceci est dû, essentiellement, aux
asymétries d’impédances des lignes du réseau ou des charges et au court-circuit monophasé ou
biphasé. Elles peuvent être caractérisées par un taux de déséquilibre défini comme étant le rapport
entre le module de la composante inverse et celui de la composante directe :
X a  a X b  aX c
2
x 
X a  aX b  a X c
2
 100% 
X ab  aX bc
X ab  a X bc
2
 100%
(2.1)
2.4 PERTURBATIONS HARMONIQUES
Cette famille de perturbations est, à l’origine, une conséquence des systèmes d’électronique
de puissance dans les équipements industriels (redresseurs, variateurs de vitesse...), et dans la
transmission et la compensation d’énergie (HDVC, STATCOM...), et même dans nos besoins
domestiques. En effet, la grande majorité des charges sont raccordées au réseau de distribution à
travers ces systèmes. Ces charges, connues sous le nom de charges non linéaires, absorbent des
14
Systèmes de filtrage
courants non sinusoïdaux. La figure 2.1 illustre l’allure du courant absorbé pour une charge non
linéaire (redresseur non commandé).
Courant
[A]
temps [ms]
Fig.2.1. Courant absorbé par un redresseur à diode.
La façon la plus simple pour représenter un courant non sinusoïdal est de considérer sa série
de Fourier jusqu’à un rang significatif, c’est-à-dire en représentant les fréquences discrètes qui
composent ce signal avec une précision souhaitée et une complexité acceptée. Dans ce cas-là, le
courant absorbé par les charges non linéaires peut être, généralement, modélisé comme l’addition
de plusieurs sources de courant : une pour chaque composante fréquentielle, mise en parallèle
comme le montre la figure 2.2 [2].
ih ( t )  i0  i1  ...  in  I 0  I 1 cos( 1t  1 )  ...  I n cos( n t   n )
(2.2)
i0
i1
i2
ih
ir
in
Fig.2.2. Modélisation d’une charge non linéaire.
2.4.1. PRINCIPE DE PROPAGATION DES HARMONIQUES
Dans la plus part des cas, les harmoniques, ont pour origine le courant. Mais, elles se
propagent à travers le réseau selon la loi du diviseur de courant. Le courant et la tension étant
couplés à travers la notion d’impédance, Il se trouve que la tension est affectée à son tour par les
distorsions harmoniques plus ou moins sévères selon l’impédance du réseau. Ceci influe sur les
charges saines voisines. En réduisant le couplage entre la tension et le courant (impédance du
15
Systèmes de filtrage
réseau) on réduit l’effet des harmoniques de courant sur la tension. Cela exige des modifications
importantes. Il est, parfois, très délicat à le réaliser.
2.4.2. CARACTERISATION DES PERTURBATIONS HARMONIQUES
Les harmoniques sont plus souvent caractérisées par le taux de distorsion harmonique, THD,
défini comme suit :

THD 
N
h2
(Xh)
2
 100%
(2.3)
X1
N étant habituellement pris égal à 40 correspondant à l’harmonique de fréquence 2 [kHz]. Il va de
soit que la répartition spectrale complète, généralement, l’information sur le THD [1].
Le taux de distorsion défini par la norme CEI représente le rapport entre la valeur efficace
des harmoniques et la valeur efficace du fondamental « signal non déformé » [3].
2.4.3. EFFETS DES PERTURBATIONS HARMONIQUES
Bien que la susceptibilité des différents appareils soit diversifiée à l’égard des harmoniques,
on distingue, essentiellement, 2 sortes d’effets :
 Des effets instantanés qui apparaissent, immédiatement, sur les équipements influents sur les
systèmes électroniques et électromécaniques et ont des effets électrodynamiques et peuvent
aussi affecter les systèmes de télécommunication.
 Des effets à terme qui se manifestent après une exposition, plus ou moins, longue à la
perturbation harmonique. L’effet le plus important se traduit par l’échauffement qui conduit
à une fatigue prématurée du matériel, des lignes et entraînent, souvent, au déclassement des
équipements.
2.4.4. INFLUENCE DES HARMONIQUES SUR LE FACTEUR DE PUISSANCE
En présence d’harmonique, le facteur de puissance est dégradé. Dans cette situation les
tensions et les courants peuvent être exprimés sous forme de séries de Fourier comme suit :

v (t ) 
V
h
s in ( h  t   h )
h 1

i (t ) 

I h s in ( h  t   h )
(2.4)
(2.5)
h 1
Les valeurs efficaces de tension et de courant sont données par :

V e ff

V
h 1
2
h e ff
(2.6)
16
Systèmes de filtrage


I eff 
Ih
2
eff
(2.7)
h 1
La puissance moyenne est déterminée par :

Pm oy 
V
h eff
I h eff cos( h   h )
(2.8)
h 1
Les taux de distorsion en tension et en courant sont :
TH Dv 
T H Di 


h2
Vh
2
eff
 100%
(2.9)
V1 eff


Ih
h2
2
eff
(2.10)
 100%
I 1 eff
Par identification des équations (2.6) avec (2.9) et (2.5) avec (2.10), nous pouvons écrire :
V eff  V1 eff
1  (T H D v / 1 0 0 )
I eff  I 1 eff
1  (T H D i / 1 0 0 )
2
(2.11)
(2.12)
2
Fp
Ordre harmonique
Fig.2.3. Effet des harmoniques sur le facteur de puissance [1].
Le facteur de puissance peut être exprimé, alors, sous la forme suivante :
Fp 
Pm oy
V1 eff  I 1 eff

1
[1  (T H D v / 100) ]  [1  (T H D i / 100) ]
2
2
(2.13)
L’équation (2.13) montre que le facteur de puissance en présence d’harmoniques est dégradé par un
cœfficient dépendant des taux de distorsion en tension et en courant.
17
Systèmes de filtrage
La figure 2.3 illustre la dégradation du facteur de puissance en fonction du taux de
distorsion en courant pour 2 cas : tension purement sinusoïdale, et tension perturbée. D’autre part,
les pertes Joule sont définies comme suit :
R(P  Q )
2
p j  RI
2
eff

V
2
2
eff

RP
V
2
eff
2
(1  tan  )
2
(2.14)
En identifiant les équations (2.13) et (2.14), on peut approximer les pertes Joule en fonction
des taux de distorsion :
P j  R I 1 eff [1  (T H D v / 100)  (T H D i / 100) ]
2
2
2
(2.15)
L’équation (2.15) est schématisée par la figure 2.4. On peut, effectivement, remarquer que
les harmoniques augmentent significativement les pertes Joules.
Pj
Ordre harmonique
Fig. 2.4. Effet des harmoniques sur les pertes Joule [1].
2.4.5. NORMES CONCERNANT LES PERTURBATIONS HARMONIQUES
L’objectif des normes et des réglementations est de limiter les dysfonctionnements
occasionnés par les harmoniques. Les 2 principaux organismes de normalisation internationaux
dans ce domaine sont la CEI (Comité d’Electrotechnique Internationale) et IEEE (Institute of
Electrical and Electronics Engineers). Nous nous contentons de donner les normes CEI et en
particulier les normes :
IEC 61000-3-2 : Cette norme, représentée sur le tableau 2.1, fixe la limitation des courants injectés
dans le réseau public pour des équipements dont le courant par phase est inférieure à 16 [A]. Il
s’agit là des appareils du domaine domestique.
IEC 61000-2-2 : Etablir les niveaux de compatibilité de tensions harmoniques sur les réseaux
publics basse tension. Cette norme vise à protéger les équipements raccordés sur un réseau basse
tension déformé.
18
Systèmes de filtrage
Tab.2.1.Normes des courants harmoniques admissibles
Harmoniques impairs
Courant maximal admissible [%]
3
5
7
9
11
13
15 ≤ h ≤ 39
2.30
1.14
0.77
0.40
0.33
0.21
0.15.(15 / h)
Harmoniques pairs
2
4
6
8 < h < 40
Courant maximal admissible [%]
1.08
0.43
0.30
0.23.(8 / h)
2.5. SOLUTIONS PERMETTANT L’AMELIORATION DE LA QUALITE D’ENERGIE
L’amélioration de la qualité de l’énergie a pour objectif d’éliminer les perturbations agissant
sur les charges là où le niveau de la qualité n’est pas suffisamment élevé. Quand les coûts et les
inconvénients de son dysfonctionnement sont inacceptables. L’aspect de la qualité de l’énergie étant
très large. Son amélioration s’étend à l’amélioration de plusieurs facteurs comme :
 L’architecture du réseau.
 Les automatismes de réalimentation.
 Le niveau de fiabilité de ses ouvrages.
 Leurs protections et leurs maintenances.
Pour ce faire, il existe 2 stratégies :
 L’une basée sur la modification des caractéristiques des charges perturbatrices, ou du réseau,
ou encore le remplacement des sources classiques de pollution par des topologies à
prélèvement sinusoïdal afin d’éviter leurs apparitions.
 L’autre consiste à compenser ces perturbations par l’utilisation de l’un des systèmes de
compensation disponible.
2.5.1. SOLUTION BASEE SUR LA METHODE DE MODIFICATION DE STRUCTURE
Cette stratégie consiste à renforcer le réseau ou à diminuer l’impédance totale en amont de la
charge non linéaire. Par la réduction des tensions harmoniques générées par les harmoniques de
courant, et donc de diminuer le taux de distortion harmonique en tension aux points de racordement.
19
Systèmes de filtrage
Cette stratégie vise à remplacer les redresseurs simples, par des structures complexes permettant
d’augmenter l’indice de pollution des courants de sortie, offrant des courants plus lisses du coté de
la charge et permettant la réduction de la déformation du courant du coté amont. Un exemple
typique de ces structures est donné sur la figure 2.5. Il s’agit d’un montage dodécaphasé parallèle à
thyristors.
+
-
Fig.2.5. Redresseur dodécaphasé parallèle.
2.5.2. SOLUTION BASEE SUR LA METHODE DE COMPENSATION
Théoriquement, le principe de compensation est simple. Il consiste à superposer à la source
de perturbation une autre source d’énergie capable d’absorber ou de compenser les composantes
non souhaitées. Ces systèmes sont, généralement, des compensateurs d’harmoniques et/ou d’énergie
réactive placés, selon la nature de la perturbation à éliminer, en dérivation ou en série avec le réseau
ou avec la charge à protéger. Ces compensateurs sont, généralement, des filtres d’harmoniques qui
peuvent être passifs, actifs ou encore hybrides.
Le développement accru de l’électronique de puissance a permis d’améliorer l’efficacité de
ces 2 derniers types d’où leur généralisation. Nous présenterons, ici, les principaux types de filtres,
en particulier les filtres actifs d’harmoniques, en mettant l’accent sur leur contribution à
l’amélioration de la qualité de l’énergie.
2.6. SYSTEMES DE FILTRAGE DES HARMONIQUES
2.6.1. FILTRAGE PASSIF
Le filtrage passif consiste à placer en parallèle sur le reseau d’alimentation une impédance
de valeur très faible autour de la fréquence à filtrer et suffisament importante à la fréquence
fondamentale du réseau. Ainsi, pour filtrer un courant à une fréquence particulière, un filtre
résonnant série est placé en parallèle sur le réseau. Cependant, ce type de filtre est très sélectif.
20
Systèmes de filtrage
Pour atténuer tout une bande de fréquences, un filtre passif amortie du second ordre est
préférable. Le dimensionnement de ces filtres dépend des harmoniques à éliminer, des
performances exigées, de la structure du réseau et de la nature des recepteurs. Par cette technique, il
est, en général, plus facile de rejeter les harmoniques de rangs élevés que celles de rangs faibles.],[ ]
Malgré sa large utilisation dans l’industrie, ce dispositif simple a tout de même certains
inconvénients qui résident dans la necessité de la connaissance approfondie de la configuration du
réseau. De même, les variations de l’impédance des réseaux peuvent détériorer les performances du
filtre. Ainsi, le réseau peut former un système résonant avec le filtre et les fréquences voisines de la
fréquence de résonance peuvent s’amplifier,…etc.
C’est une solution classique pour l’amélioration de la qualité d’energie qui repose sur le
principe de piéger les harmoniques dans des éléments passifs (R, L, C) connectés, en dérivation au
réseau, formant des impédances dont la fréquence de résonance est accordée à celle de
l’harmonique de courant que l’on veut atténuer ou éliminer. Ainsi, plusieurs filtres passifs,
connectés en parallèle, peuvent être nécessaires pour filtrer plusieurs composantes (Fig.2.6).
is
Source
ich
Zs
Charge polluante
Har3
Har5
Har k
Fig.2.6. Principe de filtrage passif.
2.6.2. FILTRAGE ACTIF
Fournir aux consommateurs une bonne qualité de l’énergie électrique, même dans les
conditions de fonctionnement les plus perturbées. Les inconvénients inhérents aux solutions
traditionnelles de dépollution ont conduit à concevoir une nouvelle structure de filtrage plus
flexible, moderne et efficace appelée filtrage actif. Ce dernier est capable de s’adapter avec
l’évolution de la charge. Ceci est rendu possible grâce à l’évolution de l’électronique de puissance,
notamment en ce qui concerne les semi-conducteurs de puissance, comme les thyristors GTO et
les transistors IGBT . Le but de ces filtres est de générer soit des courants , soit des tensions
harmoniques de manière à compenser les perturbations responsables de la dégradation des
performances des équipements et des installations électriques.[ ],[ ],[ ]
21
Systèmes de filtrage
a. Structure d’un filtre actif
Réseau électrique
Partie puissance
Filtre de
sortie
Commande
de
l’onduleur
de tension
Régulation
du courant
injecté
Système
à PLL
Elément de
stockage
Onduleur
Méthode
d’identification du
courant perturbé
Partie contrôle
(commande)
Régulation
de la tension
continue
Fig.2.7. Structure générale du filtre actif de puissance.
Un filtre actif est constitué d’un circuit de commande et d’un circuit de puissance. Au cœur
de ce dernier circuit de puissance, un onduleur, généralement, de tension est ajouté à ceci un
système de stockage d’énergie et éventuellement des filtres passifs (Fig.2.7).
a
b
a. Onduleur avec 3 bras
b. Onduleur avec 4 bras
Fig.2.8. Onduleur de tension triphasé à 4 fils.
b. Topologies de filtrage
Il existe 4 principaux types de topologies de filtrage : série, shunt, universelle qui n’est
autre qu’une combinaison des 2 premières et hybride.
22
Systèmes de filtrage
1. Filtrage actif série
Le filtre actif série se comporte comme une source de tension qui s’oppose aux tensions
perturbatrices (creux, déséquilibre, harmonique) provenant de la source et également celles
provoquées par la circulation des courants perturbateurs à travers l’impédance du réseau. Ainsi, la
tension aux bornes de la charge à protéger est purement sinuoïdale. Toutefois, cette topologie
présente quelques difficultés et inconvénients lors de sa mise en œuvre.,[ ],[ ]
Le but d’un filtrage actif série est de garantir une qualité d’onde de tension. Son principe
consiste à superposer une certaine tension Vc à l’onde perturbée, afin que la tension résultante soit
dans les limites tolérées.
En revanche, il ne permet pas de compenser les courants harmoniques consommés par la
charge.
La figure 2.9 représente la configuration d’un filtre série à structure tension ; l’onduleur de
tension est accordé au réseau à travers un filtre LC et un transformateur de courant, disposant d’une
source continue qui doit être dimensionner de manière à générer la tension nécessaire pendant la
durée de perturbation.
Fig.2.9. Filtrage série à structure en tension.
2. Filtrage actif shunt
Le filtre actif connecté en parallèle sur le réseau est le plus souvent commandé comme un
générateur de courant. Il injecte dans le réseau des courants perturbateurs égaux à ceux absorbés par
la charge polluante, mais en opposition de phase avec ceux-ci. Le courant coté réseau est alors
sinusoïdal et en phase avec la tension simple correspondante. Ainsi, le but d’un filtrage actif shunt
est de découpler les perturbations provoquées par des charges polluantes du réseau électrique.
Dans le cas général, le courant absorbé par une charge perturbatrice comporte une
composante active ichactif et une composante réactive ichreactif fondamentales, et une composante
harmonique qui est la somme de tous les harmoniques. Ainsi, pour assurer une parfaite
compensation des perturbations imposées par celle-ci, on doit avoir :
23
Systèmes de filtrage
i s  ic h a c tif
ic  ic h re a c tif 
(2.16)

