Télécharger le dossier du spectacle – Coeur de chien

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Dossier de présentation
L'histoire.....................Page
L'adaptation...................Page
Note de mise en scène..........Page
Le metteur en scène............Page
Les comédiens..................Page
La compagnie...................Page
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L'histoire.
Moscou 1925. Médor, chien errant, est en train de
mourir sous une porte cochère, lorsque le professeur
Transfigurovsky apparaît, et l'emmène avec lui dans son
luxueux appartement.
Le professeur Transfigurovsky est un savant de renommée
internationale. Il n'aime pas les bolchéviques et les
bolchéviques le lui rendent bien, mais ils ne peuvent rien
contre sa morgue aristocratique : Ils ont besoin de lui.
Ses greffes miraculeuses et ses travaux savants lui valent
une renommée internationale et les rigueurs de la
révolution prolétarienne s'arrête à la porte de chez lui.
Médor s'installe voluptueusement dans sa nouvelle vie
bourgeoise, mais le pauvre chien n'est décidément pas né
sous une bonne étoile. Le professeur ne l'a pas sorti de
la rue par grandeur d'âme, mais pour servir de cobaye à
une expérience sur le rajeunissement.
Un soir, le professeur et son assistant attrapent le
chien et lui greffent les testicules et l'hypophyse d'un
être humain. Mais c'est un résultat auquel personne ne
s'attendait qui se produit : Le chien survit, mute et
finit par prendre l'apparence d'un homme. Un homme avec un
cœur de chien, bestial et sans scrupules, qui gravira sans
peine les échelons du jeune appareil d'Etat soviétique et
bouleversera la vie du professeur.
L'adaptation.
Le texte du spectacle est une adaptation libre du roman
de Boulgakov. En partant du texte original, nous avons
tout d'abord cherché à resserrer l'intrigue autour de
l'action représentant le siège de l'appartement. Nous
avons,
ensuite,
construit
le
récit
autour
des
problématiques relatives à l'émergence d'une pensée
totalitaires aussi bien chez le professeur que chez les
révolutionnaires.
Deux figures antagonistes, traversent le récit : le
professeur et Shwonder. Shwonder, c'est le responsable
d'immeuble.
Obscur
prolétaire,
il
est
l'homme
du
ressentiment que la convulsion révolutionnaire à révélé,
en donnant un terrain d'expression à sa haine de lui même
et des autres. Le professeur, c'est le bourgeois arrogant,
pour qui l'être humain est tout au plus une combinaison
énigmatique
d'atomes,
sur
laquelle
exercer
son
intelligence. Les deux, dans leur exaltation narcissique
partagent finalement un même rêve : l'avènement d'un homme
nouveau. Ils sont animés par le même désir de pureté.
Qu'il porte sur le corps social ou sur le corps physique,
ce sont une seule et même vision totalitaire de la
société, l'homme y est tout au plus perçu comme un moyen,
et c'est de ces deux postures que va naître un monstre à
l'image de leur démesure.
Dans le huis clos qui a pour cadre l'appartement du
professeur, la mutation de Médor en Médorov devient une
projection allégorique du processus révolutionnaire. A
l'intérieur de l'appartement, la petite société du
professeur se renferme sur elle même et se révèle
incapable de comprendre la marche de l'Histoire. Elle se
croit à l'abri des menaces extérieures et ne voit pas que
la véritable menace grandit à côté d'elle. Cette véritable
menace n'est pas l'aspiration égalitaire d'un Schwonder,
qui même détestable aux yeux du professeur, reste
l'expression
d'une
construction
intellectuelle.
La
véritable menace, c'est l'absence de toute volonté, de
toute aspiration, c'est Médorov, le dernier homme, qui
grandit dans l'interstice de deux mondes, qui ne veut rien
d’autre que jouir et survivre. La pièce se présente, ainsi
comme
ce
duel
à
distance
qui
terrasserait
ses
protagonistes, si Boulgakov, désabusé, ne respectait pas
le sens profond du mot révolution : Un mouvement qui
revient toujours à son point de départ.
La mise en scène.
Coeur de chien est traversé par deux points de vue : celui
de Médor dans sa vie de chien, puis celui du professeur,
face à sa créature. Deux perspectives qui partagent la
pièce en deux.
Dans la première partie de la pièce, on voit
l'intérieur de l'appartement et le quotidien fabuleux de
ses habitants, tel qu'il est perçu par l'animal. Cette
approche subjective du récit est appuyée dans la mise en
scène par deux niveaux de jeux : celui des humains,
empruntant aux codes de l'expressionnisme, et celui du
chien, qui partage le même espace temps que ses maîtres,
mais qui se place par son dialogue permanent avec le
public, en dehors de la convention.
La
deuxième
partie,
commence
après
une
scène
d'opération, où la cruauté rivalise avec l'horreur pour
faire basculer le récit dans le fantastique. Ici, c'est le
point de vue du professeur, homme de sciences, cartésien
et sûr de lui, qui structure le récit. Avec la
métamorphose du chien, on assiste à l'écroulement de son
système de pensée, et avec lui, les conventions théâtrales
mises en place dans la première partie.
