http://courstechinfo.be/OS/Historique.pdf 1/6
Systèmes d’exploitation - Historique
L’histoire des systèmes d’exploitation est fortement liée à celle des ordinateurs. Notre
historique se référer donc aux générations successives des ordinateurs et remonte même aux
dispositifs précurseurs des ordinateurs.
1. La genèse de l’informatique
L’homme calculait avec ses doigts (la calculatrice « digitale » de l’époque) ils ont donc assez
naturellement adopté le système décimal. D’autres qui probablement couraient pieds-nus en
sont venus à utiliser la base 20. Le nombre quatre-vingts est un vestige de cette ancienne
numération. Les Français, plus conservateurs que nous, préfèrent soixante-dix et quatre-vingt
dix à septante et nonante.
Les Romains qui calculaient à l’aide de cailloux (calculi ) ne connaissaient pas le chiffre zéro
et ne pouvaient donc pas connaître la numération de position.
Le zéro nous vient des indiens. Il a été repris par le mathématicien arabe Al Khawarizmi en
820 de notre ère. La culture arabe s’est propagée jusque dans la péninsule Ibérique, et nous
occidentaux avons adoptés leurs chiffres, voilà pourquoi 2004 ne s’écrit plus MMIV.
Instruments de calculs
Les outils pour calculer ou plutôt pour aider la mémorisation temporaire des nombres et des
résultats intermédiaires ont été le boulier compteur en Chine ou l’abaque chez les Romains.
Les machines à calculer ne furent envisagées qu’au XVII
e
siècle par bon nombre de
mathématiciens dont nous ne retiendrons que les plus célèbres.
- En 1614, Neper transformait des multiplications en simples additions. On lui doit les
logarithmes népériens. Ses travaux sont aussi à l’origine de la règle à calcul.
- En 1642, Blaise Pascal, âgé alors de 19 ans, construisit sa première machine pouvant
additionner et soustraire des nombres de six chiffres. Le système repose sur des roues dentées
divisées en dix positions. Le passage entre les positions 9 et 0 décalait la roue voisine d’une
position. Pour multiplier, il fallait faire des additions successives.
- En 1673, Leibniz améliora la Pascaline pour accélérer les additions et soustractions
répétitives et le concept de cette machine munie d’une manivelle fut utilisé, ainsi que la règle
à calcul, jusqu’à ce qu’apparaissent les calculatrices électroniques. Leibniz à l’origine du
calcul différentiel et intégral, introduisit le système binaire en mathématique pour donner
l’arithmétique binaire telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Machines programmées
Les machines programmables firent leur apparition dans le domaine du tissage. Le métier
Jacquard était programmé par des cartons perforés analogue à ceux des orgues de Barbarie.
Ces automatismes furent aussi introduits dans les machines à calculer par Charles Babbage
(1792-1871)
. Sa machine analytique entièrement mécanique faisait déjà appel à des notions de
mémoire, de programme et d’entrées/sorties.
Il fit appel à Ada Lovelace pour en programmer les rouages.
Logique booléenne
Un autre mathématicien anglais, George Boole publie en 1842 une "Etude des lois de la pensée" qui
sont fondatrice de la logique ou algèbre booléenne.
Dans les années 30, Claude Shannon fait le rapprochement entre l’arithmétique binaire de Leibniz,
l’algèbre booléenne et les circuits électriques. Il est à l’origine des circuits logiques et découvre il est
possible de réaliser des circuits arithmétique et logiques complexes à partir des seules fonctions
fondamentales : ET, OU et NON.