N
h2
ic h h
(2.17)
La figure 2.10 montre la configuration du filtre shunt à structure tension ; l’onduleur est
raccordé au réseau à travers un filtre inductif et éventuellement un transformateur, se comportant
comme une source de courant controlée par rapport au réseau électrique. La capacité C joue le rôle
d’une source de tension. La tension à ses bornes VDC doit, obligatoirement, être régulée, car
d’éventuelles variations de VDC provoqueront l’apparition d’un courant actif dans le filtre
permettant d’injecter ou de prélever de l’énergie de la capacité C. [
],[ ]
Fig.2.10. Filtrage shunt à structure en tension.
3. Filtrage universel
Ce filtrage est, aussi, appelé combinaison parallèle-série actif ou Unified Power Quality
Conditioner (UPQC). C’est une solution de compensation universelle résultant de l’association de 2
filtres actifs série et parallèle qui est, en principe, basée sur le fonctionnement simultané des filtres
actifs parallèle et série. Cette nouvelle topologie (UPQC) possède les avantages cumulés des filtres
actifs parallèle et série. Le filtre actif série, lorsqu’il est placé en amont du filtre actif parallèle
comme montré sur la figure 2.11, permet de dépolluer la source des tensions perturbatrices.
Lorsqu’il est placé en aval, il permet d’isoler la charge de la source perturbée. [
],[ ]
Fig.2.11. Filtrage universel.
24
Systèmes de filtrage
4. Filtrage hybride
Afin de réduire le dimensionnement et par conséquent le prix des filtres actifs, l’association
de filtres actifs de faible puissance à des filtres passifs peut être une solution dite hybride. Le filtre
passif prend en charge la compensation d’une grande partie des harmoniques. Par contre, les filtres
actifs maintiennent les performances de filtrage en fonction de la charge et de son évolution. Une
telle combinaison avec le filtre passif permet de réduire, considérablement, l’estimation du filtre
actif. Plusieurs configurations existent :
 Composition des filtres actifs séries avec des filtres passifs parallèles.
 Composition des filtres actifs séries connectés en série avec des filtres passifs parallèles.
 Association des filtres actifs parallèles avec un filtre passif parallèle.
Les 2 principales configurations utilisés sont représentées sur la figure 2.12. [ ]
]
a
a. Filtre actif série avec un filtre passif parallèle.
b
b. Filtre actif en série avec un filtre passif.
Fig.2.12. Structures hybrides.
25
Systèmes de filtrage
c. Structures de raccordement des filtres
On distinge 3 principaux structures de raccordement des filtres. On utilise un seul filtre
pour :
 le filtrage de toute les charges du réseau.
 Pour le filtrage de chaque type de charge.
 Raccorder des filtres pour des groupes de charges.
Près de la source de production d’énergie électrique, on utilise la configuration de la figure.2.13. [ ],
Fig.2.13. Filtre actif triphasé installé prêt de la source.
Par contre, pour compenser chaque charge, indépendamment, on peut utiliser la configuration de la
figure 2.14.
Fig.2.14. Filtre actif monophasé installé pour compenser chaque charge.
Comme on peut utiliser la configuration présentée par la figure 2.15 pour compenser un groupe de
charges en même temps.
Fig.2.15. Filtre actif monophasé installé pour compenser un groupe de charges.
26
Systèmes de filtrage
Ce sont les 3 types les plus reconnus qui peuvent etre utilisés pour le filtrage des
harmoniques engendrés par la présence des charges non linéaires au niveau des consommateurs ou
au niveau des producteurs. [ ],[ ]
d. Comparaison entre les différentes topologies de filtrage actif
Le tableau 2.2 récapitule les avantages et les inconvénients des 3 configurations de filtrage
actif. Le filtrage série présente l’avantage d’améliorer la qualité de l’onde de tension, et permet de
fournir une énergie de qualité. Cependant, il ne permet pas d’éliminer les harmoniques engendrées
par les charges non linéaires. Par contre, le filtrage shunt permet de les éliminer et de contrôler le
courant absorbé du réseau. Par conséquent, il réduit les déformations de l’onde de tension causées
par la circulation des composantes harmoniques de courant. Par ailleurs, le filtre universel permet
de cumuler les avantages des 2 configurations. Cependant, il est difcile à réaliser en pratique. Par
ailleurs, les normes de qualité de l’énergie sont plutôt portées sur la compensation des
harmoniques. Pour ces raisons, le filtrage actif shunt est considéré le plus important dans ce sens.
Tab.2.2. Avantages et inconvénients de chaque topologie de filtrage
.
Topologie
Avantages
 Amélioration de la forme
de tension.
Filtre actf série
 Amélioration de la forme
de courant et de tension.
Filtre actif shunt
 Amélioration du facteur
Inconvénients
 Pas d’amélioration de la
forme de courant.
 Amélioration de la forme
de tension pas toujours
évidente
de puissance.
 Amélioration de la forme
 Réalisation difficile
du courant, amélioration
de la forme de la tension.
Filtre universel
 Adaptabilité aux
variations de charges et
du réseau.
2.6.3. FILTRE DYNAMIQUE
Une des solutions permettant la réduction de la pollution harmonique dans un réseau, est la
mise en place d’un générateur à excitation commandée de telle sorte que le champ inducteur sera
27
Systèmes de filtrage
responsable de la création, non seulement d’une composante fondamentale de la f.e.m principale de
la machine, mais aussi d’une f.e.m harmonique dont le rôle est de neutraliser, autant que possible,
les harmoniques perturbatrices provenant soit, d’une charge non linéaire (harmonique du temps),
soit de la machine elle-même (harmonique de construction).
On distingue (en 1995) dans [4], une structure de compensation des harmoniques basée sur
une machine à double alimentation selon le principe illustré dans la figure 2.16
Fig.2.16. Structure d’un filtre dynamique d’harmoniques basé sur une MADA [4].
D’autres structures basées sur des machines spéciales sont presntées dans [5] comme la
machine AACWSM (asymmetric air gap concentred winding) où la machine IDEA (Integrated
doubly fed electric alternator active filter).
Une autre possibilité est le placement d’un bobinage supplémentaire sur l’axe q d’un
générateur synchrone, s’il s’agissait de l’amélioration de la stabilité du générateur (notamment
lorsqu’il est connecté à un pont redresseur). Ce bobinage devrait être court-circuité, mais comme il
est utilisé pour la minimisation des harmoniques, cet enroulement additionnel est normalement
alimenté par une source alternative à une fréquence 6 fois supérieure à celle du fondamentale. Cette
structure basée sur la machine synchrone à aiment permanent double stator a été proposée dans [6].
Cette structure, qui semble possible, surtout dans le cas des MSAP, est le générateur à
double étoile, un des 2 bobinages (bobinage principal) fonctionne en générateur principal, tandis
que la 2eme étoile est connectée à un convertisseur statique permettant le contrôle des grandeurs
électriques de cette étoile. A l’aide d’une commande adéquate des courants et des tensions du 2eme
stator, ce dernier pourra jouer le rôle, par effet mutuel, d’un filtre pour les harmoniques existants
28
Systèmes de filtrage
dans le premier bobinage. Contrairement aux structures nécessitant un bobinage rotorique, l’effet
de la deuxième étoile sur le premier est réparti sur les 2 axes de la machine. En plus, les contraintes
liées au bobinage rotorique additionnel (contacts glissants, difficultés de réalisation de ce bobinage)
sont éliminées. Cette structure constitue la solution dans le cas d’utilisation d’une machine
synchrone à aiment permanent à double stator comme filtre actif.
D’autres structures des filtres dynamiques sont proposées dans la littérature. Où la structure
la plus intéressante dans notre cas est l’utilisation de la machine synchrone à rotor bobiné comme
filtre dynamique. On propose de faire une simple variation sur le circuit d’excitation de la machine
pour qu’il puisse produire dans le bobinage statorique, non seulement, la composante fondamentale
de la f.e.m induite mais, de faire générer aussi des f.e.m de fréquences et d’amplitudes contrôlables
constituant des composantes harmoniques en opposition de phase avec celles existantes dans le
réseau, créées par les charges non linéaires, pour les compenser.
Parmi ces structures proposées dans la littérature, on cite quelques exemples illustrés dans
les références où on trouve dans [7] une structure d’un filtre actif d’harmoniques basée sur la
machine synchrone selon le principe présenté dans la figure 2.17
Fig. 2 .17. Schéma d’un filtre actif électromécanique d’harmoniques [7].
Une autre structure basée sur la machine synchrone à rotor bobiné a été proposé dans les
références [8]-[9]. Celle-ci est présentée dans la figure 2.18.
29
Systèmes de filtrage
a
b
Fig.2.18. Structure d’un système de compensation des harmoniques par la MS [8]-[9].
Des structures permettant d’exploiter la puissance des machines de production pour
recouvrir la demande caroissante de l’energie de compensation et servant à nutraliser les r éseaux
électriques des perturbations harmoniques indésérables et, aussi, améliorant la qualité de l’energie
fournit au client.
2.7. CONCLUSIONS
Dans ce chapitre, nous avons présenté les principales perturbations qui peuvent prendre
naissance dans les réseaux de distribution, leurs origines et leurs conséquences sur les équipements
essentiels existant dans le réseau, et dans les installations industrielles.
Nous avons aussi présenté les diférents systèmes de filtrage des harmoniques notament le
filtrage passif, le filtrage actif et ses différentes structures; série, shunt, et universel.
Finalement, une nouvelle structure a été presentée, à savoir, le filtre dynamique et notament
le filtrage dynamique par la machine synchrone à rotor bobiné. Cette structure sera considérée avec
plus d’attention dans les prochains chapitres.
30
CHAPITRE 3
MODELISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE
AVEC ET SANS AMORTISSEUR
3.1. INTRODUCTION
La modélisation des machines est la description mathématique de la conversion
électromagnétique d’énergie par des modèles mathématiques (ensembles des équations
différentielles et algébriques). Dans ce cas, on fait recours aux équations de Maxwell. Sur l’aspect
commande, un modèle basé sur les équations de circuit est, en général, suffisant pour faire la
synthèse de la commande. La simplicité de la formulation algébrique conduit à des temps de
simulations courts avec une précision acceptable.
Dans ce chapitre, nous présenterons le modèle de Park de la machine synchrone à inducteur
bobiné à pôles saillants sans et avec amortisseurs. Des extensions seront apportées à ce modèle de
manière à prendre en compte la présence des harmoniques de tension dans le circuit de l’inducteur
qui engendre ensuite des harmoniques dans le bobinage statorique. Ces derniers seront exploités
pour différentes applications comme le filtrage actif des harmoniques de temps présentes dans un
réseau électrique.
3.1.1. TYPES DE MODELISATION
Dans la littérature, nous discernons, principalement, 3 approches concernant la modélisation
des machines électriques. Selon leur degré de complexité croissant, nous avons :
 La modélisation de Park.
 La modélisation par réseaux de perméances.
 La modélisation par éléments finis.
Le choix du modèle à utiliser dépend de l’application où le but recherché de cette
modélisation est compris entre la précision et la vitesse de calcul.
a. Modélisation de Park
La modélisation de Park est construite à partir des équations électriques de la machine. Ce
modèle fait un certain nombre d’hypothèses simplificatrices :
 L’induction dans l’entrefer est sinusoïdale.
 La saturation du circuit magnétique est négligée.
 Les pertes fer, les harmoniques d’encoches et d’espaces ne sont pas pris en compte.
32
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
En raison de la simplicité de la formulation algébrique, ce type d’approche est bien adapté à
l’élaboration d’algorithmes de commande.
b. Modélisation par réseaux de perméances (globaux ou de Kirchhoff)
La modélisation par réseaux de perméances permet d’obtenir une meilleure précision avec
un coût de calcul inférieur aux modèles basés sur la méthode par éléments finis. Cela consiste à
modéliser le circuit magnétique de la machine par un schéma électrique équivalent. La principale
difficulté de la modélisation par réseaux de perméances se situe au niveau de la représentation de
l’entrefer de la machine. L’erreur de modélisation est très sensible au modèle utilisé pour la
perméance d’entrefer. Cette méthode constitue un intermédiaire entre la modélisation de Park et la
modélisation par éléments finis. Elle est inadéquate pour la formulation d’une commande. Mais,
elle semble très intéressante pour tester la robustesse des algorithmes. En outre, elle peut contribuer
à l’estimation des paramètres de la machine. Donc, il est basé sur les lois des circuits électriques. Ce
type de modèle est utilisé pour la modélisation des comportements des machines lors d’un
fonctionnement quelconque : régime permanent, régime transitoire et commande des machines
électriques.
c. Modélisation par éléments finis (locaux ou Maxwell)
Ce type de modélisation est le plus précis. Hélas, les temps de calculs offerts par cette
approche sont rédhibitoires dans un contexte de commande de machines électriques. Néanmoins,
lors d’un dimensionnement ou lors d'une estimation de paramètres de la machine, sa précision
justifie son utilisation. Des logiciels tels que Flux2D permettent la modélisation par éléments finis
des dispositifs électromagnétiques. Ce type d’approche est, également, utilisé lors d’un
dimensionnement de machines électriques, ou bien pour l’ajustement des paramètres d’un modèle
par réseaux de perméances. Il est basé sur les lois d’électromagnétiques qui décrivent le
comportement interne de la machine. Ce type de modèle est utilisé par les constructeurs de
machines électriques dans la conception assistée par ordinateur.
3.1.2. CHOIX DU TYPE DE MODELISATION
Pour l’élaboration de stratégies de commande, il faut trouver un compromis entre la
complexité et la précision de la modélisation. Notre choix s’est dirigé vers le modèle de Park.
33
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
3.2. MACHINES SYNCHRONES
Les machines synchrones se composent d'un rotor, qui est la partie tournante, et d'un stator,
la partie fixe. L'appellation machine synchrone est due au fait que le rotor et le champ magnétique
tournant au stator tournent à la même vitesse. Le stator est, généralement, constitué par 3 phases
décalées de 120 degrés les unes des autres. Le rotor produit un champ magnétique dans l'entrefer
avec des aimants permanents ou des bobines alimentées par un courant continu. Ces machines sont
appelées, respectivement, machines synchrones à aimants permanents ‘MSAP’ et machines
synchrones à rotor bobiné ‘MSRB’. Il y a différents types de structures de machines synchrones
selon la forme de leur rotor. On peut les classer en 2 groupes : Celles qui se comportent comme des
machines à pôles lisses et celles qui présentent des saillances.
a
b
a. Machine synchrone à pôles lisses
b. Machine synchrone à pôles saillants
Fig.
Fig.3.1.
II-1Représentation
: représentationdes
desmachines
machinessynchrones
synchroneàapôles
pôleslisses
lisseset
etsaillants.
saillante
La machine synchrone à rotor bobiné ‘MSRB’ est constituée d'un rotor qui comporte des
bobines au lieu d'aimants permanents. On alimente ces bobines par des courants continus par
l'intermédiaire de contacts glissants balais-bagues pour générer le flux magnétique inducteur dans
l'entrefer. La machine à pôles lisses a une inductance constante quelle que soit la position du rotor.
Par contre, la machine à pôles saillants a un entrefer magnétique variable suivant la position des
pôles. Ceci entraîne une variation d'inductance.
3.3. MODELE DE LA MACHINE SYNCHRONE À INDUCTEUR BOBINE SANS
AMORTISSEUR
La modélisation de la machine synchrone fait l’objet de nombreuses études en moyenne et
forte puissances. Cette machine est très utilisée dans l’industrie pour différentes applications :
34
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
production d’électricité, traction électrique, traction ferroviaire et entraînements divers. Cette
section concernera la machine synchrone à inducteur bobiné à pôles saillants sans amortisseurs. Elle
présente l’avantage de disposer d’un degré de liberté supplémentaire par rapport à la machine
asynchrone et à la machine synchrone à aimants. En effet, un circuit inducteur permet le réglage du
flux d'excitation.
3.3.1. MODELE DE PARK
En écrivant les équations de tensions en grandeurs de phase de la machine synchrone, on
peut constater que le système d'équations n'est pas linéaire car certaines matrices d'inductances
dépendent de la position relative du rotor par rapport au stator. Cela présente une difficulté pour la
résolution du système d'équations. Afin de s’affranchir de cet obstacle, la transformation de
Concordia est utilisée pour obtenir une formulation algébrique plus simple. Ainsi, les enroulements
statoriques sont transformés en enroulements orthogonaux. Le repère de Park ainsi construit est un
repère lié au rotor.
3.3.2. REPERE DE PARK
Le tableau 3.1 décrit les différentes notations utilisées dans le repère de Park. Ce dernier est
représenté sur la figure 3.2.
Tab.3.1. Tableau récapitulatif des notations utilisées dans le repère de Park.
Symbôles
d
Ev [V]
id [A]
iq [A]
is [A]
q
Rs [Ω]
vd [V]
Description
Axe direct
Force électromotrice à vide
Courant direct
Courant en quadrature
Module du courant statorique
Axe en quadrature
Résistance statorique
Symbôles
vq [V]
vs [V]
xd [Ω]
xq [Ω]
δ [rad]
φ [rad]
ψ [rad]
Descriptions
Tension en quadrature
Tension statorique
Réactance synchrone longitudinale
Réactance synchrone quadrature
Angle de charge (angle interne)
Déphasage courant-tension
Angle de déphasage interne
Tension directe
35
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
Fig.3.2. Diagramme vectoriel d’un moteur synchrone dans le repère de Park lié au rotor.
3.3.3. EQUATIONS DE LA MACHINE SYNCHRONE
Cette section présente les différentes équations des tensions, des flux, et du couple
électromagnétique issues de la modélisation de Park.
a. Equations des tensions
d d
v d  R s id 
v q  R s iq 
dt
d q
vf  Rf if 
dt
df
  r q
  r d
dt
(3.1)
(3.2)
(3.3)
b. Equations des flux
 d  L d id  M i f
 q  L q iq
(3.4)
(3.5)
 f  L f i f  M id
(3.6)
c. Equation du couple électromagnétique
C em  p   d id   q id   pid iq ( L d  L q )  M piq i f
f r  j
dr
dt
 C em  C r
(3.7)
(3.8)
36
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
Dans ce cas, le frottement sec est négligé.
d. Schéma équivalent de la machine synchrone à inducteur bobiné
Les grandeurs rotoriques sont exprimées en fonction du coefficient d’équivalence statorrotor. De ce fait, nous définissons les différentes grandeurs ramenées au stator telles que les
inductances de fuites, les inductances propres, les résistances, les tensions et les courants sont
définis par :
L d  L d  M
'
L q  L q  M
'
(3.9)
(3.10)
L f  L f  m M
2
'
M
M 
'
(3.12)
m
vf 
'
vf
(3.13)
m
if  mif
'
Rf 
'
L f 
'
(3.11)
(3.14)
Rf
(3.15)
2
m
L f
m
(3.16)
2
Les différentes grandeurs étant définies, le schéma équivalent de la machine synchrone à
inducteur bobiné sans amortisseurs est présenté dans la figure 3.3.
Fig.3.3. Schéma équivalent de la machine synchrone à inducteur bobiné.
37
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
A partir du schéma équivalent de la figure.3.3, les équations des mailles peuvent être écrites.
Ainsi, les équations en tension du modèle de Park présentées, précédemment, peuvent être
retrouvées.
Axe direct :
did
v d  R s id   r  q  L d
d ( id  i f )
'
M
'
dt
(3.17)
dt
En introduisant les grandeurs définies précédemment, l’équation (3.1) est déduite :
d d
v d  R s id 
  r q
dt
(3.18)
Axe en quadrature :
diq
v q  R s iq   r  d  L q
M
diq
(3.19)
La même approche est effectuée pour l’axe en quadrature. Ainsi, l’équation (3.2) est déduite :
v q  R s iq 
d q
dt
dt
dt
  r d
Axe niveau rotor :
v f  R f i f  L f
'
'
'
'
di f
'
d ( id  i f )
'
M
dt
'
dt
(3.20)
22220
2é2éé
éà17
(3.21)
La même approche est effectuée pour l’équation en tension du rotor. L’équation (3.3) est déduite :
vf  Rf if 
df
dt
(3.22)
La section 3.4 va introduire le circuit d’amortisseur dans le modèle de Park.
3.4. MODELE DE LA MACHINE SYNCHRONE À INDUCTEUR BOBINE AVEC
AMORTISSEUR
3.4.1. DESCRIPTION TECHNOLOGIQUE DU MS
Fig.3.4. Représentation de la MSRB avec amortisseur dans le repère de Park.
38
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
Une machine synchrone est constituée d’un :
 Inducteur alimenté en continu « excitation » tournant avec le rotor.
 Induit, généralement, triphasé fixé au stator.
Le bobinage de l’inducteur peut être concentrique autour du noyau. C’est le cas des
machines à pôles saillants. Il peut aussi être réparti dans des encoches situées dans un rotor
cylindrique. La machine est dite à rotor lisse ou à pôle lisse.
Le stator feuilleté pourvu d’encoches dans lesquelles sont distribuées les conducteurs d’un
bobinage triphasé. Elle est excitée par un courant continu qui provient d’une machine à courant
continu spéciale appelée excitatrice.
Les machines synchrones de faibles puissances peuvent être à aiment permanent, sans
enroulement d’excitation.
On appelle machine synchrone, une machine dont la vitesse de rotation n [tr/mn] est liée à la
fréquence f [Hz] du réseau par la relation :
n
f
p
p
: Nombre de paires de pôles du stator.
(3.23)
22220
2é2éé
éà17
Dans cette partie, on considère une machine synchrone à pôles saillants ayant une paire de
pôles au rotor et un enroulement statorique triphasé.
 L’enroulement inducteur se trouve dans le rotor de la machine selon l’axe de la saillance
‘d’ appelé axe direct « longitudinale » de l’enroulement f .
 La présence de la cage d’amortissement au rotor est représentée par 2 circuits amortisseurs
équivalents :
 L’un situé sur l’axe direct « l’enroulement D »
 L’autre sur l’axe perpendiculaire appelé axe en quadrature de la machine « l’enroulement
Q ».
a. Enroulement d’amortissement
 Dans les alternateurs à pôles saillants, l’amortisseur est constitué par des barres posées dans des
encoches pratiquées et fermées et débouchant sur l’entrefer par une ouverture étroite. Ces
encoches se trouvent dans les pôles.
 Les barres sont, généralement, en cuivre. Leurs extrémités sont réunies par 2 segments en
cuivre.
39
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
 Les segments des différents pôles sont reliés entre eux en constituant une cage.
 Dans les alternateurs à pôles lisses, la partie massive du rotor joue le rôle d’un amortisseur très
efficace s’opposant aux variations de flux qui la traverse.
Fig.3.5. Présentation de l’enroulement amortisseur d’une MSRB
b. Rôle des amortisseurs
 Atténuer l’effet des harmoniques et leur génération.
 Limiter la détérioration par la réaction magnétique d’induit « RMI » de la répartition du flux
résultant en charge et la forme d’onde de la f.e.m résultante.
 Jouer un rôle très important en cas de débit de l’alternateur sur une charge déséquilibrée et en
cas de brusques variations de la charge.
 Etouffer le flux inverse et s’oppose à sa variation.
3.4.2. HYPOTHESES DE LA MODELISATION
 La saturation du circuit magnétique, l’hystérésis et les courants de Foucault sont négligeables
« système linéaire ».
 Les résistances des enroulements ne varient pas avec la température.
 L’effet de peau ne varie pas en fonction du glissement ou la fréquence.
 Le rotor est saillant « L(θ) variable ».
 La distribution de la force électromotrice est sinusoïdale.
40
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
3.4.3. EQUATIONS DU MODELE
a. Equations de tension
1. Du stator
v as   R s ias 
v b s   R s ib s 
v cs   R s ics 
d  as
dt
(3.24)
d bs
dt
d  cs
(3.25)
dt
(3.26)
2. Du rotor
v Q   R Q iQ 
vf  Rf if 
v D   R D iD 
d Q
(3.27)
22220
2é2éé
(3.28)
éà17
dt
df
dt
d D
(3.29)
dt
b. Equations de couplage électromagnétique
k  a, b, c, Q , f , D
 k  f ( ik ) ;
k 
M
(3.30)
33330
(3.31)
3024
j, k  a , b, c, Q , f , D
i ,
kj k
 a  M aa ia  M ab ib  M ac ic  M aQ iQ  M af i f  M aD i D
 b  M ba ia  M bb ib  M bc ic  M bQ iQ  M bf i f  M bD i D
 c  M ca ia  M cb ib  M cc ic  M cQ iQ  M cf i f  M cD i D
 Q  M Q a i a  M Q b ib  M Q c i c  M Q Q iQ  M Q f i f  M Q D i D
 f  M fa ia  M fb ib  M fc ic  M
i  M ff i f  M
fQ Q
i
fD D
 D  M D a i a  M D b i b  M D c i c  M D Q iQ  M D f i f  M D D i D
(3.32)
(3.33)
22220
(3.34)
2é2éé
éà17
(3.35)
(3.36)
(3.37)
Sous forme matriciel :
     L  i 

