COMM MUNIQUE DEE PRESSE Jo ournée mond diale contree le cancer «Cancer – Le saviez-vvous ?» Beyro outh, jeudi 7 février 20 013 : A l’occcasion de laa journée m mondiale conntre le canceer céléb brée le 4 fév vrier, la Socciété Libanaaise d’Oncoologie Méddicale et les laboratoirees Sanofi ont organisé conjointeement une conférence c aau Metropollitan Hiltonn Hotel sur lle thème de l’éditio on 2013 lan ncé par l’U Union Internaationale Contre le Canncer (UICC)) : «Can ncer – Le saviez-vous s ?» afin dee dissiper les mythess et les iddées faussees préju udiciables su ur le cancerr. p à cette c conféreence, le Proffesseur Geoorges Chahinne, Chef du Départemennt Ont participé d’Hém matologie-O Oncologie dee l’Hôtel Dieeu de Francee et Présidennt de la Sociiété Libanaisse d’On ncologie Méédicale et le Professeeur Ali Shhamseddine, Chef du Départemennt d’Hém matologie-O Oncologie et Directeur dee l’Unité de recherches ccliniques à ll’Institut Naeef Basille de l’Hôpittal Américaiin de Beyrouth, Le Préssident de l’O Ordre de Phaarmaciens D Dr Rabih h Hassouna et le Vice-Président dee la Conféreence Internaationale des Pharmacienns Franccophones Drr Ziad Nasso our. Pr Geeorges Chah hine, Chef de d service du d départem ment d’oncoologie – Hém matologie a l’hôtel-Dieu de France et Président de la Société L Libanaise dd’Oncologiee Médicale a pris la l parole en n insistant su ur ce thèmee fort défini comme la ccible 5 de laa Déclaration mon ndiale contrre le cancer. C a mis m en avant les résultaats de l’étudde entrepris e par l'Unioon En efffet, Le Pr Chahine Intern nationale Co ontre le Can ncer (UICC)) et le Centrre internatioonal de Recherche sur lle Cancer (CIRC) qui q ont dév voilé que 1,5 5 million dee vies perduues en raisoon du canceer, pourrraient être sauvées chaaque année si des meesures décisives étaientt prises pouur attein ndre la ciblee «25 en 25 5» de l'Org ganisation m mondiale de la santé (O OMS), soit lla réducction du nom mbre des déccès prématurrés dus aux m maladies noon transmissiibles de 25 % en 20 025. Ghassan Beydou un, Directeurr General dee Sanofi Libban a déclarré que : ‘’C’est dans unne démaarche respon nsable que les l Laborato oires Sanofi s’associent à la Socié té Libanaisse d’On ncologie Méédicale en tant qu’acteu urs de la luttte contre le ccancer et daans un souhaait déterrminé pour sensibiliser s les l individus à unir leurr voix pour ddissiper les mythes et lees idées reçues qui circulent c à propos du can ncer.’’ COMMUNIQUE DE PRESSE Actuellement, 7,6 millions de personnes décèdent des suites d'un cancer chaque année, dont 4 millions prématurément (dans la tranche d'âge 30-69 ans). Ainsi, si des mesures urgentes ne sont pas mises en place pour accentuer la prise de conscience au sujet de cette maladie et pour développer des stratégies pratiques de lutte contre le cancer, le nombre des décès prématurés dus au cancer augmentera jusqu'à 6 millions par an en 2025. Dr. Ali Shamssedine a pour sa part affirmé « qu’ à l’échelle mondiale, nul ne devrait désormais ignorer que près de 50% des cancers sont évitable. Il est impératif d’investir dans des solutions abordables de lutte contre le cancer. Chacun devrait avoir accès sur un pied d’égalité à un traitement efficace et éprouvé et à des services de cancérologie, sans devoir en subir les conséquences économiques. Une approche qui englobe l’ensemble de la société civile, les universités, le secteur privé, les personnes cancéreuses, celles touchées par le cancer et d’autres encore, est tout aussi importante pour contribuer à la prévention et à l’éradication du cancer. » Par Ailleurs, le Dr Shamseddine a montré les résultats d’une étude réalisée au sein du l’unité de recherche cliniques à l’Institut Naef Basile de l’Hôpital Américain de Beyrouth qui