HAUTE-GARONNE
L’UNAFAM observateur aux
urgences psychiatriques
La délégation UNAFAM de Haute-Garonne, a souhaité s’intéres-
ser au fonctionnement du service des urgences psychiatriques
du CHU de Purpan. Pourquoi ? D’une part pour savoir comment
est désormais organisé ce service après la restructuration et la
disparition du SIAP et d’autre part pour pouvoir répondre aux
interrogations récurrentes posées par les familles, concernant
la prise en charge au plan somatique des patients psychiques.
Après avoir obtenu l’accord des autorités hospitalières, nous
avons organisé avec les responsables du service des urgences,
48 heures d’observations à raison de 2 fois 24 heures par binô-
me. Nous remercions très chaleureusement toutes les person-
nes qui nous ont permis de mener à bien ce projet ainsi que les
personnels soignants rencontrés tout au long de notre visite.
Plusieurs temps forts se sont détachés : l’arrivée et la prise en
charge des personnes, la consultation, l’orientation et le suivi
médical et enfi n la sortie du service des urgences.
l’arrivée et la prise en charge des patients aux
urgences psychiatriques.
Les patients peuvent arriver par eux-mêmes, accompagnés
par la famille, par les pompiers, les ambulanciers ou autres.
Ils peuvent être agités, délirants, silencieux ou même prostrés ;
ils peuvent aussi être sous l’emprise de substances qui empê-
che tout dialogue constructif avec les soignants. Ils sont géné-
ralement adultes, du plus jeune, aux troubles apparus récem-
ment jusqu’aux anciens, connus des services et développant un
vieillissement chaotique à travers leur pathologie.
La prise en charge se fait par l’Infi rmière Organisatrice de lAc-
cueil Psychiatrique (IOAP) qui vérifi e que les critères d’admis-
sion aux urgences psychiatriques sont avérés ; parfois, l’avis
d’un psychiatre est requis. Cette prise en charge peut conduire
la personne soit vers la salle de déchoquage, si, par exemple,
elle est dans le coma après absorption de produits toxiques,
soit vers l’unité d’Accueil Médico-Chirurgical (AMC) via un sas
de déshabillage où elle est mise en pyjama. Elle peut aussi être
directement reçue en consultation par une infi rmière psychia-
trique.
La consultation
Les patients sont reçus dans un bureau de consultation d’abord
par l’infi rmière qui leur pose beaucoup de questions en suivant
systématiquement un questionnaire préétabli. Deux grands cas
de fi gure peuvent être distingués :
• la personne est déjà venue et est connue du service ; son dos-
sier informatisé est recherché et consulté pour connaître les
antécédents
• la personne n’est pas connue (recherche vaine dans le fi chier
informatique) ; un gros effort est fait pour trouver un contact à
l’extérieur afi n d’obtenir de précieux renseignements : famille,
amis, médecin généraliste, psychiatre, etc…Ceci se fait sur le
champ, par téléphone avec un succès aléatoire.
Ca bouge à l’UNAFAM
L’UNAFAM , Union Nationale des familles et amis de per-
sonnes malades et / ou handicapées psychiques, tel est son ap-
pellation offi cielle depuis cet été, est en pleine réfl exion . La loi
récente Hôpital, Patients, Santé, Territoires qui crée les Agences
Régionales de Santé (ARS) donne à celles-ci une responsabilité
forte dans la politique sanitaire et médico-sociale . Ainsi, les
ARS pourront décider de l’organisation des soins sur les régions
et auront des pouvoirs décisionnels accompagnés de moyens
nanciers pour ce faire. C’est dire l’importance que revêt cet
échelon régional. Face à cela, l’UNAFAM se préoccupe de doter
les régions de moyens susceptibles de faire face à cette nouvelle
donne. Différentes suggestions sont à l’étude, s’agissant d’orga-
niser les délégations régionales, de défi nir leur rôle à la fois en
interne mais aussi vis à vis des partenaires régionaux . Face à un
très probable accroissement de travail, la région Midi-Pyrénées
s’est déjà dotée d’une chargée de mission qui est en poste de-
puis le 1e septembre ; il s’agit d’Emilie JARROUX.
