si bleue, si bleue la mer - CDN Besançon Franche

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© Julien Magre
SI BLEUE, SI
BLEUE LA MER
DE
mise en scène
Nis-Momme stockmann / armel veilhan
DOSSIER DE PRESSE
du 10 au 13 Janvier 2017 PETIT THÉÂTRE DE LA BOUOIE
en partenariat avec le CROUS
CONTACT PRESSE AU CDN
Marion vallée / 03 81 88 90 71 / [email protected]
www.cdn-besancon.fr - 03 81 88 55 11 - [email protected]
Avenue Édouard Droz 25000 Besançon - Arrêt Tram : Parc Micaud
SI BLEUE, SI BLEUE LA
MER
DE Nis-Momme stockmann
MISE EN SCÈNE ARMEL VEILHAN
TEXTE FRANÇAIS NILS HAARMANN ET OLIVIER MARTINAUD
AVEC
romain dutheil
Marie Fortuit
Guillaume Mika
LUMIÈRES JACQUES-BENOÎT DARDANT ET THOMAS COTTEREAU
CRÉATION SONORE ÉLISA MONTEIL
DU MARDI 10 AU VENDREDI 13 JANVIER 2017 PETIT THÉÂTRE DE LA BOULOIE
AVENUE DE L’OBSERVATOIRE 25000 BESANÇON
EN PARTENARIAT AVEC LE CROUS
mARDI 10, 20H / MERCREDI 11, 20H / JEUDI 12, 19H + RENCONTRE / VENDREDI 13, 20H /
RÉSERVATION AUPRÈS DU CDN BESANÇON FRANCHE-COMTÉ
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PRODUCTION LA MAILLE - CIE THÉÂTRE A
L’ARCHE EST AGENT THÉÂTRAL DU TEXTE REPRÉSENTÉ WWW.ARCHE-EDITEUR.COM
SPECTACLE CRÉÉ EN MAI 2015 À LA MAILLE – LES LILAS (93)
CONTACT PRESSE AU CDN MARION VALLÉE / 03 81 88 90 71 / [email protected]
La pièce
© FABIO ALBA
Au cœur d’une banlieue allemande des années 2000, où l’espoir semble ne pas avoir
sa place, s’élève une parole de révolte et d’amour. Alcoolisme, suicides, délits en tous
genres sont le lot commun d’une population d’exclus à qui tout est refusé, même une
promenade au zoo. Mais le jeune auteur Nis-Momme Stockmann, dans Si bleue, si bleue,
la mer, parvient à faire surgir une parole poétique de ce paysage bétonné. À travers
le récit de Darko, précocement rongé par l’alcool mais qui rêve de voir les étoiles, on
plonge dans la réalité des laissés-pour-compte du modèle allemand. Le confinement à
la fois matériel et psychologique des habitants de ce « lotissement » est, pour le metteur
en scène Armel Veilhan, symptomatique de l’actuelle crise européenne. Seul moyen d’en
sortir : la soif d’ailleurs, qui permet de mettre des mots salvateurs sur ce que vivent les
personnages. La générosité du récit laisse une grande place à l’amitié, avec le mutique
Elia, et surtout à l’amour, pour Mok, jeune prostituée qui rêve d’aller en Norvège parce
que la mer y est bleue, si bleue. La musique, partie intégrante de l’écriture du texte,
témoigne de leur vitalité et exprime le lien qui unit les personnages entre eux et à
leur génération. Sorte de Requiem-rock pour une génération sacrifiée, la mise en scène
d’Armel Veilhan exalte le dynamisme rythmé de la prose poétique de Si bleue, si bleue,
la mer.