dévoile une estimation du nombre de nouveaux cas de cancers au Liban avec 9870 cas pour l’année 2012. Les trois cancers les plus répandus chez l’homme étant le cancer de la prostate, du poumon et de la vessie. Chez la femme les trois cancers les plus répandus sont le cancer du sein, le cancer du côlon et le cancer du lymphome nonhodgkin. « Faire toute la lumière sur quatre «mythes» clés du cancer ainsi que les «vérités» correspondantes contribuera largement à développer des stratégies appropriées par les organismes en charge afin de réduire le nombre de décès prématurés dus au cancer » a ajoute le Pr Chahine. Ces quatre ‘mythes’ et ‘vérités’ correspondantes étant : Mythe 1: Le cancer, n'est qu'une question de santé o Vérité : Le cancer n’est pas qu’une question de santé. Ses implications sont immenses pour la société, l’économie, le développement et les droits de l’homme. o Le cancer constitue une menace réelle pour le développement : il sape les progrès sociaux et économiques dans le monde entier. Environ 47% des cas de cancer et 55% des décès dus au cancer surviennent dans les régions les moins développées du monde. D’autre part, il est indispensable d’adopter une approche qui englobe l’ensemble des domaines d’action des pouvoirs publics (et pas seulement les ministères de la santé) pour garantir une prévention et un contrôle efficaces du cancer. COMMUNIQUE DE PRESSE Mythe 2 : Le cancer est une maladie des pays aisés, âgées et des pays développés o Vérité : Le cancer est une épidémie mondiale. Il touche tous les âges et tous les groupes socio-économiques et le fardeau à porter pour les pays en développement est particulièrement lourd. Le cancer est une question mondiale et devient un problème de santé publique toujours plus aigu dans les pays pauvres. Les taux d’incidence et de mortalité du cancer ont atteint le niveau d’une épidémie et le cancer est aujourd’hui à l’origine de plus de décès dans le monde que le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme réunis. De même, le cancer du col de l’utérus n’est qu’un exemple du fardeau démesuré que supporte le monde en développement. Plus de 85% des 275.000 femmes qui meurent chaque année d’un cancer du col de l’utérus habitent des pays en développement. Mythe 3 : Le cancer est une condamnation à mort o Vérité : De nombreux cancers considérés autrefois comme mortels peuvent aujourd'hui être guéris et pour beaucoup d'autres encore, le traitement est désormais efficace. En effet, les progrès réalisés dans la compréhension du risque, la prévention, le dépistage précoce et le traitement ont révolutionné la gestion du cancer et se sont traduits par de meilleurs pour les patients. Des stratégies de gestion du cancer comme le dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus, ainsi que le dépistage précoce sont disponibles d’une façon abordable. Mythe 4 : Le cancer, c'est le destin o Vérité : Grâce à des stratégies appropriées, un tiers des cancers les plus fréquents peuvent être évités. Ainsi la prévention constitue la manière la moins coûteuse et la plus durable à long terme de réduire le fardeau du cancer. Grâce à des stratégies appropriées, un tiers des cancers les plus fréquents peuvent être évités (Organisation mondiale de la santé,2012). A titre d’exemple, le tabagisme représente 71% des décès par cancer des poumons et au moins 22% de l’ensemble des décès par cancer. Si la tendance actuelle se poursuit, on estime que le tabagisme entraînera la mort d’un milliard d’êtres humains au 21e siècle (Knaul, Frenk, & Shulman, 2011), De plus, On estime que 27 à 38% des cancers principaux peuvent être évités par un meilleur régime alimentaire, une activité physique plus importante et une masse graisseuse plus faible (World Cancer Research Fund International, 2012).