DÉCEMBRE 2009 - N°5 La Lettre de la délégation HAUTE-GARONNE E D I T O R I A L L’UNAFAM observateur aux Ca bouge à l’UNAFAM urgences psychiatriques L’UNAFAM , Union Nationale des familles et amis de personnes malades et / ou handicapées psychiques, tel est son appellation officielle depuis cet été, est en pleine réflexion . La loi récente Hôpital, Patients, Santé, Territoires qui crée les Agences Régionales de Santé (ARS) donne à celles-ci une responsabilité forte dans la politique sanitaire et médico-sociale . Ainsi, les ARS pourront décider de l’organisation des soins sur les régions et auront des pouvoirs décisionnels accompagnés de moyens financiers pour ce faire. C’est dire l’importance que revêt cet échelon régional. Face à cela, l’UNAFAM se préoccupe de doter les régions de moyens susceptibles de faire face à cette nouvelle donne. Différentes suggestions sont à l’étude, s’agissant d’organiser les délégations régionales, de définir leur rôle à la fois en interne mais aussi vis à vis des partenaires régionaux . Face à un très probable accroissement de travail, la région Midi-Pyrénées s’est déjà dotée d’une chargée de mission qui est en poste depuis le 1e septembre ; il s’agit d’Emilie JARROUX. Nul doute que cette nouvelle façon de travailler aura un impact sur notre délégation qui poursuit son chemin parfois chaotique. D’anciens bénévoles souhaitent prendre du recul après avoir donné temps et compétence pendant des années, d’autres s’éloignent de Toulouse, d’autres enfin se proposent spontanément. Je veux ici remercier Françoise Hernandez, qui des années durant a assuré le secrétariat, connaissant presque tous les adhérents ; je veux tout autant saluer l’arrivée d’Annie Bonnet qui s’installe dans ce même fauteuil ô combien important pour une association comme la notre. Car enfin, nous sommes tous des bénévoles et les tâches ne manquent pas. Ce n’est pas notre court mais fructueux séjour aux urgences psychiatriques qui prouvera le contraire. Un compte rendu vous est ici proposé ; il débouche sur un constat : beaucoup de choses restent à faire. Et nous avons besoin de bonnes volontés, qui pour gérer la bibliothèque, qui pour représenter les usagers, qui pour plaider notre cause auprès d’un élu, qui pour porter le discours positif à l’égard des personnes en situation de handicap psychique et bien d’autres choses. Alors, n’hésitez pas …vous trouverez aussi dans ce numéro de « La lettre » le programme de formation pour devenir un bénévole efficace. En attendant, et là aussi nous avons besoin d’idées et de bras, nous allons mettre en chantier la Semaine d’Information sur la Santé Mentale (SISM) qui se déroulera du 15 au 22 mars 2010 sur le thème suivant . Santé mentale : comment en parler sans stigmatiser. Vaste sujet qui autorise divers partenariats avec des soignants, des travailleurs sociaux, des associations, etc… Toujours soucieux d’être à l’écoute et au service des familles, nous avons réouvert une page sur le site unafam.org, en attendant la création d’un site. N’hésitez pas à la parcourir et à nous donner votre avis. Merci aux bonnes volontés qui nous rejoindront. La délégation UNAFAM de Haute-Garonne, a souhaité s’intéresser au fonctionnement du service des urgences psychiatriques du CHU de Purpan. Pourquoi ? D’une part pour savoir comment est désormais organisé ce service après la restructuration et la disparition du SIAP et d’autre part pour pouvoir répondre aux interrogations récurrentes posées par les familles, concernant la prise en charge au plan somatique des patients psychiques. Après avoir obtenu l’accord des autorités hospitalières, nous avons organisé avec les responsables du service des urgences, 48 heures d’observations à raison de 2 fois 24 heures par binôme. Nous remercions très chaleureusement toutes les personnes qui nous ont permis de mener à bien ce projet ainsi que les personnels soignants rencontrés tout au long de notre visite. Plusieurs temps forts se sont détachés : l’arrivée et la prise en charge des personnes, la consultation, l’orientation et le suivi médical et enfin la sortie du service des urgences. Michel Lacan Président délégué pour la Haute-Garonne ■ l’arrivée et la prise en charge des patients aux urgences psychiatriques. Les patients peuvent arriver par eux-mêmes, accompagnés par la famille, par les pompiers, les ambulanciers ou autres. Ils peuvent