La technologie statique (s'appliquant aux onduleurs statiques) dans
l'ASI est produite à partir du courant continu issu de la réserve d'énergie par le biais de transistors commutés à
haute fréquence pour reconstituer un signal sinusoïdal à partir du signal continu.
2. La technologie dynamique (s'appliquant aux onduleurs dynamiques ou « rotary UPS ») dans laquelle une
machine synchrone est utilisée (comme un alternateur) pour générer le courant alternatif de sortie.
Un premier étage à base de thyristor à basse fréquence (50 Hz ou 60 Hz) peut être utilisé pour générer un signal
alternatif carré qui est ensuite transformé en sinusoïde par la machine synchrone. Il s'agit alors de technologie
« hybride ».
Chaque technologie a des avantages et des inconvénients (techniques et financiers) propres qui aident à effectuer le
choix pour une application donnée. On observe par exemple que la part de marché des onduleurs dynamiques est
plus importante sur les applications de forte puissance telles que les gros centres informatiques (plusieurs milliers de
m
2
).
Il faut souligner que le choix d'une technologie pour l'étage onduleur/mutateur (statique ou dynamique) ne
conditionne pas le choix du type de réserve d'énergie. On peut ainsi avoir un onduleur dynamique avec comme
réserve d'énergie des batteries chimiques. Ou inversement retenir un onduleur statique avec comme réserve d'énergie
un (ou plusieurs) accumulateur cinétique. Dans ce dernier cas certains utilisent parfois l'appellation d'onduleur
dynamique ou « rotary UPS ».
Topologies
Bien qu'il existe sur le marché plusieurs types d'ASI, différents du point de vue de leur configuration ou de leur
architecture, on parvient généralement à les classer parmi les trois topologies suivantes : en attente passive (offline ou
), en interaction avec le réseau (line-interactive) et à double conversion (online ou double
conversion). Ces expressions désignent l'état de l'onduleur lors du fonctionnement normal du réseau électrique (mode
normal de l'ASI).
Quelle que soit sa topologie, l'ASI fonctionne selon le même principe: lorsque la tension du réseau d'entrée sort des
tolérances spécifiées de l'ASI, ou lors d'une défaillance de ce réseau, l'ASI se met en mode autonome. Ce mode est
maintenu pendant toute la durée d'autonomie de la batterie ou, suivant le cas, jusqu'à ce que le réseau revienne dans
les tolérances spécifiées, ce qui entraîne un retour au mode normal.
En attente passive
En mode normal, l'onduleur est en attente passive, isolé de la
charge par l'interrupteur d'ASI. La charge est branchée
directement au réseau, ou par l'entremise d'un filtre ou
conditionneur qui élimine certaines perturbations électriques. Le
chargeur, branché sur le réseau, assure la recharge de la batterie.
En mode autonome, l'alimentation de la charge est transférée du
réseau vers l'onduleur via l'interrupteur d'ASI. Le temps de
permutation de l'interrupteur, généralement très court, est de
l'ordre de 10 ms.
Simple et économique, cette configuration n'offre qu'une protection
rudimentaire. La charge n'est pas véritablement isolée par rapport au
réseau électrique et la régulation de fréquence y est inexistante. La régulation de tension, limitée par la capacité de
conditionnement d’un simple filtre en ligne, peut être sensiblement améliorée grâce à l’ajout d’un transformateur
ferrorésonnant ou à commutation de prise automatique. Par ailleurs, le temps de basculement de l'interrupteur, bien
que très rapide, peut être inacceptable pour certaines installations sensibles. Ces inconvénients font que ce type d'ASI
n'est utilisable qu'avec de faibles puissances (moins de 2 kVA) et pour des appareils tolérant assez bien le risque.
En interaction avec le réseau
ASI fonctionnant en attente passive
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