 L ss
   
t
sr
L
L sr  L rs  M
L sr   i s 
 
L rr   ir 
(3.38)
t
 i as 
 
i s  ibs ;
 
 ics 
rs
 iQ r 
 
i r  i fr
 
 i D r 
(3.39)
41
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
L ss
 L aa

 L ba

 L ca
L ab
L bb
L cb
 LaQ
L ac 


L bc ; L sr   L b Q

L
L cc 
 cQ
Laf
Lb f
L cf
LaD 

Lb D 
L cD 
; L rr
 LQ

  0
 0

0
Lf
LDf
0 

L fD 
L D 
(3.40)
3.4.4. CALCUL DES COEFFICIENTS DE LA MATRICE [Ls]
a. Inductances propres statoriques Laa , Lbb , Lcc
Si  r  0   a   m in  L aa  L q  L m in
Si  r 

  a   m ax  L a a  L d  L m ax
2
Si  r     a   m in  L q  L m in
Si  r 
3
2
  a   m ax
Donc :
L aa 
Lq  Ld

2
Ld  Lq
2
2 

cos  2 r 

3 

(3.41)
(3.42)
22220
(3.43)
2é2éé
éà17
(3.44)
024
(3.45)
De la même chose, on aura :
L bb 
Lq  Ld

2
Ld  Lq
2
2 

cos  2 r 

3 

et :
L cc 
Lq  Ld
2

Ld  Lq
2
2 

cos  2 r 

3 

(3.46)
22220
2é2éé
éà17
(3.47)
b. Inductances mutuelles stator-stator
 ab 

3
r
 bc     r
 ac 

3
 ab  0
 r

M ab  M max
Fig.3.6. Angles de déphasage entre les axes et les enroulements.
42
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
L’épaisseur de l’entrefer ‘e’ est minimale.

 ab 
M ab
 M
2
ab
 M
Car « e » est max
m in
est la même que L aa (périodique de période T   )
En utilisant la série de Fourier, on aura :
M ab  M 0  M 2 cos(2 ab )
(3.48)
Où M 0 représente la valeur moyenne et M 2 représente l’amplitude.
M0 
M2 
M m ax  M
M m in
m in
(3.49)
2
 M m ax
(3.50)
2
M a b  M 0  M 2 co s(

