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partie : La vie et l’environnement physique
Cadre général
1°) L’interdépendance des mondes physiques et biologiques
La lumière du soleil est la source d’énergie qui fait vivre la majorité des organismes sur terre.
La photosynthèse est la réaction qui assure la transformation d’énergie lumineuse en énergie
chimique. Il y a fabrication de glucides au départ de molécules minérales simples (CO
2
et
H
2
O). L’énergie chimique est utilisée par les plantes et par les animaux qui les mangent puis
sont mangés. Les organismes vivants dépendent également du monde physique pour obtenir
des molécules fondamentales (O
2
, N
2
, H
2
O, CO
2
) ainsi que les vitamines et minéraux. Les
organismes doivent aussi résister à des conditions parfois extrêmes (température, sécheresse,
salinité, aridité, [O
2
], …).
Le monde biologique influence aussi le monde physique (ex : formation de l’atmosphère, des
sols, la désertification,…). La concentration actuelle en O
2
est de 25 % (si trop d’O
2
=> tout
brûle, si trop peu => rien ne brûle). (Atmosphère primitive = CH
4
, CO
2
, NH
3
, N
2
, H
2
O, H
2
)
Action des plantes sur le monde physique
Les plantes peuvent coloniser les sols nus grâce à une succession écologique (= remplacement
ordonné) d’organismes distincts => micro-organismes, lichens, mousses, spermatophytes, …).
Les plantes assurent le développement et le maintien des sols (altèrent la roche-mère et
constituent l’humus). Les plantes assurent aussi un contrôle du climat (localement et
globalement) en particulier grâce à leur rôle dans le cycle de l’eau (pluie ne s’accumule pas
quand elle tombe). => cycle de l’eau (pluie, rivières, mer, évaporation, évapotranspiration).
L’évapotranspiration assure la majorité du retour de la pluie dans l’atmosphère. Dans les
forets ombrophiles la plupart des éléments biogènes sont stockés dans la biomasse végétale.
Action des animaux sur le monde physique
Le fouissage, les déjections, les piétinements, … réalisés par les animaux jouent un rôle
important dans le développement et l’altération des sols. (ex : ver de terre, déjections
d’oiseaux de mer, terriers, castors, éléphant => crée des mares temporaires, …)
2°) Propriétés uniques de la vie
Les êtres vivants sont différents des objets inanimés (mouvement, reproduction, métabolisme,
capacité à maintenir leurs conditions internes différentes des conditions externes). Dans le
monde physique, les transformations d’énergie tendent à minimiser les différences de niveau
d’énergie au sein du système, en suivant un chemin de moindre résistance. Dans les systèmes
biologiques, la transformation de l’énergie maintient les organismes en déséquilibre par
rapport aux forces physiques : gravité, flux thermique, diffusion, réactions chimiques, …Les
organismes vivants doivent fournir de l’énergie pour préserver leur intégrité, les dépenses
d’énergie nécessaires à ce simple maintien représentent le métabolisme de base (BMR : Basic
Metabolic Rate). Cela signifie (1) une dépense continue d’énergie stockée dans les liaisons
covalentes des molécules chimiques, (2) l’oxydation de ces molécules, afin de charger des
intermédiaires riches en énergie = ATP et (3) la perte d’énergie sous forme de chaleur. Il faut
donc se procurer ces molécules (utilisées dans la respiration cellulaire) soit par la
photosynthèse, soit en assimilant de la nourriture. La croissance et la reproduction nécessitent
des acquisitions d’énergie qui dépassent celles requises pour assurer le BMR. L’organisme
restitue son énergie à l’environnement en mourant.