En 1850, on institue à Silenrieux des brigadiers champêtres (adjoint

CHAPITRE 16 : LES MESURES ANCIENNES
1. Les mesures de longueur : le pied de Liège ou de St Lambert valait
29,1779 cm et se divisait en 10 pouces. Le pouce valait 10 lignes et la
ligne 10 points. La toise valait 6 pieds.
2. Les mesures itinéraires : la lieue valait 4715 mètres.
3. Les mesures pour tissus : l’aune valait 0,74324 mètre. Elle se divisait en
4 palmes.
4. Les mesures agraires : le bonnier valait, suivant l’endroit de 92 à 94 ares.
Il contenait 400 verges et 4 journels ou journaux (un journel = 100
verges). Le quarteron valait le ¼ d’un journel.
5. Les mesures de bois : la corde pour raspe ou bûche valait 2,683249 m3 ;
la corde de futaie (bois à brûler) 1,863367 m3 ; la corde de haut taillis
grande perche 0,67081 m3.
6. Les mesures de capacité : le muid valait 240 litres (en liquide) ; le setier
valait 30 litres (le muid valait 8 setiers); la quarte valait 10 litres ; le pot
valait 1,51005 litres (le pot contenait 4 pintes).
La tonne contenait 40 pots (plus ou moins 60 litres).
Pour les céréales : le muid valait 238,6792 litres et le setier 29,8349
litres, le muid valait 8 setiers. La rasière vaut 2 setiers. La mine est la
moitié d’un setier.
7. Les mesures de poids : la livre de mercerie valait 466,573 gr. Une livre
de beurre valait les 6/4 de la livre de mercerie. La livre de mercerie valait
16 onces et l’once 8 gros et le gros 9 grains.
la deuxième partie analyse les événements et les
institutions politiques, judiciaires et militaires à
travers les différentes périodes historiques
Cette partie va permettre de situer Silenrieux au sein du pouvoir politique et
judiciaire à travers l’histoire. A chaque période historique, le village sera
placé à l’intérieur du système politique et judiciaire de l’époque en tenant
compte des droits et devoirs de chacun.
Cette partie expliquera aussi tous les événements politiques et militaires
importants qui se sont déroulés à Silenrieux.
Enfin, cette partie passera en revue toutes les personnes qui ont eu un rôle
au sein de la commune de Silenrieux depuis le Moyen Âge (seigneurs,
baillis, avoués, mayeurs, échevins, bourgmestres, receveurs, secrétaires,
greffiers, sergents et gardes champêtres, pompiers et militaires).
CHAPITRE 1 : LA PÉRIODE PRÉHISTORIQUE (du 9ème au 1er millénaire avant
notre ère)
Au mésolithique (du 9ème au 5ème millénaire avant J-C), le climat se
réchauffe et des hommes semi-nomades viennent chasser et cueillir dans
nos régions. Ils s’y installent pour le temps d’une chasse dans des huttes
en peaux. Quelques morceaux de silex de cette période ont été retrouvés
sur les hauteurs du village par l’auteur.
Vers le 5ème millénaire avant notre ère, l’homme introduit l’agriculture et
l’élevage dans nos régions. C’est le début de la période néolithique.
Cessant d’être uniquement un chasseur, il va s’efforcer de maîtriser ses
sources de nourriture par la domestication des espèces animales et
végétales. Il devient sédentaire et s’installe sur les hauteurs de la vallée en
construisant des bâtiments en bois et torchis. Les hauteurs sont appréciées
comme promontoire facile à protéger et pour éviter les inondations. La
solidarité et l’autorité entre les hommes permettent la construction des
mégalithes. Ceux-ci sont nombreux dans la région (Strée, Baileux, Thy-le-
Bauduin, Thuilie, Gozée, Clermont,…), mais ils ont souvent été détruits lors
de la christianisation. Chaque communauté représente une ou plusieurs
familles.
L’homme se spécialise à différentes techniques : la céramique, le polissage
du silex, les outils en os et bois de cerfs ainsi que le tissage.
La céramique est grossière, mais facilite la cuisine et la conservation. Le
silex procure des haches polies, des couteaux, des poignards, des lames,
des grattoirs, des perçoirs, des têtes de flèches, etc…
L’os et le bois de cerf sont utilisés pour les peignes, les aiguilles, les
manches d’outils, etc…
Le tissage permet la confection des habits.
Le polissage du silex rend les tranchants plus résistants et efficaces (hache
polie ) ; il est en relation avec une période de défrichement intense afin
d’installer des habitations entourées de terres pour la culture et l’élevage.
Des palissades ou des haies d’épines permettent de garder les animaux
domestiqués.
Les monuments funéraires de l’époque sont pauvres : soit une grotte, soit
des tombelles. De possibles tombelles se trouvent à Silenrieux, à Lorefays
et à la Marlère. Des cavités (grottes) se trouvent aussi à la Marlère et à
Gérardfalise.
La grotte de la Marlère
Les découvertes de silex à Silenrieux.
Mr Brulet nous renseigne dans la revue « archéologie » de 1967 que Mr
Carpentier est en possession d’une hache polie découverte à Silenrieux :
elle est en silex clair ; son tranchant est bien conservé ; mais le talon
manque. Elle fut trouvée par Jean-Pierre Jouniaux au Cheneux.
En 1850, le service géologique de l’état a trouvé de nombreux fragments et
éclats de silex de Spienne au lieu-dit « au forêt » près de Nazareth.
En 1894, Mr Bayet en ouvrant les marchets de la Marlère a trouvé plusieurs
éclats et fragments de silex (voir la période celte).
En 1895, Mr Arnould de Boussu a trouvé 2 haches polies : une à Spèche,
l’autre à Badon.
Récemment, le fermier de Maisoncelle a trouvé 2 poignards.
Enfin, mes recherches archéologiques ont abouti à la couverte de
nombreux morceaux et éclats de silex qui datent du néolithique final ou
récent (2500 à 1800 avant J-C).
Ceux-ci témoignent d’une activité humaine importante et de lieux
d’habitation sur les hauteurs de la vallée de l’Eau d’Heure à Silenrieux (voir
carte dans la partie géographique).
Parmi les 400 fragments, nous avons 8 morceaux de hache polie, des
nucleis, des lamelles, des lames, des outils retouchés, des grattoirs, un
couteau et de nombreux éclats.
Un échantillon des silex trouvés à Silenrieux
(Dessins de B. Vindevogel)
Les endroits propices à la découverte de silex à Silenrieux sont de petits
plateaux délimités par des versants abrupts de 2 ou 3 côtés dont les pieds
sont baignés par une rivière ou un ruisseau.
La période du bronze (de 1800 à 800 avant J-C) n’a pas laissé de traces à
Silenrieux. Elles furent rares en Belgique. L’homme continuait à vivre de
l’agriculture et de l’élevage. Les chevaux étaient de plus en plus nombreux.
De nouveaux habitants arrivent (la civilisation des champs d’urnes). Ceux-ci
sont un peu plus belliqueux mais ont noué des relations amicales avec les
populations autochtones. Les matériaux utilisés dans nos régions restent le
silex, le bois et les os.
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En 1850, on institue à Silenrieux des brigadiers champêtres (adjoint

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