3
 r )
M bc  M 0  M 2 cos(2 bc )
M bc  M 0  M 2 cos  2(   r ) 
 

M ca  M 0  M 2 cos  2(   r ) 
 3

(3.51
(3.52)
)
(3.53)
(3.54)
c. Inductances mutuelles stator-rotor
1. Enroulement q
m a Q  M a Q co s  r
m bQ  M aQ
2 

cos   r 

3 

2 

m cQ  M aQ cos   r 

3 

(3.55)
)5555
(3.56)
548
(3.57)
2. Enroulement f
m af  M af sin  r
(3.58)
2 

m bf  M af sin   r 

3 

(3.59)
2 

m cf  M af sin   r 

3 

(3.60)
3. Enroulement D
m aD  M aD sin  r
(3.61)
(3.62)
43
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
2 

m bD  M aD sin   r 

3 

2 

m cD  M aD sin   r 

3 

(3.63)
d. Inductances propres rotoriques
LQ , L D , L f
: Constantes car le stator est lisse.
3.4.5. TRANSFORMATION DE PARK
Dans les machines synchrones, le rotor est constitué de manière que les enroulements soient
orthogonaux. A cet effet, il est avantageux de transformer l’enroulement triphasé « abcs » vers le
référentiel qdo. Pour ce faire, on peut écrire :
Fqdo s  K s   r  . Fabc s
r
r
(3.64)
Où :

 cos 

2
K      sin 
3

 1

 2
2 

cos   

3 

2 

sin   

3 

1
2
2  

cos   

3 


2  

sin   

3 



1

2

(3.65)
V abc s   R s iabc s  P  abc s
(3.66)
d  qs

 V q s   rs iq s   r  d s 
dt

d ds

 V d s   rs id s   r  q s 
dt

d  os

V o s   rs io s 
dt

(3.67)
Les équations rotoriques ne sont pas affectées par la transformation :
44
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
d Q

 V Q  R Q iQ 
dt

df

V f  R f i f 
dt

d D

V D  R D i D 
dt

(3.68)
Fig.3.7. Représentation de la MSRB sur le repère dq.
a. Système des équations électromagnétiques
  qdo s   K L ss K  1

 
1
  r   L rs K
K s L sr    iqdo s 


L rr   ir 
(3.69)
Selon l’axe q
  qs

  Q
  Lq

  M Q q
M qQ    iq s

L Q   iQ




(3.70)
45
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
Selon l’axe d
ds

f

 D
  Ld
 
   M fd
 M
  Dd
M dD    id s

M fD   i f
L D   i
 D
M df
Lf
M Df





(3.71)
b. Schéma équivalent
1. Axe d
Fig.3.8. Circuit équivalent de la MSRB avec amortisseur sur l’axe d.
Avec :
K
f

M
Dd
M
fD
M d  KDM
; KD 
Dd
M
fd
M
fD
KfM
fd
(3.72)
(3.73)
ls  Ld  M d
(3.74)
L fd  K D L f  M d
(3.75)
l kd  K D L D  M
(3.76)
2
2
D
R kd  K D rD
(3.77)
R fd  K f r f
(3.78)
2
2
46
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
2. Axe q
Fig.3.9. Circuit équivalent de la MSRB avec amortisseur sur l’axe q.
Avec :
ls  Lq  K Q M Qq
(3.79)
m q  K Q M qQ
(3.80)
l kq  K Q L q  K Q M qQ
(3.81)
R kq  K Q R Q
(3.82)
2
2
Kq 
Lq  ls
(3.83)
M Qq
(3.84)
Lq  ls  K Q M Qq
c. Couple électromagnétique
Ce 
1
2
i 
t
.
dL ( r )
d m
i 
(3.85)
p  1  m  r
Ce 
1
 ia
2
ib
(3.86)
ic
iQ
if
  L ss  
i d  .
 t
  r  L sr  


 i as 
 
i
 bs 
L sr      ics 
 
L rr   iQ 
i 
f
 
 i D 
(3.87)
47
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
Ce 
1
 i st
2
  L ss
 
r
t
ir  .  t
  L sr

   r
1  t dL ss
C e   is

2  d r
Ce 
t
i
t
r
dL sr
d r
t
is
(3.88)
dL sr   i s 
 
d  r   ir 
(3.89)
 t dL ss

dL sr
t
p  iabc s
 iabc s  2(  iabc s
iqd r 
2 
d r
d r

1

Ce  p (K

Ce 
 L sr 
  r   is 

 
  ir 
0 

3
2

1
( r ) i
r
qdo s
dL ss K
)
.
d r
t
p  d s iq s   q s id s
1
( r ) iqdo s
2
 (K
(3.90)
9081
1
( r ) iqdo s )

t

(  iqd r ) 
d r

dL sr
(3.91)
(3.92)
3.4. BLOC DIAGRAMME D’UNE MACHINE SYNCHRONE AVEC AMORTISSEUR
La figure 3.10 représente un bloc diagramme de simulation de la machine synchrone. Ce
bloc diagramme est subdivisé en 4 blocs essentiels
Fig.3.10. Bloc diagramme de simulation d’une machine synchrone avec amortisseur.
48
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
3.5. MODÈLE DE LA MACHINE SYNCHRONE À INDUCTEUR BOBINÉ EN TENANT
COMPTE DES HARMONIQUES DE TENSION
3.5.1. CHAMPS TOURNANTS HARMONIQUES
Si le bobinage polyphasé est de construction symétrique, s’il est parcouru par des courants
équilibrés, mais si la réparation de la f .e.m due à chaque phase n’est pas sinusoïdale ou si les
courants ne sont pas sinusoïdaux, à la f .m.m. tournante circulaire de vitesse w se superposent des
f .e.m tournantes de vitesse différentes dues aux harmoniques d’espace ou aux harmoniques du
courant [10].
3.5.2. CAS DE REPARTITIONS NON SINUSOÏDAUX
Soit un enroulement triphasé bipolaire parcouru par des courants équilibrés sinusoïdaux. Si
chaque phase ne donne pas une répartition sinusoïdale à la f.m.m qu’elle crée, on voit apparaître des
harmoniques d’espace. Chaque bobine étant symétrique, le développement en série de la f.m.m
qu’elle crée à un instant donné ne comprend que les harmoniques de rang impair. En un point de
l’entrefer, les 3 phases créent :
 1  I m cos  t ( A1 cos   A3 cos 3  ....  Ah cosh   ....)
 2  I m cos( t 
 3  I m cos( t 
2
3
4
3
)  A1 cos( 
)  A1 cos( 
2
3
4
3
)  A3 cos 3( 
)  A3 cos 3( 
2
3
4
3
(3.93)
)  ....  Ah cosh( 
)  ....  Ah cosh( 
2
)  ....

(3.94)
)  ....

(3.95)
3
4
3
La f.m.m résultante  égale à  1   2   3 , a pour expression :
 
3
2
A1 I m cos( t   ) 
3
2
A5 I m cos(  t  5 ) 
3
2
A7 I m cos(  t  7  )  ... 
3
2
Ah I m cos(  t  h )  ...
(3.96)
La f.m.m résultante est la somme des f.m.m dues aux harmoniques d’espace de rang
h = 3k +1 qui créent des f.m.m à répartition sinusoïdale tournant dans le sens direct à la vitesse w/h
(ou w/hp s’il y a 2p pôles). Aux harmoniques d’espace de rang h = 3 k - 1 qui créent des f.m.m
tournantes dans le sens inverse à la vitesse w/h (ou w/hp). Les harmoniques 3, 6, 9… donnent
une f.m.m nulle.
Les f.m.m dues aux harmoniques d’espace tournent moins vites que la f.m.m fondamentale,
d’où le nom de flux rampants est donné aux flux qu’elle engendre [10].
49
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
3.5.3. CAS DE COURANTS NON SINUSOÏDAUX
Si les courants dans les 3 phases d’une armature sont identiques à T/3 près, mais non
sinusoïdaux, les harmoniques de courants se retrouvent dans la f.m.m de chaque phase.
En un point de l’entrefer les 3 phases se créent :
 1  A  I 1 m cos  t  I 2 m cos 2( t   2 )  ....  I nm cos n (  t   n )  ....  cos 
(3.97)
2
2
2
2


 2  A  I 1 m cos( t 
)  I 2 m cos 2( t 
  2 )  ....  I nm cos n (  t 
  n )  ....  cos( 
)
3
3
3
3


(3.98)
4
4
4
4


 3  A  I 1 m cos( t 
)  I 2 m cos 2(  t 
  2 )  ....  I nm cos n (  t 
  n )  ....  cos( 
)
3
3
3
3


(3.99)
La f.m.m résultante a pour expression :
 
3
2
AI 1 m cos( t   ) 
3
2
AI 2 m cos(2  t  2 2   ) 
3
2
AI 4 m cos(4  t  4  4   )  ... 
3
2
AI nm cos( n t  n n   )  ...
(3.100)
 est, donc, la f.m.m due aux harmoniques de rang n = 3 k +1 qui créent des f.m.m à répartition
sinusoïdale tournantes dans le sens direct, à la vitesse nw (ou nw/p) aux harmoniques de rang
n = 3 k - 1 qui créent des f.m.m à répartition sinusoïdale tournantes dans le sens inverse à la vitesse
nw (ou nw/p).Les harmoniques de rang 3, 6, 9…. ont un effet résultant nul.
On remarque que la f.m.m tournante harmonique tourne plus vite que l’onde due au
fondamental.
3.5.4. CAS DE COURANTS NON SINUSOÏDAUX ET D’UNE REPARTITION NON
SINUSOÏDALE
En un point de l’entrefer, les 3 phases créent :
 1   I 1 m cos  t  I 2 m cos 2( t   2 )  ....  I nm cos n (  t   n )  .... 
 A1 cos 
 A3 cos 3  ...  Ah cosh   .... 
(3.101)
2
2
2


 2   I 1 m cos( t 
)  I 2 m cos 2( t 
  2 )  ....  I nm cos n (  t 
  n )  .... 
3
3
3


2
2
2


A
cos(


)

A
cos
3(


)

...

A
cosh(


)  .. .. 
1
3
h

3
3
3


(3.102)
4
4
4


 3   I 1 m cos( t 
)  I 2 m cos 2( t 
  2 )  ....  I nm cos n (  t 
  n )  .... 
3
3
3


4
4
4


 A1 cos(  3 )  A3 cos 3(  3 )  ...  Ah cosh(  3 )  .... 


(3.103)
La somme des 3 termes correspondent à l’harmonique n du courant et à l’harmonique h
d’espace ne donne un champ tournant que: n  h  3 k
50
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
 si
n = 3k +h, on a une f.m.m tournante dans le sens direct à la vitesse nw/h, donnée par une
expression de la forme
3
2
 si
Ah I n m co s( n t  n n  h ) .
n = 3k - h, la f.m.m tournante dans le sens inverse à la vitesse nw/h, est donnée par une
expression de la forme
3
2
Ah I nm co s( n t  n n  h )
.
Dans le cas particulier où n=h, la f.m.m tourne à la même vitesse que la f.m.m fondamentale
 Si n est égale à la fois 3k + h et 3k’- h, la f.m.m est une f.m.m alternative d’axe fixe,
d’amplitude maximum
3 Ah I nm (on peut d’ailleurs la décomposer en 2 f.m.m tournantes
3
d’amplitude tournantes
l’une tourne à l’endroit, l’autre tourne à l’envers. Ceci
Ah I n m
2
explique qu’on remplit alors à la fois la condition d’une f.m.m directe et d’une f.m.m inverse).
Ce cas est important car il correspond à h = 3 et n = 3.
Dans le tableau 3.2 On a indiqué pour les premières valeurs impaires de h et de n, car il est
aussi rare de trouver des harmoniques dans le courant que dans la répartition, les vitesse des f.m.m.
on a donné le signe + aux f.m.m direct, le signe – aux inverse, repéré par 0 les f.m.m alternatives
d’axe fixe et barré les cases où l’effet des termes de rang h sur ceux de rang n est nul [10].
Tab.3.2.Fréquence du champ tournant harmonique due à l’interaction des harmoniques de temps et d’espace.
H
n
1
1
3
5


7




7
5


7



13
11



13
11


13

7
5

17

7
5


17
7



7


13

7

17

13
11


13


11

17

11

5
17
13

17
0

17
13



0

0
 1 7

7
5
15
5
11
5
 1 3

0

11

13
11
0
 1 1

17
0
5
9

15
0
 5
 7
13
11
0
7
17

7

5
11

5
3
9
0

17
11


17


13
51
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
3.5.4. MODELE DE LA MSRB EN TENANT COMPTE DES HARMONIQUES DE TEMPS
Les équations du flux sont données par le système matriciel suivant :
  0   L0
  

0
 d 
 q   0
  
 f   0
   0
D
  
  Q   0
0
0
0
0
Ld
0
M
0
Lq
0
0
f
M
D
1.5 M
f
0
Lf
M
1.5 M
D
0
M
LD
0
1.5 M Q
0
R
R
0
0   i0 
 
0
i
 d
M Q   iq 
 
0  i f 
0   iD 
 
L Q   iQ 
(3.104)
Où le flux d’excitation est exprimé par la relation :
(3.105)
 f  1.5 M f id  L f i f  M R i D .
La fréquence de  f est la même que celle du courant id sans présence de source alternative dans le
circuit d’excitation. Par l’utilisation de la transformée de Park, les courants de la machine
synchrone seront exprimés dans le repère dqo par la relation 3.106.
 1
 2
 i0 
  2
i 
cos 
d 3

 ia 
sin 


1
2
cos    120  
sin    120  

  iA 
 
cos    120    i B
 
sin    120     iC 


1
2
(3.106)
Où :
 iA   iA 0   iAh 
     
i  i
 i
 B   B 0   Bh 
 iC   iC 0   iC h 
(3.107)
Avec :
I A 0 cos   0 t 

iA0  
I A h cos   h t 

 iAh  
 ,   

  
i
 I cos   0 t  120  
i
 I cos   h t  120  


 B0   B0
 Bh   Bh
 iC 0   I C 0 cos   0 t  120   
 iC h   I C h cos   h t  120   
(3.108)
Ce qui donne les courants io, id, iq
 i0   0 
0


  



 id    I M   I h  cos   h 1t  
i   0 
 cos   h 1t  90   



 q 
(3.109)
I A h co s   h t 

 iAh  

  
i
 I co s   h t  1 2 0  

 Bh   Bh
 iC h   I C h co s   h t  1 2 0   
(3.110)
52
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
Les axes dq0 peuvent être caracterisés par l’equation (3.111). Par canséquent, les 2 equations
(3.109) et (3.111), indiquent que les frequences angulaires des courants harmoniques dans le repère
dq sont h -1 ou h + 1.
 i0   0 
0