Nul doute que cette nouvelle façon de travailler aura un impact sur
notre délégation qui poursuit son chemin parfois chaotique. D’an-
ciens bénévoles souhaitent prendre du recul après avoir donné
temps et compétence pendant des années, d’autres s’éloignent
de Toulouse, d’autres enfi n se proposent spontanément. Je veux
ici remercier Françoise Hernandez, qui des années durant a assu-
ré le secrétariat, connaissant presque tous les adhérents ; je veux
tout autant saluer l’arrivée d’Annie Bonnet qui s’installe dans ce
même fauteuil ô combien important pour une association comme
la notre. Car enfi n, nous sommes tous des bénévoles et les tâches
ne manquent pas. Ce n’est pas notre court mais fructueux séjour
aux urgences psychiatriques qui prouvera le contraire. Un compte
rendu vous est ici proposé ; il débouche sur un constat : beaucoup
de choses restent à faire. Et nous avons besoin de bonnes volon-
tés, qui pour gérer la bibliothèque, qui pour représenter les usa-
gers, qui pour plaider notre cause auprès d’un élu, qui pour porter
le discours positif à l’égard des personnes en situation de handi-
cap psychique et bien d’autres choses. Alors, n’hésitez pas …vous
trouverez aussi dans ce numéro de « La lettre » le programme de
formation pour devenir un bénévole effi cace.
En attendant, et là aussi nous avons besoin d’idées et de bras,
nous allons mettre en chantier la Semaine d’Information sur la
Santé Mentale (SISM) qui se déroulera du 15 au 22 mars 2010 sur
le thème suivant . Santé mentale : comment en parler sans stig-
matiser.
Vaste sujet qui autorise divers partenariats avec des soignants,
des travailleurs sociaux, des associations, etc…
Toujours soucieux d’être à l’écoute et au service des familles, nous
avons réouvert une page sur le site unafam.org, en attendant la
création d’un site. N’hésitez pas à la parcourir et à nous donner
votre avis.
Merci aux bonnes volontés qui nous rejoindront.
Michel Lacan
Président délégué pour la Haute-Garonne
DÉCEMBRE 2009 - N°5
La Lettre
La Lettre
de la délégation
EDITORIAL
EDITORIAL
HAUTE-GARONNE
L’infi rmière cherche à créer un climat de confi ance avec le
patient; elle prend le temps de comprendre ce qui se passe,
questionne beaucoup, consigne par écrit les réponses. Elle
essaie de rechercher le consentement quant aux soins et une
alliance thérapeutique pour inscrire la nécessité de soins dans
la durée… Elle se fait une opinion de la situation psychique du
patient qu’elle essaie de rassurer. Elle explique au psychiatre
ou à l’interne, son point de vue ; le psychiatre rencontre à son
tour le patient, croise éventuellement les réponses qu’il en-
tend avec le compte rendu de l’infi rmière. L’équipe soignante
se réunit à nouveau pour « prendre une décision », après dis-
cussion : approche du diagnostic, orientation possible, hospi-
talisation ou non.
Là commencent les diffi cultés et c’est une véritable « course au
lit » si la décision est l’hospitalisation. Le manque de lit est fl a-
grant, y compris en faisant appel aux possibilités des cliniques
. Beaucoup de temps est consacré par le tandem infi rmière /
psychiatre ou interne pour chercher un point de chute : télé-
phone, Minitel, Internet, Pages jaunes, y compris pour retrouver
trace d’un médecin traitant…
Si ce moment de consultation est très positif, force est de
constater que deux types de questions se posent :
• est-ce bien le travail des soignants de participer à la « course
aux lits », au risque de voir la logique même de l’organisation
des urgences remise en cause, en ne consacrant pas la quasi
totalité de leur temps aux soins ?
