Kiné Traumato
Accident Jambe et Pied
On renforce tous les muscles du MI, sus et sous jacents, pour assurer la qualité de la
marche après récupération de l’amplitude de la cheville, du pied (assouplissement et
massage)
On réalise une rééducation proprioceptive par des exercices de stabilité, d’abord sur
plan stable, puis instable, ensuite en modifiant la vitesse et en réalisant des sauts,…
Pour les personnes jeunes, on finit par une réathlétisation, ou un réentraînement à
l’effort pour les autres.
- Si le malade porte un fixateur externe ou un enclouage verrouillé [ostéosynthèse]
Il n’y a pas de réels problèmes car on a un accès quasi immédiat à la jambe, mais il nous faut tout de
même être prudent au début. Si le clou est verrouillé, la rééducation peut être plus intense.
1er et 2e jour : on commence par du nursing, et on poursuit par un éveil musculaire
d’abord. On travaille aussi les articulations libres et les saines, et on s’assure
d’améliorer la circulation (par une position en déclive, des massages et une
contraction des abdominaux).
3e et 4e jour : travail actif de la cheville et du genou, et mobilisation du pied.
Après une semaine : on verticalise le patient, tout en veillant à respecter les
conditions et précautions du premier lever : on peut précéder celui-ci d’une
ingurgitation de sucre. Ensuite, on le fait bien travailler avant de changer de position
pour activer la musculature et réaliser une adaptation cardio-vasculaire, tout en
contrôlant ses constantes (pouls, TA, pâleur, transpiration). On peut aussi réaliser
une position proclive, que l’on augmente petit à petit.
Par ailleurs, on peut mettre des bandages au patient au niveau de tout le MI pour
améliorer la circulation de retour et empêcher la stagnation sanguine.
Il peut à partir de ce moment réaliser une marche sans appui dont on augmente
progressivement la difficulté :
Avec une/des canne(s), sautillant sur le côté sain, réalisant ainsi une
déambulation uni-pendulaire suspendue, aussi appelée marche virtuelle,
durant laquelle il simule le pas.
Le pas contact : il est crucial de bien rappeler au patient que celui-ci ne
consiste pas en un appui, mais juste en un contact. Le patient met le pied au
sol, réalisant un contact plein, simple, et réalise une marche à deux temps :
1- il avance les cannes ; 2- il quitte le sol et avance les pieds.
Il peut aussi faire une marche à 3 temps : 1 – poser la canne ; 2 – avancer le
côté lésé ; 3 – avancer le côté sain. Une fois que le patient s’habitue à
l’exercice et gagne en adresse, on ne décomposera plus la marche.
L’appui partiel : réalisé avec deux cannes ou un pèse personne du côté lésé.
Une fois que le patient est habitué, on enlève le pèse personne, de façon à
travailler ses sensations proprioceptives.
On peut par la suite travailler la marche dans l’eau : plus le niveau de l’eau
est bas et plus le patient devra fournir d’effort.
On finit par une marche à 4 temps, à 2 cannes :
1 – on avance une canne ; 2 – on avance le côté opposé ; 3 & 4 – idem.
Lorsque le patient ne porte qu’une seule canne, le côté du port se fait selon