Le mode d`action des lymphocytes T Après l`infection, un virus se dé

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Activité 3 : Le mode d’action des lymphocytes T Après
l’infection,
un
virus
se
développe
à
l’intérieur
d’une
cellule
cible.
Les
lymphocytes
T
sont
les
cellules
immunitaires
qui
vont
lutter
contre
les
virus.
Comment agit le lymphocyte T pour tuer les virus ? Doc. 1 : Graphique de l’évolution du nombre de virus de la grippe et du nombre de lymphocytes T dans la sang en fonction du Doc. 2 : Contact entre un lymphocyte T et temps une cellule infectée par le virus de la grippe !
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5/4.6!
Doc.3 : Lymphocyte T au contact d’une cellule infectée par un virus (x 4500) 1) Après
avoir
analysé
chaque
document
rédige
un
texte
pour
répondre
au
problème
[If.2]
[If.4]
[Ra.3]
!
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Je
vois
d’après
le
graphique
que
4h
après
l’infection
le
/01*()2*!%34!
nombre
de
virus
est
maximal
puis
il
chute
entre
4h
et
10h.
-*!5/4.6!
Le
nombre
de
lymphocytes
T
commence
à
augmenter
seulement
2h
après
l’infection
mais
lorsqu’il
atteint
son
maximum
à
8h,
le
nombre
de
virus
est
très
faible.
Je
conclus
que
les
lymphocytes
T
tuent
les
virus.
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Je
vois
d’après
la
photographie
du
doc.2
que
le
-3!(*--.-*!
"#$%&'(#)*!+!
lymphocyte
T
reconnaît
la
cellule
infectée
par
le
virus
et
d’après
la
photographie
du
doc.3
je
vois
que
le
lymphocyte
T
produit
des
enzymes
qui
trouent
la
cellule
infectée.
Je
conclus
que
le
lymphocyte
T
après
avoir
reconnu
sa
cellule
cible,
produite
une
enzyme
qui
va
la
détruire.
1/6
M.ROBASTON
2) Réalise
un
schéma
légendé
du
mode
d’action
du
LT.
[Co.5]
Enzymes
Virus
Les
enzymes
détruisent
la
membrane
plasmique
de
la
cellule
infectée
Lymphocyte
T
Cellule
infectée
par
un
virus
Cellule
détruite
Bilan 3 : Je conclus que le lymphocyte T reconnait la cellule infectée par un virus, il se colle à elle et produit des enzymes qui vont transpercer la membrane de la cellule. Celle­ci va donc mourir et ses restes seront phagocytés. Lexique : • Lymphocyte : Leucocyte particulier qui permet de lutter contre les micro­
organismes étrangers. Activité 4 : Sommes nous tous séropositif ? Mme
ROBASTON,
professeur
de
SVT
d’une
classe
de
3ème
dit
à
ses
élèves
:
« Nous sommes tous séropositifs ».
Les
élèves
pensent
que
le
professeur
a
fait
une
erreur
car
personne
dans
la
classe
n’est
atteint
du
VIH
(Virus
d’Immunodéficience
Humaine)
qui
provoque
le
SIDA
(Syndrome
d’ImmunoDéficience
Acquise).
A l’aide de tous les documents proposés : ‐ Explique
ce
que
signifie
«
être
séropositif
»
et
comment
le
devient‐on. ‐ Détermine
qui
du
professeur
ou
des
élèves
a
raison.
Justifie
ta
réponse.
‐ Schématise
le
mode
d’action
des
lymphocytes
B
à
l’aide
de
la
maquette
aimantée. 2/6
M.ROBASTON
Document 1 : Graphique de l’évolution de la quantité d’anticorps et du nombre de LB en fonction du temps Pour
comprendre
ce
graphique
analyse‐le
de
façon
chronologique
Quantité
d’anticorps
anti‐
brucella
et
anti‐VIH
(UA)
Disparition
des
bactéries
brucella
Compte­rendu de l’analyse du plasma du patient :
Le
patient
est
séropositif
pour
la
brucellose
mais
séronégatif
pour
le
SIDA
Je
vois
d’après
le
graphique
que
dans
le
plasma
du
patient
il
n’y
a
aucun
anticorps
anti‐VIH
et
que
le
patient
est
séronégatif
pour
le
SIDA.