NOTES DE MISE EN SCÈNE
EXTRAITS DES SÉANCES DE TRAVAIL : JUILLET 2014 / MARS 2015
ARMEL VEILHAN ET CLÉMENCE BORDIER
« Une histoire d’amour ? Je crois que la pièce ne m’aurait pas intéressé sans la présence
de l’amour, sans sentir ce rêve-là : la possibilité d’aimer. Oui, mais malgré tout, ce qui
nous a d’abord frappés, c’est la manière dont Si bleue, si bleue, la mer interrogeait le
modèle allemand. L’auteur place l’action en banlieue, dans un « lotissement » comme on
dit en Allemagne.
Mais cette réalité de la banlieue n’est pas, non plus, le centre de la pièce, comme c’est
le cas dans La Haine de Mathieu Kassovitz par exemple.
Non, dans ce texte, un homme nous parle à partir de cet endroit, comme le personnage
des Carnets du sous-sol de Dostoïevski nous parle depuis son sous-sol. On ressent dès
les premières pages, qu’il y a un choix presque existentiel pour l’auteur de parler de
l’endroit le plus « bas » du réel.
Ce « lotissement », cette banlieue où le pire se produit, Stockmann la « délivre» au
travers de trois personnages, dont l’un, Darko, possède le don de raconter.
Dans un contexte où l’espoir « ne sert plus à rien », où la consolation est impossible, que
pourrait-il rester ?
Faire le récit de sa vie comme pour mieux se l’approprier, propose Darko. L’usage de la
narration devient une nécessité, offrant aussi l’arme du rire et de l’ironie pour traverser
ses marécages intérieurs. Une capacité, comme chez Bernhardt, à provoquer notre
colère ou notre rire. Sois tu refermes le livre, soit tu acceptes de rire...
L’écriture est à la fois acide et poétique, éloignée du pathos et de la vision faussement
omnisciente du concert médiatique qui nous sert un prêt-à-penser sur toute chose avec
les codes émotionnels qui vont avec. Loin de tout psychologie, j’attends des acteurs
qu’ils soient traversés par l’écriture, qu’ils la projettent au-delà même des murs du
théâtre, pour l’Agora toute entière. Pour nous, il est urgent d’entendre la parole de cette
génération d’exclus. «Une génération en survie » pour paraphraser Dostoïevski.
Car tout est refusé à ces personnages, même une promenade au zoo. Darko et Mok (la
jeune prostituée) savent tous les deux que, comme l’ours du zoo, ils sont condamnés
s’ils ne se tirent pas rapidement de cet environnement qu’ils décrivent comme un camp.
Le parallélisme pourrait nous paraître insupportable, il n’en est pas moins fécond dans
son analyse d’une organisation sociétale qui laisse une grande liberté à l’individu mais
l’enferme tout autant dans des mécanismes de reproduction.
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Comment (s’en) sortir, dépasser cette frontière aux bords de la Cité, que Darko décrit
comme une barrière de flammes, qu’il aime à venir contempler sans parvenir à la
franchir ?
J’ai souhaité un espace de jeu dépouillé qui dénonce la cage de scène.Avec le personnage
de la mère, l’oeuvre prend un autre visage, celui d’un conte. Darko, apparaît comme un
enfant englué dans ses cauchemars.
© FABIO ALBA
Comme pour mieux appréhender sa peur et sa culpabilité, il nous raconte une histoire
peuplée de personnages monstrueux, avec lesquels il apprend à jouer.
Il faut faire confiance aux mots, à la parole, aux corps des acteurs. Nous sommes
saturés d’images, en général, et en particulier d’images de nos territoires. Des images
qui ne racontent plus rien, viennent seulement polluer notre oeil au quotidien et nous
empêchent de voir au-delà des apparences.
Sur le plateau, on essaie de faire apparaître ce qui est à l’intérieur des personnages,
leur paysage mental. Dans ce lieu vide, comme unique point de départ et d’arrivée, il y
a un tabouret d’intérieur. Tout d’abord anodin pour le spectateur, il est le centre d’où la
parole émerge. Il deviendra, par la suite, le lieu du secret familial.
