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régime. Ce rappel suffit à exiger de nous la prudence quant à la relation entre industrie,
émission de CO2 et réchauffement climatique. D’ailleurs, les scientifiques et les écologistes
de l’époque nous pronostiquaient un refroidissement du climat pour cause de poussières
polluantes bloquant les rayons du soleil » (p. 18).
Certes, des rapports, des données justifient le réchauffement climatique, mais il s’agit de
modélisation informatique de tendances du passé qui sont (naïvement, puérilement,
hypocritement, traitreusement … chacun peut choisir l’adjectif qu’il préfère) projeté dans
l’avenir. C’est une première raison pour être dubitatif (pp. 22-27, voir aussi la page 57 sur les
horribles conséquences du refroidissement à partir de 1975).
Une seconde raison de douter des effets du réchauffement climatique vient des
hypothèses sur les glaciers et sur le niveau des océans. Les différentes parties du pôle Nord et
du pôle Sud évoluent contradictoirement, en diminuant et en augmentant (pp. 30-31, 39, 91).
Quant aux océans, pour le Bengale et les Maldives il n’existe pas de phénomènes nets,
inexorables comme le ressassent les partisans du réchauffement climatique (pp. 32-33). Pour
la France, le cas de Lamalou-les-Bains est aussi très discutable (pp. 33-36).
On comprend maintenant que les bases scientifiques qui démontrent le réchauffement
climatique sont claudiquantes, c’est-à-dire à l’opposé d’un raisonnement scientifique. Et
Philippe Pelletier indiquent que bien des théories s’opposent parce que la climatologie est une
science en évolution (pp. 40-41, 43).
La véritable question est pourquoi nous rabâche-t-on des affirmations sur le
réchauffement climatique si on n’est pas capable de les justifier ?
Autrement, qui a intérêt à mentir et dans quel but ?
L’auteur nous donne des pistes (p. 46 bloc anglo-saxon contre les pays émergents), la
compétition entre les hydrocarbures et le nucléaire (pp. 53-54, 96-98). Philippe Pelletier
retrace le lavage de cerveau (l’expression est de moi, pas de l’auteur), aux États-Unis, à partir
d’extrapolations, de manipulations, de falsifications de pseudos scientifiques pontifiant en-
dehors de leur spécialité (pp. 54-58). L’auteur nous présente des figures maîtresses servant de
garantie aux mensonges : Bertrand de Jouvenel, le Club de Rome et ses plaidoiries pour le
nucléaire, la création du GIEC (1988) et ses fondateurs-manipulateurs, avec les séries de
démonstrations inexactes, sciemment biaisées (pp. 82-85).
Ces tripatouillages scientifiques ont été épaulés par le mouvement écologiste qui n’a pas
assez analysé ce qui avait lieu et qui a attribué à l’affirmation du seul réchauffement
climatique toutes les anomalies et catastrophes écologiques bien réelles qui existent.
Heureusement, les écologistes ont compris la fausseté, l’escroquerie de la réduction des
émissions de CO2 puisque les pays peuvent échanger, monnayer entre eux leurs taux de
pollution de CO2 (pp. 86-88).
L’auteur souligne également le poids des fanatiques religieux dans l’écologie : les
évangélistes (pp. 88-96).
Philippe Pelletier arrive à une première étape : « la question climatique est double.
D’une part, il s’agit d’instruire des politiques au nom d’impératifs considérés comme
physiques, naturels […] D’autre part, […] presque tous s’accordent pour mettre en avant
l’idée d’une gouvernance environnementale mondiale, et donc « climatique » (p. 98).
La seconde étape est que « tout débat scientifique sérieux [est bloqué] par une forme de
terrorisme intellectuel. […] une grave remise en cause de la science moderne dont le principe
repose sur le questionnement et, donc, le doute initial » (p. 100).