• le patient va être orienté vers un lieu de soins, choisi ou plutôt
« non choisi », en fonction des opportunités de lits vacants et
non en fonction du service le plus approprié à son cas. N’est-ce
pas un facteur de perte d’effi cacité dans le suivi de ses soins ?
L’orientation vers :
L’Unité d’Hospitalisation de Courte durée (UHCD) et Accueil
Médico-Chirurgical (AMC)
• L’hospitalisation en UHCD ou AMC
Les patients sous l’emprise de toxiques, très agités ou délirants
sont orientés directement vers le premier étage à lAMC . Pour
les intoxications graves, il sont acheminés vers le service de
« déchoquage ». LAMC reçoit les personnes qui ont besoin,
outre les soins psychiatriques de soins au plan somatique.
Après « l’épreuve » du déshabillage, les patients sont achemi-
nés vers un des 16 lits du service ou laissés sur un chariot, dans
le… couloir ! Dans ce dernier cas on peut s’interroger sur les
conditions de respect de la confi dentialité ! Des examens mé-
dicaux sont faits systématiquement selon 5 critères (formule
numérique sanguine, bilan coagulation, glycémie, tests hépa-
tiques, ECG).
Dès que cela est rendu possible - patient sorti de l’emprise de
substances, par exemple -, une nouvelle évaluation au plan
psychiatrique est faite par l’équipe du service. Les données
essentielles qui vont suivre le patient (nom, âge, date arrivée,
diagnostic apparent, addiction éventuelle, soins, orientation)
sont consignées sur le tableau du bureau médical. Les options
possibles de départ y sont notées par souci de transferts rapi-
des. Est noté également le cadre légal de l’hospitalisation HDT
(l’infi rmière devra constituer le dossier) ou HL. Est codé aussi le
« niveau éthylique » du patient.
L’UHCD propose 4 lits pour des patients psychiatriques en si-
tuation de crise (par exemple des tentatives de suicide) pour
lesquels une hospitalisation de 24 ou 48 h peut permettre la
mise en place de soins en partenariat avec l’entourage.
• L’hospitalisation en AUP (Accueil des Urgences Psychiatri-
ques)
L’unité AUP située à l’extérieur des urgences dans un bâtiment
très proche est un nouveau service ouvert à Purpan en juillet
2008, comprenant 8 lits dont 2 en chambres d’isolement. Il s’est
substitué au SIAP, mis en place en 2001, lors du transfert des
urgences psychiatriques de l’hôpital Marchant au CHU Purpan.
Il accueille des patients ayant des antécédents psychiatriques
nécessitant une hospitalisation urgente sans qu’ils soient sous
l’emprise de substances toxiques. Ne sont pas pris en AUP, les
patients faisant un premier épisode délirant. Sont mis en AUP,
les personnes hospitalisées sans leur consentement (HDT et
HO). Les patients sont constamment surveillés par un système
vidéo qui permet d’ajuster la surveillance notamment pour ceux
qui sont dans une chambre d’isolement. Le poste de soin est
fermé à clef ; c’est le lieu des soignants d’où les écrans sont vus
constamment.
Tous les patients de lAUP reçoivent la visite quotidienne du psy-
chiatre qui prescrit le traitement et évalue son effet. La plupart
des infi rmiers sont nouveaux dans les services et assez jeunes
dans la profession ; ils apprennent « in situ ». LAUP est un ser-
vice fermé ; la salle d’attente pour les visiteurs est située à l’ex-
térieur.
La sortie des urgences :
La Durée moyenne du séjour en urgence est inférieure à 60
heures ; certains patients regagnent directement leur domicile,
mais d’autres ont besoin d’un suivi médical plus lourd. Pour
eux, la sortie se fait souvent vers le secteur public, Hôpital G.
