
disqualifient d’emblée ce travail, notre démarche s’est appuyée sur une large concertation
avec la communauté des économistes et des gestionnaires.
L’ensemble des laboratoires de recherche relevant de la section 37 a été invité à contribuer à
cette révision. Pour chaque domaine on s’est également appuyé sur la société savante fran-
çaise correspondante, lorsqu’elle existait. Faute de société savante identifiée, il a été demandé
à différents experts du champ d’aider la section dans son travail de catégorisation. Enfin, de
très nombreuses contributions individuelles ont été reçues. Les listes établies par des orga-
nismes français ou étrangers ainsi que les informations fournies par les organismes de réfé-
rence (SSCI, SCI ou EconLit par exemple) ont, bien sûr, été consultées.
Notre démarche reposant à la fois sur l’expertise et une concertation large a pour objectif que
la communauté des chercheurs et enseignants chercheurs en économie et en gestion se saisisse
du résultat obtenu tout en en reconnaissant les limites.
Principes et limites
Le processus d’élaboration de cette liste nous a conduit à prendre plusieurs partis.
! La liste concerne exclusivement des revues académiques à comité de lecture. Cela signifie
que toutes les revues mentionnées font, en principe, l’objet d’un processus d’évaluation
par plusieurs arbitres, donnant lieu à des rapports écrits. Dans presque tous les cas, le co-
mité de rédaction des revues incluses dans la liste est ouvert à des collègues étrangers.
Leur diffusion dépasse, en général, le seul cadre français.
Certaines revues de grande qualité mais servant principalement de vecteur de valorisation
de la recherche auprès du monde professionnel et/ou ne recourrant pas systématiquement
à une sélection des articles utilisant un processus académique classique ne figurent donc
pas dans cette liste.
! La liste n’est pas exhaustive. La section est parfaitement consciente que des revues impor-
tantes et de bonne qualité ne figurent pas dans la liste.
Nous n’avons retenu que des revues effectivement mentionnées par les experts ou com-
munautés sollicités.
On a également écarté de cette liste les revues n’appartenant pas clairement au cœur de la
discipline de l’économie et de la gestion, revues pour lesquelles la section 37 a peu ou pas
de légitimité pour émettre un jugement. Ce dernier principe a toutefois été appliqué avec
discernement. En particulier, la liste est ouverte à des revues ne relevant pas exclusive-
ment du champ de l’économie et de la gestion mais dont les objectifs précisent que des ar-
ticles relevant de ces disciplines entrent dans leur champ.
Soulignons qu’il est parfaitement légitime pour un chercheur ou un enseignant-chercheur
en économie ou en gestion de publier dans des supports ne figurant pas dans la présente
liste, en particulier lorsque la recherche a une forte composante pluridisciplinaire. Il im-
portera alors au chercheur ou à l’enseignant-chercheur de justifier et d’argumenter son
choix de support.
! La liste ne tient compte que des revues en langue française ou anglaise. Les revues en
d’autres langues ont été délibérément écartées : la section a estimé ne pas disposer des
compétences nécessaires pour procéder à l’évaluation de telles revues.
! Seules ont été conservées les revues « vivantes » et « installées ». La liste ne comporte
que des revues faisant l’objet d’une publication régulière ; elle ignore délibérément les ti-
tres qui n’existent plus (à des fins d’évaluation rétrospective, il importera donc de ne pas
ignorer les versions précédentes de cette liste). Nous avons également choisi de ne pas in-
clure les revues « émergentes » de création trop récente, quel que soit le niveau des pre-
miers articles publiés ou leur notoriété. Dans le contexte actuel de foisonnement de re-
vues, il nous a semblé plus raisonnable d’attendre qu’une revue « s’installe » et conforte
effectivement sa qualité avant de l’intégrer dans notre liste. Un tel critère ne s’applique
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