Rapport du Marché de Sisal
avril - octobre 2015 -1/6-
Brésil
A cette occasion il n’est pas nécessaire de s’occuper du développement turbulent de la politique
au Brésil et des grands scandales de corruption infinis troublant le pays ni de la position
continuellement défaillante au parlement de la présidente Dilma Rousseff, car les gazettes
mondiales couvrent amplement les évènements politiques au Brésil. Les répercussions sur les
secteurs financiers et économiques causés par le chaos de la politique brésilienne sont très
angoissantes.
L’économie brésilienne éprouve sa récession la plus grave depuis 1930 avec une crise politique
et fiscale croissante accentuée par les scandales de corruption. Presque personne n’ose de se
rappeler l’année 2010 quand le pays avec un taux de croissance économique de 7,5 % était
mentionné ensemble avec la Chine et l’inde. Après des années peu dynamiques le produit
intérieur brut (PIB) est en danger de diminuer encore plus pendant 2015. En avril 2015, la
Banque Centrale du Brésil ainsi que le Fonds Monétaire International (FMI) ont révisé leur
pronostic antérieur significativement à la baisse. Comme un des exportateurs les plus grands du
monde des matières premières le Brésil a beaucoup bénéficié des prix élevés des matières
premières pendant les dernières années. Entre-temps, les prix des matières premières
exportées par le Brésil s’effondrent. La passion de dépenser de l’argent pour des biens de
consommation, une passion favorite des brésiliens et un des piliers de la croissance
économique, est disparue. On aurait pu penser que sous de telles conditions l’inflation aurait la
tendance de rester modeste, mais ceci ne s’applique pas pour le Brésil. Vers avril cette année
l’inflation a passé la maque de 8 % et était bien au-dessus de la tâche de la Banque Centrale du
Brésil étant 4,5 % au maximum. Entre-temps, le taux d’inflation a atteint 10 % et les frais
d’entretien croissent de plus en plus et deviennent très chers pour le brésiliens. Après que
l’inflation semblait bien freinée pour un certain instant elle est à la hausse depuis janvier cette
année. Les moyens de la Banque Centrale du Brésil pour la lutte contre l’inflation sont limités et
le taux de référence a déjà atteint un niveau élevé de 12,75 % actuellement. Il n’est pas certain
où le Brésil se trouve dans le tunnel noir. Le FMI croit au bout de ce tunnel. Néanmoins, le FMI
est très optimiste et assume qu’il y aura de nouveau une croissance économique et estime que
l’année prochaine la croissance économique va atteindre 2,2 %.
Contrairement à l’estimation du FMI il y a des opinions au Brésil que l’économie va baisser par
2 % l’année prochaine accompagnée par un chômage croissant.
La monnaie brésilienne continue de faire une chute. Pendant qu’au début de cette année le taux
de change était USD 1.00 = REAL 2.50 la revalorisation du Dollar US a atteint le 22 septembre
un pic du taux de change d’USD 1.00 = REAL 4.03 et ensuite dépréciait encore plus au niveau
d’USD 1.00 = REAL 4.25. Le REAL faible est symbolique pour la crise profonde de la 7e grande
économie nationale du monde. L’annonce de l’agence de rating Standard & Poor au 9
septembre que la monnaie brésilienne a justement une valeur de récupération a accéléré la
dépréciation de la monnaie brésilienne.