Marchant et CHU Casselardit, mais aussi vers quelques clini-
ques. Des conventions entre l’hôpital Marchant et ces cliniques,
notamment Beaupuy et éventuellement Marigny permettent de
trouver des conditions de soins appropriées.
De grosses diffi cultés existent car les patients sont rarement
conduits vers leur lieux de soins habituels, où ils sont connus.
De fait, ils sont accueillis « là où il y a une place ». Ceci n’est pas
satisfaisant car le circuit de soins du patient est rompu et une
perte d’effi cacité dans son traitement est à craindre. De nom-
breux retours aux urgences se produisent et un certain nombre
de patients reviennent régulièrement. On peut dès lors s’inter-
roger sur le suivi médical et médico-social qui est proposé à ces
patients dans la cité.
Ceci étant, depuis notre visite aux urgences, des améliorations
sensibles sont à noter. L’hôpital Marchant a mené une réfl exion
qui a conduit à nommer un coordinateur, interlocuteur privilégié
du CHU, pour tenter de placer le patient à recevoir dans l’unité
la mieux appropriée pour lui. Par ailleurs, si autrefois, seul le
pavillon Dide de Marchant accueillait des patients en post-ur-
gence, ce sont aujourd’hui tous les pavillons qui sont suscepti-
bles de les accueillir.
Autre innovation récente : depuis juin dernier, à l’initiative du
La lettre n°5 de la délégation
secteur 4, s’est ouvert un hôpital de jour d’urgences, à Port
Saint-Sauveur qui fonctionne les week-ends, propose 10 places
et une prise en charge sur 12 jours. Ceci est à la fois une alter-
native aux urgences proprement dites, mais aussi aux post-ur-
gences.
Conclusion
Ce temps d’observation aux urgences nous amène à faire des
constats de plusieurs natures.
Tout d’abord, nous avons pu constater combien est forte et
constante l’implication des soignants quelle que soit leur fonc-
tion, même si la confi guration des lieux ne leur facilite pas la
tâche . Ensuite, nous avons plutôt vu une bonne communication
entre les divers services et notamment entre les soignants du
« corps » et ceux de « l’esprit ». Enfi n, les efforts pour trouver
une orientation pour la sortie des patients sont réels, mais pas
toujours couronnés de succès.
Mais au delà de ces quelques points, nous avons été amenés à
nous interroger sur des questions de fond touchant à la fois à
l’amont et à l’aval des urgences. Il nous est apparu en effet qu’un
grand nombre de cas ne semblaient pas relever des urgences
: personnes sous l’emprise de substances toxiques, personne
menaçante, cherchant visiblement un toit pour la nuit, besoin
d’une simple consultation apaisante, jeune ayant un problème
au sein de sa famille,…
Ceci pose la question du rôle des CMP : sont-ils connus des
médecins généralistes, des travailleurs sociaux, du grand pu-
blic ? Les heures d’ouverture sont-elles pertinentes quand on
sait que les angoisses surviennent en fi n de journée ? Un grand
nombre de cas dits d’urgences ne pourraient-ils pas être évi-
tés avec la création d’équipes mobiles capables d’intervenir en
prévention ? Et que dire des patients récurrents aux urgences ?
N’est-ce pas le signe d’une défaillance de leur prise en charge
dans la cité ?
Voilà des chantiers toujours ouverts qui nous confortent dans
l’idée de travailler toujours et encore à la mise en oeuvre du plan
d’accompagnement en six points de UNAFAM.
