76 % × 35 = 26,60
24 % × 37 = 8,88
35,48
Alors la masse relative d’un atome de sera 35,48 ou 35,5.
La masse atomique relative du Cl est donc 35,5 fois la douzième partie de la masse du
carbone 12.
Cette douzième partie de la masse atomique du carbone 12 est appelée l’unité de
masse atomique, représentée par u.m.a. La masse atomique relative d’un atome de
chlore est donc 35,5 u.m.a.
Il en est ainsi pour toutes les masses atomiques relatives inscrites dans le tableau
périodique. C’est ce qui explique que la plupart de ces valeurs ne sont pas des
nombres entiers.
Dans l’analyse des réactions chimiques, il n’est habituellement pas nécessaire de tenir
compte de l’existence des isotopes, puisqu’ils ne modifient pas de façon significative les
propriétés chimiques. En prenant comme base de calcul les masses atomiques du
tableau périodique, on tient automatiquement compte de la présence des isotopes.
Les radio-isotopes
Les isotopes d’un élément donné se comportent tous de la même façon au cours des
réactions chimiques. Si l’un deux est radioactif, on peut détecter sa présence grâce à
des instruments sensibles aux radiations.
Les isotopes radioactifs ou radio-isotopes peuvent être décelés et retracés même en
très faible concentration.
On utilise les radio-isotopes en médecine, dans la recherche et dans les industries.
Prenons l’exemple de l’iode, indispensable au bon fonctionnement de la glande
thyroïde. Quand on injecte un radio-isotope d’iode 131 dans l’organisme humain, il se
concentre au niveau de cette glande. Le médecin peut alors, grâce au scanographe et
aux images qu’il reproduit, l’examiner et diagnostiquer le moindre problème.
Une tumeur maligne de la thyroïde peut également être traitée à l’iode 131. En effet, les
cellules cancéreuses se révèlent plus vulnérables aux radiations que les cellules
saines. Des doses suffisament élevées d’iode radioactif peuvent faire diparaître une
tumeur sans que la glande thyroïde du patient en soit affectée de façon significative.