  



 id    I M   I h  cos   h  1t  
i   0 
 cos   h  1t  90   



 q 
(3.111)
D’où les équations du modèle sont :
V d h  R s id h 
d
dt
 dh   R  qh
V ' fd h  R fd i ' fd h 
V q h  R s iq h 
d
dt
d
dt
(3.112)
 ' fd h
(3.113)
(3.114)
 qh   R  dh
V ' fq h  R ' fq i ' fq h 
d
dt
 ' fq h
(3.115)
 qh  ( L l  L m q ) iqh  L m q i 'kqh
(3.116)
 ' fqh  ( L 'lfd  L m d ) i ' fdh  L m d ( id  i 'kdh )
(3.117)
 dh  ( L l  L m d ) idh  L m d ( i ' fdh  i 'kdh )
(3.118)
 ' fqh  ( L 'lfq  L m q ) i ' fqh  L m q ( iqh  i ' kqh )
(3.119)
3.5.4
CIRCUIT
EQUIVALENT
DE
LA
MSRB
EN
TENANT
COMPTE
DES
HARMONIQUES DE TEMPS
Le circuit équivalent de la machine dans le repère de Park selon les 2 axes d et q est donné
par les schémas représentés sur les figures 3.11 et 3.12
53
Modélisation de la machine synchrone avec et sans amortisseur
Fig.3.11. Circuit équivalent de la MSRB avec harmonique de temps sur l’axe d.
Fig.3.12. Circuit équivalent de la MSRB avec harmonique de temps sur l’axe q.
3.6. CONCLUSIONS
Dans ce chapitre, on a présenté un modèle de la machine synchrone à rotor bobiné avec et sans
amortisseur, en tenant compte de la présence des harmoniques de temps et d’espace. Ce modèle est
orienté vers l’utilisation de la machine comme filtre actif pour la compensation des harmoniques,
notamment, d’ordres 5 et 7 en se basant sur la configuration qui sera présentée dans le prochain
chapitre avec le principe de fonctionnement de ce nouveau type de filtres dynamiques.
54
CHAPITRE 4
COMMANDE ET REGULATION DE LA COMPENSATION
4.1. INTRODUCTION
La régulation d’un système est l’asservissement du système à suivre une référence à l’aide
d’une commande bien adaptée avec le comportement et les caractéristiques du système à régler. La
littérature spécialisée présente plusieurs structures de commande, allant des plus simples aux
structures les plus élaborées. Le choix d’une structure de correction parmi tant d’autres peut être
guidé par divers critères, notamment :
 La simplicité de mise en œuvre.
 La poursuite de la consigne.
 Le rejet des perturbations.
En général chaque technique s’oriente à une classe particulière de procédés. Les techniques
actuelles peuvent être scindées en 2 grandes familles : les techniques conventionnelles (PI, PID,
retour d’état, ….etc.) et les techniques non conventionnelles (flou, réseaux de neurones,….etc.).
Dans ce chapitre, nous nous baserons sur la technologie numérique disponible et le
développement énorme dans le domaine de l’informatique et surtout la programmation et le
développement des logiciels de simulation des systèmes électriques comme le logiciel MATLAB,
PSIM,… et d’autres. On va présenter une simulation de la machine synchrone sous ses différentes
conditions de fonctionnement en se concentrant sur les systèmes d’excitation de la machine ainsi
que les différentes courbes de tension et de courant obtenues lors d’utilisation des charges linéaires
et non linéaires constantes ou variables. Puis, on fait une analyse spectrale de ces signaux pour
déterminer les différents signaux harmoniques générés par ces charges et en déduire leurs
caractéristiques pour chercher une méthode de compensation de ces harmoniques.
Vient ensuite, le contrôle du circuit d’excitation de la MSRB et la génération des signaux de
commande permettant à la machine de générer des harmoniques contrôlables en amplitude et en
phase. Ces 2 techniques vont être exploitées pour faire la commande et la régulation de la
compensation des harmoniques de tension, en se basant sur une structure de filtrage proposée pour
l’utilisation de la machine synchrone comme un filtre dynamique raccordé avec le réseau à
compenser.
54
Commande et régulation de la compensation
4.2. MACHINE SYNCHRONE A EXCITATION SHUNT
4.2.1. MS EXCITEE PAR UNE SOURCE CONTINUE
On a effectué plusieurs tests sur la machine synchrone sous différents types de sources
d’excitation pour voir l’adaptabilité de la machine au filtrage actif.
Le premier test est de faire exciter la machine par une source continue. Ceci est le cas
habituel, et de remarquer si on peut générer dans le bobinage statorique de la machine des
composantes harmoniques contrôlables en amplitude, en phase, et en fréquence. L’utilisation de la
machine comme un filtre actif nécessite que la machine soit capable d’injecter ou d’absorber des
harmoniques présentes sur le réseau à compenser.
Le bloc de simulation et les résultats obtenus montrent que l’utilisation d’une source continue pour
exciter la machine synchrone ne peut produire qu’une onde fondamentale de fréquence dépendant
directement de la vitesse d’entraînement de la machine et sa constitution interne. Les
caractéristiques de la machine et de la charge sont présentées dans la figure 4.2.
Fig.4.1. Bloc de simulation d’une MSRB excitée par une source de tension continue.
Fig.4.2. Paramètres de la machine et de la charge utilisée.
55
Commande et régulation de la compensation
Le deuxième test est d’exciter la machine par une source alternative monophasée de
fréquence et d’amplitude contrôlables. Ceci montre que lors d’un entraînement constant de la
machine, on peut avoir, selon la fréquence de la source d’excitation avec l’onde fondamentale, la
présence des harmoniques d’ordres bien défini. L’ordre de ces harmoniques dépend de la fréquence
de courant d’excitation et de la vitesse d’entraînement de la machine et de sa constitution (le
nombre de paires de pôles de la machine). Leurs amplitudes dépendent de celle de la source
d’excitation.
4.2.2. MS EXCITEE PAR UNE SOURCE ALTERNATIVE
La figure 4.3 représente le bloc de simulation d’une MSRB excitée par un courant alternatif,
alimentant une charge linéaire triphasé. L’excitation par courant harmonique de fréquence 200 [Hz],
le fondamentale est 50 [Hz], donne une f.e.m représentée sur la figure 4.4 qui contient les 2
Fig.4.3. Bloc de simulation d’une MSRB excitée par une source de tension alternative.
Fig.4.4. Tension de sortie de la MSRB avec une excitation AC-200[Hz].
56
Commande et régulation de la compensation
harmoniques d’ordres 3 et 5. Ceci est illustré par le spectre d’harmonique de la figure 4.5.
Fig. 4.5. FFT de la tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-200[Hz].
Mais lors de l’excitation de la machine par courant harmonique de fréquence 100[Hz], On
remarque la présence de l’harmonique d’ordre 3. Ceci est schématisé par la figure 4.6. Sa FFT est
caractérisée par la figure 4.7.
Fig. 4.6. Tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-100[Hz].
Fig. 4.7. FFT de la tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-100 [Hz].
57
Commande et régulation de la compensation
Ainsi, lors de l’excitation par un courant harmonique de fréquence 300[Hz], la tension
obtenue au stator contient des harmoniques d’ordres 5 et 7 illustrées dans le spectre d’harmoniques
de cette tension est représenté par la figure 4.9.
Fig. 4.8. Tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-300 [Hz].
Fig. 4.9. FFT de la tension de sortie de la MSRB avec excitation AC-300 [Hz].
58
Commande et régulation de la compensation
Par conséquent, concernent l’ordre des harmoniques, c’est exactement comme nous l’avons
déjà vu dans la partie modélisation. L’excitation de la machine synchrone par un courant alternatif
de fréquence d’ordre harmonique 2 par rapport à la fréquence fondamentale de la f.e.m générée par
la machine engendre dans le bobinage statorique la présence de la composante harmonique d’ordre
1, qui est la fondamentale, et de l’harmonique d’ordre 3. L’excitation de la machine synchrone par
un courant alternatif de fréquence d’ordre harmonique 3 par rapport à la fréquence fondamentale de
la f.e.m générée par la machine engendre dans le bobinage statorique la présence de composantes
harmoniques d’ordres 2 et 4.
L’excitation de la machine synchrone par un courant alternatif de fréquence d’ordre
harmonique 4 par rapport à la fréquence fondamentale de la f.e.m générée par la machine engendre
dans le bobinage statorique la présence de composantes harmoniques d’ordres 3 et 5. L’excitation
par la 6em harmonique donne les harmoniques d’ordres 5 et 7 et ainsi de suite.
Le test de la machine avec une excitation composée d’une source continue qui nous donne
l’onde fondamentale de la f.e.m de la machine et une autre alternative contrôlable permet d’ajouter
à l’onde fondamentale de la sortie délivrée par la MSRB des signaux harmoniques. Ces
harmoniques contrôlables vont être utilisés pour compenser les harmoniques du réseau dues à la
présence de la charge non linéaire.
4.3. COMPENSATION DES HARMONIQUES DE TENSION PAR LA MSRB
4.3.1. DESCRIPTION DE LA METHODE PROPOSEE
La figure 4.10 présente un bloc diagramme d’une structure de compensation basée sur la
machine synchrone à rotor bobiné. Cette structure permet d’exploiter la machine pour générer des
harmoniques contrôlables en phase et en amplitude. Ceci permet à l’aide du bloc de détecteur
d’harmoniques avec le bloc de décision de compensation des harmoniques d’imposer dans le circuit
d’excitation de la machine un courant d’excitation capable de générer dans les enroulements
statoriques de la machine des signaux capables de compenser les harmoniques de tension existant
dans le réseau.
59
Commande et régulation de la compensation
Fig.4.10. Bloc diagramme de la structure proposée pour la compensation des harmoniques.
Cette structure est similaire à celle utilisée dans le filtrage actif basé sur l’onduleur de
courant ou de tension présenté dans la figure 4.11. Seule la nouvelle structure se base sur la MSRB
pour générer les signaux de compensation qui doivent être contrôlables en fréquence, en amplitude,
et en phase pour avoir avec la présence d’un système de commande adéquat des résultats au moins
semblables à ceux obtenus par la structure présentée dans la figure 4.11.
Fig. 4.11. Bloc diagramme d’une structure de compensation d’harmoniques basée sur l’APF.
60
Commande et régulation de la compensation
4.3.2. BLOC DE SIMULATION BASE SUR LA METHODE PROPOSEE
La figure 4.12 représente un bloc de simulation d’une structure de compensation des
harmoniques de tension basée sur une MSRB
Fig .4.12. Structure de compensation d’harmoniques basée sur la MSRB.
4.3.3. RESULTATS DE SIMULATION
Les résultats obtenus montrent, brièvement, l’efficacité de la machine synchrone en filtrage
des harmoniques malgré qu’elle fonctionne dans un régime déséquilibré et perturbé « harmonisé ».
Ceci influe sur les caractéristiques de la machine.
La figure 4.13 montre que la tension de charge avant de connecter la machine synchrone au
réseau est déformée, déphasée et a une valeur faible par rapport à la tension de source du réseau qui
représente la référence ou la tension désirée.
Mais, après la connexion du filtre « la MSRB », la tension de charge a été réglée en
amplitude et devient égale à celle de la tension de source. Sa forme devient aussi plus proche de
celle de la source, c'est-à-dire proche de la sinusoïde. Ceci implique que la machine a filtré la
tension de charge des harmoniques de tension contenues.
61
Commande et régulation de la compensation
V[V]
Fig.4.13. Tensions de charge et de source avant et après le filtrage.
On remarque dans la figure 4.14 que la tension de charge était filtrée et devient presque sinusoïdale
ainsi que sa valeur était réglée à celle de la tension de la source du réseau.
V[V]
Fig .4.14. Tension de charge avant et après le filtrage.
Pour que la MSRB assure le filtrage et la régulation de la tension de charge, les boucles de
régulation interne et externe du circuit d’excitation en génèrent un courant d’excitation adéquat
représenté par la figure 4.15. Ceci est due à la tension d’excitation de la figure 4.16 et délivre à la
sortie de la machine une tension (Fig 4.17) responsable au filtrage des harmoniques de tension
causées par la présence de la charge non linéaire.
62
Commande et régulation de la compensation
I[A]
Fig .4.15. Courant d’excitation de la MSRB.
V[V]
Fig .4.16. Tension d’excitation de la MSRB et celle de la charge.
V[V]
Fig.4.17. Tension et courant d’excitation de la MSRB
63
Commande et régulation de la compensation
Où les trois tensions délivrées par la MSRB sont représentées dans la figure 4.18
V[V]
Fig.4.18. Tension de charge avant et après le filtrage plus les tensions de filtrage. Separation
des signaux
Le spectre d’harmoniques de la tension de charge filtrée est représenté dans la figure 4.19. Il
montre que les harmoniques d’ordres 5 et 7 sont minimisés et que leurs amplitudes deviennent très
faibles et non gênantes.
V[V]
Fig.4.19. Spectre d’harmoniques de la tension de charge après filtrage.
64
Commande et régulation de la compensation
Pour vérifier la robustesse et l’efficacité du filtre dynamique basé sur la MSRB, on a simulé
le fonctionnement du filtre dans le cas d’un réseau contenant des charges linéaires et non linéaires
fonctionnant d’une manière arbitraire raccordées à une tension d’alimentation, source du réseau,
variable de façon qu’elle nous a permet de voir la réaction du filtre lors d’une coupure de tension,
de diminution ou lors de l’augmentation de la tension de source.
Les résultats obtenus sont représentés par les figures 4.20 – 4.23. Ces figures montrent la
robustesse du filtre dynamique et l’adaptabilité de la MSRB au filtrage actif des harmoniques de
temps dues à la présence des charges non linéaires.
V[V]
Fig.4.20. Tensions de charge et de source avec et sans filtrage pour une source variable.
Seprerr
V[V]
