ATELIER 3 : Écologie industrielle (animé par Alex Receveau du

ATELIER 3 : Écologie industrielle
(animé par Alex Receveau du CHEDD, rapporteur L.Borde)
Identifier les interlocuteurs pertinents sur le sujet (acteurs de terrain ou institutionnels en contact
avec les industriels) :
La nécessité de croiser les connaissances d’une part du process industriel et d’autre part de l’activité
économique des établissements industriels permet d’identifier rapidement les interlocuteurs
compétents pour travailler en synergie sur l’écologie industrielle :
- Les inspecteurs des installations classées pour lesquels le chef d’UT pourrait être l’ensemblier
des inspecteurs d’un même département (compte tenu des répartitions géographiques et
/ou par activité des inspecteurs)
- Les chargés de missions « développement économique » des UT de la DIRECCTE
- Les chargés de missions « développement économique » du Conseil Régional d’Aquitaine
- Les chargés de missions de la DRAAF
Ce panel ne serait pas complet si l’on n’ajoutait pas les chargés de missions de l’ADEME, des CCI, des
chambres de métiers, des Agences de développement territorial, les auditeurs volontaires qui
rencontrent régulièrement les entreprises (AFNOR, COFRAC,…).
Les membres de l’atelier ont toutefois fait émerger des écueils suivants qu’il convient de prendre en
compte pour que la synergie des acteurs soit réelle et efficiente :
- Problème du secret industriel
- Comportement individualiste des chefs d’entreprises
- Problème du langage en fonctions des interlocuteurs rencontrés
- Posture « police » des inspecteurs de l’environnement
- Concurrence et conflit d’intérêts (exemple des installations de combustion de biomasse qui
par rapport à la filière papetière et le traitement ou la valorisation des cendres de ces
installations).
Méthodologie pour la création d’un réseau d’acteurs, sensibilisés à l’écologie industrielle, afin de
faire émerger des synergies possibles entre les industries au niveau régional :
Le temps imparti pour la définition de la méthodologie n’étant pas suffisant, le groupe a proposé
que l’aspect réglementaire pouvait fédérer la création d’un réseau d’acteurs. La donnée existe et
devrait être fournie par les volets « déchets » des études d’impacts des installations industrielles.
Le travail en réseau peut être facilité par la révision :
- des plans de prévention des déchets non dangereux et du BTP pilotés par les conseils
généraux,
- du plan de prévention des déchets dangereux piloté par le conseil régional.
Il existe déjà des réseaux par filières comme :
- Celui des opérateurs de la filière biomasse connu par le Service Climat Énergie de la DREAL,
- Les contrats de filières nationaux déclinés au niveau régional par la DRAAF
- Celui du domaine des déchets du BTP avec la CEBATRAMA.
Par ailleurs, les pôles de compétitivité peuvent également apporter une animation auprès de ces
réseaux.
Meilleure manière d’insérer cette préoccupation dans les contacts entre les ingénieurs et
techniciens de la DREAL en charge des risques anthropiques et les industriels auxquels ils ont
affaire.
Des outils doivent être mis en place pour faciliter la mise en réseau des acteurs. Le groupe a pensé
aux outils suivants, sans que la liste soit exhaustive :
- Formation adaptée des acteurs,
- Plaquettes d’information
- Observatoire « déchets » qui doit être créé par l’ADEME, le conseil régional
- Un site internet collaboratif
- Salons sur le modèle de la journée « ville intelligente, ville durable » réalisée par la CCI de
Bordeaux, 1er salon réalisé sur l’économie circulaire le 3 juillet 2014 par « Territoire and
Co ».
« Laissons le temps au temps » a dit Alex Receveau.
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