www.genie-vegetal-ecologique.fr 13 décembre 2012 4
Ouverture
Dominique Douard
Président de Val'hor
François Cassotti
Président du Groupe de métier « Végétalisation et génie végétal » de l’UNEP
Dominique Douard souhaite la bienvenue aux participants, et se déclare très heureux de les
accueillir à l’espace Pierre Cardin. Le colloque a été organisé par Val'hor, à l’initiative du Groupe
de métier « Végétalisation et génie végétal » de l’UNEP - Les entreprises du paysage, représentée
par son président, Emmanuel Mony, et en partenariat avec l’AGéBio (Association française de
génie biologique pour le contrôle de l'érosion des sols), représentée par son président, Freddy Rey.
Le colloque s’inscrit dans la démarche « Cité Verte » portée par Val'hor, qui a pour objectif de
mener des actions de communication adressées aux donneurs d’ordre privés et publics, afin de
mettre en avant les métiers du paysage. « Cité Verte » est également à l’origine de concours tels
que les « Victoires du Paysage », dont les récompenses seront remises le soir-même aux acteurs des
aménagements paysagers remarquables, qu’ils soient privés ou publics, ou encore les « Rencontres
André Le Nôtre », qui se tiendront à Versailles du 1er au 3 juillet 2013.
Selon Dominique Douard, une citation extraite du « Manifeste pour une Cité Verte », rédigé avec le
concours de l’académicien Erik Orsenna, illustre parfaitement les raisons de la présence des
intervenants du colloque : « Les jardins, comme les paysages, réclament des savoir-faire
d’excellence, des savoirs complexes et transversaux. Les connaissances autour du vivant
demandent du temps, et la mémoire des cycles longs (saisons, germinations, tailles, etc.). Dans
aucune autre activité sans doute, il ne faut convoquer pour chaque projet autant de compétences
aussi diverses : horticoles et botaniques, mais également écologiques et environnementales,
géologiques, hydrauliques, climatologiques, architecturales, historiques, artistiques…sans oublier
la poésie et cet attachement au végétal, cette production vivante de la Nature, qui ne pourra ni ne
devra être considérée comme un simple produit de consommation ».
Le végétal n’est pas un produit comme un autre. C’est la raison pour laquelle il faut œuvrer dans le
domaine du génie végétal et écologique. La filière doit se mobiliser pour mettre en avant ses
compétences et se positionner clairement sur les marchés, sans lâcher prise. Dominique Douard
espère que les échanges du colloque contribueront à faire ressortir l’expertise de la filière du
paysage. Au sein de Val'hor, celle-ci comprend les semenciers, les producteurs de végétaux, les
concepteurs-paysagistes et les entreprises du paysage. Tous ces professionnels sont unis au sein de
l’interprofession afin de parler de manière collective.
Dominique Douard tient à citer une phrase contenue dans les documents remis aux participants :
« Le génie végétal s’appuie sur de techniques qui ont fait leurs preuves depuis l’Antiquité ». Selon
lui, cette citation permet d’inscrire les ambitions actuelles de l’interprofession sur les expériences
du passé. En d’autres termes, les professionnels considèrent que l’horticulture est une science
ancienne promise à un bel avenir. C’est parce qu’ils croient fermement à cet avenir qu’ils sont
réunis pour le présent colloque.
François Cassotti salue les participants. Les travaux de réhabilitation et d’aménagement des
infrastructures doivent faire face à des contraintes naturelles et nombre de constructions effectuées