Les faits Le débat sur la simplification de l`orthographe ne fait pas l

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 Les faits
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1694 — L'Académie française publie la première édition de son dictionnaire. C'est une première
tentative officielle pour définir des normes relatives à l'orthographe.
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1990 — La réforme de l’orthographe du Conseil supérieur de la langue française, approuvée par
l’Académie française, ne porte que sur quelques centaines de mots sur 60 000. Les rectifications
ne sont pas imposées mais proposées.
Le débat sur la simplification de l’orthographe ne fait pas l’unanimité
Du pour
Du contre
La langue française est une langue vivante.
Chaque jour, elle s'enrichit de mots nouveaux.
Cette évolution est normale ; elle a lieu dans toutes
les langues vivantes et se fait naturellement.
Certains possèdent la mémoire photographique qui
leur permet d’être bons en orthographe. Et cette
aptitude est indépendante du degré de scolarité.
Aussi ce n’est pas en modifiant l’orthographe que
les élèves et professeurs feront moins d’erreurs.
Les élèves francophones font de plus en plus de
fautes d’orthographe. Ce problème serait dû à la
multiplication des matières enseignées et à la
diminution du temps accordé à l’enseignement du
français. Il faudrait en faciliter l’apprentissage par
la simplification des règles illogiques.
Ce qui caractérise notre langue, c’est sa
complexité et ses exceptions. Il faut donc la
préserver dans toute sa beauté et son unicité. Si
elle est compliquée, la langue française est aussi
la plus belle au monde. Il faut cesser de niveler par
le bas.
L’utilisation massive du SMS, du «chat» et des
courriels nous encourage de plus en plus à écrire
de façon simple et directe en omettant des accents
et des doubles lettres. Il faut réformer le français
pour qu’il devienne simple d’utilisation comme
d’autres langues l’ont déjà fait.
Si de nouvelles règles doivent être enseignées aux
élèves, ne risque-t-on pas de créer une plus
grande confusion au sein des professeurs et des
élèves ? N’y aura-t-il pas risque de confusion pour
la génération actuelle qui devra rédiger en nouvelle
orthographe mais lire ses classiques en
orthographe conventionnelle ?
Ils ont dit..
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«Les prononciations, les accentuations de la parole évoluent, des mots apparaissent, d’autres
disparaissent ou changent de sens, et seules les graphies devraient rester immuables ?»
François de Closets, auteur de Zéro Faute.
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«Simplifier l’orthographe usuelle, c’est rêver d’une coïncidence parfaite entre le son et la lettre. Cette
correspondance est déjà à 85% en français (95% en espagnol et 60% en anglais). Il existe une façon de
faire correspondre parfaitement la lettre et le son : c’est d’employer l’alphabet phonétique international.
Mais ça ne garantit nullement que l’on comprenne ce que l’on retranscrit»
Alain Bentolila, auteur du Verbe contre la barbarie.
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