être agités, délirants, silencieux ou même prostrés ; ils peuvent aussi être sous l’emprise de substances qui empêche tout dialogue constructif avec les soignants. Ils sont généralement adultes, du plus jeune, aux troubles apparus récemment jusqu’aux anciens, connus des services et développant un vieillissement chaotique à travers leur pathologie. La prise en charge se fait par l’Infirmière Organisatrice de l’Accueil Psychiatrique (IOAP) qui vérifie que les critères d’admission aux urgences psychiatriques sont avérés ; parfois, l’avis d’un psychiatre est requis. Cette prise en charge peut conduire la personne soit vers la salle de déchoquage, si, par exemple, elle est dans le coma après absorption de produits toxiques, soit vers l’unité d’Accueil Médico-Chirurgical (AMC) via un sas de déshabillage où elle est mise en pyjama. Elle peut aussi être directement reçue en consultation par une infirmière psychiatrique. ■ La consultation Les patients sont reçus dans un bureau de consultation d’abord par l’infirmière qui leur pose beaucoup de questions en suivant systématiquement un questionnaire préétabli. Deux grands cas de figure peuvent être distingués : • la personne est déjà venue et est connue du service ; son dossier informatisé est recherché et consulté pour connaître les antécédents • la personne n’est pas connue (recherche vaine dans le fichier informatique) ; un gros effort est fait pour trouver un contact à l’extérieur afin d’obtenir de précieux renseignements : famille, amis, médecin généraliste, psychiatre, etc…Ceci se fait sur le champ, par téléphone avec un succès aléatoire. HAUTE-GARONNE L’infirmière cherche à créer un climat de confiance avec le patient; elle prend le temps de comprendre ce qui se passe, questionne beaucoup, consigne par écrit les réponses. Elle essaie de rechercher le consentement quant aux soins et une alliance thérapeutique pour inscrire la nécessité de soins dans la durée… Elle se fait une opinion de la situation psychique du patient qu’elle essaie de rassurer. Elle explique au psychiatre ou à l’interne, son point de vue ; le psychiatre rencontre à son tour le patient, croise éventuellement les réponses qu’il entend avec le compte rendu de l’infirmière. L’équipe soignante se réunit à nouveau pour « prendre une décision », après discussion : approche du diagnostic, orientation possible, hospitalisation ou non. Là commencent les difficultés et c’est une véritable « course au lit » si la décision est l’hospitalisation. Le manque de lit est flagrant, y compris en faisant appel aux possibilités des cliniques . Beaucoup de temps est consacré par le tandem infirmière / psychiatre ou interne pour chercher un point de chute : téléphone, Minitel, Internet, Pages jaunes, y compris pour retrouver trace d’un médecin traitant… Si ce moment de consultation est très positif, force est de constater que deux types de questions se posent : • est-ce bien le travail des soignants de participer à la « course aux lits », au risque de voir la logique même de l’organisation des urgences remise en cause, en ne consacrant pas la quasi totalité de leur temps aux soins ? • le patient va être orienté vers un lieu de soins, choisi ou plutôt « non choisi », en fonction des opportunités de lits vacants et non en fonction du service le plus approprié à son cas. N’est-ce pas un facteur de perte d’efficacité dans le suivi de ses soins ? ■ L’orientation vers : L’Unité d’Hospitalisation de Courte durée (UHCD) et Accueil Médico-Chirurgical (AMC) • L’hospitalisation en UHCD ou AMC Les patients sous l’emprise de toxiques, très agités ou délirants sont orientés directement vers le premier étage à l’AMC . Pour les intoxications graves, il sont acheminés vers le service de « déchoquage ». L’AMC reçoit les personnes qui ont besoin, outre les soins psychiatriques de soins au plan somatique. Après « l’épreuve » du déshabillage, les patients sont acheminés vers un des 16 lits du service ou laissés sur un chariot, dans le… couloir ! Dans ce dernier cas on peut s’interroger sur les conditions de respect de la confidentialité ! Des examens médicaux sont faits systématiquement selon 5 critères (formule numérique sanguine, bilan coagulation, glycémie, tests hépatiques, ECG). Dès que cela est rendu possible - patient sorti de l’emprise de substances, par exemple -, une nouvelle évaluation au plan psychiatrique est