La mère de Darko viendra y prendre place, comme à jamais anesthésiée de douleur.
L’enfermement mental du personnage se trouve là, dans l’espace d’une mère qui a
dévoré son fils à défaut d’avoir pu l’élever ?
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Plus on avance dans l’histoire et plus la question de la responsabilité personnelle du
narrateur se dévoile. Il faut voir comment, dans la scène 8, scène vers laquelle toute
l’histoire converge, où Darko parle avec Mok après qu’il lui ait présenté la mère (est-ce
encore la sienne ? ), un silence assourdissant soudain explose. Un silence amorti par la
neige qui tombe simultanément sur la cité.
Un froid d’ailleurs omniprésent dans la pièce, comme un réservoir de sensations venues
du Pôle Nord par lesquelles les situations se matérialisent, dégelées au fur et à mesure
par les mots qui taillent une route dans la glace, trouent les murs de la cité et de la bonne
conscience d’un pays qui offre aux yeux de l’Europe un taux de chômage inférieur à la
moyenne de ses voisins.
Il était urgent de tenter de dire tout cela. »
Armel Veilhan et Clémence Bordier
L’auteur de ces « carnets » et les « carnets » eux-mêmes sont certes
imaginaires. Pourtant non seulement des hommes comme l’auteur
des carnets peuvent exister, mais ils le doivent dans notre société au
vu des circonstances dans lesquelles celle-ci s’est édifiée.
© FABIO ALBA
Fédor Dostoïevski, « Avertissement », aux Carnets du sous-sol.
PRESSE
BLOG MÉDIAPART JEAN-PIERRE THIBAUDAT / 29 MAI 2015
L’ÉQUIPE DE LA MAILLE TRICOTE UNE PIÈCE DU JEUNE ALLEMAND NIS-MOMME
STOCKMANN
[...]
UN JEUNE AUTEUR REMARQUÉ OUTRE-RHIN
Bien que l’Arche soit « l’agent littéraire du texte représenté », la maison d’édition n’a
pas encore édité de pièces de Nis-Momme Stockmann (né en 1981), trois sont pourtant
traduites par Nils Haarmann et Olivier Martinaud, ce dernier ayant récemment mis
en scène Les inquiets et les brutes. Etonnant parcourt que celui de cet auteur qui a
commencé par s’intéresser au Tibet puis a failli devenir cuisinier avant d’opter pour une
autre cuisine, celle de l’écriture scénique, dans une école berlinoise. Il a fini par livrer
une première pièce dont le titre condensait son parcours : L’homme qui mangea le
monde (non traduite). La revue Theater Heute (sans équivalent en France) lui décernera
le prix de meilleur auteur de l’année en 2010, année où il écrit Si bleue, si bleue, la mer.
Tout se passe au pied d’une cité allemande et tout tourne autour d’un jeune homme
Darko, précocement détruit par l’alcool : un pied bousillé, des yeux en vadrouille, une
cannette en main avant la canne. Mais vivra-t-il très vieux ? Rien n’est moins sûr, les
suicides sont légion dans la cité. A ses côtés, son pote plutôt mutique, Elia, dont le
metteur en scène fait astucieusement un musicien (Guillaume Mika), accompagne
les battements de cœur et les foucades de son pote. Apparaîtront la mère de Darko,
fantomatique, et une petite fille Ulrike, hors champ. Enfin il y a Mok, celle qui passe
pour la prostituée de la cité (Marie Fortuit). Tout cela aurait pourrait conduire à un
tableau social crade tartiné de pathos. Rien de tel. Car Stockmann est un poète.