Stage d’initiation, pour bien connaître l’UNAFAM et pouvoir
s’impliquer en qualité de bénévole : (2,5 jours)
- Bordeaux, du 13 au 15 janvier 2010
- Marseille, du 10 au 12 février 2010
- Orléans, du 15 au 17 mars 2010
- Paris, du 10 au 12 avril 2010 (week-end)
- Toulouse, du 4 au 6 mai 2010
- Lyon, du 14 au 16 juin 2010
Stage pour les accueillants. Il est nécessaire d’avoir fait le
stage d’initiation pour s’inscrire çà celui-ci qui est pour par-
faire les capacités à accueillir, écouter, soutenir et orienter
les familles ; il faut être en mesure de prendre une certaine
distance par rapport aux troubles psychiques : (2,5 jours)
- Reims, du 27 au 29 janvier 2010
- Nancy, du 22 au 24 mars 2010
- Nantes, du 5 au 7 octobre 2010
Stage de représentation . Il est également nécessaire d’avoir
fait le stage d’initiation. Ce stage a pour but de former les
personnes qui ont mandat de l’UNAFAM pour représenter
l’association dans diverses instances (conseils d’administra-
tion, CRUQPC, Comités ,etc…) lieu où s’élaborent des orien-
tations et se prennent des décisions concernant les soins, les
ressources, le logement, l’accompagnement, etc… : (2 jours)
- Angers du 4 au 5 février 2010
- Paris, du 8 au 9 avril 2010
- Montpellier, du 10 au 11 juin 2010.
Pour vous inscrire, merci de le faire savoir au secrétariat
(05 61 48 11 56- [email protected]g) ; un imprimé d’inscription
vous sera envoyé ; après renseignement de votre part, il sera
adressé à Paris après visa du président délégué de la délé-
gation.
Le programme de formation UNAFAM 2010
A vos agendas
le samedi 23 janvier, vous êtes tous invités à venir au
siège de la délégation, 5 rue Michel-Ange, pour partager
la traditionnelle galette des reines et des rois ; c’est une
occasion de se retrouver et de mieux faire connaissance en
toute convivialité . L’ensemble des bénévoles compte sur
votre présence.
Vous recevrez une invitation qui vous précisera les horai-
res.
Joyeuses
Fêtes
HAUTE-GARONNE
La lettre n°5 de la délégation
UNAFAM HAUTE-GARONNE
5, rue Michel Ange - 31200 Toulouse
Tel. : 05 61 48 11 56 - Mail : 31@unafam.org -
www.unafam.org
L’UNAFAM a rencontré
- l’association « Tremplin » , des soignants du CMP de Saint-Gau-
dens et une responsable des HLM pour étudier les conditions de
réalisation d’une résidence accueil à Montréjeau, dans le sud du
département ; Nous avons également rencontré dans le même es-
prit, les responsables de la société HLM des Chalets, en présence
du directeur de la MDPH pour évoquer la réalisation d’une résiden-
ce accueil dans le grand Toulouse.
- Les responsables de la société Tisseo qui sont demandeurs d’in-
formations sur la problématique des personnes en situation de
handicap psychique afi n que leurs salariés confrontés à ce problè-
me sachent avoir les bonnes attitudes et les bonnes paroles.
- Les responsables « qualité » de la clinique des « Cèdres » pour
présenter l’UNAFAM et intégrer la CRUQPEC de cette clinique ;
merci à Jeannine Arbey d’être notre représentante dans cette cli-
nique.
- Mr Jean- Bernard Gau, mandataire judiciaire pour majeur, res-
ponsable du service de protection des majeurs à l’hôpital Marchant
qui participe au montage du secteur 4 pour loger des patients sta-
bilisé ; l’hôpital loue directement les logements qui sont sous loués
aux occupants sous protection, avec un suivi médical assuré
( possibilité d’aller chez la personne pour les soins)
- Mme la directrice du CCAS de Toulouse pour lui présenter l’UNA-
FAM et voir dans quelle mesure et sur quels points un partenariat
pourrait se dessiner avec cet important service qui œuvre dans les
politiques de solidarité et gère 40 établissements.