Fig.4.21. Tension de charge avec et sans filtrage avec une source variable.
65
Commande et régulation de la compensation
V[V]
Fig.4.22. Tensions de charge et de source avec et sans filtrage pour un réseau variable.
On remarque bien le fonctionnement du filtre dynamique, de t = 0[s] à t = 0,04[s], le filtre
est déconnecté et le réseau ne contient que des charges linéaires. Par conséquent, la tension de
charge est sinusoïdale,mais son amplitude n’est plus réglée à celle de la source, puis dés que le filtre
sera connecté à t =0,04[s] la tension de charge sera réglée et suit directement la tension de source en
amplitude, en phase et en forme, comme le montre la figure 4.23. Ceci pendant une durée de 0,04[s]
V[V]
Fig.4.23. Zoom des tensions de charge et de source avec et sans filtrage.
66
Commande et régulation de la compensation
où à l’instant t = 0 ,08 [s] une charge non linéaire sera connecté au réseau. Ceci engendre des
perturbations harmoniques, mais, la présence du filtre limite ses influences et garde la tension de
charge plus proche de la référence « tension de la source ». Mais, après t = 0,15 [s] on remarque
qu’il y a une coupure totale de la tension source. Par conséquent, le filtre suit sa référence et donne
des tensions nulles.
Après t = 0,2 [s], la source d’alimentation du réseau prend une valeur très importante 2 [KV]
par rapport à la tension de fonctionnement 380 [V]. Mais, malgré cela, le filtre suit sa référence
pendant un temps de réponse très court, avec un dépassement très faible et assure en même temps la
compensation des harmoniques de tension de charge.
Enfin, après t = 0,38 [s], le filtre dynamique sera déconnecté et la tension de charge revient à
son état déformé et d’amplitude faible par rapport à la tension d’alimentation.
Ces résultats efficaces, nous permettent de voir l’efficacité du filtre dynamique basé sur la
machine synchrone à rotor bobiné selon la structure de compensation proposée et permet de dire,
finalement, que la MSRB est adaptable au filtrage des harmoniques de tension.
4.4. CONCLUSIONS
Dans ce chapitre, on a présenté une structure de compensation permettant à la machine synchrone
de générer des harmoniques de tension contrôlables en fréquence, en amplitude et en phase. Elle
nous a permis d’exploiter la machine pour le filtrage des harmoniques de tension. Les résultats des
travaux de simulation, effectués et présentés, montrent brièvement la possibilité de contrôle des
paramètres (fréquence, amplitude et phase) de ses harmoniques générées via un circuit d’excitation
basé sur un hacheur série contrôlé par un régulateur. Ceci permet de compenser les harmoniques de
tension de charge et d’assurer sa régulation par rapport à la tension de source. Ceci permet
d’améliorer la qualité de l’énergie électrique et la minimisation de la présence des perturbations
harmoniques dans les réseaux domestiques et d’offrir une alimentation stable et propre.
67
CHAPITRE 5
CONCLUSIONS & PERSPECTIVES
5.1. CONCLUSIONS
Les différents types des perturbations harmoniques qui influent sur la qualité de l’énergie
électrique ainsi que les différentes solutions qui existent pour le filtrage de ces harmoniques sont
présentés, passant des filtres passifs aux filtres actifs avec l’analyse des principes de
fonctionnement des différentes structures et les techniques de commande utilisées.
Une nouvelle génération de filtres actifs basée sur la MSRB est présentée comme filtre
dynamique ainsi que les modèles de la machine avec et sans amortisseur en tenant compte des
harmoniques de tension dans le référentiel abc et dqo.
Des simulations de la machine sur les différentes conditions de charge (charges linéaire, et
non linéaire, dans les 2 cas constante et variable) sont effectuées grâce au logiciel de simulation.
Une régulation de la tension délivrée par la machine lors d’une charge linéaire (sans
présence des harmoniques) et non linéaire (en présence des harmoniques de temps) est effectuée.
Une structure basée sur un hacheur série à base des IGBT contrôlés par des régulateurs est présenté.
Ceci permet de générer dans le bobinage statorique de la machine des harmoniques contrôlables en
fréquence, en amplitude, et en phase. Ceci permet de générer des harmoniques d’ordres 5 et 7
contrôlables en amplitude et en phase dans le bobinage statorique. Ceci rend la machine synchrone
adaptable à être utilisée comme un filtre actif des harmoniques de tension dans le réseau.
5.2. PERSPECTIVES
Finalement, nous espérons que les travaux dans cet axe de recherche se poursuivent pour
mettre sur terrain ces expériences et exploiter ces techniques pour l’amélioration de la qualité de
l’énergie avec une étude économique permettant d’avoir une réduction du prix unitaire de l’énergie
électrique, la plus propre énergie disponible entre les mains des hommes, améliorant le rendement
des centrales de production et aidant efficacement à l’amélioration de la vie des être humains. Ceci
d’un coté et d’un autre coté d’ouvrir une autre porte dans la maîtrise de contrôle des perturbations
dans les réseaux électriques d’une manière de nous permettrent d’intégrer le plus grand nombre
possible des sources basées sur des énergies renouvelables comme les sources éoliennes et solaires
sans affecter la qualité de l’énergie distribuée aux clients.
68
REFERENCES
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Farid Hamoudi, “Commande robuste d‟un filtre actif shunt a quatre fils”, Mémoire de
Magistère en Electrotechnique Option Maîtrise des ´Energies & ´Energies Renouvelables,
Université de Batna 2008, Algérie.
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l‟amélioration de la qualité de l‟énergie : de la basse tension à la montée en tension » Thèse
de Doctorat de l‟Institut National Polytechnique de Grenoble avec le « label européen » en
Génie Electrique, Novembre 2006, France.
[3]
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[10] Guy Seguier, Francis Notelet, “Electrotechnique industrielle”, 2 ém edition 1982.
[11] Krause, Paul C, Wasynczuk Oleg, and Sudhoff, Scott D, “Analysis of electric machinery and
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Industry Applications, Vol 26, N°1, pp 93-98, January/February 1990.
[17] Fang Zhan Peng, Hirofumi Akagi, et Akira Nabae “A study of active power filters using
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[25] Vasco Soares, Pedro Verdelho, , and Gil D. Marques,‟‟ An instantaneous active and reactive
current component method for active filters‟‟, 2000 IEEE
[26] Hideaki Fujita, , Takahiro Yamasaki, and Hirofumi Akagi,‟‟ A hybrid active filter for
damping of harmonic resonance in industrial power systems‟‟, 2000 IEEE
[27] Ambrish Chandra, , Bhim Singh, B. N. Singh, , and Kamal Al-Haddad,‟‟ An improved
control algorithm of shunt active filter for voltage regulation, harmonic elimination, powerfactor correction, and balancing of nonlinear loads‟‟, 2000 IEEE
[28] G. Bonifacio A. Lo Schiavo, P. Marino A. Testa,‟‟ A new DSP controlled shunt active filter
for non ideal supply conditions‟‟, 2000 IEEE
[29] Fabiana Pöttker de Souza, and Ivo Barbi,‟‟ Single-phase active power filters for distributed
power factor correction‟‟, 2000 IEEE
Références
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coordinates including magnetic saturation‟‟, 2000 Elsevier Science
[31] H. A. Toliyat, S. P. Waikar, and T. A. Lipo, “Analysis and simulation of five-phase
synchronous reluctance machines including third harmonic of airgap MMF,” IEEE Trans.
Ind. Appl., vol. 34, no. 2, pp. 332–339, Mar./Apr. 1998.
[32] Jhc pretorius jd van wyk ph swart,‟‟Evaluation of the effectiveness of passive and dynamic
filters for non active power in a large Industrial plant‟‟, 1998 IEEE
[33] A. Khezzar, B. Davat,‟‟ Active filtering of torque ripples in double stator synchronous
machines‟‟, 1998 Elsevier Science
[34] Jung-Chien Li, Analytical model of the cross-magnetizing effect in saturated synchronous
machines, ELSEVIER 1996
[35] S.-A. Tahan a, I. Kamwa b, p. Viarouge a, M. Ferfra,‟‟A generalized model of satureted
synchronous machines‟‟ 1995 Elsevier Science
[36] Wilsun W. Xu Hermann W. Dome1 Jose R. Marti, „‟ A synchronous machine model for
three-phase harmonic analysis and emtp initialization‟‟, 1991 IEEE
[37] W.W. Xu, H.W. Dommel, J.R. Marti, “A synchronous machine model for three-phase
harmonic analysis and EMTP initialization”, IEEE Trans. Power Systems, Vol. 6, No. 4, pp.
1530 – 1538, 1991
[38] S.E. Abo-Shady , F.I. Ahmed and S.M. El-Hakim,‟‟ Analysis of self-dual excited
synchronous machine part 11, small perturbation model and dynamic behaviour‟‟, 1988
IEEE
[39] S.E.Abo-Shady, F.I.Ahmed, S.M.El-Hakim and M.A.Badr, „‟ Analysis of self-dual excited
synchronous machine‟, part(I), development of the general mathematical model and steadystate performance experimental verification ‟, 1988 IEEE
ANNEXES
A. FICHE TECHNIQUE DES PARAMETRES
Dans cette annexe, on va présenter les paramètres des éléments utilisés pour la simulation.
Variables
RS (stator)
LS (stator)
Ldm(d-axis mag. ind)
Lqm(q-axis mag. ind)
Rf (field)
Lfl (field leakage ind)
MSRB
Rdr (damping cage)
Ldr (damping cage)
Rqr (damping cage)
Lqr (damping cage)
Ns/Nf (effective)
No. of Poles P
Moment of Inertia
Torque Flag
Master/Slave Flag
Resistor
CHARGE LINEAIRE Inductance
Current flag A
Current flag B
Current flag C
Resistor
Inductance
Diode Voltage Drop
Init. Position- 1
Init. Position- 2
Init. Position- 3
Init. Position- 4
CHARGE
Init. Position- 5
NON LINEAIRE
Init. Position- 6
Current Flag- 1
Current Flag- 2
Current Flag- 3
Current Flag- 4
Current Flag- 5
Current Flag- 6
Valeurs
0.1
0.79
4.1
2
0.016
0.37
0.17
0.28
0.17
0.91
1
4
0.2
0
1
10
0.03
0
0
0
2
0.0003
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Unités
[Ω]
[mH]
[mH]
[mH]
[Ω]
[mH]
[Ω]
[mH]
[Ω]
[mH]
[J/Kg]
[Ω]
[H]
[Ω]
[H]
[v]
69
‫‪ .B‬مهخــــص مطــــــول‬
‫انفرع‪ :‬يكائٍ كهشتائيح‬
‫مقدو مه طرف‪ :‬تـــىسوسو فاسط‬
‫مؤطر مه طرف‪ :‬د‪ .‬تــىصكشي زساٌ‬
‫عىوان انمذكرة‪ :‬يالئًح انًاكُح انتضايُيح نهتششير انُشط نتىافقياخ اندهذ‬
‫انكهمات انمفتاح‪ :‬شثكح كهشتائيح – زًىنح غيش خطيح – اظطشاتاخ تىافقيح – تؼىيط – يششر َشط نهطاقح‬
‫انفؼانح – يششر ديُاييكي – ياكُح يتضايُح – تًثيم – ظثط – يساكاج‪.‬‬
‫‪ .1‬موضوع انمذكرة‬
‫تهذف هزِ انًزكشج نذساسح إيكاَيح استؼًال انًاكُح انًتضايُح ثالثيح انطىس راخ انذواس انًهفىف في‬
‫تششير االظطشاتاخ انتىافقيح نهتىتش في انشثكاخ انكهشتائيح‪.‬‬
‫‪ .2‬مخطط انمذكرة‪:‬‬
‫أَدضخ هزِ انًزكشج‪ ،‬انًتكىَح يٍ ‪ 4‬فصىل‪ ،‬زسة انًخطط انتاني‪:‬‬
‫انفصم األول يهتى تانذساسح انًشخؼيح نهًىظىع و طشذ اإلشكانيح انًشاد زهها و انًتًثهح في يذي‬
‫يالئًح انًاكُح انتضايُيح ثالثيح انطىس نتششير االظطشاتاخ انتىافقيح انًُتششج في شثكح كهشتائيح تاإلظافح إنً‬
‫األهذاف انًشخىج يٍ انؼًم و يخطط انًزكشج‪.‬‬
‫انفصم انثاوي يهتى تذساسح أَظًح تششير االظطشاتاخ انتىافقيح إر تؼذ ػشض هزِ االظطشاتاخ‬
‫و تأثيشاتها ػهً َىػيح انطاقح انكهشتائيح ػشظُا يختهف أَىاع انًششساخ انًستؼًهح زانيا نتششير كم يٍ اندهذ‬
‫و انتياس يٍ هزِ االظطشاتاخ انتىافقيح سىاء انخايهح يُها أو انُشطح و انفؼانح‪.‬‬
‫و في انفصم انثا نث قًُا تًُزخح انًاكُح انًتضايُح ثالثيح انطىس راخ انذواس انًهفىف في كهتا انسانتيٍ‬
‫تىخىد أو ػذو وخىد انًخًذاخ تاػتثاس وخىد اظطشاتاخ تىافقيح يىخهح يٍ أخم انقياو‪ ،‬في انفصم انشاتغ‪،‬‬
‫تًساكاج انًاكُح ػهً انكًثيىتش يغ َظاو إظافي‪ ،‬و انًتًثم في داسج تسشيط تؼتًذ أساسا ػهً يسضص رو تُيح‬
‫تسهسهيح‪ ،‬يسًر تاستؼًال داسج انتسشيط نتىنيذ في نفائف اندضء انساكٍ نهًاكُح يغ انًىج ج األساسيح إشاساخ‬
‫تىافقيح يًكٍ انتسكى في كم يٍ قيًتها األػظًيح‪ ،‬تىاتشها‪ ،‬و صفستها االتتذائيح‬
‫تاإلػتًاد ػهً تُيح انتسكى و‬
‫َتُظيى ػًهيح انتششير انًقتشزح كي يصثر يٍ انًًكٍ استغالل انًاكُح انًتضايُح ثالثيح انطىس راخ انذواس‬
‫انًهفىف كًششر َشط نهطاقح انكهشتائيح‪ .‬و في انُهايح ختًُا انًزكشج تاستُتاج ػاو زىل انُتائح انًسصم ػهيها‬
‫يٍ خالل هزا انؼًم انًُدض و في انُهايح ػضصخ انًزكشج تسشد تؼط األفكاس نهذساسح و انثسث فيها يستقثال‪.‬‬
‫‪70‬‬
‫يهسق ب‬
‫‪ .3‬خالصة انمذكرة و اآلفاق‪:‬‬
‫تسشيط انًاكُح انًتضايُح ثالثيح انطىس راخ انذواس انًهفىف تتياس تىافقي رو ستثح » ‪ « n‬يُتح في نفائف‬
‫انثاتث خهـــــىد تىافقيح يـــٍ انشتة‬
‫‪ n+1‬و ‪ n-1‬يًكــــٍ انتسكــــــــى في كــم يــٍ قيًتها األػظًيح‪،‬‬
‫تىاتشها‪ ،‬و صفستها االتتذائيح يًا يسًر تاستؼًانها كًششر ديُاييكي َشط نتىافقياخ اندهذ انكهشتائيح‪ .‬هزا يا‬
‫يفسر انًدال إلتقاٌ انتسكى في اإلظطشاتاخ انًُتششج ػثش انشثكح انكهشتائيح تشكم يسًر تإدياج أكثش ػذد‬
‫يًكٍ يٍ يُاتغ اَتاج انطاقح انًؼتًذج أساسا ػهً انطاقاخ انًتدذدج كانًسطاخ انًؼتًذج ػهً طاقح انشياذ أو‬
‫انًؼتًذج ػهً انطاقح انشًسيح دوٌ انتأثيش ػهً َىػيح انطاقح انًُتدح‪.‬‬
‫‪71‬‬
C. RESUME ETENDU
Filière : Electrotechnique
Option : Machines électriques
Nom & prénom de l’étudiant : M. Bourourou Fares
Nom & prénom de l’encadreur : Dr. Bouzekri Hacene
Thème :
Adaptativité de la machine synchrone au filtrage dynamique des harmoniques de tension
Mots clés : Réseaux électriques – charges non linéaires – harmoniques – compensation – filtre actif
de puissance – filtrage dynamique – machine synchrone – modélisation – régulation – simulation.
1. OBJET DU MEMOIRE
L’objectif principal de ce mémoire est l’étude de l’adaptabilité de la machine synchrone à
rotor bobiné au filtrage actif des harmoniques de tension présentes dans un réseau électrique.
2. ORGANISATION DU MEMOIRE
Ce mémoire composé de 4 chapitres est organisé selon le plan suivant :
Le premier chapitre est consacré à l’étude bibliographique, la position du problème et la
description des objectifs souhaités.
Le deuxième est caractérisé par l’étude des systèmes de filtrage des harmoniques après
qu’on ait présenté les perturbations harmoniques et leurs influences sur la qualité de l’énergie