LE POÈTE ET LE TCHATCHEUR
Toute la pièce est racontée, vécue et souvent vue à travers les yeux et les mots de Darko
qui ne voit pas tout en noir et, dans la clôture oppressante comme une prison de la cité,
veut parler aux étoiles. Mok, ne vous moquez pas, est aussi une jeune fille très belle
qui ne rêve que de s’échapper de la cité pour aller en Norvège là où la mer est vraiment
bleue. Ils étaient faits pour se rencontrer et s’aimer, ils s’aiment et finissent par le
dire comme on dit passe-moi le sel, pudeur. Romantique alors ? Oui comme toutes les
romances. Mais c’est aussi une fausse piste.
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Car tout tient avant tout dans la langue syncopée et décomposée que Stockmann met dans
la bouche de son héros qui donne son tempo toujours vif et cassant à la représentation
dépouillée de tout décor hormis des micros sur pied et des instruments de musique. Il
fallait pour cela un acteur à la hauteur et le metteur en scène l’a trouvé en la personne de
Romain Dutheil, sorti il y a trois ans de d’école de Cannes. Une pointure en herbe. On entre
littéralement dans la tête de Darko, on est le confident de ses errements, de ses tourments,
de sa fragilité propre à un type laissé en jachère par une vie sans horizon, sans repères et
qui porte en lui une lourde culpabilité qui n’est peut-être qu’une affabulation. Car faute
de vivre une vie rêvée, Darko est un type qui s’accroche à ses rêves (partir c’est vivre un
peu) d’autant qu’il a le don de la parole. Stockmann est un poète et son personnage un
tchatcheur. Le théâtre en sort gagnant-gagnant.
Jean-Pierre Thibaudat, 29 mai 2015
Article à retrouver dans son intégralité sur
https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-thibaudat/blog/290515/l-equipe-de-la-mailletricote-une-piece-du-jeune-allemand-nis-momme-stockmann
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À PROPOS DE LA LECTURE DU TEXTE
PAR EDITH RAPPOPORT POUR LE THÉÂTRE DU BLOG
LE 9 DÉCEMBRE 2013 À LA MAILLE (BOÎTE À OUTILS DU LUNDI)
WWW.THEATREDUBLOG.UNBLOG.FR
« C’est la troisième saison de La Maille-Cie Théâtre A qui présente tous les deux mois, les
boîtes à outils qui nous font découvrir des textes mis en espace après trois répétitions.
Si bleue, si bleue, la mer est la troisième pièce de Nis-Momme Stockmann, un jeune
auteur de trente-deux ans, associé au Schauspiel de Francfort depuis 2009. Il a fait des
études sur le langage et la culture du Tibet à Hambourg, étudié les sciences des médias
au Danemark, et suivi... une formation de cuisinier, avant de se consacrer à l’écriture
scénique à l’Universität der Künste de Berlin. Il a remporté en 2005 le premier prix du
Festival international de cinéma à Odense pour son court-métrage Ignorans et lors du
Marché aux Pièces 2009 de Heidelberg, il a reçu le Premier prix et le Prix du public
pour la pièce Der Mann, der die Welt aß (L’homme qui mangea le monde ).
Si bleue, si bleue, la mer est un texte qui décrit le désespoir de Darko, un adolescent
perdu dans des beuveries incessantes, qui évoque « le lotissement, un cercueil
gigantesque en béton armé » , perdu entre l’envie de fuite et celle de suicide, mais qui
reste étrangement tonique. Son vieux pote de beuverie, Helle ne capte pas qu’Ulrike, 14
ans, régulièrement violée par son père, est amoureuse de lui, et elle le guette du haut
du toit.
Darko boit tellement qu’il a perdu l’usage d’une jambe, mais il est tombé amoureux de
la soeur aînée d’Ulrike, une jeune prostituée de 19 ans, qui a décidé de l’emmener au
zoo pour le faire sortir du lotissement. Peine perdue, Darko vomit, et on ne les laisse pas
pénétrer dans le zoo...