faite par l’équipe du service. Les données essentielles qui vont suivre le patient (nom, âge, date arrivée, diagnostic apparent, addiction éventuelle, soins, orientation) sont consignées sur le tableau du bureau médical. Les options possibles de départ y sont notées par souci de transferts rapides. Est noté également le cadre légal de l’hospitalisation HDT (l’infirmière devra constituer le dossier) ou HL. Est codé aussi le « niveau éthylique » du patient. L’UHCD propose 4 lits pour des patients psychiatriques en situation de crise (par exemple des tentatives de suicide) pour lesquels une hospitalisation de 24 ou 48 h peut permettre la mise en place de soins en partenariat avec l’entourage. • L’hospitalisation en AUP (Accueil des Urgences Psychiatriques) L’unité AUP située à l’extérieur des urgences dans un bâtiment très proche est un nouveau service ouvert à Purpan en juillet 2008, comprenant 8 lits dont 2 en chambres d’isolement. Il s’est substitué au SIAP, mis en place en 2001, lors du transfert des urgences psychiatriques de l’hôpital Marchant au CHU Purpan. Il accueille des patients ayant des antécédents psychiatriques nécessitant une hospitalisation urgente sans qu’ils soient sous l’emprise de substances toxiques. Ne sont pas pris en AUP, les patients faisant un premier épisode délirant. Sont mis en AUP, les personnes hospitalisées sans leur consentement (HDT et HO). Les patients sont constamment surveillés par un système vidéo qui permet d’ajuster la surveillance notamment pour ceux qui sont dans une chambre d’isolement. Le poste de soin est fermé à clef ; c’est le lieu des soignants d’où les écrans sont vus constamment. Tous les patients de l’AUP reçoivent la visite quotidienne du psychiatre qui prescrit le traitement et évalue son effet. La plupart des infirmiers sont nouveaux dans les services et assez jeunes dans la profession ; ils apprennent « in situ ». L’AUP est un service fermé ; la salle d’attente pour les visiteurs est située à l’extérieur. ■ La sortie des urgences : La Durée moyenne du séjour en urgence est inférieure à 60 heures ; certains patients regagnent directement leur domicile, mais d’autres ont besoin d’un suivi médical plus lourd. Pour eux, la sortie se fait souvent vers le secteur public, Hôpital G. Marchant et CHU Casselardit, mais aussi vers quelques cliniques. Des conventions entre l’hôpital Marchant et ces cliniques, notamment Beaupuy et éventuellement Marigny permettent de trouver des conditions de soins appropriées. De grosses difficultés existent car les patients sont rarement conduits vers leur lieux de soins habituels, où ils sont connus. De fait, ils sont accueillis « là où il y a une place ». Ceci n’est pas satisfaisant car le circuit de soins du patient est rompu et une perte d’efficacité dans son traitement est à craindre. De nombreux retours aux urgences se produisent et un certain nombre de patients reviennent régulièrement. On peut dès lors s’interroger sur le suivi médical et médico-social qui est proposé à ces patients dans la cité. Ceci étant, depuis notre visite aux urgences, des améliorations sensibles sont à noter. L’hôpital Marchant a mené une réflexion qui a conduit à nommer un coordinateur, interlocuteur privilégié du CHU, pour tenter de placer le patient à recevoir dans l’unité la mieux appropriée pour lui. Par ailleurs, si autrefois, seul le pavillon Dide de Marchant accueillait des patients en post-urgence, ce sont aujourd’hui tous les pavillons qui sont susceptibles de les accueillir. Autre innovation récente : depuis juin dernier, à l’initiative du La lettre n°5 de la délégation secteur 4, s’est ouvert un hôpital de jour d’urgences, à Port Saint-Sauveur qui fonctionne les week-ends, propose 10 places et une prise en charge sur 12 jours. Ceci est à la fois une alternative aux urgences proprement dites, mais aussi aux post-urgences. ■ Conclusion Ce temps d’observation aux urgences nous amène à faire des constats de plusieurs natures. Tout d’abord, nous avons pu constater combien est forte et constante l’implication des soignants quelle que soit leur fonction, même si la configuration des lieux ne leur facilite pas la tâche . Ensuite, nous avons plutôt vu une bonne communication entre les divers services et notamment entre les soignants du « corps » et ceux de « l’esprit ». Enfin, les efforts pour trouver une orientation pour la sortie