Zones humides - Conseil Général du Gers

Conseil général du Gers
Service Eau / Cellule d’Animation Technique pour l’eau et les Rivières (CATER)
Hôtel du Département
81, route de Pessan
BP 20569 - 32022 Auch Cedex 9
http://www.cg32.fr/
Agence de l’Eau Adour Garonne
90, rue de Féréta
31078 Toulouse Cedex 4
http://www.eau-adour-garonne.fr/
Direction Départementale des Territoires du Gers
Service Police de l’Eau
19, place du Foirail
BP 342 – 32007 Auch cedex
http://www.gers.equipement.gouv.fr/
Pour en savoir plus sur les zones humides du Gers, consultez le
site internet : gers-gascogne.com
Réalisation : ETEN Environnement, 2011
avec l’appui financier de
Pour plus d’information
Zones humides
Zones humides
du département du
GERS
avec l’appui financier de
GERS

Les zones humides représentent un patrimoine écologique, sociologique
et économique à préserver et enjeu indéniable pour l’avenir.
Conscient de l’importance de ces milieux tant en matière de reconquête
de la qualité de l’eau, de régulation des débits des cours d’eau, que de
préservation du patrimoine naturel du département, le Conseil Général
du Gers a ainsi lancé en décembre 2007 un inventaire des zones humides
à l’échelle du département, avec le soutien financier de l’Agence Adour
Garonne.
Les zones humides furent, notamment à partir du XVIIIème siècle
considérées par les élites politiques et scientifiques comme nuisibles à
l’Homme et inutiles à l’économie. Cette répulsion se pérennisa au fil du
temps, condamnant les zones humides à une destruction sans ménagement.
Ce n’est qu’en 1962 que les multiples fonctions des zones humides furent,
enfin, officiellement reconnues, conduisant à la signature de la Convention
Ramsar en 1971. Cette prise de conscience s’est par la suite concrétisée par
une reconnaissance juridique nationale au travers de la Loi sur l’eau du 3
janvier 1992 et de 2006 (N°92-3)
Depuis cette loi sur l’eau de 2006 et l’application de la Directive Cadre
Européenne au niveau du bassin Adour-Garonne, le Conseil général du Gers
et ses partenaires sont conscients de l’importance de ces milieux pour la
reconquête de la qualité de l’eau, la régulation des débits des cours
d’eau et pour la préservation du patrimoine naturel du département.
Le manque de connaissances concernant les zones humides du Gers et leur
fonctionnement a conduit le Conseil général du Gers à prendre l’initiative d’un
inventaire départemental. Cet inventaire n’a pas pour vocation de "mettre
sous cloche" ces zones sensibles, mais de les répertorier, d’évaluer leur intérêt
et d’associer les usages locaux à leur gestion (chasse, pêche, randonnée,...).
Dans un souci de transparence, cette étude a été suivie par un comité de
pilotage regroupant l’ensemble des acteurs du territoire (cf dernière page :
composition du comité de pilotage) qui a suivi l’ensemble de la démarche.
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Liste des autres acteurs engagés dans la connaissance,
la gestion et/ou la préservation des zones humides du Gers
• Agence de l’eau Adour Garonne
• DREAL Midi-Pyrénées
• Direction Départementale des Territoires du Gers
• Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
• Office National des Forêts
• Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques
• Institution Adour
• CREN Midi-Pyrénées
• Association Botanique Gersoise
• ADASEA
(CATZH Étangs de l’Armagnac, Mares de l’Astarac et Prairies inondables
• Conservatoire Botanique Pyrénéen
• Fédération Départementale des chasseurs du Gers
• Fédération Départementale de pêche du Gers
• Centre Permanent d’Initiative pour l’environnement Pays Gersois
Organismes membres du comité de pilotage.
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Pour plus d’information contacter :
Service Police de l’Eau - DDT
ONEMA
M e s ur e s d u S DA G E (Sché ma Dire c t e ur d’Aménag e m ent et de Gestio n d es Eaux )
Le SDAGE a pour objectif de stopper la dégradation des zones humides et
intégrer leur préservation dans les politiques publiques.
Ainsi, la mesure C46 de ce document prévoit une compensation de 150 %
minimum de la surface perdue en cas d’atteinte à ces espaces fragiles.
Les rapports d’évaluation des zones humides en
France font état d’une disparition de 50 % de ces
territoires entre 1960 et 1990 (Les zones
humides : Rapport de l’instance d’évaluation dit
« Rapport Bernard », 1994).
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La protection de ces milieux fragiles passe également par vous !
Stopper la disparition
Stopper la disparition
des zones humides
des zones humides
Un changement de comportement s'impose, ce qui passe nécessairement par un
changement des politiques d'aménagement du territoire, de modernisation
agricole, de tourisme et de gestion de l'eau. Depuis quelques années, c'est ce
que s'efforcent de faire, à toutes les échelles, les pouvoirs publics.
Un plan National d’action en faveur des zones humides (1994) ainsi que
différents instruments règlementaires, fonciers, contractuels, etc, sont à notre
disposition pour enrayer la tendance actuelle.
R é g l e m ent a t i o n Na t i onal e
L’article R214-1 du code de l’Environnement rubrique 3.3.1.0 indique que tout
projet entraînant le drainage, l’imperméabilisation, le mise en eau ou le remblai
des zones humides est soumis :
- à DECLARATION pour une surface impactée de 0,1 à 1ha,
- à AUTORISATION pour une surface impactée supérieure ou égale à 1ha.
Espaces à l’interface entre les milieux aquatiques et terrestres,
les zones humides peuvent présenter des aspects variés et se
distinguent par la nature de leur eau (douce, saumâtre ou salée),
leur régime hydrique (eau courante ou stagnante) ou leur contexte
géographique (en altitude, liée au cours d’eau, etc.).
La Loi sur l’Eau définit les zones humides
comme suit :
Une zone humide est un « terrain, exploité ou non, habituellement
inondé ou gorgé d’eau douce, salée ou saumâtre de façon
permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est
dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de
l’année ». (art. L211-1 du Code de l’environnement)
Les zones humides peuvent être définies selon 3 critères :
• L’hydrologie : eau présente au moins une partie de l’année,
• La botanique : végétation hygrophile,
• La pédologie : sols hydromorphes (signes de saturation en eau).
Le terme « zones humides » exclut donc les plans d’eau.
Zone humide ?!
Zone humide ?!
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Ces fonctions essentielles peuvent êtres
distinguées en 3 catégories :
- les fonctions hydrauliques et
hydrologiques ,
- les fonctions biologiques ,
- les fonctions socio-économiques .
Épuration des eaux
Les zones humides jouent un rôle de décanteurs et de filtres naturels
contribuant alors au maintien et à l’amélioration de la qualité de l’eau. Elles
favorisent les dépôts de sédiments et la dégradation de substances polluantes
telles que les nitrates et les phosphates à l’origine de l’eutrophisation des
milieux aquatiques.
Régulation du régime des eaux
Le comportement des zones humides à l’échelle d’un bassin versant peut être
assimilé à celui d’une « éponge ». Grâce à leur capacité de stockage, les zones
humides retardent globalement le ruissellement et le transfert immédiat des
eaux vers les fleuves et les rivières. Elles restituent de façon progressive
l’eau lors des périodes de sécheresse. Ainsi, elles jouent un rôle important
dans la limitation des crues et dans le soutien des débits des cours d’eau
en période d’étiage (basses eaux).
Rôle naturel de protection contre l’érosion
Les habitats inféodés aux zones humides assurent le maintien des sols
en place. En effet, les ripisylves notamment participent au maintien
des berges et jouent ainsi un rôle naturel de protection contre l’érosion.
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•
• Fonctions hydrauliques et hydrologique Fonctions hydrauliques et hydrologique
Les principales causes de ces dégradations sont :
• L’agriculture intensive,
• L’aménagement des cours d’eau,
• L’urbanisation et les infrastructures,
• L’extraction de granulats,
• L’introduction d’espèces invasives,
• Le boisement de terres agricoles,
• Le prélèvement d’eau.
• Le drainage
Les actions humaines sont essentiellement à l’origine de la destruction et de la
dégradation des zones humides (drainage, remblaiements, curage,
plantations…).
Ces interventions humaines peuvent résulter d’une initiative privée ou procèdent
de la mise en œuvre d’une politique publique.
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Des milieux
Des milieux
menacés
menacés
2 / 3 d e s zo n e s
h u m i d e s
f r a n ç a i s e s
o n t d isp ar u
au cours du
XX e s i è c l e
De tous temps considérées comme
insalubres, les zones humides furent,
notamment à partir du XVIIIème siècle
considérées par les élites politiques et
scientifiques comme nuisibles à l’Homme
et inutiles à l’économie. Cette répulsion
se pérennisa au fil du temps,
condamnant les zones humides à une
destruction sans ménagement.