Les deux amoureux, enfermés dans le lotissement dont personne ne sort, veulent aller
voir la mer, mais ils n’y parviendront pas, et la compagne de Darko sautera du toit
comme sa jeune soeur. L’écriture du texte ne sombre jamais dans le pathos, c’est Darko
qui mène la danse avec un humour noir revigorant. Et ce monologue qui n’en est pas un,
porté avec une belle vivacité par Raphaël Poli-Darko, est partagé avec Marie Fortuit et
Guillaume. Mika qui interprète les autres personnages.
Les fulgurances poétiques surgissant de cette réalité sordide fascinent le public, et il y
a dans cette pièce comme un parfum de purgation des passions. Il faut espérer que cette
pièce qui a fait l’objet d’une lecture à France-Culture et au festival de la Mousson d’été,
pourra être montée par Armel Veilhan avec cette remarquable distribution. »
Edith Rappoport, 9 décembre 2013
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Nis-Momme Stockmann
AUTEUR
Né en 1981 à Föhr, île allemande de la Mer du Nord, Nis-Momme Stockmann étudie la
langue et la civilisation tibétaine à l’Université de Hambourg, puis la culture des médias
au Danemark, à Odense. Il suit ensuite une formation de cuisinier puis intègre le cours
d’écriture dramatique de l’Université des arts de Berlin (UDK).
Depuis 2002, il travaille comme artiste indépendant, écrit, peint, filme, photographie.
En 2010, la revue Theater Heute le nomme « auteur de l’année » et, en 2011, il reçoit le
prix Friedrich Hebbel.
L’Homme qui mangea le monde, sa première pièce, a remporté le premier prix du
jury et le prix du public du Festival de nouvelles pièces « Heidelberger Stückemarkt» à
sa création en 2009 et a connu déjà plus de dix productions différentes en Allemagne,
au Deutches Theater de Berlin notamment ou dans les théâtres de Stuttgart, Munich,
Hannovre ou encore Karlsruhe. Nis-Momme Stockmann est auteur associé au Schauspiel
de Franckfort depuis la saison 2009/2010. L’Arche est agent de ses pièces en France
qui sont traduites par Nils Haarmann et Olivier Martinaud.
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ARMEL VEILHAN
©Elisabeth Carecchio
MISE EN SCÈNE
1964, naissance à Strasbourg. 1983, premier engagement au Théâtre national populaire
d’Antoine Vitez et début de son aventure théâtrale. 2006 il publie son premier roman
Un enfant dans l’hiver. En 2009 il cofonde aux Lilas La Maille, lieu éphémère de
création contemporaine. 2011 mise en scène des Bonnes de Jean Genet. En 2012 il
interprète en solo au Théâtre de Vidy-Lausanne et au Théâtre de la Bastille à Paris Le
Naufragé de Thomas Bernhard mis en scène par Joël Jouanneau, et à La Passerelle à
Saint-Brieuc Dans la Pampa d’après Juan Luis Borgès. En 2014 il est invité à lire Imre
Kertész au Mémorial de la Shoah à Paris. En 2015-2016 il met en scène Si bleue, si bleue,
la mer de Nis-Momme Stockmann et Le Navire Night de Marguerite Duras. En qualité
de dramaturge, il a récemment collaboré avec Julie Bérès à l’Ensatt pour la création
d’Yvonne Princesse de Bourgogne de Witold Gombrovitz, et avec Thomas Cloarec pour
la création prochaine d’Enes Glas Ynis d’Azilis Bourfès et Owen Martell au Théâtre
national du Pays de Galles. En octobre 2017 on le retrouve à la Comédie de Picardie dans
Danseuse de Gaëtan Vassard.
