Chimie - Biochimie - Sciences du vivant 1
re
STL, CRDP Aquitaine, 2012
Thème 3 – Chapitre 2 – Activité 2
ÉTUDE DU MESSAGE NERVEUX AU TRAVERS DE L’EXPLORATION DU
RÉFLEXE MYOTATIQUE
Éléments de réponse
1. et 2. Les circuits neuroniques médullaires mobilisés au
cours du réflexe myotatique :
- les neurones afférents qui ont leurs corps cellulaires
dans les ganglions des racines dorsales ; les
extrémités de ces neurones afférents sont en liaison
avec des récepteurs sensoriels : les fuseaux neuro-
musculaires ; la racine dorsale véhicule le message
nerveux de la périphérie vers le centre nerveux
(moelle épinière): flèche a sur le schéma.
- les motoneurones des muscles étirés dont les
axones situés dans la racine ventrale aboutissent
aux fibres musculaires effectrices ; la racine ventrale
véhicule le message nerveux de la moelle épinière
vers la périphérie : flèche b sur le schéma.
3. à 6. Les signaux émis par les neurones sont appelés potentiels d'action.
La ddp lorsque les deux électrodes sont à l’extérieur est nulle.
Lorsque l'on implante une électrode dans la fibre, on observe une ddp de -70 mV ; la genèse de potentiels
d'action repose sur l'existence de ce potentiel dit
de repos
, propriété commune à toutes les cellules : au
repos, c'est-à-dire lorsqu'aucun message nerveux n'est présent, le neurone, comme toutes les cellules,
possède un potentiel de membrane ou
potentiel de repos
qui s'explique par une inégale répartition des
ions de part et d'autre de sa membrane.
Un potentiel d'action est une inversion transitoire de la polarisation membranaire, permise par des flux
d'ions au travers de la membrane plasmique. Il constitue un signal bioélectrique.
7. Voir schéma 2 page 227.
8. à 14. Lorsqu'on applique une stimulation d'intensité suffisante, on observe des potentiels d'action
comparables en termes d'amplitude (on passe de -70 à +30 mV), de durée et de phases (même forme de
signal).
Les messages nerveux (afférents et efférents) se traduisent au niveau d'une fibre par des trains de
potentiels d'action, d'amplitude constante (loi du tout ou rien).
Les messages nerveux sont codés par la fréquence des potentiels d'action au sein d'une fibre nerveuse
(neurone).
La réponse du nerf (somme de fibres) à des stimuli d'intensité croissante s'accompagne de l'augmentation
du nombre de fibres mises en jeu.
On constate que pour une
intensité de stimulation inférieure
à 5µA, le nerf ne répond pas. La
stimulation est donc infraliminaire.
En revanche, passé le seuil de 5
µA, l'amplitude de la réponse du
nerf ne cesse de croître pour se
stabiliser à une valeur de 70 mV.
On peut donc en déduire que,
contrairement à une fibre
nerveuse, la réponse du nerf
augmente avec la stimulation et
qu'elle n'est pas d'emblée
maximale.
a
b