Je
vois
aussi
que
le
patient
possède
des
anticorps
anti‐brucella
et
qu’il
est
séropositif
pour
la
brucellose.
Je
conclus
donc
que
le
fait
d’être
séropositif
à
une
maladie
signifie
la
présence
dans
le
plasma
d’anticorps
contre
le
micro‐organisme
responsable
de
la
maladie.
Je
vois
d’après
le
graphique
que
quand
le
nombre
de
lymphocytes
B
augmente
(de
0
UA
à
320
UA)
le
nombre
d’anticorps
anti‐brucella
augmente
(de
0
UA
à
420
UA).
Donc
je
conclus
que
ce
sont
les
lymphocytes
B
qui
produisent
les
anticorps.
Document 2 : Schéma du traitement de plusieurs souris Les
bactéries
responsables
du
tétanos
et
de
la
diphtérie
produisent
des
toxines
qui
transportées
par
le
sang
provoquent
des
maladies
mortelles.
Toxine
tétanique
Mort
Plasma
d’un
animal
avec
anticorps
anti‐tétanos
Plasma
d’un
animal
avec
anticorps
anti‐tétanos
Toxine
tétanique
Survie
Toxine
diphtérique
Mort
3/6
M.ROBASTON
Je
vois
d’après
le
schéma
de
l’expérience
2,
qu’un
animal
possédant
des
anticorps
anti‐tétanos
survit
suite
à
une
injection
de
toxine
tétanique.
Or
je
sais
d’après
l’expérience
1
que
le
tétanos
est
mortel.
Donc
je
conclus
que
les
anticorps
permettent
de
lutter
contre
les
micro‐organismes
pathogènes.
Je
vois
d’après
le
schéma
de
l’expérience
3
qu’une
souris
possédant
des
anticorps
anti‐tétanos
ne
survit
pas
à
une
injection
de
toxine
diphtérique.
Donc
je
conclus
que
les
anticorps
sont
spécifiques
à
un
micro‐organisme
(à
l’antigène
porté
par
sa
membrane
plasmique).
Document 3 : Photographie représentant le mode d’action des anticorps
Je
vois
d’après
la
photographie
que
l’anticorps
se
fixe
à
un
antigène
spécifique.
C’est
donc
l’anticorps
qui
agit
pour
détruire
le
microorganisme
et
non
le
lymphocyte
B.
Je
conclus
que
le
professeur
a
raison,
nous
sommes
tous
séropositif
à
un
antigène
précis.
Etant
donné
que
nous
avons
tous
été
infecté
par
un
micro‐organisme
une
fois
dans
notre
vie
nous
avons
tous
dans
le
plasma
des
anticorps
contre
le
micro‐organisme
responsable
de
cette
maladie.
4/6
M.ROBASTON
Schéma du mode d’action des lymphocytes B (Réalisé
avec
les
maquettes)
Etape
1
:
Etape
2
:
Le
complexe
antigène‐anticorps
Etape
3
:
Le
micro‐organisme
est
éliminé
mais
les
anticorps
restent
en
mémoire
5/6
M.ROBASTON
LB
Schéma du mode d’action des lymphocytes B Reconnaissance
antigène‐anticorps
Antigène
Micro‐
organisme
LB
Activation
des
lymphocytes
B
qui
se
multiplient
et
produisent
des
anticorps
spécifiques
à
l’antigène
Reconnaissance
du
complexe
antigène
–
anticorps
par
le
phagocyte
Phagocyte
Complexe
antigène‐
anticorps
:les
anticorps
neutralisent
l’antigène
6/6
M.ROBASTON

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