– les champs profonds : constitu´es d’un grand nombre d’objets divers `a des distances importantes
(galaxies, n´ebuleuses, ´etoiles, . . .).
(Remarque de SB : Peut-on syst´ematiquement relier ces types de donn´ees `a un mode de l’instrument ?
Je suppose que le cas 3 est toujours pour un Wide Field Mode...)
2 Mod´elisation de la PSF
Par d´efinition, la PSF (Point Spread Function) est le cube obtenu par l’observation par MUSE
d’un objet ponctuel spatialement et spectralement. La formation des donn´ees ne correspondant pas
`a un filtrage tel que d´efini en traitement du signal (un filtre est un syst`eme lin´eaire, invariant par
translation, continu), la PSF n’est pas la r´eponse impulsionnelle d’un filtre et la relation liant l’objet
observ´e et le cube obtenu n’est donc pas une convolution. N´eanmoins, c’est un op´erateur lin´eaire et
l’on notera ⊗cette op´eration `a la place de l’habituel op´erateur de convolution. La PSF est donc a
priori variable dans le champ et en longueur d’onde : c’est donc un cube en chaque point du cube de
donn´ees.
Dans la suite de l’expos´e, on utilisera les notations d´efinies ci-dessous :
sou zcoordonn´ees spatiales (dans R2) ;
λou µcoordonn´ee spectrale (dans R) ;
hla PSF globale : c’est un cube de cubes ;
hz,µ la PSF pour un objet ponctuel `a la coordonn´ee (z, µ) : c’est un cube ;
hz,µ(s, λ) la valeur au point (s, λ) de la PSF `a la coordonn´ee (z, µ) : c’est un scalaire ;
hλ
z,µ(s) = hz,µ(s, λ) la FSF (PSF spatiale) `a la coordonn´ee (z, µ) pour la longueur d’onde λ: c’est
une image ;
hs
z,µ(λ) = hz,µ(s, λ) la LSF (PSF spectrale) `a la coordonn´ee (z, µ) en la position s: c’est un spectre
(signal 1D).
Il nous faut ´etudier chacune des ´etapes de la formation des donn´ees (atmosph`ere et t´elescope, ins-
trument, DRS) pour mod´eliser correctement cette PSF. Mais auparavant, ´etudions la composition de
la PSF globale (Atmosph`ere, t´elescope avec ou sans AO, instrument) `a partir des diff´erentes PSF
(atmosph`ere et t´elescope, instrument, DRS).
2.1 Composition de PSF
Pour un objet ponctuel spatialement et spectralement positionn´e en la coordonn´ee (z, µ) : o(s, λ) =
δ(s−z, λ−µ), la r´eponse de toute partie du syst`eme d’acquisition est sa PSF : g(i)
z,µ(s, λ).Si l’objet n’est
pas ponctuel, on peut ´ecrire : o(s, λ) = RR o(z, µ)δ(s−z, λ −µ)dzdµ et donc x(s, λ) = g(i)⊗o(s, λ) =
RR o(z, µ)g(i)
z,µ(s, λ)dzdµ.
Si l’on regarde maintenant la transmission de cette r´eponse au travers d’une premi`ere partie de
l’instrument de PSF g(1),puis d’une autre partie de l’instrument de PSF g(2), on trouve :
y(s, λ) = ZZ x(z′, µ′)g(2)
z′,µ′(s, λ)dz′dµ′=ZZ ZZ o(z, µ)g(1)
z,µ(z′, µ′)dzdµg(2)
z′,µ′(s, λ)dz′dµ′
=ZZ o(z, µ)ZZ g(1)
z,µ(z′, µ′)g(2)
z′,µ′(s, λ)dz′dµ′dzdµ =ZZ o(z, µ)gz,µ(s, λ)dzdµ.
On voit donc que
y(s, λ) = g⊗x(s, λ) = g(1)⊗g(2)⊗o(s, λ) = k⊗o(s, λ) avec gz,µ(s, λ) = ZZ g(1)
z,µ(z′, µ′)g(2)
z′,µ′(s, λ)dz′dµ′.
On v´erifie ais´ement que si les op´erateurs g(1) et g(2) sont invariants par translation (c’est-`a-dire :
g(1)
z,µ(s, λ) = g(1)(s−z, λ −µ)) alors l’op´eration ⊗est bien une convolution : g(1) ⊗g(2)(s, λ) = g(1) ∗
g(2)(s, λ).
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