Chapitre 1 LES COMPOSANTS DE BASE ET LEURS SYMBOLES
1.2 Module 10
CEMEQ
Symbole
graphique
Relation
physique
Figure 1.2 Interrupteur à flotteur
D’autres symboles établissent plutôt une
relation électrique avec le composant qu’ils
représentent. Ils indiquent, par exemple, le
fonctionnement du composant ou encore sa
construction électrique. C’est le cas du sym-
bole d’un sélecteur à plusieurs bornes. Celui-ci
montre le nombre de positions de commutation
ainsi que le nombre de bornes.
Identifie l'interrupteur de fin
de course gauche
Identifie l'interrupteur de fin
de course numéro 4
Identifie le 2e contact de
l'interrupteur IFCG
Identifie le 3e contact du
relais AV
AV3
IFCG
IFC4
IFCG2
Figure 1.4 Inscriptions et symboles
CEMEQ
12
Figure 1.3 Sélecteur à 2 positions
Inscriptions accompagnant les symboles
Pour compléter l’information symbolique
contenue sur un plan d’électricité, une abrévia-
tion accompagne souvent les symboles utili-
sés.
Dans la majorité des cas, il s’agit d’une
abréviation du nom du composant. Par exem-
ple, l’abréviation BP accompagnera le symbole
d’un bouton-poussoir; un interrupteur à flot-
teur sera identifié par les lettres IF, etc.
Lorsqu’un même type de composant est
employé plusieurs fois sur un plan, son abré-
viation est souvent suivie d’une mention descriptive
de sa fonction, ou plus simplement, d’un chif-
fre. La figure 1.4 en présente des exemples.
De plus, comme plusieurs contacts d’un
même composant peuvent être représentés sur
le plan, l’ajout d’un indice à l’abréviation du
contact permet de les distinguer entre eux. Cet
indice représente aussi l’emplacement physi-
que du contact sur le composant. Cette façon
de faire permet d’éviter toute confusion. Men-
tionnons enfin que les contacts sont générale-
ment accompagnés d’une inscription qui dési-
gne leur position à l’état de repos. Ainsi :
–N.O. signifie que le contact est normale-
ment ouvert;
–N.F. indique que le contact est normale-
ment fermé.
Normalisation des symboles
Si l’on considère la complexité des circuits
électriques ainsi que l’ensemble des compo-
sants produits par les fabricants de pièces élec-
triques, on peut estimer qu’il existe une cen-
taine de composants électriques différents. Si
chaque fabricant possédait sa propre symboli-
sation électrique, ce serait vite le fouillis!
Pour éviter cette situation, des organismes
internationaux sont chargés de la supervision
de la symbolisation, de manière à la rendre la
plus uniforme possible à travers le monde.
Au Canada, l’organisme qui sanctionne et
certifie les normes des fabricants est l’ACNOR
(Association canadienne de normalisation).
Sa contrepartie anglophone se nomme CSA
(Canadian Standards Association). Il s’agit en
fait du même organisme, le plus important au
pays. Qui n’a pas déjà vu le logo de l’ACNOR
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