- Mr le directeur de l’hôpital G. Marchant, suite au rapport sur les
urgences ; un coordinateur faisant le lien entre le CHU et l’hôpital
Marchant a été nommé pour faciliter les hospitalisations à la sor-
tie des urgences. En particulier, un effort est fait pour essayer de
trouver un lit dans le secteur psychiatrique où le patient concerné
est déjà connu et soigné. Un hôpital de jour d’urgence rattaché au
secteur 4 a été ouvert depuis juin 2009 (10 places) avec ouverture le
week-end. Un projet d’équipe mobile pour intervention à domicile
est en cours de réfl exion.
- La DDASS au sujet du GEM de Castanet qui se cherche encore, un
an après sa reconnaissance par la DDASS.
L’UNAFAM a participé
- à une conférence initiée par le comité d’éthique de l’hôpital Pur-
pan pour lutter contre la stigmatisation de la maladie psychique
auprès d’un public de soignants (contact à poursuivre dans le cadre
de la SISM 2010)
- à une réunion à Albi sur un module de formation dispensé par le
CREAI de Rhône-Alpes pour inciter les soignants, les personnels
du domaine médico-social et les représentants des usagers à tra-
vailler ensemble, en réseau, autour du malade psychique.
- à la réunion régionale de l’UNAFAM qui a accueilli Emilie Jarroux,
nouvelle chargée de mission à la région
- à une réunion à la clinique des Cèdres (conseil des psychiatres)
pour présenter l’UNAFAM aux personnels en psychiatrie ; nous
avons été invités à tenir une permanence, une fois par mois sur
place.
- à la rencontre inter régionale tenue à Bordeaux entre les 4 régions
d’Aquitaine, Limousin, Poitou Charente et Midi-Pyrénées et en pré-
sence de Jean Canneva. Cette réunion s’inscrivait dans le cadre
d ‘un « tour de France » du siège parisien visant à préparer une
structuration du niveau régional, après état des lieux. L’accent a été
mis sur trois points prioritaires se sont fait jour : qualité du premier
contact (tout faire pour éviter de perdre un coup de fi l), valorisation
des formations pour aider les personnes dans la durée (groupes
de parole, atelier Prospect, etc..), intérêt de la représentation ins-
titutionnelle.
- au premier conseil de la vie sociale mis en place à l’ESAT de Pe-
chbonnieu ; celui-ci n’est plus géré par ELAN, mais par IPSI, suite à
des diffi cultés nancières qui ne sont pas encore éloignées…
- à une visite du secteur psychiatrique de la clinique des Cèdres où
nous avons trouvé un très bon accueil ; la clinique des Cèdres va
créer un hôpital de jour ; une permanence de l’UNAFAM se tiendra
dorénavant une fois par mois sur place ; en projet également, une
maison des usagers ;
- à une formation sur les Réseaux de Santé organisée par le Comité
Inter-associatif sur la Santé : à mettre en pratique pour les équipes
mobiles ;
- aux Comissions de Relation avec les Usagers de l’hôpital Mar-
chant, de la clinique Aufréry (Balma), de la clinique des Cèdres
(Cornebarieu) et de la clinique Mailhol (Labastide-Beauvoir) ;
au Groupe autonomie-dépendance Saint-Orens : cette commune a
un projet de charte ville handicap sur l’accessibilité et l’autonomie
des personnes dans la cité
L’UNAFAM a organisé un formation régionale pour ses représen-
tants dans les Comissions de Relation avec les Usagers (CRU) ; dix
personnes étaient présentes ; il en est ressorti, outre une meilleure
connaissance des textes régissant ces commissions, la nécessité de
faire connaitre aux adhérents l’importance de saisir ces CRU quand
un problème important est rencontré ; « La vocation des CRU est
non seulement de prendre en considération les usagers sur le plan
individuel (en veillant au respect de leurs droits et en facilitant leurs
démarches) mais encore de jour un rôle de levier pour améliorer
les conditions d’accueil et de prise en charge de l’ensemble des
usagers et de leurs proches. » ; il ne faut pas hésiter à saisir les
CRU ; nos problèmes sont ainsi rendus publics et leur discussion
voir résolution serve à tous.
Brèves …
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