des patients sont réels, mais pas toujours couronnés de succès. Mais au delà de ces quelques points, nous avons été amenés à nous interroger sur des questions de fond touchant à la fois à l’amont et à l’aval des urgences. Il nous est apparu en effet qu’un grand nombre de cas ne semblaient pas relever des urgences : personnes sous l’emprise de substances toxiques, personne menaçante, cherchant visiblement un toit pour la nuit, besoin d’une simple consultation apaisante, jeune ayant un problème au sein de sa famille,… Ceci pose la question du rôle des CMP : sont-ils connus des médecins généralistes, des travailleurs sociaux, du grand public ? Les heures d’ouverture sont-elles pertinentes quand on sait que les angoisses surviennent en fin de journée ? Un grand nombre de cas dits d’urgences ne pourraient-ils pas être évités avec la création d’équipes mobiles capables d’intervenir en prévention ? Et que dire des patients récurrents aux urgences ? N’est-ce pas le signe d’une défaillance de leur prise en charge dans la cité ? Voilà des chantiers toujours ouverts qui nous confortent dans l’idée de travailler toujours et encore à la mise en oeuvre du plan d’accompagnement en six points de UNAFAM. Le programme de formation UNAFAM 2010 Stage d’initiation, pour bien connaître l’UNAFAM et pouvoir s’impliquer en qualité de bénévole : (2,5 jours) - Bordeaux, du 13 au 15 janvier 2010 - Marseille, du 10 au 12 février 2010 - Orléans, du 15 au 17 mars 2010 - Paris, du 10 au 12 avril 2010 (week-end) - Toulouse, du 4 au 6 mai 2010 - Lyon, du 14 au 16 juin 2010 Stage pour les accueillants. Il est nécessaire d’avoir fait le stage d’initiation pour s’inscrire çà celui-ci qui est pour parfaire les capacités à accueillir, écouter, soutenir et orienter les familles ; il faut être en mesure de prendre une certaine distance par rapport aux troubles psychiques : (2,5 jours) - Reims, du 27 au 29 janvier 2010 - Nancy, du 22 au 24 mars 2010 - Nantes, du 5 au 7 octobre 2010 A vos agendas le samedi 23 janvier, vous êtes tous invités à venir au siège de la délégation, 5 rue Michel-Ange, pour partager la traditionnelle galette des reines et des rois ; c’est une occasion de se retrouver et de mieux faire connaissance en toute convivialité . L’ensemble des bénévoles compte sur votre présence. Vous recevrez une invitation qui vous précisera les horaires. Stage de représentation . Il est également nécessaire d’avoir fait le stage d’initiation. Ce stage a pour but de former les personnes qui ont mandat de l’UNAFAM pour représenter l’association dans diverses instances (conseils d’administration, CRUQPC, Comités ,etc…) lieu où s’élaborent des orientations et se prennent des décisions concernant les soins, les ressources, le logement, l’accompagnement, etc… : (2 jours) - Angers du 4 au 5 février 2010 - Paris, du 8 au 9 avril 2010 - Montpellier, du 10 au 11 juin 2010. Pour vous inscrire, merci de le faire savoir au secrétariat (05 61 48 11 56- [email protected]) ; un imprimé d’inscription vous sera envoyé ; après renseignement de votre part, il sera adressé à Paris après visa du président délégué de la délégation. Joyeuses Fêtes La lettre n°5 de la délégation HAUTE-GARONNE Brèves … L’UNAFAM a rencontré - l’association « Tremplin » , des soignants du CMP de Saint-Gaudens et une responsable des HLM pour étudier les conditions de réalisation d’une résidence accueil à Montréjeau, dans le sud du département ; Nous avons également rencontré dans le même esprit, les responsables de la société HLM des Chalets, en présence du directeur de la MDPH pour évoquer la réalisation d’une résidence accueil dans le grand Toulouse. - Les responsables de la société Tisseo qui sont demandeurs d’informations sur la problématique des personnes en situation de handicap psychique afin que leurs salariés confrontés à ce problème sachent avoir les bonnes attitudes et les bonnes paroles. - Les responsables « qualité » de la clinique des « Cèdres » pour présenter l’UNAFAM et intégrer la CRUQPEC de cette clinique ; merci à Jeannine Arbey d’être notre représentante dans cette clinique. - Mr Jean- Bernard Gau, mandataire judiciaire pour majeur, responsable du service de protection des majeurs à l’hôpital Marchant qui participe au montage du secteur 4 pour loger des patients stabilisé ; l’hôpital loue directement les logements qui sont sous loués aux occupants sous