A c t e u r du d é pa r t em e n t .. .
L’ADASEA participe à l’inventaire et à la préservation des mares
via sa Cellule d’Assistance Technique des Zones Humides des
Mares de l’Astarac.
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Mares
Mares
Description
Les mares résultent pour la plupart de pratiques agricoles passées et sont
essentiellement alimentées par ruissellement.
Fonctions
− Intérêt Faune/Flore,
− Site privilégié de reproduction des amphibiens,
− Ralentissement du ruissellement,
− Autoépuration des eaux,
− Outil pédagogique,
− Point d’eau pour le bétail.
Menaces
− Piétinement excessif du bétail,
− Artificialisation des mares,
− Comblement,
− Produits phytosanitaires.
Dans le Gers...
L’inventaire départemental des zones humides a permis d’identifier 64 ha
de mares.
Perdigots, Manciet
•
• Fonctions socio Fonctions socio- -économiques économiques
Les zones humides fournissent au niveau mondial des avantages économiques
considérables : alimentation en eau (quantité et qualité), bois d’œuvre,
ressources énergétiques (tourbe et tourbière). Par exemple, les zones humides
présentent un intérêt économique pour les agriculteurs en fournissant des espaces
de pâturage de qualité pour le bétail. La tourbe est exploitée pour la production de
combustible, de matériaux de construction ou encore de substrat pour l’horticulture
ou l’agriculture. Les zones humides peuvent également accueillir des activités de
loisirs telles que la pêche, la chasse ou la découverte de la nature.
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Fonctions indispensables au bon
Fonctions indispensables au bon
fonctionnement des écosystèmes
fonctionnement des écosystèmes
Préservation de la Biodiversité
Les zones humides sont des milieux riches en biodiversité et hébergent de
nombreuses espèces patrimoniales (Cistude d’Europe, Vison d’Europe, Jacinthe de
Rome, Droséras, etc.). Elles assurent à la fois des fonctions d’alimentation, de
reproduction, d’abri et de protection pour de nombreuses espèces animales et
végétales.
•
• Fonctions biologiques Fonctions biologiques
En Fr a nc e ,
l es z on e s h u mi d e s
ab r it e n t 5 0 % d e s
es pè c e s d ’ oi se a u x
et 30 % d es p l an t e s
me n ac é es o u
re m ar q u ab l es