électrique.
Le troisième représente la modélisation de la machine synchrone à rotor bobiné avec et sans
amortisseur en tenant compte des harmoniques de temps et orientée à la simulation de la machine
synchrone avec un système additif - circuit d’excitation basé sur un hacheur de structure série – qui
permet d’utiliser le circuit d’excitation pour générer, dans le bobinage statorique de la machine,
avec l’onde fondamentale, des signaux harmoniques contrôlables en amplitude, en fréquence et en
phase, (Le quatrième chapitre) ceci permet, avec l’utilisation d’un système de commande et de
faire une régulation de la compensation d’utiliser cette machine comme un filtre actif des
harmoniques de tension basé sur la structure proposée et confirmée par des simulations. Finalement,
le travail est couronné par des conclusions avec des propositions de quelques thèmes à déployer
comme travaux de recherches et d’étude doctorales.
72
Annexe C
3. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES DU MEMOIRE
Lorsqu’on injecte, dans le circuit d’excitation d’une machine synchrone à rotor bobiné, des
harmoniques d’ordre « n », on aura dans le bobinage statorique des harmoniques d’ordre n+1 et n-1
contrôlables en amplitude, en fréquence et en phase. Ceci permet d’exploiter la machine pour le
filtrage des harmoniques présentes dans le réseau qui est alimenté par la machine elle-même
(lorsqu’elle est utilisée comme une centrale de base) ou lorsqu’elle est connectée avec une autre
centrale (utilisée comme centrale intermédiaire ou de pointe). Ceci permet d’ouvrir une autre porte
dans la maîtrise de contrôle des perturbations dans les réseaux électriques d’une manière de nous
permettrent d’intégrer le plus grand nombre possible des sources basées sur des énergies
renouvelables comme les sources éoliennes et solaires sans affecter la qualité de l’énergie.
73
D. FICHES TECHNIQUES DES REFERENCES
D.1. INTRODUCTION
Cette annexe développe une étude bibliographique globale et résume les travaux les plus
importants dans le domaine du filtrage des harmoniques actif et dynamique ainsi que la
modélisation de la machine synchrone. Plus de 20 références sont synthétisées et résumées. Elles
rassemblent des publications des journaux techniques les plus célèbres dans le domaine
d’électrotechnique IEE, IEEE et ELSEVER, des thèses et mémoire de magistère et de doctorat
d’état.
D.2. AN ELECTROMECHANICAL ACTIVE HARMONIC FILTER [Mehdi T. Abolhassani,
Hamid A. Toliyat, Prasad Enjeti, 2001 IEEE]
Dans cet article, on propose un nouveau électromécanique filtre actif d’harmoniques. Le
filtre électromécanique proposé est, essentiellement, une machine synchrone tournante avec la
modification appropriée à son circuit d'excitation. On montre qu'en injectant 2, 4, 6 harmoniques de
courants dans le bobinage d'excitation, les courants de 5 et 7 ordres harmoniques sont produits dans
l'enroulement du redresseur. Par la commande appropriée de champ de l'excitation, le filtre
électromécanique d’harmonique proposé peut compenser les courants harmoniques d’ordres 5 et 7
dans le système de distribution électrique. La simulation et les résultats expérimentaux sont
présentés pour démontrer l'efficacité de la méthode de compensation proposée. Cette méthode est
rentable puisqu'elle peut être appliquée aux générateurs de secours existants aux usines
commerciales et industrielles avec la modification minimale au circuit d'excitation.
D.3. HARMONIC COMPENSATION USING A SYNCHRONOUS MACHINE WITH
RESONANT FIELD CIRCUITS [Fuyuto Takase, Masatoshi Tominaga, Yoshisuke Ueda, &
Takamasa Temma, Takamu Genji & Kiyoshi Oku & Takayuki Hira, Atsushi Ashizawa, 1996
IEEE]
Cet article traite une méthode harmonique de compensation à l'aide d'une machine
synchrone avec les circuits de champ résonnants. Récemment, les harmoniques sont devenues des
74
Annexe D
problèmes principaux dans des systèmes d'alimentation et beaucoup de méthodes de suppression
des harmoniques ont été étudiées. Les auteurs ont proposé une nouvelle méthode de suppression des
harmoniques à l'aide d'une machine synchrone passionnant avec le 6ème courant harmonique. Cet
article prouve que les inductances d'armature pour les 5èmes ou 7èmes harmoniques diminuent
quand les circuits de champ sont reliés aux condensateurs résonnant au 6ème harmonique. Les
variations des impédances d'armature sont expliquées théoriquement par les équations de Park's.
Les capacités optimales sont choisies afin de résonner avec des inductances de champ pour
l'armature court-circuitée. Les expériences pour supprimer les 5èmes et 7èmes harmoniques à l'aide
de la machine synchrone sont réussies.
D.4. INTEGRATED ELECTRIC ALTERNATORS/ACTIVE FILTERS [Mehdi Towliat
Abolhassani, Thèse Ph.D, Mai 2004]
En réponse aux soucis de qualité de crise énergétique et de puissance, on propose trois
méthodologies différentes pour intégrer le concept du filtrage actif dans les alternateurs. Enroulez
l'énergie, due à sa disponibilité libre et à son caractère propre et renouvelable, grades comme
ressource énergétique renouvelable la plus prometteuse qui pourrait jouer un rôle principal en
résolvant la crise énergétique mondiale. On propose intégré l'alternateur Double alimenté
électrique/filtre actif (IDÉE) pour des systèmes de conversion d'énergie éolienne. L'IDÉE proposée
est capable de la puissance maximum de serrage simultanée de l'énergie et d'améliorer de vent la
qualité de puissance, qui est réalisée en décommandant les harmoniques les plus significatifs et les
plus ennuyeux de la grille et de la compensation de phase de service et la compensation de
puissance réactive dans la grille. Les convertisseurs de puissance de courants sont utilisés pour
exciter le rotor de l'IDÉE. La stratégie de commande du convertisseur de puissance de rotor-côté est
méthode de contrôle orientée par champ sensoreless basée de position de fonctionnement avec la
densité de puissance plus élevée. L'analyse et les résultats expérimentaux sont présentés pour
démontrer l'efficacité de l'IDÉE proposée.
Dans la prochaine étape, une machine synchrone intégrée/filtre actif est discutée. La
technologie proposée est essentiellement une machine synchrone tournante avec la modification
appropriée à son circuit d'excitation de champ pour permettre des excitations de C.C et à C.A. On
lui montre qu'en commandant l'excitation à C.A., les 5ème et 7ème courants d'harmoniques de
l'utilité sont compensés. La méthode proposée est rentable parce qu'elle peut être appliquée aux
générateurs de secours existants aux usines commerciales et industrielles avec la modification
minimale aux circuits d'excitation.
75
Annexe D
Pour amplifier le gain de compensatoire harmonique, on propose une machine électrique
avançée. Une hauteur de fuite asymétrique a concentré la machine synchrone d'enroulement
(AACWSM) avec le C.A. et l'excitation de C.C a été conçue et utilisée. On montre que l'AACWSM
avec sa conception unique, en plus des possibilités de production d'électricité, pourrait être
employée pour compenser les harmoniques du courant les plus dominants de l'utilité. L'AACWSM
proposé peut compenser les 5ème et 7ème courants harmoniques dans la grille en commandant
l'excitation de champ à C.A. En outre, les 11ème et 13ème courants harmoniques sont, également,
sensiblement réduits. Ce système peut être employé aux tensions moyennes et basses pour la
génération ou le mode de fonctionnement circulant en voiture.
D.5. FILTRAGE DYNAMIQUE D’HARMONIQUES D’UN RESEAU ELECTRIQUE A
L’AIDE D’UNE MACHINE A DOUBLE ALIMENTATION COMMANDEE PAR LE
ROTOR [P. Poure, S. Saadate, B. Davat, journal de physique, December 1995 pages 20872099]
Cet article décrit l’étude du filtrage dynamique d’harmoniques d’un réseau électrique à
l’aide d’une machine à double alimentation. Le but recherché est de bénéficier de l’effet de
d’amplification de la machine lorsque celle-ci est commandée par le rotor. En fait, lorsque l’on
considère que le filtrage d’un seul harmonique, les grandeurs rotoriques, courant ou tension,
peuvent être optimisées. Dans un premier temps, l’étude analytique générale du système de filtrage
proposé est présentée. Ensuite, le cas du filtrage d’un harmonique particulier est développé. Enfin,
les résultats analytiques obtenus dans ce cas sont confirmés par simulation.
D.6. HARMONIQUE MODELING OF SYNCHRONOUS MACHINES
W.J.Bonwick, 1988 IEE]
[P.M. Hart,
Le raccordement du convertisseur de puissance et d'autres charges non-linéaires au système
de courant électrique a comme conséquence d'autres composants de système étant sujets à la
déformation de forme d'onde de tension. Afin de prévoir le chauffage résultant et l'écoulement
courant harmonique. Modèles pour des composants tels que les machines synchrones. Le présent de
papier une étude théorique et expérimentale sur le comportement électrique des machines
synchrones une fois soumis à la perturbation harmonique de tension sur les bornes. On montre que
la nature de variation des inductances de machine a comme conséquence l'écoulement courant à une
fréquence harmonique appliquée et associée. Par conséquences, il est insatisfaisant de modeler les
machines par une réactance pure à chaque fréquence harmonique.
76
Annexe D
D.7. A SYNCHRONOUS MACHINE MODEL FOR THREE-PHASE HARMONIC
ANALYSIS AND EMTP INITIALIZATION [Wilsun W. Xu, Hermann W. Dome1, Jose
R. Marti, IEEE 1991]
Une machine synchrone peut produire des harmoniques dans des conditions de
fonctionnement non équilibrées. Ses effets non-linéaires compliquent, également ; la réponse de la
machine aux harmoniques d'autres sources. Un modèle synchrone triphasé de machine est
développé dans cet article pour l'analyse de flux harmonique non équilibré de charge et pour
initialiser des simulations de coupure d'EMTP. Deux effets non-linéaires, la conversion de
fréquence et la saturation, sont représentés en même temps que les contraintes d'écoulement de
charge de machine. Le modèle est sous forme de circuit équivalent triphasé lié à la fréquence. Il
peut donc être facilement incorporé aux programmes harmoniques existants pour l'analyse des
systèmes harmoniques
D.8. SYNCHRONOUS MACHINE MODELING FOR LOW-FREQUENCY HARMONIC
STUDIES [Vikas Singhvi, S. Mark Halpin, IEEE 2007]
Actionner la qualité, et les harmoniques en particulier, est une issue importante dans
n'importe quel système d'alimentation d'isolement dû à l'utilisation étendue des dispositifs
électroniques de puissance non linéaire. Le problème harmonique dans un système d'isolement est
bien plus amplifié en raison de l'absence d'une grille externe, qui est une caractéristique de base de
tous les systèmes d'isolement (comme celui d'un bateau). Des études harmoniques sont donc
entreprises sur une base assez régulière pour analyser et rectifier les problèmes liés aux
harmoniques. Afin d'entreprendre de telles études dans n'importe quel système électrique, il est
important de modeler exactement ses composants. Car il n'y a aucun équivalent de réseau ou « de
système de transmission, » le générateur représente une partie importante d'un système
d'alimentation d'isolement. Dans cet article, des modèles appropriés des générateurs synchrones
pour des études harmoniques de basse fréquence sont présentés. Ces modèles sont développés en
utilisant les représentations détaillées de « dqO » de la machine synchrone.
D.9. EVALUATION OF THE EFFECTIVENESS OF PASSIVE AND DYNAMIC FILTERS
FOR NON ACTIVE POWER IN A LARGE INDUSTRIAL PLANT [JHC Pretorius JD Van
Wyk PH Swart , 1998 IEEE ]
Cet article traite les facteurs techniques et économiques qui sont employés dans une
évaluation pratique à une grande usine industrielle. Un modèle harmonique équilibré de pénétration
a été développé sur un paquet de MathCad. Ce paquet utilise la superposition harmonique par la
formulation nodale des matrices. En plus du calcul de tous paramètres nécessaires, le modèle fournit
77
Annexe D
également des formes d'onde de domaine de temps des tensions. Des mesures réelles sont
employées pour calibrer le modèle.
D.10. NEW DYNAMIC INDUCTANCE CONCEPT AND ITS APPLICATION TO
SYNCHRONOUS MACHINE MODELLING [ C.D. Manning, MSc, PhD,Mohamed A
Abdel Halim, MSc, PhD , 1988 IEE]
Les limites de tension des transformateurs dans les équations généralisées qui décrivent
l'exécution de la machine électrique saturée dans des conditions dynamiques, impliquent une
certaine erreur. Dans cet article, une méthode est présentée pour le calcul des inductances saturées
dynamiques qu’une fois utilisé au lieu des statiques. Les limites de rotation de tension encore sont,
correctement, calculées en utilisant les inductances saturées statiques conventionnelles. Pour
vérifier la validité du concept dynamique d'inductance, un système composé d'un alternateur
stratifié de pôle saillant avec l'excitation directe de thyristor a été étudié. Les résultats prévus pour
l'application et le déplacement soudains de la bonne concordance du facteur de puissance
d'expositions zéro équilibrées de charges avec des résultats d'essai.
D.11. A SYNCHRONOUS MACHINE MODEL FOR THREE PHASE HARMONIC
ANALYSIS AND EMTP INITIALIZATION [Wilsun W. Xu Hermann W. Dome1 Jose
R. Marti , 1991 IEEE]
Une machine synchrone peut produire des harmoniques dans des conditions de
fonctionnement non équilibrées. Ces effets non-linéaires compliquent, également, la réponse de la
machine aux harmoniques d'autres sources. Un modèle synchrone triphasé de machine est