protection, avec un suivi médical assuré ( possibilité d’aller chez la personne pour les soins) - Mme la directrice du CCAS de Toulouse pour lui présenter l’UNAFAM et voir dans quelle mesure et sur quels points un partenariat pourrait se dessiner avec cet important service qui œuvre dans les politiques de solidarité et gère 40 établissements. - Mr le directeur de l’hôpital G. Marchant, suite au rapport sur les urgences ; un coordinateur faisant le lien entre le CHU et l’hôpital Marchant a été nommé pour faciliter les hospitalisations à la sortie des urgences. En particulier, un effort est fait pour essayer de trouver un lit dans le secteur psychiatrique où le patient concerné est déjà connu et soigné. Un hôpital de jour d’urgence rattaché au secteur 4 a été ouvert depuis juin 2009 (10 places) avec ouverture le week-end. Un projet d’équipe mobile pour intervention à domicile est en cours de réflexion. - La DDASS au sujet du GEM de Castanet qui se cherche encore, un an après sa reconnaissance par la DDASS. L’UNAFAM a participé - à une conférence initiée par le comité d’éthique de l’hôpital Purpan pour lutter contre la stigmatisation de la maladie psychique auprès d’un public de soignants (contact à poursuivre dans le cadre de la SISM 2010) - à une réunion à Albi sur un module de formation dispensé par le CREAI de Rhône-Alpes pour inciter les soignants, les personnels du domaine médico-social et les représentants des usagers à travailler ensemble, en réseau, autour du malade psychique. - à la réunion régionale de l’UNAFAM qui a accueilli Emilie Jarroux, nouvelle chargée de mission à la région - à une réunion à la clinique des Cèdres (conseil des psychiatres) pour présenter l’UNAFAM aux personnels en psychiatrie ; nous avons été invités à tenir une permanence, une fois par mois sur place. - à la rencontre inter régionale tenue à Bordeaux entre les 4 régions d’Aquitaine, Limousin, Poitou Charente et Midi-Pyrénées et en présence de Jean Canneva. Cette réunion s’inscrivait dans le cadre d ‘un « tour de France » du siège parisien visant à préparer une structuration du niveau régional, après état des lieux. L’accent a été mis sur trois points prioritaires se sont fait jour : qualité du premier contact (tout faire pour éviter de perdre un coup de fil), valorisation des formations pour aider les personnes dans la durée (groupes de parole, atelier Prospect, etc..), intérêt de la représentation institutionnelle. - au premier conseil de la vie sociale mis en place à l’ESAT de Pechbonnieu ; celui-ci n’est plus géré par ELAN, mais par IPSI, suite à des difficultés financières qui ne sont pas encore éloignées… - à une visite du secteur psychiatrique de la clinique des Cèdres où nous avons trouvé un très bon accueil ; la clinique des Cèdres va créer un hôpital de jour ; une permanence de l’UNAFAM se tiendra dorénavant une fois par mois sur place ; en projet également, une maison des usagers ; - à une formation sur les Réseaux de Santé organisée par le Comité Inter-associatif sur la Santé : à mettre en pratique pour les équipes mobiles ; - aux Comissions de Relation avec les Usagers de l’hôpital Marchant, de la clinique Aufréry (Balma), de la clinique des Cèdres (Cornebarieu) et de la clinique Mailhol (Labastide-Beauvoir) ; au Groupe autonomie-dépendance Saint-Orens : cette commune a un projet de charte ville handicap sur l’accessibilité et l’autonomie des personnes dans la cité L’UNAFAM a organisé un formation régionale pour ses représentants dans les Comissions de Relation avec les Usagers (CRU) ; dix personnes étaient présentes ; il en est ressorti, outre une meilleure connaissance des textes régissant ces commissions, la nécessité de faire connaitre aux adhérents l’importance de saisir ces CRU quand un problème important est rencontré ; « La vocation des CRU est non seulement de prendre en considération les usagers sur le plan individuel (en veillant au respect de leurs droits et en facilitant leurs démarches) mais encore de jour un rôle de levier pour améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge de l’ensemble des usagers et de leurs proches. » ; il ne faut pas hésiter à saisir les CRU ; nos problèmes sont ainsi rendus publics et leur discussion voir résolution serve à tous. UNAFAM HAUTE-GARONNE 5, rue Michel Ange - 31200 Toulouse Tel. : 05 61 48 11 56 - Mail : [email protected] - www.unafam.org