L'esthétique générale de la pièce emprunte à une
science fiction surannée, cette modernité fantasmée par la
fin du XIXe siècle, toute à la gloire d'une science
triomphante et d'un progrès finalement dépassé. La scène
centrale de l'opération rappelle les tentatives du GrandGuignol et installe le spectacle dans une atmosphère
d'épouvante. Une épouvante, qui ne réussit cependant pas à
dissiper
la
vocation
profondément
burlesque
des
situations,
laissant
le
spectateur
entre
rire
et
répulsion.
A mesure que Médorov menace la petite communauté,
l'espace de jeu des protagonistes symbolisé par une longue
table recouverte d'une nappe blanche se réduit, renforçant
le huis clos et l'impression d'étouffement. Tout le fond
du plateau est recouvert d'une toile blanche, sur laquelle
est projeté des découpes de lumière stylisant les lieux de
l'action.
Alexandre Markoff.
Après une maîtrise de droit public et un DEA de
philosophie du droit, il suit des cours d’art dramatique à
l’Atelier 1er acte et participe au Stage l’acteur factotum
animé par le TG Stan.
Journaliste
et
auteur
dramatique, il a signé notamment, Fonctions et dérivées, à
l’affiche du Ciné 13 théâtre en 2004 ou La lumière bleue
en 2006 au Lucernaire. Il écrit et met en scène La
mauvaise tête pour le festival Mise en capsule en 2008 et
La véritable histoire de ce qui s'est réellement passé
pour le festival Fait divers en 2011. En 2006, il fonde le
Grand Colossal Théâtre et joue dans le Mariage Forcé et
l’Amour Médecin de Molière, au Lucernaire, mis en scène
par Laurent Ferraro. Comme comédien on le voit également
dans Comme il vous plaira de W. Shakespeare, au théâtre La
Bruyère. La pyramide de Copi à la manufacture des
Abbesses, Eby et le mangeur de conte de Sarah Mesguish au
Lucernaire. Il est également l’auteur de Comment éduquer
ses parents ? aux éditions Circonflexes et intervient pour
le théâtre de l’Odéon dans différents collèges et Lycées.
Les comédiens.
Jacques Bourgaux
Conservatoire Royal d’Art Dramatique de Bruxelles, Ecole
Internationale de Théâtre Jacques LECOQ.
À travaillé au théâtre ou au cinéma avec Richard DEMBO,
Jean
MARBOEUF,
Christophe
LIDON,
Agnès
DESFOSSES,
Chantal MOREL, Benoit LAMBERT, Gilles ZAEPFFEL, David
FREEMAN,
Peter
ZADEK,
Silviu
PURCARETE,
Brigitte
JACQUES.
Sebastien Delpy
À fondé et joue depuis 17 ans avec la compagnie BABYLONE
(un tour de manège, les vieux démons, etc.) au cours des
10 créations de la compagnie, il travaille à partir
d’improvisations point de départ de tous les spectacles
de la compagnie. Il s’initie également au travail de
clown.
Nicolas di Mambro
Cours Florent.
À travaillé au théâtre dans On purge bébé, Au milieu des
fous, Les Bulles, Falstaff ou les chevaliers de la Lune,
Les Batisseurs d’Empire ou Le Schmürz, Cyrano de
Bergerac, Incendie, Face aux murs, Le Mariage Forcé et
L’Amour Médecin.
Au cinéma avec Daniele THOMPSON, Bruno CHICHE.
Sylvain Tempier
Théâtre de Lune Noire.
À travaillé au théâtre dans Une Comédie Légère, Je Suis
en Route, La Minute du Chaos, Le Mariage Forcé et
l’Amour Médecin.
Au cinéma avec Artus de PENGUERNE, Franck LLOPIS,
Christophe HONORÉ, Thomas NGIJOL et Fabrice EBOUÉ.
Aline Vaudan
Ecole
Claude
Mathieu,
classe
préparatoire
du
Conservatoire de Genève.
A travaillé au théâtre dans Phèdre, La Cantatrice
Chauve, Ceux qui partent et ceux qui restent, La Vie
Perturbé de Madame S., Même le Cowgirls ont le Blues,
Les Justes, Le Mariage Forcé et L’Amour Médecin, Lettres
de Calamity Jane à sa fille.
La compagnie.
Le Grand Colossal Théâtre a vu le jour en 2006 au
Lucernaire, avec la pièce d’Alexandre Markoff La Lumière
Bleue, mise en scène par Jacques Bourgaux. En 2008, elle
met à l’affiche du Lucernaire,
Le Mariage Forcé et
l’Amour Médecin de Molière, mise en scène par Laurent
Ferraro.
Elle est également présente à Paris au Ciné 13 Théâtre en
juin 2007 pour le festival de formes théâtrales courtes
Mises en Capsules avec un spectacle original intitulé
Pétrifiée mis en scène par Laurent Ferraro et en 2008
avec La Mauvaise Tête d’Alexandre Markoff. En 2011, elle
participe au festival Fait Divers, toujours au Ciné 13,
avec L’Histoire Véritable d’Alexandre Markoff.
La compagnie intervient en milieu scolaire à Clichy la
Garenne, Saint-Ouen, Gennevilliers et Paris. Elle est à
l’origine du réseau Artistes & Enseignants qui regroupe
une trentaine d’établissement et de théâtre en île de
France et reçoit à ce titre le soutien de la DRAC.
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