MARIE FORTUIT
COMÉDIENNE
Marie Fortuit se forme de 2003 à 2006 dans Un Cours Alternatif (dirigé par Armel
Veilhan) puis à Ange Magnetik Théâtre (dirigé par Antoine Campo). Elle joue sous la
direction d’Armel Veilhan depuis 2006 dans Comme il vous plaira de Shakespeare, Une
scène jouée dans la mémoire de C. Delbo, Brouillages d’A.Veilhan, Les Bonnes de Genêt,
Le Navire Night de Duras. Elle joue sous la direction de Marie Normand dans Ma vie
en boîte de J. Tesson, d’Erika Vandelet dans Deux Frères de Paravidino, de Nathalie
Grauwin dans Le Bourgeon de Feydeau. Elle participe au travail des plasticiennes
aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskki pour la performance Le
Sens de l’hitsoire, et jouera prochainement dans le spectacle de Rébecca Chaillon Pourvu
que ça se passe sans spectateurs. Licenciée d’histoire et d’arts du spectacle, elle cofonde en 2009 aux Lilas, La Maille, lieu de création et de recherche dédié à la création
théâtrale contemporaine. En 2013, elle y crée sa première mise en scène Nothing hurts
de Falk Richter, reprise en 2014 au Triton. Depuis 2014, elle est assistante à la mise en
scène de Célie Pauthe, au CDN de Besançon, pour La Bête dans la Jungle d’Henry James,
La Fonction Ravel de Claude Duparfait et Un amour impossible de Christine Angot.
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ROMAIN DUTHEIL
COMÉDIEN
Romain Dutheil débute sa formation en 2002 au conservatoire d’Orléans. C’est en 2008
qu’il entre à l’Ecole Régionale d’Acteur de Cannes (ERAC) pour continuer sa formation.
A cette occasion il collabore avec Youri Pogrebnitchko, Hubert Colas, Robert Cantarella.
Il participe à Phèdre(s) mis en scène par Charlotte Clamens et Valérie Dreville, création
de fin d’étude en 2011 au théâtre de l’aquarium. En 2011 il intègre le groupe d’élèvescomédiens de la Comédie-Française où il joue sous la direction de Catherine Hiegel
dans L’avare de Molière, Jérôme Deschamps dans Un fil à la patte de Georges Feydeau,
Alain Françon dans la Trilogie de la Villégiature de Carlo Goldoni et Eric Ruff dans Peer
Gynt d’Enrik Ibsen. En 2012 il fait partie de la Loyale, troupe permanente du CDN de
Besançon dirigé par Christophe Maltot. C’est ainsi qu’il joue dans Timon d’athènes de
Shakespeare co-mis en scène par Philippe Lanton et Christophe Maltot et dans Mémoire
d’estomac de Antoinette Rychner mis en scène par Robert Sandoz. A la rentrée de
la saison 2013 il joue le rôle de Maurice dans Le Bourgeon de Feydeau mis en scène
par Nathalie Grauwin. Il collabore en tant que comédien avec Nicolas Lormeau de la
comédie-Française dans l’adaptation du roman Elle et Lui de Georges Sand, Fabian
Chappuis dans Andorra de Max Frish, Armel Veilhan dans Si bleue si bleue la mer de
Nis-Momme Stockmann.
GUILLAUME MIKA
COMÉDIEN
Après un baccalauréat scientifique, il se forme à l’ERAC, l’Ecole d’Acteurs de Cannes
où il travaille notamment avec Youri Pogrebnitchko, Robert Cantarella, Valérie Dréville,
Charlotte Clamens, Nikolaus Lehnhoff... Avant d’intégrer la Comédie-Française en 2011
en tant qu’Elève-Comédien, où il joue dans la Trilogie de la Villégiature mise en scène
Alain Françon; Amphitryon mise en scène Jacques Vincey; Le mariage de Figaro mise
en scène Christophe Rauck; Thomas Voltelli mise en scène Anne Kessler...Il y met en
scène et joue La Confession de Stavroguine - extrait des Démons de Dostoïevski - en
2012 qui devient la première création de la Cie des Trous dans la Tête, fondée à Hyères.
La seconde sera La Ballade du Minotaure en 2017 à Marseille.