développé dans cet article pour l'analyse de flux harmonique non équilibré de charge et pour
initialiser des simulations de coupure d'EMTP. Deux effets non-linéaires, la conversion de
fréquence et saturation, sont représentés en même temps que les contraintes d'écoulement de charge
de machine. Le modèle est sous forme de circuit équivalent triphasé lié à la fréquence. Il peut donc
être facilement incorporé aux programmes harmoniques existants pour l'analyse au niveau système
harmonique.
D.12. HARMONIC CONTROL USING AND ACTIVE DRIVE [ P.Brogan, R.Yacamini, 2003
IEE]
On présente une méthode par laquelle le courant harmonique dans un à deux niveaux,
inverseur relié par réseau peut être commandé pour l'usage comme filtre actif en plus d'assurer la
78
Annexe D
vraie puissance, par l'intermédiaire du lien intermédiaire de C.C à un inverseur de moteur. Avec
l'utilisation des commandes variables de vitesse l'incorporation des redresseurs sinusoïdaux là existe
la possibilité que le PWM a modulé la tension du d'entrée sinusoïdal, ou redresseur de réseau,
pourrait être modulé pour injecter le courant harmonique dans le réseau. Ceci permettrait la
compensation de la déformation harmonique de tension provoquée par d'autres charges nonlinéaires déjà reliées à la barre omnibus. On décrit l'utilisation d'une commande variable disponible
dans le commerce de vitesse avec le redresseur sinusoïdal qui, de la tension tordue de barre
omnibus, dérive les références courantes correctes avec lesquelles pour compenser la 5ème et 7ème
déformation harmonique de tension. Le methode par lequel les références courantes harmoniques
sont déterminées et la méthode par laquelle ils sont commandés est présenté en détail. Le concept
d'employer la déformation de tension de forces au moment où l'accouplement commun comme
rétroaction est justifié.
D.13. HARMONIC CONVERGENCE IEEE STD 519-1992 HELPS DEFINE APPLICATION
OF HARMONIC LIMITS [ Thomas m. Blooming & Daniel j. Carnovale , 2001 IEEE ]
Il est utile de mesurer et des harmoniques de limite dans les systèmes électriques pour éviter
des problèmes et la détérioration opérationnels d'équipement. IEEE STD 519-1992 définit des
limites harmoniques, mais il y a une certaine confusion quant à la façon dont ces limites doivent
être appliquées. Le soin devrait être pris pour indiquer si les harmoniques en question sont tension
ou harmoniques du courant et s'ils sont en quantité réelle (volts ou des ampères) ou en pourcentage,
dans ce cas on l'indique encore s'ils sont en pourcentage d'I1 (le plus commun) ou d'IL (comme
pendant une évaluation rigoureuse de limites). L'intention générale d'IEEE 519 est de limiter le
courant harmonique de différents clients et de limiter la déformation de la tension de système
fournie par des utilités. Les clients ne devraient pas faire couler les courants harmoniques excessifs
et les utilités devraient fournir une tension presque sinusoïdale. Le rapport d'ISC/IL doit être connu
afin de déterminer quelle rangée des limites courantes harmoniques s'appliquent. Un point de
confusion dans IEEE 519 est le PCC, qui est le point où un autre client peut être servi,
indépendamment de propriété régulateuse d'endroit ou d'équipement (transformateur). Le but
d'appliquer les limites harmoniques indiquées dans IEEE 519 est d'empêcher un client de poser des
problèmes harmoniques pour un autre client ou pour l'utilité. L'IEEE 519 limites peut encore être
employé comme un guide dans le service d'un client pour réduire au minimum des problèmes
harmoniques. Un autre point de confusion dans IEEE 519 est la distinction entre TDD et THD. La
différence entre les deux est que TDD exprime des harmoniques pendant qu'un pour cent d'une
demande maximum charge le courant (IL) et THD exprime des harmoniques comme pour cent du
79
Annexe D
courant (60 hertz) fondamental (I1) à l'heure de la mesure. Différents courants harmoniques
devraient également être exprimés comme pour cent d'IL avant d'être comparé aux limites
harmoniques en IEEE 519.
La différence entre THD et TDD (et entre les harmoniques comme pour cent d'I1 et l'IL) est
importante parce qu'elle empêche un utilisateur d'être injustement pénalisée pour des harmoniques
pendant des périodes de charge légère. Quelques charges, telles que des commandes, ont un plus
haut THD à la charge légère, quoiqu'elles dessinent le courant harmonique moins total en ampères
et causent de ce fait moins de déformation harmonique de tension.
Il n'est pas toujours pratique ou nécessaire de l'une ou l'autre mesure aux véritables valeurs de PCC
ou de converti THD de TDD. Sachant l'IEEE 519 limites devrait être évalué, permet à un ingénieur
de déterminer si son approche est assez bonne pour le travail actuel.
D.14.
HARMONIC MEASUREMENTS, ANALYSIS, AND POWER FACTOR
CORRECTION IN A MODERN STEEL MANUFACTURING FACILITY [Douglas
Andrews, Martin T. Bishop, John F. Witte, 1996 IEEE ]
Le maximum du transfert électrique affecte directement la productivité d'une opération de
four électrique à arc. Les fours à arc et les charges de laminoir fonctionnent aux facteurs de
puissance qui ont comme conséquence des frais de pénalité et abaissent des tensions d'autobus. En
outre, les caractéristiques non-linéaires des arcs de four et des commandes de laminoir produisent
des courants harmoniques significatifs qui traversent l'usine et le système d'alimentation d'utilité.
Ces courants harmoniques causent la déformation de tension de système et la perte de puissance
dans le système, et peuvent agir l'un sur l'autre avec des banques de condensateur de compensation
de phase menant aux échecs d'équipement.
Cet article présente la technique analytique employée pour corriger le facteur de puissance dans un
service de fabrication en acier moderne. Les mesures sur le terrain incluses par étude, l'analyse
harmonique, et le travail de conception de filtre pour réduire la quantité de déformation harmonique
à l'usine.
Modeler des fours à arc et des laminoirs pour une étude harmonique d'analyse est également
discuté. Les solutions recommandées en cet article pour augmenter le facteur de puissance et pour
réduire des harmoniques peuvent être appliquées à d'autres équipements de fabrication en acier pour
améliorer la qualité de puissance et donc la productivité végétale.
80
Annexe D
D.15. HARMONIC EFFECTS CAUSED BY LARGE SCALE PV INSTALLATIONS IN LV
NETWORK[M.C.Benhabib, J.M.A.Myrzik, J.L.Duarte, 2001 IEEE ]
Dans la décennie suivante la quantité de générateurs décentralisés augmentera de manière
significative dans les réseaux de distribution. Parmi les sources d'énergie soutenables, la recherche
sur les générateurs photovoltaïques a suscité beaucoup d'attention, particulièrement l'étude des
systèmes (picovolte) photovoltaïques résidentiels, qui a le potentiel de devenir un marché
significatif. Les mesures en parc de pavillon dans le Netherland avec une pénétration élevée de
picovolte ont montré beaucoup de déformations harmoniques au moment où l'accouplement. Là les
harmoniques concernent des résonances et l'interaction des harmoniques du courant produits par les
inverseurs et des harmoniques de tension venant de la grille.
Cet article, étudiera l'influence des harmoniques du courant produits par les systèmes
photovoltaïques reliés au réseau de basse tension et à l'interaction à d'autres charges non linéaires et
à la tension de réseau. La base pour cette simulation est un voisinage dans les Pays Bas avec
environ 96 maisons. Les simulations montreront l'effet de ces courants harmoniques produits par la
grande quantité de systèmes photovoltaïques et de charges électroniques communes et l'interaction
entre elles.
D.16.
HARMONIC DETECTION METHODS FOR ACTIVE POWER FILTER
APPLICATIONS [IEEE INDUSTRY APPLICATIONS MAGAZINE • JULYAUG 2007
IEEE ]
Cet article a évalué les méthodes utilisées généralement pour la détection harmonique dans
des applications d'APF. Les simulations prouvent que le choix du filtrage numérique est un facteur
principal pour obtenir la bonnes exactitude et dynamique d'une APF.
D.17. MODELING OF SYNCHRONOUS MACHINES WITH MAGNETIC SATURATION
[H. Rehaoulia, H. Henaob, G.A. Capolino , 2007 ELSEVIER ]
Cet article traite une méthode pour dériver les modèles multiples de saturé autour des
machines synchrones de rotor, basées sur différents choix des variables de statespace. En
considérant les courants et les flux de machine comme vecteurs de l'espace, des modèles possibles
de d–q sont discutés et en juste proportion numérotés. En conséquence plusieurs modèles de roman
sont trouvés et présentés. On lui montre que tout le nombre de d–q modèle pour une machine
synchrone, avec les amortisseurs de base, est 64 et donc beaucoup plus haut que connu. Des
modèles trouvés sont classifiés dans trois familles : courant, flux et modèles mélangés. Ces derniers,
les mélangés, constituent la majeure partie (52) et par conséquent offrent un grand choix.
81
Annexe D
Concernant la saturation magnétique, le papier présente également une méthode pour expliquer quoi
que le choix des variables du l'état-espace. L'approche se compose élaborer juste le modèle de
saturation avec des courants d'enroulement en tant que variables principales et dériver tous autres
modèles de elle, par des manipulations mathématiques ordinaires. Le papier souligne la capacité de
l'approche proposée de développer n'importe quel modèle existant sans exception. Une application
pour prouver la validité de la méthode et l'équivalence entre tous les modèles développés est
rapportée.
D.18.
ANALYTICAL MODEL OF THE CROSS-MAGNETIZING EFFECT
SATURATED SYNCHRONOUS MACHINES [Jung-Chien Li, 1996 ELSEVIER ]
IN
On propose un modèle analytique de l'effet croix-magnétisant dans des machines synchrones
saturées en lesquelles une fonction polynôme de second ordre est employée pour rapprocher la
courbe de magnétisation. Les tringleries magnétisantes de flux de d et de q-axe sont trouvées
comme fonctions non-linéaires de forme close des courants magnétisants de d et de q-axe. La
réciprocité magnétique apparaît dans ce modèle analytique et peut être appliquée à la simulation des
machines synchrones saturées. Les équations de machine peuvent être linéarisées pour donner le
modèle de petite taille de signal autour d'un point de fonctionnement, dont les valeurs propres
associées peuvent être calculées. L'anomalie entre les exécutions de machine avec et sans la croixmagnétisation est manifeste aux charges lourdes dues à la saturation accrue.
D.19. A TIME DOMAIN MODEL FOR TRANSIENT SIMULATION OF SYNCHRONOUS
MACHINES USING PHASE COORDINATES [P. J. Lagace, M. H. Vuong and K. AlHaddad, 2006 IEEE ]
Cet article présente un modèle synchrone de machine pour l'analyse passagère de système
avec des méthodes trapezoïdal et d'Euler. Le modèle emploie des coordonnées de phase pour des
enroulements de redresseur couplés à l'excitation et aux enroulements amortisseurs. La
représentation de phase permet l'intégration des paramètres synchrones de machines dans la matrice
du réseau YBUS de système d'alimentation. Une telle matrice permet la solution simultanée des
machines et les équations nodales de réseau dans le domaine de temps. Le phénomène non linéaire
tel que des effets de saturation peut également être incorporé et exiger quelques itérations
additionnelles. Le temps de simulation peut être réduit plus loin pour de grands systèmes en
employant la résolution et les techniques découplées de prévision sur le courant de machine.
82
Annexe D
D.20. MODELING AND EXPERIMENTAL VALIDATION OF INTERNAL FAULTS IN
SALIENT POLE SYNCHRONOUS MACHINES INCLUDING SPACE HARMONICS
[X.Tu, L.-A. Dessaint, M.El Kahel, A.Barry,2006 ELSEVIER]
Vu qu'on propose les harmoniques de l'espace provoqués par les enroulements censurés, un
modèle de simulation des défauts internes dans des machines synchrones de poteau saillant en cet
article. Le modèle est basé sur l'approche de fonction d'enroulement, qui ne fait aucune prétention
pour la distribution symétrique sinusoïdale des enroulements de machine. Une nouvelle méthode de
calcul des inductances synchrones de machine est présentée, dans lesquelles les harmoniques de
l'espace produits par les enroulements sont aisément pris en considération. Des résultats de
simulation pour les défauts internes sur les enroulements de redresseur d'un générateur à aucune
charge et à la charge sont comparés aux résultats expérimentaux pour vérifier l'exactitude du
modèle proposé.
D.21. MODELING AND EXPERIMENTAL VALIDATION OF INTERNAL FAULTS IN
SALIENT POLE SYNCHRONOUS MACHINES INCLUDING SPACE HARMONICS
[X.Tu, L.-A. Dessaint, M.El Kahel, A.Barry,2006 ELSEVIER]
Vu qu'on propose les harmoniques de l'espace provoqués par les enroulements censurés, un
modèle de simulation des défauts internes dans des machines synchrones de poteau saillant en cet
article. Le modèle est basé sur l'approche de fonction d'enroulement, qui ne fait aucune prétention
pour la distribution symétrique sinusoïdale des enroulements de machine. Une nouvelle méthode de
calcul des inductances synchrones de machine est présentée, dans lesquelles les harmoniques de
l'espace produits par les enroulements sont aisément pris en considération. Des résultats de
simulation pour les défauts internes sur les enroulements de redresseur d'un générateur à aucune
charge et à la charge sont comparés aux résultats expérimentaux pour vérifier l'exactitude du
modèle proposé.
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