Dernièrement, on a pu le voir en tant que comédien dans : ZEP mise en scène Hubert
Colas, Ta Blessure est ce Monde Ardent mise en scène Frédéric Grosche, Le Pays de Rien
mise en scène Betty Heurthebise, Clown dans Chants périlleux mise en scène Nikolaus
Lehnhoff, Fratrie mise en scène Renaud-Marie Leblanc, Si bleue, si bleue la mer mise en
scène Armel Veilhan, Ce Démon qui est en lui mise en scène Hervé Pierre.
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À L’AFFICHE
LES 31 JANVIER ET 1ER FÉVRIER AU CDN GRANDE SALLE
MARDI 31, 20H / MERCREDI 1 FÉVRIER, 19H + RENCONTRE
PROVIDENCE
Un personnage s’en prend à l’auteur qui l’a créé puis abandonné ; un jeune homme expérimente
le bonheur d’être transformé en vieille dame ; un vieil homme perdu doit prouver qu’il a toute
sa tête… Depuis plus de vingt ans, Ludovic Lagarde construit autour de l’écriture d’Olivier
Cadiot un vocabulaire théâtral singulier. L’expérimentation vocale et sonore, en collaboration
avec l’IRCAM, s’allie à une recherche sur le mouvement pour créer une poésie théâtrale rare.
Dans un parcours semé d’échos littéraires, musicaux et picturaux, Providence interroge la
nécessité et les limites de la fiction.
TEXTE OLIVIER CADIOT MISE EN SCÈNE LUDOVIC LAGARDE
AVEC LAURENT POITRENAUX
+
VENDREDI 20 JANVIER AU CDN
VIN(GT) DU MOIS
18H DÉGUSTATION DE VIN domaine Fumey-Chatelain à Montigny-les-Arsures (Arbois)
19H RENCONTRE LECTURE AVEC OLIVIER CADIOT
Olivier Cadiot est l’auteur d’une œuvre poétique et romanesque protéiforme, fortement
influencée par les avant-gardes littéraires du XXe. Il collabore également régulièrement avec
des musiciens - Pascal Dusapin ou Rodolphe Burger, et vient de publier Histoire de la littérature
récente, chez POL.
EN PARTENARIAT AVEC LES POÈTES DU JEUDI
OUVERTURES ET PARTENARIAT
MARDI 17 JANVIER À 20H30 AU CDN GRANDE SALLE
SOULIERS ROUGES
Dans le cadre de Spectacles en recommandé. En partenariat avec la Ligue de l’enseignement et
Côté-Cour, scène conventionnée jeune public de Franche-Comté.
À partir de 6 ans.
TEXTE AURÉLIE NAMUR MISE EN SCÈNE FÉLICIE ARTAUD, D’APRÈS LES SOULIERS ROUGES D’ANDERSEN
AVEC YANNICK GUÉGAN, AURÉLIE NAMUR, CLAIRE ENGEL
INFORMATIONS : WWW.LALIGUE-SER.FR ET WWW.COTECOUR.FR
JEUDI 26 JANVIER À 21H AU CDN
OPEN THÉÂTRE #4
Pour ce 4ème Open Théâtre le CDN fera la part belle à deux associations bisontines: Le Citron
Vert et Nushy Soup. La première est une référence en termes de musiques électroniques et de
cultures alternatives depuis plus de 15 ans en Franche-Comté. La seconde est une association
d’arts visuels réunissant 3 étudiants des Beaux Arts de Besançon et proposant des installations
innovantes et interactives. Au programme : Sets musicaux énergiques et projection
architecturales détonantes !
EN PARTENARIAT AVEC LE CITRON VERT ET NUSHY SOUP
CONTACT PRESSE AU CDN
Marion Vallee / 03 81 88 90 71 / [email protected]
www.cdn-besancon.fr - 03 81 88 55 11 - [email protected]
Avenue Édouard Droz 25000 Besançon - Arrêt Tram : Parc Micaud
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